Je ne possède aucun des univers de ce recueil
Défis mensuel consacré aux fratries. Un thème par jour tous les jours du mois de Mai [Papotage, Ecriture, Lecture et Bonne Humeur)
Pourquoi mai ? Eh bien parce que le 31 c'est la journée mondiale des fratries, c'était bien comme point d'orgue ;)
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
SIBLING MAY 2024
SOIGNER DES ECORCHURES : Scott & Johnny Lancer (Lancer)
Scott retint Johnny par le bras alors que ce dernier se laissa tomber assis sur son lit en grognant. Un léger sourire se dessina sur le visage de son frère alors qu'il glissait la main sous son menton pour observer les écorchures sur son visage.
- Bon ça va, elles disparaitront vite. Fais voir les autres. Tu veux que je t'enlève ta chemise ? Demanda-t-il en faisant mine de la déboutonner, mais Johnny lui tapa sur les doigts.
- Laisse-moi faire. Je ne suis pas handicapé.
- Non, tu es juste tombé du premier étage du saloon.
- Hey, je…
- Je sais, c'était une bagarre. On t'a cherché, tu as répliqué et c'est tout, mais tu as fait une chute particulièrement artistique.
- Ne te moque pas de moi et je te rappelle que l'autre ne s'est pas relevé.
- Oui… et qui t'a ramassé ?
Johnny grogna une nouvelle fois et retira sa chemise. Sur son torse, il y avait aussi des coupures, des écorchures et des ecchymoses, mais il n'avait rien de grave, c'était déjà ça. Il le laissa donc pour aller chercher une bassine d'eau et des linges propres. Puis, il revint vers son frère, humidifia un linge et lui redressa la tête pour nettoyer ses écorchures. Johnny se mit à grogner.
- Tu me fais mal.
- Oh, je t'en prie, tu es Johnny Madrid, ne me dit pas que tu es douillet à ce point.
Johnny finit de se renfrogner et Scott ne put réprimer un léger rire tout en continuant à le soigner. Après avoir nettoyé tous les bleus et bosses de son cadet, il appliquant une pommade que le docteur leur avait laissé et noua une bande autour des cotes de son frère pour ne pas qu'elles bougent. Il n'en avait pas senti de casser, mais Johnny avait sifflé de douleur quand il les avait effleurées.
- C'est bon tu as fini de me rafistoler, tu sais que j'aurais pu le faire moi-même.
- Je sais et tu l'as sans doute fait des dizaines de fois, dit Scott en se baissant pour lui retirer ses bottes, mais c'est fini ça Johnny. Tu as une famille et des gens qui seront là pour prendre soin de toi. Tu n'as rien de sérieux, mais tu m'as fait peur quand je t'ai vu passer par cette fenêtre.
- Ah oui ? C'est vrai ? Demanda Johnny qui était en train de retire son ceinturon.
- Bien sûr, si tu étais tombé sur la tête, tu aurais pu te briser le cou.
- Scott, je… bredouilla Johnny, mais ce dernier lui ébouriffa les cheveux tout en tirant sur le drap.
- Ne t'en fais pas, je suis content que tu ailles bien. Maintenant allonge-toi et dors un peu, tu en as besoin.
Johnny protesta pour la forme, mais s'allongea et laissa même Scott remonter doucement la couverture sur lui. Il ne lui dirait pas à haute voix, mais oui, savoir qu'il y aurait toujours quelqu'un pour prendre soin de lui quand il en aurait besoin rendait tout ça bien moins effrayant… et il s'endormit sans remarquer que son frère venait de s'asseoir sur le bord de son lit pour le surveiller. C'était ça aussi le rôle d'un grand frère.
