Les personnages appartiennent à SM.
L'histoire appartient à Theadosia57, elle est parue sous le titre : '' Here We Go Again Not '' Lien sur mon profil.
L'histoire comprend 4 chapitres, elle est classé M pour le langage, le sexe et la violence. En clair, elle est interdite aux – de 18 ans.
Chapitre 1 : Le sourcil de salope.
POV Bella
Nous étions finalement de retour à la maison, j'étais épuisée, à la fois physiquement et mentalement. Le cauchemar qu'était Volterra était désormais derrière nous, mais pas encore suffisamment éloigné. Edward s'était vu interdire la porte d'entrée, hier soir, par mon père. Il ne savait pas qu'il avait utilisé la fenêtre de ma chambre pendant des mois avant leur départ.
Tout m'était revenu de manière frappante et je m'étais rappelé comment j'étais simplement retournée à mon ancienne façon de ne rien dire et de dépendre d'Edward et Alice pour me sauver. Après tout, nous avions été entourés de vampires, vous pourriez donc penser qu'ils étaient mieux préparés que moi pour y faire face. Mais comme d'habitude, il ne l'avait pas fait, mais Dieu merci, elle l'avait fait.
Alors que je commençais lentement à refaire surface après ma courte, mais bien nécessaire, nuit de sommeil, je pouvais entendre Edward murmurer des mots tendres et des excuses à l'infini, mais il me disait également, alors qu'il me pensait toujours inconsciente, comment notre avenir allait se dérouler, selon lui en tout cas. Comment les Volturi ne se souviendraient probablement pas de moi avant peut-être, trente ans, et pourquoi nous avions tout le temps de vivre nos vies librement.
Alors que j'étais allongée là, nageant entre le sommeil et le fait d'être pleinement réveillée, il m'a semblé que rien n'avait changé et que rien n'avait été appris, par Edward du moins. Il allait me laisser toujours humaine et apparemment avec mes quarante-huit ans à ses dix-sept. Oh, mon Dieu, je me sentais malade. Pense-t-il vraiment que j'allais supporter cela et laisser notre parodie de relation continuer comme elle l'était auparavant ?
Pouvait-il réellement croire que l'amour conquiert tout ? Que je serais heureuse de vivre de cette façon, avec quelques chastes baisers et sans aucune relation sexuelle pour toujours ? Ce n'était pas une vie ! Moi ressemblant à sa mère et lui l'éternel adolescent ? Oui, je crois qu'il le pensait. Hé bien, il allait bientôt se réveiller, et plutôt brutalement. Ce qui n'allait pas chez lui, c'était qu'il était tellement aveugle. Son mantra était que j'ai autant d'expériences humaines que possibles, ne pensait-il pas que les relations sexuelles pourraient être une de celles que j'aimerais avoir au cours des trente prochaines années ?
Moi, d'un autre côté, j'avais beaucoup appris au cours de ces derniers mois. J'avais été beaucoup trop dépendante et tributaire, non seulement d'Edward, mais de la plupart des Cullen avant leur départ. Ma vie s'était, plus ou moins, arrêtée quand ils étaient partis, j'étais une zombie sans eux, en d'autres termes, pathétique, impuissante et misérable. Mais j'étais finalement devenue plus audacieuse et capable de m'amuser sans les Cullen, avec la meute de loups et mes amis du lycée de Forks.
J'avais commencé à reprendre lentement ma vie en main, même si Jake n'avait pas aimé cela. Cet imbécile avait simplement cru qu'il pourrait se mettre à la place d'Edward et que je le laisserais diriger ma vie sans rien dire, mais oui, bien sûr, comme si cela allait jamais arriver ! De plus, à en juger par ma précipitation à sauver les pitoyables miches d'Edward, j'étais plus forte mentalement et prête à mettre ma vie en jeu pour lui, mon premier amour. Croyait-il réellement que j'allais oublier commodément qu'il ne pouvait même pas mentir, pour me sauver, refusant de dire aux Volturi qu'il allait me transformer simplement pour nous sortir de là ?
Hé bien, au moins, Alice s'était montrée à la hauteur où nous serions tous morts, à présent. Alors que ce crétin venait de céder, une fois de plus, à ses tendances mélodramatiques, au risque de nous faire tous tuer, d'abord en y allant et en nous mettant tous sur le radar des Volturi, puis par son entêtement obstiné, pendant que nous étions là-bas. C'était presque comme s'il n'avait jamais rencontré de vampires auparavant, pensait-il qu'ils étaient tous comme Carlisle et feraient ce qu'il voulait simplement parce qu'il le disait ?
Oui, mon éternel petit ami de dix-sept ans, s'il l'était toujours, je ne savais pas si je voulais qu'il le redevienne, c'était certain. Lui qui aimait me rappeler qu'il avait cent sept ans et savait tout mieux que moi. C'était un crétin et un con, fondamentalement, un adolescent et je n'allais plus le suivre aveuglément, parce que je n'étais plus cette fille naïve qui venait d'avoir dix-huit, qu'il avait laissée derrière lui si cruellement et sans réfléchir. Pour l'amour du ciel, j'étais plus proche désormais de dix-neuf ans que de dix-huit et je n'allais pas accepter cela sans broncher.
J'ai ouvert les yeux et je l'ai regardé, vraiment regardé. Oui, il était magnifique, oui, il était séduisant, mais non, il n'était pas parfait. Il était simplement... Edward.
'' - Charlie est-il toujours là, Edward ? '' J'ai demandé doucement en sortant de mon lit.
'' - Oui, il est en bas en train de faire du café, mon amour. '' M'a-t-il dit.
'' - D'accord, hé bien, tu dois partir, Edward, pendant que je parle à Charlie. Reviens me chercher dans deux heures. Oh, et dis à ta famille que nous aurons une réunion quand nous arriverons. '' J'ai dit en récupérant des vêtements frais pour moi avant de me diriger vers la porte de ma chambre.
Ignorant délibérément le terme affectueux qu'il avait utilisé. Je tombais toujours à ses pieds pour cela, mais plus maintenant. Je pouvais voir la perplexité sur son visage et j'ai souri, alors que je le laissais debout dans ma chambre. Après une longue douche, j'ai descendu les escaliers pour trouver Charlie dans la cuisine, en train de lire le journal. Quand je suis entrée, il l'a plié et l'a claqué sur le coin de la table. Je connaissais cette tactique, mais je l'ai ignoré, me versant du café, puis levant la verseuse, comme pour lui demander s'il en voulait plus.
'' - À présent, jeune fille, ne fais pas comme si de rien n'était. J'ai beaucoup de choses à te dire. '' A-t-il soufflé.
'' - Je vois, alors tu réalises que je suis une adulte et non l'enfant sur lequel tu étais en train de crier et que tu voulais punir la nuit dernière ? '' A été ma réponse acerbe.
'' - Attends une minute, si tu ne veux pas être traité comme une enfant, alors ne te comporte pas comme telle. '' Il a crié.
'' - Quand ai-je déjà agi comme une enfant, Charlie ? Quand je gère ta maison pour toi ? Quand je fais les courses pour toi ? Quand je fais la cuisine et m'assure que tu as des vêtements propres ou quand je garde la maison propre alors que je suis encore au lycée ? '' Je lui demande, en m'asseyant calmement en face de lui.
'' - Où quand je faisais la même chose, mais encore plus, pour Renée, dès la maternelle, étais-je une enfant à l'époque ? Je n'ai jamais été autorisé à être une enfant. '' J'ai dit et il a détourné le regard en rougissant, sachant que j'avais raison.
'' - À présent, si tu veux me parler, papa, très bien, je suis là. Mais soyons parfaitement clairs, dans environ une heure et demie, Edward va venir me chercher et je vais sortir, parce que j'ai également des choses à leur dire, à lui et à sa famille. J'en ai plus qu'assez de tout le monde me disant quoi faire, où aller et comment me comporter pendant que je le fais. Tout cela s'arrête maintenant. As-tu un problème avec cela ? '' J'ai demandé avec un sourcil levé.
Charlie s'est adossé à son siège en me regardant et je pense, me voyant clairement pour la première fois en tant qu'adulte. Il a souri et a demandé : '' - Est-ce qu'Edward a des problèmes avec toi, alors ? '' J'ai hoché la tête et il a ri.
'' - C'est bon pour toi, Bells, campe sur tes positions et fais-lui sa fête. Hé bien, je ferais aussi bien d'aller à la pêche avec Billy, parce que tu vas être occupée, aujourd'hui. '' Il a ri à nouveau en disant cela et s'est levé pour attraper le téléphone.
C'était ce que j'aimais chez mon père, il n'était pas rancunier et faisait machine arrière quand il savait qu'il avait tort. En jetant un coup d'œil à la pendule, j'ai vu que j'avais environ une heure avant qu'il n'arrive, j'ai donc préparé un rapide petit déjeuner pour Charlie et moi-même. Après avoir tout nettoyé et avoir utilisé les toilettes, je me suis assise pour attendre patiemment, refusant de trop réfléchir à ce qui allait arriver.
Il était à la porte exactement à l'heure et j'ai levé les yeux au ciel. Charlie l'a ouverte, puisqu'il partait de toute façon et il a souri narquoisement à Edward avant de rire tout le trajet jusqu'à sa voiture. Edward se tenait gauchement en haut des marches, comme s'il ne savait pas quoi faire ni quoi dire, pour une fois. J'étais certaine qu'Alice lui avait dit qu'il avait des ennuis, je me demande si elle savait qu'elle en avait également ? C'était drôle, pour des gens qui avaient une mémoire infaillible, ils oubliaient que les humains se souvenaient également des choses.
'' - Je croyais que tu étais punie, mon amour. '' A-t-il dit.
'' - Est-ce que je ressemble à une enfant, Edward ? '' J'ai levé un sourcil pour évaluer ma déclaration, c'était un nouveau super-pouvoir génial, le sourcil de salope.
'' - On y va ? '' J'ai demandé en fermant et verrouillant la porte puis en me dirigeant vers sa Volvo.
Alors qu'il se dirigeait vers sa maison, il n'arrêtait pas de me regarder, mais je n'ai rien dit, le laissant mijoter dans son jus, pour une fois. C'était généralement ce qu'il me faisait, alors voyons s'il aimait ça. Apparemment, ce n'était pas le cas, il y a eu beaucoup de soupirs, de souffles et de mouvements sur son siège. Mais je regardais sereinement par la vitre du passager, tout en souriant intérieurement.
Quand nous nous sommes arrêtés devant la grande maison blanche, tout le monde sur la terrasse attendait avec impatience, alors que j'ouvrais ma portière. Edward était là, comme d'habitude et j'ai regardé sa main tendue en secouant la tête.
'' - Je peux ouvrir une portière, tu sais, sans me casser un ongle ni transpirer. '' J'ai commenté. '' - C'est incroyable ce que tu peux faire quand tu es laissé à toi-même. '' Il est devenu encore plus blanc qu'il ne l'était habituellement et tout le monde est resté là où il était.
Je n'allais pas y aller par quatre chemins où les laisser s'en tirer à bon compte, pas cette fois-ci. Alice a descendu précipitamment les marches pour venir vers moi et j'ai levé les mains, l'arrêtant dans son élan. Elle a eu l'air triste et m'a même donné ses yeux de chien battu. Je suis passé devant elle pour entrer dans la maison.
'' - Oh, je croyais que je m'étais trompée. '' Elle a marmonné.
'' - Non, Alice, ta vision était correcte. Je suis également en colère contre toi. '' J'ai répondu.
Je suis entrée dans la maison et je suis allée directement à la grande table de la salle à manger où je me suis assise. Ils sont tous restés autour avant que Carlisle ne leur fasse signe de s'asseoir également.
'' - Je suppose qu'Alice vous a donné un compte-rendu détaillé de ma journée jusqu'à présent, sur mes pensées, mes réactions ainsi que son interprétation unique de la façon dont cette réunion allait se dérouler ? '' J'ai dit et ils ont tous hoché la tête en souriant, j'ai donc immédiatement mis fin à cela.
'' - Hé bien, elle n'avait pas le droit de le faire ! MA conversation privée avec MON père était MON affaire et n'était destiné à personne d'autre. Je n'aime vraiment pas cette ingérence constante et cet espionnage dont vous semblez tous profiter. '' Je les ai tous fustigé.
'' - De plus, le fait que vous soyez tous pratiquement incapable de penser par vous-même, sans l'implication d'Alice, est embarrassant, c'est le moins que l'on puisse dire, et humiliant pour votre intellect, au mieux, vous ne pensez pas ? '' J'ai dit en les regardant autour de la table.
'' - Ce n'est pas ce que je fais, je vérifie les possibilités et les choix, tu le sais. '' Elle a gémi d'une petite voix grinçante, tout en me regardant comme si je devais être d'accord.
'' - Non, Alice, tu ne donnes que les choix que tu penses être juste et tu ne permets jamais à personne de prendre lui-même la décision et ils permettent tous que cela se produise. Mon Dieu, tu te plains à quel point Edward est un maniaque du contrôle, mais Alice, tu es pire que lui.
'' - Pourquoi quelqu'un se donne-t-il la peine de quitter sa chambre le matin, quand Alice choisie vos vêtements, vous dis ce que vous aller faire et quand vous le ferez. Vous pourriez simplement rester à la maison et elle vous dira tout ce que vous avez fait et si vous avez aimé ou pas ! '' J'ai dit avec sarcasme.
Me tournant vers elle, j'ai dit : '' - Tu as un don, Alice, et au lieu de l'utiliser pour les choses importantes, tu l'utilises comme un tour de passe-passe, c'est drôle comment tu ne m'as pas vu souffrir, incapable de manger, de dormir, de fonctionner pendant des mois. Pas des heures, ni des jours, ce que tu aurais pu manquer, mais des mois. '' Je l'ai regardé et elle a détourné la tête.
'' - Et ne me racontes pas les conneries que tu m'as déjà servis auparavant au sujet d'Edward qui ne te laissait pas regarder. Tes visions, tes véritables visions, viennent, que tu le veuilles ou non. Cela signifie donc que tu m'as vue et que tu m'as ignoré. Ouah, quelle grande amie tu t'es avérée être ! '' Je respirais fortement, à présent, et tout le monde regardait Alice.
'' - Mais tu préfères l'utiliser pour des choses sans importances, aussi insignifiantes soient-elles, du moment que cela te donne le contrôle. C'est mal et insultant que tu puisses penser que ta famille est incapable de faire les choix les plus triviaux. Ne le nie pas, je t'ai vu le faire pour choisir le vernis à ongles de Rose, lui faisant choisir celui que toi, tu voulais. '' J'ai levé un sourcil, une nouvelle fois, et je l'ai regardé dans les yeux.
Je les regarde tous scruter leur esprit pour savoir quand était la dernière fois qu'ils avaient pris une véritable décision, sans l'aide d'Alice. Seuls Edward, Carlisle et Esmé semblaient légèrement confiants. Alice a commencé à sangloter doucement et je ne me suis même pas senti désolée pour elle.
'' - Donc, comme vous pouvez le voir, elle s'est trompée à propos de cette réunion, parce qu'elle a choisi le résultat qu'elle voulait, pas ce que j'avais l'intention de faire. '' Je les laisse réfléchir à ce commentaire et je les regarde tous commencer à se disputer à grande vitesse et au-dessus de ma portée d'oreilles humaines. À quel point peuvent-ils être impolis, je me le demande ?
Se considèrent-ils comme tellement important qu'il est acceptable de me couper d'une conversation que j'ai commencé ? J'ai donc décidé de sortir de là. Je me suis levée et j'ai dit à haute voix :
'' - Comme cela peut prendre un certain temps et que vous n'avez pas l'air de penser que je devrais être au courant de cette conversation, je vais aller me procurer un déjeuner, mais je reviendrai bientôt. Vous pourrez peut-être alors me faire savoir ce qui s'est dit ! ''
Il y a eu un silence total alors qu'Edward me suivait, mais je lui ai dit de rester là, j'allais seulement emprunter sa Volvo. Il a eu l'air de vouloir discuter, mais a ensuite hoché la tête et m'a donné les clés. Au restaurant, j'ai pris un hamburger et un café à emporter, mangeant puérilement le hamburger dans sa voiture, en revenant. Mais étant moi, je n'ai pas voulu salir sa voiture, seulement laisser une bonne odeur de graisse dans l'air.
Quand je suis arrivée, seul Jasper était dehors et je me suis demandée s'il était en colère contre moi pour avoir essayé de m'en prendre à Alice. Mais non, il voulait s'excuser pour mon anniversaire et me dire à quel point il se sentait coupable. J'ai vu rouge, lui avaient-ils tous laissé porter le blâme ? Évidemment qu'ils l'avaient fait.
'' - Jasper Whitlock, je suis tellement énervée contre toi. Tu es un empathe, pour l'amour du ciel, est-ce que je me suis sentie en colère ou effrayée quand tu m'as foncé dessus ? '' J'ai demandé et il a secoué la tête.
'' - Bien sûr que non ! Combien de vampires y avait-il dans cette pièce, sept, je crois ? Donc, même en excluant Carlisle, tu n'avais pas seulement ta propre soif de sang, mais également celle de cinq autres à gérer et pour l'un d'entre eux, je suis sa chanteuse. Tu as simplement craqué et devines qui a réagi de manière excessive et m'a envoyé valdinguer dans la pile d'assiettes en verre ? ''
'' - C'était toi ? Non, il a fallu que ce soit Edward ! Il a rendu les choses pires qu'elles n'auraient dû l'être et ensuite, tout le monde a dû quitter la pièce en courant, tout en retenant son souffle. Ensuite, Carlisle a dû recoudre l'entaille de quinze centimètres que j'aurai pu ne pas avoir s'il m'avait simplement soulevé et fait quitter la pièce. ''
'' - Alors n'ose pas prendre le blâme pour cela, ni laisser quelqu'un d'autre te blâmer non plus. Parce que si je pensais une minute qu'ils te tenaient pour responsable de leurs actes, je devrais peut-être sortir un démonte-pneu du garage pour aller casser leurs têtes. Parce qu'après tout, si tu avais voulu me vider, Jasper, est-ce que Rose et Emmett auraient pu t'arrêter ? ''
'' - Je ne sais pas grand-chose de ton passé, mais si je devais faire une supposition, je dirais que tu étais un genre de puissant guerrier, taillé pour le combat et donc pourraient-ils t'arrêter en mode de combat total ? Je ne crois pas, qu'en dis-tu ? '' Je lui avais parlé de mes pensées sur la question à voix haute, en m'assurant que tout le monde m'entende.
'' - À présent, serre-moi dans tes bras, cow-boy, et nous mettrons définitivement cela derrière nous, d'accord ? '' J'ai dit en m'avançant.
Il m'a regardé avec du venin dans les yeux et a ouvert ses bras. Je l'ai étreint aussi fort que possible. Ils étaient beaucoup plus maussades, à mon retour dans la maison. Ils n'aimaient pas se faire prendre en train de se renvoyer la balle et montrer du doigt un coupable pour se justifier eux-mêmes.
Je me suis excusée pour aller réchauffer mon café et utiliser les toilettes. De la cuisine, j'ai entendu d'excuses chuchotées à Jasper et j'ai été réellement énervée contre eux.
'' - C'est drôle comme le maudit humain peut arriver à comprendre les choses, mais les tout-puissants vampires omniscients et sachant tout sont aussi cons que... Argh ! '' J'ai grommelé pour moi-même, mais je sais qu'ils m'ont tout de même entendu.
Mon café à la main, je me suis installée à la table. '' - Finissons-en, je suis tellement furieuse contre vous tous, à l'exception de Rose et Jasper. Au moins, elle a été honnête avec moi, dès le premier jour, ne me disant pas qu'elle se souciait de moi pour ensuite me tourner le dos à la demande d'un garçon de dix-sept ans, comme le reste d'entre vous. ''
'' - Jasper n'a jamais été autorisé à s'approcher de moi, il n'a donc jamais pu se désensibiliser et surmonter la soif de sang de tout le monde autour de moi, parce qu'Edward et Alice l'ont décidé, parce qu'ils savent toujours mieux... C'est cela, oui ! Mon Dieu, qui dirige cette famille, Carlisle, parce que ce n'est sûrement pas toi ? '' Je me suis renseigné.
Tout le monde a tressailli et Esmé avait l'air de vouloir fondre en larmes. Carlisle s'est inutilement éclairci la gorge et a hoché la tête.
'' - Tu as raison, Bella, avec le recul, j'ai fait tout de travers en ce qui te concerne. J'ai laissé Edward prendre des décisions dont il n'était pas capable et j'ai été influencé par les visions d'Alice. J'ai insulté Jasper de manière très condescendante pour un homme de son statut, et pas une seule fois, je me suis arrêté pour réfléchir à la façon dont cela t'affecterait. '' A-t-il dit doucement et tout le monde a essayé d'interrompre son discours, mais il a levé la main et a continué.
'' - Je sais pourquoi j'ai fait cela, bien sûr, c'est parce que tu es humaine et j'ai simplement cru, comme eux deux, que j'avais le droit de penser pour toi. Mais ce qui me fait le plus mal, c'est de savoir qu'en faisant cela, j'ai perdu ton respect et ta confiance, d'autant plus que tu me les avais offerts si librement et sans réserve, au mépris total du fait que je suis un vampire. J'ai honte du rôle que j'ai joué dans toute cette affaire. ''
'' - Alors, merci de nous avoir fait part de... Hé bien, nous connaissons tous tes pensées et soies assurée que je ne laisserais pas cela se reproduire. Il n'y aura jamais plus de répétition de ce mépris flagrant pour les sentiments d'un membre de la famille, parce que c'était ce que je ressentais et que je ressens toujours pour toi, pourtant, j'ai permis que cela se produise. '' A-t-il déclaré en prenant ma main dans la sienne, la serrant fermement avant de finir par dire :
'' - Je sais que s'excuser ne fera rien pour réparer les dommages causés à notre relation, mais sache que c'est sincère et que je ferais tout ce qui est en mon pouvoir pour regagner ton affection pour moi et te prouver que je la mérite. ''
En prenant cela en compte et en regardant les visages autour de la table, j'ai réalisée à quel point ils étaient réellement humains. Ils avaient fait beaucoup d'erreurs, avaient pris trop de choses pour acquises et s'étaient beaucoup trop appuyé sur les dons d'Alice et Edward, tout en ignorant celui de Jasper.
J'aurais pensé qu'il valait mieux être conseillé sur le climat émotionnel qui les entourait plutôt que sur les pensées fugaces des adolescents et les choix en constante évolution qu'ils pouvaient faire pour leur avenir. Je ne comprendrais jamais comment aller au lycée était censé être un bon juge des perceptions humaines. Tout le monde savait que les adolescents étaient à peine humains, dans le meilleur des cas, j'ai pensé intérieurement avec un sourire narquois.
J'ai décidé que j'avais eu assez de bouleversements émotionnels pour la journée, je me suis levée de mon siège et je leur ai dit que je devais rentrer à la maison pour préparer le dîner de Charlie et dormir un peu plus pour m'aider à digérer les événements d'aujourd'hui, que je reviendrai demain pour leur parler à nouveau. Edward s'est levé d'un bond et m'a proposé de me ramener à la maison, mais j'ai refusé, je n'étais pas encore prête à m'occuper de lui et il me pousserait jusqu'à ce que je dise quelque chose que je regretterais, ce que je lui ai dit. Il a soufflé et s'est effondré sur un canapé en boudant. Je n'allais plus retenir mes pensées et mes opinions sur quoi que ce soit.
J'ai donc demandé à être laissé seule, ce soir, et à Jasper s'il voulait bien me ramener à la maison. Le trajet de retour chez Charlie a été calme, mais pas inconfortable. Alors que Jasper s'arrêtait dans l'allée et garait la voiture, je me suis tourné vers lui en disant :
'' - J'espère que tu ne crois pas que je m'occupe de ce qui ne me regarde pas, là, Jasper, mais il est peut-être temps que tu t'affirmes un peu plus dans la dynamique familiale et que tu maîtrises beaucoup plus Alice, mais surtout, sois toi-même et pas la pauvre imitation qu'Alice veut que tu sois.''
'' - Porte ce que tu as envie, je ne suis pas empathique, mais même moi, je pouvais sentir à quel point tu étais mal à l'aise dans ces tenues BCBG, alors pourquoi pas elle ? Comment se fait-il que nous n'entendions ton charmant accent du sud que lorsqu'elle n'est pas là ? Après tout, une relation est censée être un partenariat égal et la tienne, comme la mienne, ne l'est pas ! ''
'' - Je t'entends, chérie. Je pense que j'étais tellement occupé à ne pas laisser sortir le Major, que je n'ai pas non plus laissé sortir Jasper Whitlock et que je suis lentement devenu Jasper Hale, mais tu as raison, les vampires peuvent changer et apprendre, même s'ils ne le veulent pas. Je pense donc qu'un remaniement est attendu depuis longtemps. '' A-t-il répondu avec un clin d'œil, alors que je sortais de la voiture, sans aucune aide pour une fois.
Bonne semaine à tous.
