Je ne possède aucun des personnages de la série TV ou du film.
Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film Man from U.N.C.L.E
ce texte a été écrit dans le cadre d'un atelier du Discord des Défis Galactiques. Il fallait écrire sur le sentiment suivant : Anxiété
Prompt : Votre perso imagine le pire en apprenant que B ne donne plus de nouvelles depuis plusieurs jours.
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES TEXTES FROM U.N.C.L.E
Anxiété
Pour tous ceux qui le connaissaient, Napoléon Solo était célèbre pour son flegme, sa décontraction et sa nonchalance. Avec lui, rien ne paraissait grave, même lorsqu'il avait comprit que Victoria l'avait drogué, il s'était contenté de s'allonger sur le canapé pour ne pas s'écrouler brutalement sur le sol et s'assommer. Oui, pour beaucoup, Napoléon aurait presque pu passer pour une représentation caricatural du flegme à la britannique, même s'il était new yorkais… Sauf que cette décontraction affichée était en train de se fissurer.
Pendant longtemps, sa seule préoccupation avait été lui-même, d'où cette étonnante attitude. Il savait qu'il devait rester calme pour analyser la situation sous le meilleur des angles… sauf que depuis quelques mois, Napoléon n'était plus seul.
Il avait des coéquipiers, des partenaires, des amis… et un étrange meilleur ami que son gouvernement aurait préféré qu'il tue. Quelle idée pour le meilleur agent de la CIA de tomber ami avec le meilleur agent du KGB ! La vie aimait bien jouer des tours et cette amitié contre nature était en train de le faire souffrir, parce que ni la CIA, ni le KGB voulait les lâcher… c'était pour ça que le KGB avait rappelé Illya pour une mission de trois jours, c'était pour ça qu'il n'était pas rentré… qu'il n'avait plus donné de nouvelles à personne depuis une semaine et Napoléon savait très bien ce qui pouvait se passer en une semaine et en territoire ennemi.
Cela faisait donc une semaine qu'il avait perdu son calme et son flegme. A la place, il était assailli par l'angoisse. Ses mains tremblaient. Sa boule au ventre, de plus en plus oppressante, lui donnait la nausée… Illya n'avait plus donné signe de vie… Il était rentré sur Moscou et il n'avait plus donné signe de vie… Son père était au goulag, qu'est-ce qu'on ferait à son fils maintenant qu'il était avéré qu'il avait travaillé avec la CIA ? Est-ce que c'était réellement une mission à finir ou quelque chose de plus sombre ? Et pourquoi Illya n'avait-il pas senti le piège ?
Le colosse russe était bien plus intelligent qu'on pouvait le penser. Si Napoléon avait pensé à un piège, Illya avait dû lui aussi y penser… Alors pourquoi il était parti ? Et pourquoi il ne rentrait pas ?
Si Waverly n'était pas là pour le retenir, Napoléon aurait déjà trouvé un moyen pour gagner Moscou et se mettre à la recherche de son ami, mais il n'avait pas le droit. Cela pourrait déclencher un incident diplomatique… A ce moment précis, il s'en moquait totalement de l'incident diplomatique. Il ne pensait qu'à Illya, porté disparu et à ce qu'on pourrait lui faire subir à ce moment précis… Lui que le KGB avait déjà torturé pendant des années lors de « sa formation »… S'il ne donnait pas de nouvelles, est-ce que ça pouvait dire que… Napoléon secoua la tête et refusa de finir sa phrase. Il ne pouvait pas être mort… pourtant sa boule au ventre finit de le terrasser et il se laissa tomber assis à son bureau. Ses mains tremblaient… L'angoisse lui oppressait à la poitrine à tel point qu'il avait presque l'impression de manquer d'air… Son cœur s'emballait… Il ne pouvait pas rester là… Il fallait qu'il le retrouve… tant pis pour leur hiérarchie, tant pis pour l'incident diplomatique, il ne pouvait pas l'abandonner…
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