Je ne possède aucun des personnages de la série TV ou du film.
Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film Man from U.N.C.L.E
Ce texte a été écrit pour un atelier de la Fabrique à Plumes avec les contraintes suivantes : Quatrième contrainte : A s'évanouit et se réveille dans un endroit inconnu
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES TEXTES FROM U.N.C.L.E
Un piège sournoisNapoléon était content de retrouver son appartement. La journée n'avait pas été agitée, il était resté au bureau depuis le matin à lire des dossiers ennuyeux, mais il avait eu mal à la tête une bonne partie de l'après-midi et il avait hâte de rentrer chez lui pour se mettre au lit et dormir.
Du coup, verrouiller sa porte derrière lui, lui procura un vrai soulagement. Il enleva son manteau, le déposa sur le porte-manteau et se rapprocha de sa cuisine pour prendre un verre d'eau. Il se servit, le but, et se dirigea vers son lit. Sa vision se fit floue et il porta la main à son front. Ce n'était pas un mal de tête normal, c'était vraiment différent, plus douloureux, plus déstabilisant et il desserra sa cravate pour se donner plus d'air… de l'air qu'il eut du mal à retrouver. Tout se mit à tourner autour de lui et Napoléon se sentit basculer avant que le noir ne l'absorbe.
OoooO
La prochaine fois que Napoléon ouvrit les yeux, l'agent secret comprit que son malaise n'était peut-être pas dû à une « vraie » maladie parce qu'il n'était plus dans son appartement, mais dans un endroit sombre, sans fenêtre et dans une position qui n'était pas enviable. Il avait été délesté de ses chaussures, de sa veste, de son veston et de sa chemise. Il se retrouvait donc en marcel, pied nus, mais surtout ses mains étaient arrachées dans son dos et un frisson remonta le long de son échine alors que son instinct de survie lui faisait comprendre qu'il était vraiment en danger. Surtout qu'il avait toujours mal à la tête et que sa vue restait obstinément floue. Il se sentait en position de faiblesse, vulnérable et son cœur accéléra parce que pour la première fois depuis plusieurs mois, il avait l'impression de se retrouver à nouveau totalement seul et pour le moment, il n'avait aucune idée de comment se sortir de là. Il était si fatigué. Il avait mal et il arrivait à peine à garder les yeux ouverts…
D'ailleurs, ses yeux papillonnèrent doucement et il se sentit reperdre connaissance avec la désagréable impression qu'il ne s'en sortirait pas et ses pensées s'envolèrent en direction de Gaby et Illya… Il s'excusa de les abandonner et tout se fana autour de lui.
