Je ne possède aucun des personnages de la série TV ou du film.
Un recueil de textes courts se déroulant dans l'univers du film Man from U.N.C.L.E
Ce texte a été écrit pour un atelier de la Fabrique à Plumes avec les contraintes suivantes : Cinquième contrainte : A a la sensation que quelqu'un la suit
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES TEXTES FROM U.N.C.L.E
Des pas menaçantsIl faisait nuit, il faisait froid, mais Gaby avait décidé de rentrer à pied parce que son appartement ne se trouvait qu'à trois rues des locaux d'UNCLE, et puis, elle appréciait vraiment ces petits moments de marche pour prendre l'air et réfléchir. La jeune femme aimait bien sa nouvelle vie à New York, tout était si différent par rapport à Berlin Est. Elle se sentait tellement libre ici.
Un léger frisson remonta le long de son échine et elle remonta son écharpe pour s'enrouler à l'intérieur et se tenir chaud, souriant en pensant que c'était un cadeau d'Illya… Illya qui était un cadeau en lui-même, là aussi jamais elle ne s'était imaginée rencontrer quelqu'un qu'elle aimerait autant. Elle avait tellement de chance qu'il soit entré dans sa vie. Le sourire de Gaby se fit plus grand avant de disparaître d'un coup parce qu'en tournant au coin de la rue, elle perçut des bruits de pas résonner dans son dos. Des bruits de pas qui la firent se tendre parce qu'elle savait que la personne qui la suivait le faisait depuis qu'elle avait quitté les locaux d'UNCLE.
On n'était pas seul dans des rues comme New York, mais là, elle avait la désagréable impression que ce n'était pas qu'un simple passant. Il l'avait attendu à la sortie de l'immeuble et il la suivait depuis… elle et personne d'autres… Pour en avoir le cœur net, elle s'immobilisa devant une vitrine et les pas s'arrêtèrent aussi. Le cœur de Gaby accéléra. Elle laissa passer quelques minutes et repartit d'un pas lent. Aussitôt, les pas retentirent à nouveau derrière elle. Elle frémit, accéléra et les pas accélérèrent.
La jeune femme sentit l'angoisse lui nouer l'estomac. Elle ne s'était pas trompée. On était bien en train de la suivre. Il lui fallait une idée et sans réfléchir, elle s'engouffra brusquement dans la première ruelle qu'elle croisa, se précipitant vers le porche d'un immeuble sous lequel elle s'abrita en se tapissant dans l'ombre. Elle sentit les pas se mettre à courir et elle déverrouilla la porte dans son dos, entrant dans cet immeuble qui n'était pas le sien alors que les bruits de pas devinrent plus proches, pourvu qu'il ne l'ait pas repéré, c'était sa seule chance de lui échapper.
