TW : viol détaillé, langage vulgaire
Lea : Merci pour ta review, et contente que l'histoire te plaise ! En fait, j'ai 50 chapitres d'avance XD A l'origine, je voulais publier sur un autre site, mais après discussions, il s'avère que ma fic est un peu trop violente niveau contenus sexuels... Ça a été un peu long de prendre une décision, et ça m'a permis de prendre beaucoup d'avance...
Diri-chan : J'adore raconter les petites joies de Drago avec son aménagement de cellule un peu pitoyable... Je crois que je pourrais n'écrire que ça XD Mais je doute que ça aurait alors beaucoup d'intérêt pour plus qu'un one shot... Mais contente si c'est agréable à la lecture !
Oznela : Je suis on ne plus d'accord avec toi concernant le comportement de Drago chez le directeur XD a a place, je piquerai la bouffe, mais je n'oserai jamais farfouiller... Il a l'habitude de faire comme chez lui, ce sale gosse !
Chapitre un peu particulier, puisqu'on démarre sur un long flash-back à Poudlard... J'ai essayé de respecter un maximum le lore original mais en grappillant sur ce qui n'était pas dit, pour pouvoir faire en sorte qu'on comprenne que Drago et Harry n'avaient pas vécu les choses de la même façon... Évidemment, Drago se trompe donc sur pas mal de trucs... Il n'empêche que... La même, quoi... tsss... la même... ;)
Quand Drago Malfoy était petit, il était l'enfant le plus heureux et le plus gâté au monde.
Il était pour ses parents un trésor inestimable, destiné à accomplir de grandes choses, presque à régner. On l'imaginait déjà se tenir à la droite du Seigneur des Ténèbres, car celui-ci avait un jour déclaré, en tenant le bébé à bout de bras : « Oui. Cet enfant est parfait. »
Le Mage Noir avait disparu, mais une aura de grandeur planait encore sur l'enfant. On fit venir des précepteurs renommés, pas seulement de Grande Bretagne, mais du monde entier. Il lui fallait apprendre l'Histoire, les Langues, commencer déjà un apprentissage surveillé de la Magie Primale… Mais également l'étiquette, l'art de la rhétorique, et sa place dans le monde. Drago était un bon élève. Il apprit vite.
Les choses avaient commencé à se dégrader l'année de ses onze ans, quand il était entré à Poudlard… Ou plutôt, quand il avait rencontré Harry Potter. Il n'était soudain plus le centre de l'attention, mais un enfant parmi des centaines d'autres, et pire, loin derrière celui-là. Loin derrière celui qui attirait la lumière, la sympathie, l'attention des professeurs. Déjà Potter se fichait des règlements, et rejoignait l'équipe de Quidditch, se promenait dans le château en dehors des horaires de cours comme s'il était chez lui, en terrain conquis…
Et puis il y avait eu l'affaire du Dragon. C'était ce vieil ivrogne de garde-chasse, cet Hagrid, qui s'était, on-ne-sait-comment, procuré un Dragonneau, probablement pour amuser Potter et ses amis qui passaient tous leurs moments de libre dans son horrible cahute tordue. Drago avait surpris une conversation, l'avait reportée, et on ne l'avait pas cru. Il avait poussé l'enquête, découvert le pot-aux-roses, et informé les professeurs de tous les faits découverts : l'acquisition frauduleuse de l'œuf de Dragon, son éclosion hors de tout cadre légal et sécuritaire, la mise en danger de Sorciers mineurs, le recel de créatures dangereuses vers un pays étranger… Il avait même des preuves de ce qu'il avançait : le Dragonneau était visible, Weasley avait été mordu, il possédait une lettre, signée par son frère en personne, qui indiquait précisément où et quand l'animal devait quitter les lieux !
Et cette vieille chouette de McGonagall, cette hypocrite qui reprochait au professeur Rogue de favoriser les Serpentard, cette folle, avait suggéré que, puisque le problème était sur le point d'être réglé, il n'y avait pas à s'en faire. Drago s'était indigné, et elle l'avait envoyé balader en l'accusant d'avoir cru à une plaisanterie.
La nuit de l'échange, Drago s'était faufilé dans le château en direction de la tour d'Astronomie. Il voulait prendre Potter sur le fait, et… Et quoi ? Il ne savait pas vraiment. Peut-être avoir un moyen de pression sur lui… Peut-être s'imaginait-il sortir sa baguette, et montrer à Potter et à sa clique ce qu'il en coutait de n'en faire qu'à sa tête ! Il n'était encore qu'un gamin, il n'avait pas vraiment de plan…
Mais McGonagall l'avait trouvé, et il avait eu la même retenue que Potter. La même ! D'un côté, on contournait les lois internationales, on mettait des centaines d'enfants en danger et on faisait rentrer des étrangers dans l'enceinte protégée de Poudlard. De l'autre, on dénonçait des faits, on sortait de son dortoir pour régler les choses.
Et on avait.
La même.
Retenue.
La même.
Drago jalousait Potter. L'aventure le fit le haïr.
Pour lui donner une bonne leçon, on l'envoya dans la forêt interdite en pleine nuit. Une punition logique pour être sorti en pleine nuit.
L'affaire était si ubuesque qu'il avait écrit à son père pour tout lui raconter. Il savait alors que Lucius Malfoy était apte à gérer ce genre de choses et à faire valoir ses droits…
La réponse était arrivée dès le lendemain : Que Drago se soit fait remarquer en mal était une honte, et il écoperait d'une seconde punition à son retour au manoir.
Il avait beau avoir été prévenu, Drago avait été sidéré de recevoir une monumentale gifle sitôt passé les portes de la demeure familiale. Jamais jusque-là personne n'avait levé la main sur lui. Il avait dû passer les trois premières semaines de ses vacances d'été enfermé dans sa chambre, que l'on avait vidé pendant son absence de tous ses jouets et de toutes ses distractions, obligé de réviser ses cours passés, de prendre de l'avance sur ceux à venir, et de poursuivre son apprentissage de ce qui n'était pas enseigné à Poudlard.
Après quoi, les choses étaient allées de mal en pis.
Il y avait eu cette histoire de Chambre des Secrets, par exemple : Lucius avait fait pénétrer un puissant artefact de Magie Noire dans le Château en utilisant une gamine quelconque, le tout sans en informer son fils (Ce que Drago pouvait comprendre, au demeurant : il n'était encore une qu'un tout jeune adolescent), mais quand le plan de vider l'école de tous les Sangs-de-Bourbe avait échoué, c'est Drago qui avait été blâmé !
Au fil des années, Lucius Malfoy était devenu aigri, colérique. Drago n'était plus son bébé adoré. Il devenait un homme, et à ce titre, on lui pardonnait de moins en moins ses erreurs, et on attendait de lui qu'il assume même celles qu'il n'avait pas commises.
Le Seigneur des Ténèbres était revenu. Chaque défaite des Mangemorts était à mettre sur le compte des Malfoy. Chaque défaite des Malfoy était à mettre sur le compte de Drago.
On lui avait donné une chance de reprendre sa place… Et Drago avait échoué.
Après quoi, il avait été transféré à Azkaban. Les premiers temps avaient affreux. Les temps suivants encore pires. Il avait fini par tomber dans une sorte d'apathie défaitiste : il attendait simplement que le temps passe, que sa peine soit purgée, et qu'il puisse quitter cette vie et disparaître.
Mais depuis une semaine, il avait sa propre cellule, et les choses avaient changé… Sa cellule qui se meublait, qui ressemblait de plus en plus à une chambre. Il avait pu boire une boisson au lointain gout de cacao pour son petit déjeuner. Chaude, de surcroit !
Ce matin, il était plein, non pas d'espoir, mais d'optimisme. Il avait décidé de parler à Potter de l'absence des repas. Après avoir fréquenté l'individu, il était devenu évident que sa diète n'avait jamais été voulue, mais le simple fait d'une incompétence à organiser correctement les choses. Il avait même préparé son discours : « Je dois te parler de quelque-chose » aurait été une entrée en matière trop brutale, trop accusatrice. Drago s'était décidé sur la formule « Est-ce que tu penses qu'on aurait le temps de parler d'un truc, après. » C'était une question ouverte laissant de multiples possibilités de réponses à Potter. Le « un truc » inélégant permettait de se mettre au même niveau de langage que lui et de créer une proximité. « Après » indiquait la non-urgence et le non-refus de ce Potter aurait prévu de lui faire subir, ce matin-là.
Aux cuisines, il demanda à Ackerley s'il y avait des nouvelles de son père.
« S'il y en avait eu, Malfoy, je te l'aurais dit ! »
Drago retourna s'occuper de ses affaires.
Quand il frappa à la porte du Directeur, celle-ci s'ouvrit brutalement sous l'effet d'un sortilège. Il eut le temps d'apercevoir la baguette et le visage de Potter, une brosse à dents dans la bouche, avant que celui-ci ne disparaisse dans la salle de bain. A cette apparition succéda bientôt un bruit de crachat, suivit d'un tonitruant « Bouge pas, j'arrive ! »
Drago alla dresser la table du petit déjeuner, et s'autorisa à admirer la confiture du jour, rouge sang, en songeant qu'il obtiendrait bientôt ses propres petits pots, sans avoir besoin de voler.
Quand Potter débarqua de la salle de bain, il reposa l'objet, s'humecta les lèvres et présenta sa requête :
« Est-ce que tu penses qu'on… »
Il n'eut pas le temps de finir sa phrase. Les lèvres de Potter s'étaient déjà plaquées sur les siennes, et sa langue au gout mentholé s'était faufilée entre ses dents. Il sentit des mains sur ses reins le serrer vigoureusement contre une érection largement perceptible malgré les couches de vêtements.
Pas à pas, Potter le poussa jusqu'à ce qu'il se retrouve adossé à un mur. Une main se faufila alors pour faire remonter la robe et s'introduire dans le boxer noir. Elle tripota le sexe de Drago jusqu'à ce que celui-ci parvienne à un début d'érection. Alors seulement, Potter consentit à détacher sa bouche de celle de Drago et à susurrer front contre front :
« Putain, tu m'as manqué. »
Drago avala sa salive, surpris par l'empressement de Potter.
« Est-ce que tu penses… tenta-t-il.
– Plus tard, retourne-toi. »
Il semblait difficile d'engager la conversation alors que Potter était dans cet état. Drago obéit docilement et posa ses avant-bras sur le mur.
« Je t'en supplie, reprit fébrilement Potter tandis qu'il faisait descendre le sous-vêtement le long des jambes de Drago, dis-moi que tu t'es branlé ce matin…
– Figure-toi que non », parvint-il enfin à répondre après quelques secondes de silence destinées à lui permettre de conserver son calme. Il semblait que Potter ne soit pas uniquement un dépendant sexuel mais qu'il souhaitait que le monde entier partage son obsession.
« T'es chiant, tu me fais tellement perdre de temps… » répliqua celui-ci avant de se cracher dans la main.
Drago savait ce qui l'attendait, mais il ne put s'empêcher de sursauter quand il sentit les doigts gluants de salive s'introduire en lui. Il serra les dents en supportant l'humiliation et la torture. Il aurait voulu hurler à Potter « Inutile de perdre ton temps, baise-moi, qu'on en finisse ! » mais avait conscience que dans l'esprit dérangé de son tortionnaire, celui-ci lui faisait surement une fleur.
Une main lui dégagea le visage, et on l'embrassa de nouveau. Difficile de répondre au baiser tandis que son corps entier luttait pour ne pas s'enfuir. Drago fit pourtant de son mieux et un gémissement étouffé lui répondit.
Les doigts dans son intimité se firent de plus en plus violent et intrusifs, jusqu'à en devenir franchement brutaux. Au bout de quelques minutes de ce traitement, la main de Potter lui laissa un court répit tandis que le bruit de ceinture ouverte et de braguette dézippée se faisaient entendre. Drago tenta de s'imaginer ailleurs avec un autre partenaire, mais fut aussitôt ramené à la réalité quand Potter le pénétra brusquement.
Pour ajouter à l'horreur, il sentit de nouveau les doigts sales s'enrouler autour de son sexe redevenu inerte. Il entendit Potter grogner, le sentit s'agiter. Il détourna la tête pour coller son visage au mur et le protéger de ses bras. Potter lui embrassa la nuque.
Potter s'agita longtemps dans son dos, sans cesser un seul instant de caresser le pénis de Drago, et malgré l'évidente non-réaction de celui-ci.
Quand il jouit enfin, Drago crut que le supplice était terminé. Potter le détrompa. Après s'être arraché de lui, il l'attrapa par l'épaule, le fit de nouveau pivoter pour qu'ils se fassent face, et l'embrassa à pleine bouche.
Drago sentit leurs dents s'entrechoquer. La main de Potter s'empara de nouveau de la preuve catégorique qu'il n'éprouvait aucun plaisir, et le caressa de nouveau. Sans résultat. Il réunit les deux sexes dans sa main, le premier gonflé, rouge, luisant, et le second, pale et flasque, et reprit le même geste. Toujours aucune réaction.
Après quelques minutes pitoyables et gênantes, il lâcha enfin la bouche de Drago pour gémir dans son cou… « Je sais pas, Malfoy, ronchonna-t-il. Tu pourrais essayer de penser à quelqu'un d'autre… »
Drago fut surpris de s'entendre rire. « C'est déjà ce que j'essaye de faire… »
Par ailleurs, si quelqu'un sait comment publier une adresse web sur ce site ? J'ai l'impression que fanfictionpointnet censure automatiquement les liens...
