Je ne possède aucun des personnages de la série TV ou du film.
Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film Man from U.N.C.L.E
Ce texte a été écrit pour un atelier de la Fabrique à Plumes avec les contraintes suivantes : Cinquième contrainte : Un œil au beurre noir. (Une compresse froide sur la zone enflée devrait aider.)
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES TEXTES FROM U.N.C.L.E
Comprendre qu'on est plus seul
Illya se pencha au dessus du lavabo et s'aspergea le visage d'eau pour éliminer toutes les traces de sang. Le froid eut au moins l'avantage de faire diminuer le feu sur sa peau. Il resta penché au dessus du lavabo pendant quelques secondes avant de se redresser. Le miroir lui renvoya son image et il fit une grimace. Les coupures ça irait, par contre son œil gauche était cerné de marques bleuâtres qui n'allaient pas tarder à tourner au noir. Il grimaça, mais il ne pouvait pas faire grand-chose. Alors, il décida de sortir de la salle de bain parce qu'il ne serait pas contre une heure ou deux de sommeil pour récupérer de tout ça.
Sauf que lorsqu'il sortit, il tomba nez à nez avec Napoléon et Gaby qui l'attendaient de pieds fermes. Il stoppa et observa ses amis avec un air étrange.
- Qu'est-ce qui se passe ?
- Canapé ! Répliqua Napoléon en montrant ce dernier du doigt.
- De quoi ?
- Canapé !
Illya frissonna, mais il savait que lorsque ses amis se mettaient à deux contre lui, il n'obtenait jamais gain de cause. Il se dirigea donc vers le canapé et s'assit, ne disant rien lorsque Napoléon glissa des coussins dans son dos pour le caler.
- Je ne suis pas mourant.
- Non, mais si on laisse ton œil comme ça, demain il ne sera même pas ouvert ! Répliqua Gaby en revenant vers lui avec des compresses qu'elle venait de sortir du frigo. Penche la tête à l'arrière et ferme les yeux.
Illya le fit et frissonna lorsque la jeune femme posa les compresses sur son œil tuméfié. Toutefois, il devait bien admettre que le froid lui procura une sensation d'apaisement immédiate. Il aurait dû y penser par lui-même c'était vraiment agréable… presque trop puisqu'alors qu'il profitait de ce petit moment, le russe finit par s'endormir. Napoléon et Gaby s'en rendirent compte et déposèrent un plaid sur ses épaules sans le réveiller. Il avait besoin de repos. Ils allaient le laisser dormir.
