Je ne possède aucun des personnages de la série TV ou du film.

Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film Man from U.N.C.L.E

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES FROM U.N.C.L.E

Une nuit compliquée

Avec un soupir de soulagement, Napoléon se laissa tomber sur l'un des deux lits de la chambre d'hôtel qu'il partageait avec Illya. Le russe le regarda s'étendre en soupirant d'aise et lui lança un regard en coin.

- Qu'est-ce que tu fais ?

- Waverly nous a dit qu'il nous appellerait donc la journée est finie !

Illya leva les yeux au ciel.

- Nous devrions reprendre les éléments de l'affaire, quelque chose nous échappe. On a failli se faire tuer !

- Failli, ça va encore.

Le russe fit de nouveau la grimace et Napoléon s'assit sur le lit.

- Allez, viens, je sais que tu es un colosse. J'ai bien vu comme tu as assommé ces deux types, mais tu as besoin de prendre quelques heures de repos, allonge-toi.

La voix de Napoléon était douce, concernée et Illya devait bien reconnaître qu'il était toujours touché quand il s'inquiétait pour lui. En plus, il ne le montrait pas, mais il avait mal aux côtes et il se serait allongé s'il avait été seul. Il ne le faisait pas pour ne pas se montrer faible devant son partenaire, mais Napoléon continuait à tapoter le matelas de l'autre lit.

- Allez !

Illya fit semblant de maugréer, mais accepta. Il retira sa veste, ses chaussures, son holster et son polo. Torse nu, il vint s'allonger sur le lit et Napoléon observa le bleu sur son côté droit.

- Tu veux de la glace ?

- Je vais aller en chercher, marmonna le russe en faisant mine de se relever, mais Napoléon lui posa la main sur la tête et le repoussa sur le lit.

- Pas question, maintenant que tu es allongé, tu y restes, je reviens.

Illya laissa filer une série de juron en russe, mais son ami ne les releva pas. Il se dirigea vers le mini bar, prit de la glace, la mit dans un torchon et le tendit à l'agent russe. Illya lui accorda un très léger sourire.

- Merci.

- De rien, répondit Napoléon en se déshabillant à son tour avant de s'allonger.

Il laissa passer quelques secondes silencieuses, avant de demander à son ami.

- Tu crois que Gaby va bien ? Je n'aime pas la savoir en infiltration et nous ici. Heureusement qu'on doit la retrouver demain, je…

Etonné de ne pas avoir de réponse, Napoléon avait tourné la tête et venait de se rendre compte que son ami venait de s'endormir. L'américain sourit.

- Je savais bien que tu avais besoin de dormir.

Il se leva, enleva la glace et remonta la couverture sur son ami avant d'aller se rallonger. Il se tourna sur le côté et ne fut pas long à s'assoupir.

Par contre, il ne fut pas long non plus à se réveiller. Il y avait des bruits dans la chambre, des gémissements, presque des pleurs, et une voix, une voix qu'il reconnaissait. Napoléon se redressa et se tourna en direction du lit de son ami. Illya s'agitait. Il se débattait, luttait contre des forces invisibles. Il perçut deux ou trois mots en russe, des mots remplis de peur, de détresse : « Non ! Laissez-moi ! »… « Je vais réussir... » … « Ne me faites pas ça… »… « Non ! »… et un cri, un cri de douleur qui ne réveilla même pas le colosse russe.

Napoléon comprit parfaitement de ce qu'il était en train de rêver. Il pouvait sans doute faire les mêmes cauchemars que son amis, mais lui, ils venaient des nazis et des deux mois dans leur prison… Illya… ça venait de son propre camp, de sa formation… de cette horreur qui consistait à torturer les recrues pour leur arracher toute humanité et en faire de bons tueurs… Les pleurs reprirent, les gémissements plaintifs aussi.

Napoléon se leva et vint s'asseoir sur le bord du lit de son ami. Il savait bien qu'il ne devait pas réveiller quelqu'un d'immerger à ce point dans un cauchemar. Alors, il le veilla un peu et laissa glisser ses doigts dans ses cheveux. Il espérait que le contact pourrait le calmer un peu, mais ce ne fut pas le cas. Illya continua à gémir et à supplier de ne pas le faire souffrir : « Je ne peux pas respirer »… ça, ce fut la phrase de trop. Napoléon aurait bien cassé la gueule de ses formateurs pour tout ce qu'ils lui avaient fait. C'était à cause d'eux son stress, ses crises psychotiques, cette peur face à ses sentiments.

Il posa doucement sa main sur sa joue, la pressa et tenta de le réveiller, d'abord doucement, en l'appelant doucement par son nom.

- Illya ? Illya ? Allez réveille-toi Illya. Réveille-toi.

Puis, quand il n'y parvint pas, il se mit à le secouer un peu plus fort en cramponnant son épaule.

- Allez réveille-toi Péril. Tout ça est fini. Réveille-toi !

Il dut le secouer encore plus fort, mais son ami se réveilla d'un bond. Napoléon eut juste le temps d'éviter un coup de poing, mais il l'agrippa et le tira dans ses bras pour le serrer contre lui. Illya frémit, se crispa et se mit même à trembler, mais Napoléon lui pressa la nuque.

- Respire doucement Péril, c'était un cauchemar, respire… plus jamais ces types ne porteront la main sur toi.

- Qui ? Quoi ? Demanda Illya tout en restant dans ses bras. Qu'est-ce que…

- Tu as fait un cauchemar, tu n'es plus en Russie.

- Je…

Illya se tut, prit une inspiration, ferma les yeux et tenta de reprendre le contrôle de lui-même et des battements de son cœur. En temps normal, jamais Illya ne laissait ses névroses se montrer autant, cela le rendait faible et le jeune homme détestait se montrer faible, mais il n'y avait que Napoléon dans cette chambre et l'agent russe laissait de plus en plus tomber ses barrières face à son ami.

Il prit quelques minutes pour se reprendre et se redressa, soufflant doucement.

- Je suis désolé.

- De quoi ?

- On ne devrait pas dormir dans la même chambre, tu as raison, tu as besoin de te reposer et… qu'est-ce que tu fais ? Demanda Illya quand Napoléon le repoussa doucement dans le lit.

- Toi aussi tu as besoin de te reposer alors allonge-toi et pousse-toi !

- Pousse-toi ?

- Ben oui, vu ce que tu me laisses, si tu ne te pousses pas, je vais tomber du lit.

- Tomber du… Mais tu as un lit !

- Et toi des cauchemars alors pousse-toi et ne proteste pas !

Illya ne se gêna pas pour protester, mais se poussa et lança un regard en travers à Napoléon qui vint s'allonger à côté de lui.

- Donc tu comptes vraiment dormir dans mon lit.

- Allonge-toi !

Illya le fit et les deux amis se retrouvèrent épaules contre épaules.

- Tu sais, dit Napoléon quand je suis rentré de la guerre, je n'arrivais plus à dormir… Ma mère venait s'allonger comme ça à côté de moi et je ne sais pas, sa présence suffisait à chasser les cauchemars. Alors on peut essayer, qu'est-ce que tu en penses ?

Napoléon ne reçut pas de réponses et tourna la tête vers son ami dont les yeux étaient clos. Il sourit, sûr qu'il ne dormait pas vraiment, mais qu'il ne voulait pas répondre. Alors, il tendit le bras et le passa sous sa tête tout en murmurant.

- Dors bien Illya.

Il récolta un grognement, mais le russe laissa sa tête sur son bras. Napoléon sourit et le veilla le temps qu'il s'endorme réellement puis, se laissa sombrer à son tour. Les cauchemars ne revinrent pas de la nuit.


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