Je ne possède aucun des personnages de la série TV ou du film.
Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film Man from U.N.C.L.E
Ce texte a été écrit dans le cadre d'un atelier de la Fabrique à Plumes avec les contraintes suivantes : Deuxième contrainte de la soirée : Mamihlapinatapei - le moment de silence et de regard significatif entre deux personnes qui exprime une attente ou un désir non exprimé, mais où aucune des deux parties n'ose prendre l'initiative
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES TEXTES FROM U.N.C.L.E
Une dernière occasion qui s'éteintL'opération était finie. Etrangement la coopération entre le KGB, la CIA et le MI6 avait parfaitement fonctionné et Illya devait bien admettre qu'il ressentait une impression étrange à l'idée que le lendemain il ne reverrait plus ni Napoléon, ni Gaby. Une impression sur laquelle il ne parvenait pas à mettre un mot tellement le KGB l'avait interdit de ressentir le moindre sentiment depuis des années.
Quoi qu'il en fut, alors qu'il ouvrit la porte pour se retrouver nez à nez avec Gaby, le russe se sentit troublé et se figea. Il observa les coupures et les quelques hématomes qui parsemaient sa joue, résultat de leur affrontement avec les Vinceguerra et il comprit qu'elle faisait de même. Ils avaient été inquiets l'un pour l'autre, surtout que le russe avait vraiment cru qu'elle les avait trahi avant de comprendre que le MI6 était dans la boucle et qu'elle était en danger… Cela l'avait rassuré parce qu'il n'avait pas envie qu'elle soit une traîtresse… parce qu'elle… elle… Une nouvelle fois, Illya ne savait pas ce qu'il ressentait, mais alors qu'ils étaient là, les yeux dans les yeux, son cœur battait vite, plus vite que la normale… mais les mots ne venaient pas…
Et Gaby se trouvait dans la même situation que lui parce que la jeune femme ne parvenait pas non plus à trouver ses mots. L'allemande restait les yeux dans les yeux avec le russe. Elle l'avait taquiné depuis le premier jour avant de se rendre compte qu'il la troublait. A plusieurs reprises, ils s'étaient retrouvés très proche l'un de l'autre. Leurs lèvres s'étaient rapprochées sans qu'ils ne se laissent aller jusqu'à la rencontre et c'était le cas encore le cas à cet instant précis.
Les deux jeunes gens étaient à nouveau à quelques centimètres l'un de l'autre et totalement incapables de dire un mot ou de faire un geste. Pourtant, il était clair que l'un comme l'autre avait envie de ce baiser en suspend depuis trop longtemps, mais aucun des deux ne parvenait à prendre l'initiative. Alors le moment se prolongea et lorsque le téléphone de la chambre d'Illya sonna, brisant cet instant suspendu dans le temps, les deux sursautèrent…
Une nouvelle fois le moment avait prit fin sans qu'ils ne parviennent à s'exprimer malgré le désir et l'attirance qu'ils ressentaient l'un pour l'autre… mais cette fois c'était la dernière, Illya le comprit quand il la vit quitter la pièce, emmenant avec elle tout ce qu'ils auraient pu vivre à deux… et pour la première fois il eut de vrais regrets. Il aurait dû se laisser aller parce qu'il ne la reverrait jamais et cette simple idée lui faisait mal.
