Je ne possède aucun des personnages de la série TV ou du film.

Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film Man from U.N.C.L.E

Ce texte a été écrit dans le cadre d'un atelier de la Bibliothèque de Fictions avec les contraintes suivantes : p298 du Journal : L'année 1945 est l'année de la victoire totale (Anne Frank)

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES FROM U.N.C.L.E

1952

L'année 1945 est l'année de la victoire totale, c'est aussi cette même année où le jeune Napoléon Solo engagé dans les derniers mois de la guerre, se rend compte qu'il peut se faire de l'argent sur le compte des nazis. Ils ont été cupides, ils ont accumulés des richesses exceptionnelles et Solo se rend compte qu'il est facile de détourner quelques œuvres d'art.

Il ne s'était pas imaginé à cette époque finir par apprendre quatre langues ni devenir dans la foulée un expert en perçage de coffre, un cambrioleur habile et un revendeur d'œuvres d'art en costume italien sur mesure. En fait, il s'était engagé vraiment pour servir son pays, mais à la première embuscade, on l'avait abandonné et Napoléon avait découvert la face cachée de ses ennemis et le sadisme dont ils étaient capables alors qu'il n'était même pas officiellement majeur selon les lois de son pays…

Pour son premier vol, il avait saisi une opportunité trop belle pour la laisser disparaître en encaissant 80 000 dollars au passage, les autres étaient venus toutes seules… Alors oui, Napoléon se rappellerait à jamais de cette fin d'année 1945. Il assumait tous les choix qu'il avait fait à ce moment là, les bons comme les mauvais. Il avait connu l'aventure, le frisson, les montées d'adrénaline et la satisfaction de voir tous ces billets finir dans sa poche. Celui lui avait permis de bien vivre et d'acheter un appartement dans un quartier moins dangereux à sa mère. Il lui avait parlé d'une prime et elle n'avait pas cherché plus loin, profitant de ce cadeau, eux qui n'avaient jamais eu beaucoup d'argent pour vivre.

En revanche, si 1945 resterait finalement un souvenir plutôt agréable, Napoléon ne pouvait pas dire la même chose de l'année 1952. Assis dans une cellule, menotte au poignet, il avait été coincé par Interpol et le jeune homme savait que son trafique venait de prendre fin… Maintenant tout ce qu'il souhaitait c'était que ces gens ne le fassent pas tout bonnement disparaître… Il voulait un procès, des années de prison s'il le fallait et surtout, il voulait appeler sa mère… trois choses qui lui parurent aussitôt compromises au moment où un homme se glissa dans sa cellule. Il souriait et Solo n'aimait pas son sourire, surtout que lui était attaché et qu'il était sûr au moins d'une chose : celui-là il n'était pas d'Interpol… Ses ennuis ne faisaient que commencer…