Je ne possède aucun des personnages de la série TV ou du film.
Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film Man from U.N.C.L.E
Illya repose à Napoléon une question à laquelle il n'avait pas répondu la première fois.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES TEXTES FROM U.N.C.L.E
Fin de mission madrilène
Illya jeta un coup d'œil à Gaby endormie sur le canapé dans une position un peu maladroite. Le trio venait de finir une mission en plein cœur de Madrid et Waverly leur avait accordé quelques heures avant de quitter le pays. Tous avait décidé de se reposer, mais Gaby s'était écroulée la première. Le russe sourit, lutta contre son envie de se pencher pour lui donner un baiser sur le front et attrapa à la place un plaid qu'il déposa sur ses épaules avant de la border avec tendresse. Comme Napoléon la jeune femme était en train de prendre de plus en plus d'importance dans sa vie. Elle lui montrait qu'il pouvait aimer et être aimé en retour… tout comme Napoléon lui prouvait qu'il pouvait avoir un vrai ami, presque un frère… Un frère qui était assis sur une chaise longue sur la petite terrasse de l'appartement, somnolant en prenant le soleil.
Illya lui jeta un coup d'œil et alla au bar pour servir un verre de whisky et prendre le jeu d'échec avant de se diriger vers la terrasse. Sans un mot, il tendit le verre à Napoléon et s'assit à côté de lui pour installer son échiquier. Ils avaient tous leur manière de se reposer et Illya aimait les échecs. Cela lui permettait de se vider l'esprit en se concentrant uniquement sur les pions et pas sur toutes les pensées douloureuses qui tournaient en permanence dans sa tête quand il était seul.
Napoléon le remercia d'un sourire pour le verre et Illya s'autorisa à lui lancer un sourire rapide avant de baisser de nouveau les yeux. Tranquillement, il continua à installer ses pions et demanda sans lever les yeux du jeu.
- Dis-moi, au final tu ne m'as jamais répondu…
- A quoi ? Demanda l'américain en portant le verre à ses lèvres.
- A la question que je t'ai posée le jour de notre rencontre, répondit Illya.
- Avant ou après que tu ais essayé de m'étrangler ? Répliqua son ami en souriant.
Illya sourit une seconde fois, c'était vrai qu'il s'en était fallu de peu pour qu'il l'étrangle ce jour-là…
- Après.
- Quand tu as voulu me jeter la table à la figure ?
- Ça va, j'ai compris, mais oui entre les deux. Tu as été arrêté par la CIA pour trafique d'art à l'international. Ils t'ont offert une seconde chance en travaillant pour eux, je comprends que tu ais accepté, mais tu ne m'as jamais dit pourquoi tu avais à cœur d'être leur meilleur agent, ce n'était pas que par peur qu'ils te mettent en prison, non ?
Napoléon sourit et but une gorgée de whisky en se redressant pour se mettre face à son ami. Il soupira.
- Non… pas seulement, dit-il en bougeant un pion pour lancer la partie.
Illya fronça les sourcils. En temps normal, il jouait tout seul. En fait, il ne savait même pas que Napoléon savait jouer, mais il joua à son tour tout en murmurant.
- Je suis désolé si ma question est indiscrète.
- Non, elle ne l'est pas… répondit Napoléon en jouant un deuxième coup.
- Mais ne te sens pas obligé de répondre.
- Ce n'est rien. Je… je ne pouvais pas faire autrement.
- Comment ça ?
- Je ne suis pas un vrai agent de la CIA… Je suis de ceux qu'on sacrifie… La CIA fait ça régulièrement. Elle embauche des types qui sont sensés être en prison et s'ils ne reviennent pas ce n'est pas grave, il y en a plein d'autres qui sont prêts à travailler pour eux pour éviter la prison. Smith passe son temps à me répéter, que je lui appartiens, mais que je ne suis qu'un pion, dit-il en prenant l'un de se ceux du jeu… et il me dit aussi que si j'ai un problème, je ne devrais compter que sur moi… que jamais il ne mettrait la vie d'un vrai agent en danger pour me sauver. Alors j'ai intérêt à être bon, si je veux rentrer.
Illya sentit une certain fatigue et de la résignation dans les propos de son ami.
- Je croyais que les américains n'abandonnaient jamais leurs hommes.
- Oui, mais je te l'ai dit, je ne suis pas un vrai agent. Personne ne viendra me chercher.
- Moi si, répliqua Illya sur un ton sérieux qui fit redresser la tête de son ami. Si jamais tu as un problème, moi je viendrais te chercher, dit le russe sur un ton sérieux. Je ne t'abandonnerais pas. Parce que ta vie a de l'importance pour moi.
Napoléon frissonna, touché et ému par la déclaration de son ami.
- Je ne sais pas quoi dire…
- Ne dis rien. Tu… tu es la première personne qui est mon ami sans attendre quelque chose de moi, un vrai ami, dit le russe en regardant le sol. Alors jamais je ne t'abandonnerai, parce qu'en Russie, les amis sont rares donc importants…
- En Amérique aussi… parce que je n'ai pas plus d'amis que toi, dit Napoléon en lui souriant. Et moi aussi je viendrais. Si ça devait t'arriver, je ne t'abandonnerai pas Illya.
Le russe baissa les yeux, peu habitué à une telle marque d'amitié et un léger silence s'imposa entre les deux amis, un silence brisé par Napoléon quelques instants plus tard qui lança en souriant.
- Eh ! Echec et mat !
- Quoi ? Lança Illya profondément surprit, mais son ami avait raison, déconcentré par leur discussion, c'était Napoléon qui venait de gagner et il lui lança un petit sourire triomphateur.
- On fait la revanche ?
Illya sourit.
- Bien évidemment !
Mignonnerie : Mignonnerie du 22/11/20 : A dépose un plaid sur B qui vient de s'endormir sur le canapé
Qui est-ce ? : Ecrire sur quelqu'un dont le prénom commence par N
