Coucou tout le monde. Merci à Kaname, Mane-jei et Cassandra03 pour leur review sur le premier chapitre.

Je crois que c'est la première fois où j'ai un démarrage aussi lent en termes de vu ou de commentaires, peut-être parce que j'ai disparu pendant 1 an ou parce qu'il y a moins d'engouement sur ce fandom ? J'espère en tout cas que cette histoire va plaire à ceux qui la lise ;)

Petit rappel bien que cela va de soi, Gardena est un royaume imaginaire, avec un protocole alléger ! Je n'ai pas la prétention de connaître les protocoles royaux des différentes monarchies et je me suis largement inspiré de ce que j'avais compris en regardant diverses séries et documentaires !

Ce chapitre n'a été relu que par moi, je suis vigilante mais pas infaillible !

Bonne lecture !


C'est ça le truc, même si Alice est plus jeune que moi de 3 ans, nous avons toujours été proche et elle me connait mieux que personne. Elle est ma confidente depuis toujours et je suis la sienne depuis qu'elle sait parler. Alors naturellement, la seule personne à qui j'ai fait confiance pour aborder le sujet de ma rejection par Edward, c'est bien entendu, Alice.

Je crois que je n'avais même pas eu besoin de lui dire que quelque chose n'allait pas, qu'elle l'avait immédiatement remarqué lorsque j'ai franchi la porte du palais en revenant de ma cérémonie de fin de service militaire. Elle n'avait pas pu y assister, à 15 ans, elle avait toujours ses cours au lycée. Dieu merci, nos parents ne nous avaient pas mis en pension et donc, j'avais pu voir ma sœur directement.

Dès que nous avions pu, nous nous étions enfermées dans ma chambre où je lui racontais ce que je venais de vivre et à quel point mon cœur était brisé. Pendant des années par la suite, je me suis demandé si mon cœur s'était brisé parce que je pensais ressentir de l'amour pour ce garçon que je n'avais connu que trois mois, ou est-ce que j'avais l'impression d'avoir le cœur brisé alors que c'était mon égo et ma fierté qui étaient mis à mal ? Jusqu'à aujourd'hui, je n'ai jamais été certaine de la réponse. Peut-être que j'avais idéalisé ce jeune homme, il n'était peut-être pas aussi beau, charmant, incroyable que je ne l'avais pensé. Même maintenant, que je l'ai revu, oui, je ressens de la colère, mais je sais que je n'ai pas imaginé ou amélioré en pensées son physique avantageux ou les étincelles dans ses yeux.

Je sais à présent, que j'ai véritablement eu le cœur brisé, parce que j'ai eu des blessures à l'égo entre temps et j'ai également eu mon cœur brisé. Le tout, toujours étalé dans la presse avec plus de spéculations que de vérité.

Alice est la princesse charmante, drôle, amusante, dynamique, intéressante avec un grain de folie qui séduit les foules. Si elle n'était pas ma sœur et si je ne l'aimais pas de tout mon cœur, je crèverai probablement de jalousie. Mais impossible parce qu'elle ne s'en rend même pas compte et elle n'en joue pas. Elle est véritablement gentille et bonne dans l'âme. Et c'est la personne que j'aime le plus sur cette planète. Elle m'exaspère, parfois j'ai envie de l'étrangler ou de l'étouffer quand elle déborde d'énergie et qu'il n'y a rien pour la canaliser, quand elle pense qu'elle sait mieux que moi, quand elle m'assomme de parole et que je n'arrive pas à en placer une dans la conversation. Mais je pourrais aussi l'aider à cacher un corps, à tuer pour la protéger, à donner ma vie pour la sienne.

Alice m'a toujours écouté, supporté et gardé mes secrets, même de nos parents. Surtout d'eux. Ma crise identitaire est arrivée plus tard que celle de la plupart des gens et je ne savais pas quoi faire avec ces informations que je venais de découvrir sur moi. Il fallait que j'en parle, mais les personnes à qui je peux faire confiance se comptent sur les doigts d'une main. Il y a Alice, bien entendu, Emmett, mais il reste mon garde du corps bien qu'il ait aussi le statut d'ami. Sam est aussi une amie, mais tout comme Emmett, elle reste mon garde du corps. Et il y a mes parents. Sauf qu'ils sont aussi les souverains et parfois les obligations royales passent avant leurs sentiments parentaux.

Donc Alice est au courant pour Edward et elle était la première à savoir pour ma crise identitaire, celle qui fait qu'Edward est maintenant mon attaché de presse. Quel beau merdier, j'irai jusqu'à dire que je suis royalement foutue mais même si travailler avec Edward s'annonce compliquer, ma côte de popularité est plus haute que jamais, je suis également en accord avec moi-même et j'ai le soutien royal de mes parents.

-Attend, Edward, ton Edward travaille maintenant pour toi ? Demande Alice, incrédule.

-Techniquement et si tu veux jouer sur les mots, il travaille avec moi et pour nos parents, je rectifie.

-Ne joue pas à ça avec moi Bella, dit Alice en fronçant les sourcils. Comment tu te sens de le revoir ? Me demande-t-elle avec inquiétude.

-Bah tu sais quand je t'ai dit que je ne savais pas s'il avait vraiment brisé mon cœur ou si j'avais juste mal à mon égo ? Elle hoche la tête pour acquiescer. Eh bien, il m'a brisé le cœur.

-Oh Bella… Souffle Alice en posant sa main sur la mienne en signe de réconfort.

-Je le prends plutôt bien, et puis je me dis que ça évite qu'un scandale éclate à nouveau. Avec lui, c'est certain que rien n'est possible, je ricane jaune. Je ne peux décidément pas m'envoyer en l'air avec deux de mes attachés de presse, ça ferait tache dans la presse.

-Bella, me sermonne Alice. Ce qu'il s'est passé avec Victoria et la manière dont cela a été révélé dans les médias, c'est dégueulasse, mais tu as le droit de sortir avec qui tu veux, tu es peut-être la princesse héritière, mais tu es également humaine avec des sentiments et tous ces connards d'homophobes peuvent aller se faire foutre ! Acène ma sœur avec conviction et c'est pour cette raison que je l'aime plus que tout.

-Je sais. J'aimais Victoria, je l'aime toujours, mais j'ai toujours su que rien de sérieux ne pourrait en ressortir. Elle a toujours été claire dessus, ce n'était que pour s'amuser et qu'elle ferait passer sa carrière et sa famille avant moi. Et le mieux pour sa carrière était qu'elle démissionne et parte loin. Avec elle, j'ai davantage eu l'égo ecchymosé que le cœur brisé.

-Alors trouve toi quelqu'un, homme ou femme, qui ne fait pas partie de notre personnel et vis ta vie. Je crois que le plus incroyable pour les journalistes ça a été de te voir embrasser quelqu'un parce que tu as toujours été pudique en public et qu'avec tes anciens petits-amis, c'est à peine si tu leurs tenaient la main.

-Mais je ne suis pas comme ça !

-Je le sais, les parents le savent, Emmett et Sam le savent aussi. Mais pour le peuple, tu as toujours respecté le protocole et désolée de te l'annoncer, mais à leurs yeux, tu étais coincée. Depuis, tu as fait un coming out bi, certes forcé mais tout de même, tu as plusieurs tatouages et tu as fait un doigt d'honneur à un manifestant homophobe. Tu as osé exprimer ton opinion concernant certaines réformes. Pour tout le monde, tu fais ta crise d'adolescente avec 10 ans de retard, mais pour moi, tu t'affirmes enfin et tu oses enfin te montrer telle que tu es réellement. Et tout le monde, sauf les cons, préfèrent la nouvelle version.

Je réfléchis un instant aux paroles de ma sœur, elle a raison. Pendant longtemps, j'ai joué le rôle qu'on voulait voir de moi, mais c'est terminé maintenant. C'est peut-être le résultat d'un accident, parce que la photo prise par le paparazzi où on me voit embrasser Victoria n'a jamais été calculé, mais depuis j'ose enfin montrer le vrai moi. Une femme qui certes, respecte la tradition, qui voue un amour inconditionnel pour son pays et qui se pli à ses devoirs, mais également, une femme qui aime la personne et pas son genre, une personne qui aime les tatouages et qui prend plaisir à en avoir et qui n'hésite pas à les faire sur des zones visibles. Une femme passionnée qui dit ce qu'elle pense, qui défend les autres et qui tend toujours vers plus d'égalité et moins d'intolérance.

-Peut-être que tu as raison, je dis tout bas. Je veux dire, je suis plus à l'aise avec qui je suis maintenant en public, je n'ai plus l'impression de jouer un rôle. Mais ce n'est pas pour autant que je veux que tout le monde me voie réellement. Je risque de montrer mes faiblesses et quiconque pourrait les utiliser.

Alice me regarde avec un mélange d'amour, d'adoration et d'exaspération avant de me répondre. C'est un mélange des plus surprenants mais plutôt adapté vu la situation. Alice fait preuve d'une sacrée patience avec moi, surtout qu'elle est autant occupée que moi et qu'elle a probablement des obligations dans l'après-midi et donc du travail ce matin.

-Quoique tu fasses, tu montreras toujours des faiblesses, mais autant le faire alors que tu es vraie et que tu te sentes bien dans ton rôle. On est des princesses, nous n'avons pas le loisir de nous enfermer chez nous ou de prendre du recul lorsque la pression médiatique devient trop importante. Nous devons toujours prendre sur nous, même si on est fatiguée, même si on n'en peut plus, c'est ça la différence entre nous et les célébrités. C'est que d'un côté, ils peuvent toujours faire un pas en arrière et c'est la voie qu'ils ont choisie. Nous, nous sommes nées et nous avons été éduqué pour cela. C'est notre métier, d'autant plus le tien que tu seras amenée à régner, c'est pour toute notre vie. Alors on s'en moque un peu de ce que pense les autres. Papa et maman te soutiennent, je te soutiens et cela aussi bien publiquement qu'en privé. Alors vis ta vie !

Je suis émue par le discours de ma petite sœur qui est devenue bien sage. Elle est la plus jeune, mais aussi la plus courageuse et je me dis, la plus mature. C'est une honte qu'elle ne soit pas la princesse héritière, mais elle serait sans doute différente si elle avait plus de responsabilité. Sa place dans la ligne de succession lui permet plus de liberté que je n'en aurai jamais. Et nous avons toutes les deux fait la paix avec ça, enfin je pense.

-Pour en revenir au sujet de départ, parce que nous nous sommes beaucoup égarées, tu peux essayer de voir ce que ça donne avec Edward et si vraiment travailler ensemble, c'est trop compliqué ou impossible, alors tu iras voir les parents et tu auras un autre attaché de presse.

-Depuis quand tu es devenue aussi sage ? Je demande à ma sœur.

-Depuis que je te vois être véritablement toi-même, c'est inspirant, me répond ma sœur.

Je rigole en même temps que quelques larmes coulent sur mes joues. Alice fait le tour de son bureau pour me donner une étreinte et cette dernière me fait un bien fou.

-Aller, retourne à ton bureau, tu as un travail à faire et moi aussi, lance Alice alors qu'elle me lâche.

-Merci Lice de m'avoir écouté, je murmure.

-Toujours grande sœur, maintenant ouste ! Dit-elle.

Je quitte son bureau et en sortant, je croise Rosalie, la femme d'Emmett et l'attachée de presse de ma sœur. Je la salue et je repasse devant Jacob, qui me répond encore une fois en appelant « altesse », je le corrige à nouveau, même si c'est inutile.

Je fais le trajet inverse de tout à l'heure et je retourne à mon propre appartement. Je me suis absentée plus de temps que je ne l'avais prévu à l'origine, la conversation avec ma sœur ayant duré plus longtemps, comme souvent. Emmett n'est nulle part en vue, il est peut-être dans la salle de réunion, c'est souvent là qu'il s'installe pour prévoir mes sorties. Il doit prévoir mon itinéraire plus ceux de secours, et les différents plans d'évacuation et je ne sais pas combien d'autres détails.

Garde du corps est un travail bien plus compliqué qu'il n'y paraît au premier abord, il ne fait pas que de me suivre, il faut que tout soit prévu pour si un jour, un incident arrive, il puisse me protéger.

D'ailleurs, que ce soit avec Emmett ou avec Sam, deux fois par semaine, les jours où je n'ai pas de réunion avec Victoria, enfin Edward. Soit le mardi et le jeudi matin, ils m'entraînent aux sports de combat. Il faut que je sois capable de me défendre si jamais je devais être séparée de mon garde du corps.

D'ailleurs, c'est le seul point non théorique de mon service militaire où j'excellais. Je n'étais pas douée pour le sport, que ce soit la course ou les séances de musculation. J'arrivais à m'en sortir au tir, mais c'est différent de tirer avec une arme de poing, ce que j'ai appris à faire dès que j'ai été en âge, que de tirer avec une arme de guerre. Mais mon point fort et où j'ai réussi à faire taire certains qui se moquaient de moi, le fait d'être une princesse et la future reine ne m'a jamais empêché de me faire harceler, au contraire, mais heureusement le sport de combat durant le service m'a permis de remettre certains en place. Parce que quand je combats, je le fais pour gagner. Il en a toujours été question de ma survie. Et c'est comme cela que j'ai pu supporter les 3 mois sur la base avec des personnes qui se moquaient de moi, qui me méprisaient.

Mais après quelques K.O, certains n'osaient plus rien me dire, parce qu'ils savaient de quoi j'étais capable et que dans leurs intérêts, je ne faisais pas étalage de mes compétences en dehors des tatamis.

Je regagne mon bureau, mais je ne peux pas m'empêcher de jeter un regard en direction du bureau d'Edward. Sa porte est toujours fermée et je pousse un soupire de soulagement. Soupir qui se bloque dans ma gorge lorsque j'ouvre la porte de ma pièce de travail. Edward est assis du côté « visiteur » de la table, concentré sur les documents devant lui.

Il se retourne à peine alors qu'il m'entend et je sens un peu de colère m'envahir. Comment ose-t-il ? Si c'était Em ou Sam, je ne sourcillerai même pas, ils bossent depuis des années avec moi et ils sont mes amis. Mais Edward vient à peine de commencer et je suis la princesse ! Un peu de respect, surtout du protocole ne fait pas de mal. Surtout que c'est une de ses attributions de vérifié que je le suis bien, lorsque je suis en public.

-Mr Cullen, oublierez-vous à qui vous avez à faire ? Je l'interroge en guise de salutation.

Mon rappel à l'ordre ou au protocole semble lui remettre les idées en place puisqu'il se lève promptement et incline légèrement la tête.

-Altesse, me salut-il alors que je prends place dans mon fauteuil.

Je lui fais un signe de la main lui signifiant qu'il peut s'assoir de nouveau, roulant mentalement des yeux devant ce cérémonial que je n'apprécie pas et que je m'inflige uniquement pour enquiquiner Edward. C'est stupide, futile et puéril, j'en ai bien conscience.

-Que puis-je pour vous ? Je le questionne tout en essayant de zieuter les documents qu'il a devant lui et j'aperçois des photos faites par la presse, de mes tatouages.

Avant le scandale de la princesse embrassant une femme, ou mon coming out forcé, je n'ai jamais imaginé me faire des tatouages. J'aurais bien aimé, mais je savais que cela n'allait pas avec mon rang et ma position. Mais après que la fameuse photo où j'embrasse Victoria, est parue et que Victoria m'a quitté, parce que c'est ce qu'elle m'avait dit depuis toujours. Me faire tatouer a été une manière de me réapproprier mon corps et mon image. Donc je suis passée de zéro tatouage à trois. Les trois étant sur mes avant-bras, sur le gauche plus exactement.

-Si je veux être efficace, il ne faut pas qu'il existe de secret entre nous. Je comprends que cela puisse être… difficile vu notre… passé, convient Edward. Mais c'est indispensable et j'ai conscience que votre équipe vous connait, que l'équipe de la princesse Alice et de leurs Majestés vous connait, mais je ne vous connais pas.

-Alors vous voulez que cela tourne en Speed Dating ? J'ironise.

La blague est de mauvais goût, mais on fera comme si on n'avait rien remarqué, d'accord ? Elle ne semble pas l'amusé non plus. Dommage, cela nous aurait sans doute déridé.

-Je veux connaître la signification de vos tatouages. Ils paraissent plutôt, comment formuler cela ? Inoffensifs, mais il existe forcément quelqu'un qui se sent offensé par les dessins et si vous voulez que je puisse vous défendre alors il faut que je sache ce qu'ils veulent dire à vos yeux.

-Je peux leur faire dire ce que je veux, je réponds en le regardant attentivement. Cela a tendance à mettre les gens mal-à-l'aise et je veux qu'il le soit autant que moi en ce moment.

-Ce n'est pas pour autant qu'il faut improviser, dit Edward, ne se laissant pas démonter, m'impressionnant et m'exaspérant.

-Ce n'est pas pour autant que je veux partager ces informations avec vous. C'est plutôt personnel.

-Je ne crois pas que vous mesurer l'impact d'une mauvaise préparation pourrait avoir.

-Et je ne crois pas que vous compreniez, je ne veux pas vous le dire. Concernant l'impact, j'en ai plutôt une bonne idée. Je suis princesse de naissance, j'ai grandi et j'ai été éduqué en pensant et en maîtrisant mon apparence et ce que j'allais dire. C'est une seconde nature, et certainement pas quelque chose que j'ai appris sur les bancs d'une université du bout du monde. Les médias australiens et les médias gardenais ne fonctionnent pas pareil, ne pensent pas pareil.

-Une partie seulement de mes études s'est déroulée en Australie, si vous aviez lu mon CV, ce dont je doute, vous sauriez que j'ai un master de l'université de Gardena en relation publique. Je connais mon domaine et je suis impartiale, ce qui est nécessaire pour une réponse adaptée.

-Il faudrait déjà que votre CV me soit parvenu. Et je veux bien répondre à vos questions. Certaines en tout cas, j'annonce en mettant de l'eau dans mon vin. Mais pas à celle-ci, et pas maintenant. Notre collaboration s'annonce compliquée, mais je ferais ce qu'il faut pour être conciliante mais il existera des limites et si je refuse de répondre à une question alors vous allez devoir l'accepter. Cela ne veut pas dire que je n'aborderais pas moi-même le sujet à un autre moment, mais il va falloir respecter mes limites, compris ? Je l'interroge.

-Très bien, mais comprenez aussi que je vais vous pousser parce que la presse ne vous fera jamais de cadeaux, alors ne comptez pas sur moi pour vous en faire. Et si vous refusez une question, gardez en tête que la suivante sera sans doute pire. Donc, vous ne voulez pas me dire leur signification, très bien. Pourquoi les avoir faits et pourquoi sur des parties visibles ? M'interroge Edward et pendant une demie seconde, je me demande ce que j'ai pu faire dans une vie antérieure pour devoir le supporter maintenant !


Voilà pour ce chapitre, j'espère qu'il vous a plu !

Puisque les votes ont décidé pour des photos au fur et à mesure, vous retrouverez les tatouages de Bella sur mon Insta : gwen . who (sans les espaces) dès aujourd'hui !

N'oubliez pas de commenter, je réponds toujours ! A la semaine prochaine !