Chapitre 60 un chiffre tout rond ^w^

On va rentrer dans la phase finale de l'arc.

Et préparez vos stocks de mouchoirs pour le prochain chapitre y'a une scène émouvante dès le début du chapitre. Moi elle me fait pleurer ;_; oui je sais je suis une âme sensible et délicate.


Bien il est temps pour Ariel/Rubia de reprendre connaissance et de découvrir l'épineuse situation où elle se trouve. Vous êtes prêt ?

Bonne lecture !


Chapitre 60 : Question dangereuse

[POV Rubia]

Je reprends connaissance dans ma chambre, allongée par terre, je me redresse vivement et regarde autour de moi.

C'était quoi ce qui m'a attaqué ? C'est passé où ? Où sont ces trucs ?

Je regarde autour de moi, il n'y a strictement rien, comme si ça n'avait pas existé et pourtant quelque chose m'a bien attaqué et m'a mis à terre. D'ailleurs le simple fait que je me sois réveillée au sol est bien une preuve.

Mon cœur tambourine, je suis prise de peur.

Je vois mon cahier, je l'ouvre et je constate avec effroi que je ne retrouve plus mes notes sur mes malaises, pire la page est bien là mais effacée.

Je prends mon stylo et je veux écrire, mais une douleur dans le bras me retient, je lutte, non !

Ce n'est pas possible je ne peux plus écrire.

Je prends le cahier avec moi et sort en catastrophe, je cherche Rayleigh et il arrive vers moi :

- Bonjour Rubia, comment te sens-tu ?

- Bien et toi ?

- De même.

Je veux lui parler, mais ma gorge se noue, aucun son ne sort, mes lèvres restent closes. Ces choses… que m'ont-elles fait ? Seigneur aurais-je mis le doigt sur quelque chose tout à l'heure ? Ce n'est pas normal que mes écrits se soient effacés et que je ne puisse pas lui parler de mes suppositions :

- Rubia, j'ai parlé de tes rêves à Crocus.

Je le regarde en rougissant, il a fait quoi ?!

- Tes malaises viennent probablement du fait que tu as subi de mauvaises expériences, dans le sens tu as aimé, fait confiance à quelqu'un qui t'a trahi. Et donc à chaque nouvelle étape de notre relation tu t'évanouis, car ton subconscient doit avoir peur que tu resubisses les mêmes déboires. Tu sais j'avais remarqué que ce n'est qu'avec moi que tu t'effondrais et j'ai aussi noté que c'est à chaque étape clé de notre relation, quand on avance toi et moi. Je pense que Crocus est dans le bon. Alors cela ne me plait pas de dire cela… mais je pense que si tu t'évanouis on n'a pas à s'inquiéter.

Je suis rassurée de voir que lui aussi a fait les mêmes déductions que moi, mais ce qui m'inquiète c'est que je veux lui parler de l'agression que j'ai subie, mais ma bouche reste close.

Mon dieu… ma mémoire, il s'est passé quelque chose, la solution est dans mes souvenirs, mais j'ai dit que je ne voulais plus enquêter dessus. Et quand je veux dire à Rayleigh que je veux finalement retrouver ma mémoire là aussi je reste silencieuse, mais cela m'offre une certitude : mon amnésie doit être levée, la clé est dans ma mémoire.

- Tu es bien silencieuse ? Est-ce que ça va Rubia ? J'imagine que tu es quelque peu déboussolée par tout ce que je viens te dire.

Rayleigh me prend dans ses bras, je veux le stopper pour lui parler, mais mon corps refuse de me répondre. Je regarde Rayleigh, je scrute son aura, rien, absolument rien n'indique qu'il a de mauvaises intentions envers moi. Rayleigh es-tu toi aussi victime, comme moi, de cette chose qui m'a attaqué ?

- Oui… je suis… embarrassée que tu ais dit à Crocus… pour mes rêves…

- Je suis désolé, je lui ai demandé de garder cela pour lui, j'étais très inquiet pour tes malaises. Surtout qu'il a passé la nuit à étudier ton sang, tes analyses sont excellentes en tout point, tu n'as aucune carence ou d'excès.

- C'est une bonne nouvelle.

Mais je me fiche de tout cela ! Rayleigh ! Ce n'est pas de ça que je veux parler !

Je me démène pour lui dire ce que j'ai sur le cœur, j'ai même envie de pleurer, mais même mes larmes ne veulent pas couler, c'est affreux, pourtant je sens mes yeux me piquer.

Rayleigh, je t'en prie ! Toi qui es bon en déduction, fait que tu comprennes que quelque chose ne va pas.

- Merci de me réconforter Rayleigh et de prendre soin de moi comme tu le fais. Je t'aime mon adoré.

Je suis spectatrice de ce que je dis et fais.

Mais ce que je ne comprends pas : c'est quoi le but ? Rayleigh ne me fera aucun mal alors pourquoi ? Pourquoi je prononce ces mots ?

Bien sûr je le pense, je suis heureuse avec Rayleigh, j'apprécie ses attentions et affections à mon égard, mais pourquoi j'ai prononcé ces mots ?

Quel est le but ultime ? C'est comme si… on attendait quelque chose de moi… ou de Rayleigh… ou peut-être de nous deux. Après tout peut-être que lui aussi subi comme moi cet espèce de contrôle.

- Adoré ? Voilà un surnom qui me plait bien.

Il me soulève et me fait tournoyer :

- Comme tu me rends heureux Rubia.

- Toi aussi.

Il me pose et m'embrasse.

Rayleigh… arrête… ce n'est pas normal…

Je n'arrive pas à lutter, pourrais-je seulement m'opposer à cette force mystérieuse ?

Je me demande… qu'est-ce qui se passera si je décide de ne pas lutter, là à cet instant ?

J'abandonne toute rébellion pour répondre au baiser de Rayleigh… et là à ma grande surprise je retrouve le contrôle de ma langue, de mes lèvres et même de mon corps.

Mais… quoi ? Je ne pige strictement rien à ce qui m'arrive.

Je ne sais pas contre quoi je lutte, mais à cet instant je veux profiter du baiser de mon homme. Alors je me laisse aller et je réponds à ses taquineries, cela me réconforte.

Quand nos lèvres se séparent je suis à bout de souffle :

- Comme tu es belle toute rouge et essoufflée, susurra t'il.

- Tu te sens incroyable et puissant, admet-le, lançai-je taquine.

- Oh oui….

Ok la blague vient bien de moi, je saisis ma chance et je tente de parler, sans succès.

Ça va me rendre dingue !

Calme-toi Rubia, il faut que j'analyse posément toutes les situations à partir de maintenant, il doit y avoir une faille, quelque chose qui fait qu'il y a des moments où j'agis librement et d'autres pas.

Ainsi je décide de ne pas chercher à lutter quand je parle ou agis contre mon gré, cela m'épuise mentalement, je le sens j'ai des maux de crâne.

Ce qui est certain c'est que je souffre si je tente quelque chose, donc autant garder mon énergie pour l'utiliser le moment propice.

Et puis il faut que je trouve ce qui explique le pourquoi j'arrive à m'exprimer librement par moment. Si je suis victime d'un envoutement ou quelque chose du style, il y a forcément une issue, un moyen de m'en défaire il faut juste que je trouve la faille.

- Si tu savais comme c'est bon, je me sens extraordinaire, exceptionnel même grâce à toi. Je suis si heureux t'avoir croisé ton chemin.

- Et moi le tien…

Rayleigh m'enserre dans ses bras et j'y réponds avant qu'il me tire à sa suite :

- Où m'emmènes-tu ? Demandai-je.

- C'est une surprise Trésor, me dit-il en me lançant un clin d'œil.

Je le suis en riant, on passe la journée ensemble.

Je suis perdue, on dirait que quand il s'agit d'exprimer mon amour pour Rayleigh je n'ai aucun souci pour parler et agir. Si je veux parler de mes malaises et suppositions c'est impossible, ensuite le reste il n'y a aucun soucis

A croire qu'on me pousse dans les bras de Rayleigh… c'est la conclusion que je me suis faite… mais ça n'a aucun sens, cet homme est un amour…. Si encore il me voulait du mal je pourrais comprendre, car je serais à sa merci, sous son contrôle et il pourrait me malmener et même me tuer facilement. Mais là quelle est la finalité ?

C'est curieux qu'une force inconnue me pousse dans les bras de Rayleigh… en plus honnêtement ce n'est pas comme si j'avais de la répulsion pour lui. Cette situation me dépasse.

J'ai beau tourner le problème dans tous les sens je ne vois pas l'intérêt. Et pourtant c'est sûr qu'il y en a un, mais lequel ?

- As-tu passé une bonne journée Rubia ?

- Toujours quand tu es à mes côtés, j'ai beaucoup apprécié cette nouvelle sortie, même si un peu épuisée je le reconnais, répondis-je.

- J'en suis heureux. Epuisée tu dis ? Puis-je me proposer pour alléger ta fatigue ?

- Que comptes-tu faire ?

- Mais prendre soin de toi, ma douce dulcinée.

Je me love contre lui :

- Vas-y je suis toute à toi, j'ai grand besoin d'amour et de soin.

Surtout après avoir passé une journée sans aucun moyen de parler de ce que je veux. Je reconnais que passer du temps avec Rayleigh à me faire chouchouter m'aide à supporter cette énorme frustration et incompréhension.

Rayleigh me prend dans ses bras et me porte jusqu'à ma chambre avant de la verrouiller, il me dépose sur mon lit, je me redresse sur les coudes pour observer la suite de son programme qui je l'imagine sera plaisante :

- Alors… nous avons beaucoup marché…

Je le vois défaire mes chaussures et me prendre mon pied gauche, avant de commencer à me le masser, je gigotte et me tords de rire :

- Non arrête ça chatouille !

- Oh tu es chatouilleuse.

- Arrête ! Ris-je.

- Alors là d'aucune façon, il faut que je prenne soin de tes jolis pieds.

J'essaye désespérément de lui retirer mes pieds de ses mains, son massage n'est pas désagréable, bien au contraire, mais je suis sensible, je ris à chacun de ses gestes :

- Arrête… je n'arrive pas… à respirer…, haletai-je en essuyant mes larmes de rire.

- Bon j'ai pitié de toi, reprends ton souffle.

J'arrive enfin à me calmer, mais Rayleigh reprend ses soins et je repars dans un fou rire, en me débattant, par moment je suis presque à deux doigts de lui donner des coups de pieds au visage. Ce qui le fait marrer de me voir gesticuler et fort heureusement pour moi il cesse assez vite son massage.

- Si j'avais su je t'aurais embêté bien avant.

- Je te l'interdis à l'avenir.

- Tu dis ça, mais je suis sûr que demain tu me remercieras si tu peux remarcher sans peine.

- Nous verrons et quelle est la suite ? Que je sache si je dois encore craindre des chatouilles.

- La suite… hé bien…

Je le vis glisser un doigt sous la fine bretelle de mon haut, avant de me dire contre mon oreille :

- Je pensai continuer avec mes talents de masseur, mais sur ton dos… quoi que tes jambes aient été aussi durement sollicitées…

Il m'effleura mes cuisses et mes mollets, me faisait sursauter sous ses caresses furtives :

- Oh oui je crois que je vais continuer sur tes jambes.

Je le vis remonter le bas de ma robe jusqu'en haut de mes cuisses avant de me prendre une jambe et de la caler contre lui. Il démarra une palpation à la fois ferme et délicat. Je penchai ma tête en arrière et soupirai… il est doué…. Je dois lui reconnaitre cela, j'ai l'impression qu'à chaque geste un bout de ma fatigue s'envole.

Je me laisse aller, savourant ses doigts agiles… et même ses lèvres taquines qui viennent embrasser mes jambes.

Je resserre mes cuisses, je sens que mon bas ventre se tord de plaisir et aimerait aussi avoir de l'attention.

J'ai la tremblote sous les doigts de Rayleigh, quand il relève son regard vers le mien, il croise mes yeux empreint de désir. Il se relève en silence et se penche vers moi, je recule doucement, jusqu'à être parfaitement allongée, tandis que Rayleigh me surplombe ses jambes de part et d'autre de mes cuisses :

- Rubia…

- Rayleigh… j'ai envie de toi…, soufflai-je.

Il me sourit doucement et pose son front contre le mien :

- Entendre ces mots, voir que tu n'éprouves aucune peur… alors qu'hier encore tu avais des appréhensions… j'ai bien fait de crever l'abcès. La dernière chose que je veux c'est que tu ais peur de moi.

Il prend ma main droit et embrassa ma paume.

Ce geste… est si… particulier… comme une sensation de déjà-vu. J'imagine que les amants de mes rêves ont pu avoir ce geste après tout.

- Quelque chose ne va pas ?

- Non, c'est juste le fait que tu embrasses ma paume… je ne sais pas… c'était plaisant.

Il le refit avec un sourire conquit, avant de glisser ses doigts dans ma nuque pour mieux capturer mes lèvres, j'enlace sa nuque et je réponds à son baiser.

Ses mains glissent sur ma peau, m'effleurant, me rendant toute chose et fiévreuse de désir. Je m'agrippe à ses vêtements et je cherche à les lui ôter, Rayleigh m'aide dans cet excercice. Je vois son torse complètement offert à mes yeux. Je le détaille avec attention, parcourant de mes doigts sa peau :

- Pas trop déçue ?

- Tu veux que je te dise que je te trouve beau ? Lançai-je taquine.

- J'adorerai.

J'agrippe son cou et l'attire à moi, glissant mes lèvres dans le creux de son oreille gauche :

- Tu es beau, murmurai-je.

J'inverse les positions et l'embrasse avec désir et vigueur, pendant que mes mains s'occupent de défaire cet odieux pantalon qui me sépare de la peau de mon aimé.

- Oh quelle délicieuse impatience, se moqua gentiment Rayleigh.

- C'est criminel que tu permettes à ce pantalon de m'empêcher de t'avoir à même la peau.

- Ah oui… et que dois-je dire de cette odieuse robe que vous portez ?

Je baisse mes yeux vers ma robe, Rayleigh s'amuse à faire glisser mes bretelles sur le côtés, caressant le rond de mes épaules au passage. Je regardai Rayleigh avec un regard de défit et j'ôtai ma robe, révélant ma poitrine nue et offerte à ses yeux. Il ne restait que ma culotte pour vêtement :

- Maintenant à vous de défaire ce pantalon qui est de trop.

- Vous avez raison ma chère c'est un scandale.

Rayleigh me bascula inversant les positions avant de se redresser et de défaire avec majesté et rapidité son vêtement. Je vis au travers de son boxer son membre être visiblement dur.

- Je te sens motivée à poursuivre, mais j'aimerai que tu me le confirmes de ta bouche.

- Oui cela fait un moment que j'ai envie de toi… mais avec l'idée d'être une prostituée… je ne m'autorisais pas à aller plus loin….

- Chut… tu n'en sais rien et puis cela n'a pas d'importance, je t'aime toi, pas ton métier.

- Merci Rayleigh.

Je l'attirai à moi et l'embrassai de nouveau, je gémis de bonheur quand il posa son corps chaud contre le mien. J'appréciai sa lourdeur, sentir sa peau contre la mienne.

Les minutes qui suivirent n'étaient qu'empreint de baisers et de caresses doux et fiévreux. J'avais envie de plus, mais j'étais aussi terrifiée :

- Rayleigh… je te veux en moi…, haletai-je.

- Je te veux tout autant mon Trésor.

- Rayleigh… j'ai peur… de m'évanouir…

- Je sais… moi aussi, si tu veux on peut s'arrêter là, je te veux prête.

- Je suis prête, c'est juste que je ne veux pas gâcher ce moment…

- Tu ne gâcheras rien mon cœur, c'est visiblement le résultat de traumatismes, cela n'arrivera qu'une fois comme à chaque fois et après tout ira bien, c'est ce que j'espère en tout cas. Quoi qu'il en soit la décision finale t'appartient, je ne veux rien t'imposer.

Je prie en coupe son visage et le regarda avec amour en lui souriant :

- Je t'aime Rayleigh, merci de m'aimer pour qui je suis. J'ignore tout de moi, mon passé, même mon nom… mais grâce à toi, j'ai trouvé un équilibre, une raison de vivre, merci de m'avoir sauvé la vie et merci de m'aimer. Peut-être que cette confession n'est pas à faire sur l'oreiller… mais… Silver Rayleigh voulez-vous m'épouser ? Moi Rubia une parfaite amnésique ? Qui jure de vous aimer jusqu'à ce que la mort nous sépare.

Il me regarde surpris, bouche bée :

- Seigneur… tu m'as devancé… mais… cette confession sur l'oreiller est merveilleuse, je crois qu'il n'y a pas plus intime et sincère. Je serai le plus heureux des hommes. J'aurais juste une question ma belle. Quand tu deviendras ma femme et moi ton homme, tu deviendras la cible de ceux qui veulent ma tête, es-tu prête ? Tu as déjà accepté de vivre sur l'Oro Jackson… mais puis-je te demander de vivre dans le danger ? Car il y a une sacré différence entre vivre sur ce navire en tant que membre de l'équipage et être une cible constante, un moyen de pression pour m'atteindre. Puis-je vraiment te demander de vivre dans ce danger ? Je veux que tu y réfléchisses.

- J'ai murement réfléchis à tout cela quand tu m'as demandé si je voulais rester sur la terre ferme ou non. Puis je m'entraine au karaté amphibien, je veux savoir me battre pour me protéger moi, mais aussi te protéger toi mon homme. Je veux rester à tes côtés, qu'importe le risque.

Je passe mes doigts dans ses cheveux blonds et lui sourit :

- Je suis sûre de mon choix, regarde mon aura, je crois qu'elle transpire la vérité.

- C'est vrai, admit-il. Alors… oui… oui je veux devenir ton mari, ton homme.

Je vois ses yeux briller, ma gorge se noue par l'émotion qui l'envahie et qui me touche. Je le prends dans mes bras :

- … Une minute tu n'as pas eu de malaise quand tu as demandé ma main, pourtant c'est une nouvelle étape dans notre relation, réalisa Rayleigh.

- Oui c'est vrai….

- Il faut croire que tu n'étais pas mariée avec la personne qui t'a traumatisée.

- C'est plausible.

Je sens que ce n'est pas moi qui réponds avec sincérité, cela m'énerve de ne pas réussir à évoquer le sujet de l'attaque que j'ai subi. Cela étant je trouve cela rassurant que je n'ai pas eu de malaise avec Rayleigh, car cela m'embêtait vraiment vis-à-vis de lui de m'évanouir dans ses bras alors qu'il ne me fait aucun mal.

[POV Narrateur]

En réalité l'enchantement avait changé quelque peu de tactique pour leurrer Ariel et taire les doutes de Rayleigh qui lui aussi avait eu les mêmes déductions qu'Ariel.

[POV Rubia]

- Du coup question de la plus haute importance : quand veux-tu te marier ? Me demanda t'il.

- Le plus tôt possible, répondis-je.

Et là pour le coup je répondis avec joie, sans me sentir contrôlée par cette force étrange.

- J'aurais dû me douter toi et ton impatience légendaire.

- Hé !

On rit tous deux :

- Rubia j'ai une demande… certainement horrible… mais… dans ces circonstances, où nous allons certainement nous marier dans les prochains jours, ou quelques semaines au plus tard. Est-ce que tu serais d'accord pour attendre la nuit de noce avant qu'on s'unisse ?

- Tu sais que c'est horrible ? Alors que je te veux.

- Je sais… mais je trouve la symbolique trop somptueuse pour ne pas te la soumettre. Si tu acceptes, je te promets de passer chaque seconde à te contenter, je veux déshabiller la jolie mariée que tu seras, te faire chavirer, te faire trembler et te faire hurler comme jamais.

- Hum… j'ai envie de te faire changer d'avis….

- Rien ne m'empêchera pour cette nuit et les suivantes jusqu'au jour du mariage, de te caresser et dorloter ton corps.

- Ah oui ? Soufflai-je.

- Hum hum…

- Hum… j'imagine… que pour la symbolique je peux te dire oui, attendons le mariage, mais je t'en supplie ne me laisse pas frustrée.

- Loin de moi l'idée de te laisser dans la frustration, souffla t'il.

- Rayleigh….

Je me tendis en sentant sa main chaude, que dis-je brulante, taquiner mon intimité. J'haletai son nom en me tendant :

- Rayleigh…

- Je suis là ma beauté…

Je m'agrippai à lui quand ses doigts s'activèrent, je sentis mon corps se tendre et trembler, je pris délicatement entre mes mains son membre, je vis Rayleigh se tendre à son tour :

- Qu'est-ce que tu vas faire ? Souffla t'il.

- Tu crois vraiment que je vais te laisser frustrer ? Chuchotai-je.

Je commençai à le prendre en main, l'astiquer, l'enserrer, pour toute réponse les doigts agiles de Rayleigh s'activèrent sur mon intimité. Rayleigh captura mes lèvres, heureusement le baiser étouffa mes cris et lui ses gémissements rauques quand je lui faisais du bien.

On passa ainsi la nuit à se chauffer et se câliner.

Le lendemain matin, je me sentais bien… sereine… surtout en voyant Rayleigh dans mes bras, encore endormi. Je lui caressai ses cheveux, glissant mes doigts dedans :

- Mon Rayleigh….

- Hum… ma Rubia…, entendis-je.

- On me copie ?

- Sans aucune honte, rétorqua-t-il d'une voix encore ensommeillée.

- Je vois ça, ris-je doucement. Bien dormi mon amour ?

- Comment mal dormir quand on est dans les bras de l'être aimé ? Tu m'as offerte une nuit magique.

- Toi aussi, c'était merveilleux….

- Je t'en prie, c'était pur bonheur de te faire crier.

Je ris et je me love contre lui.

Visiblement je ne pouvais pas lui parler du sujet de mon agression de la veille, mais j'avais été heureuse de constater que cette nuit j'avais pu agir et parler librement pour le reste. J'allais finir par croire que c'était psychologique et que je devais me laisser le temps…

Pour l'heure je laissai ce sujet de côté en attendant de discerner la faille qui me permettra de parler de mon agression.

- Comment tu imagines notre mariage ? Demandai-je.

- Intime, avec l'équipage et quelques amis proches et toi ?

- Cela me conviendra, vous êtes ma famille, mes amis.

- J'ai hâte de te voir dans ta belle robe de mariée, je suis certain que tu seras somptueuse.

- Et moi j'ai tout aussi hâte de te voir dans un beau costume de marié. Dis-moi as-tu une idée d'où nous pourrions nous marier ? A moins qu'on fasse ça en pleine mer…

- Je préfère poser pied à terre, je pense que Piacere serait une bonne option, je connais un couturier très talentueux et j'ai même ouïr dire que deux de ses trois enfants avaient des talents assez prometteurs.

- Ah oui ? Il a une entreprise familiale ?

- Oui, ils sont réputés, j'ai toute confiance dans le fait qu'il saura réaliser une belle robe sur mesure pour toi, alors si tu as des envies lâche-toi, il sera ravi.

- Oh tu me vends du rêve, je m'attends à quelque chose d'exceptionnel et d'extraordinaire.

- Je pense que tu ne seras pas déçue, gloussa Rayleigh. Et puis Piacere est une très belle île, si j'organise notre mariage là-bas, cela fera du bien pour leur économie, leur situation n'est pas encore stabilisée, les habitants sortent d'une période difficile.

- Tu veux dire que notre mariage leur serait bénéfique car ça fera travailler du monde ?

- Oui tout à fait.

- Alors je serais ravie si notre mariage a lieu là-bas, si cela aide en plus les locaux cela me comblera de bonheur.

- Je m'en doutais un peu, toi qui es si sensible au bien-être des autres.

- Et pour nos alliances y a-t-il des artisans de talent sur Piacere ?

- Il y a bien Gino Castelrelli qui possède une boutique et atelier, je suis sûr qu'il sera parfait pour réaliser ce travail.

- Oh mais il y a tout ce qu'il faut sur Piacere et pour le lieu du mariage où le fait-on ? S'il fait beau à l'extérieur j'ai bien envie de le faire dehors.

- Tu as de la chance c'est une ile estivale, donc si tu veux qu'il ait lieu dehors, c'est tout fait possible.

- Vraiment ? Mais je valide Piacere ! Cette île est parfaite ! Ris-je.

- Cela ferait plaisir aux locaux d'entendre cela.

- Je sens que ce sera une journée exceptionnelle, j'ai hâte de devenir ta femme.

- Et moi ton homme, si j'avais su que tu me demanderais en mariage je l'aurais fait bien avant.

- Oh tu regrettes de pas avoir pu le faire ?

- Un peu je le reconnais… mais ta façon si spontanée de me demander ma main, quand nous étions peau contre peau avait un charme, quelque chose de très touchant et de profondément sincère. Cela m'a ému, je suis heureux de t'avoir rencontré Rubia.

On se sourit avant de se blottir l'un contre l'autre.

Nous avons bien de la peine à sortir du lit, on n'arrête pas de parler mariage, de faire des suggestions sur ce qu'on veut ou non.

On décide de tout assez vite, nous avons des envies qui convergent, on est si efficace qu'on pourrait limite se marier dès aujourd'hui.

Mais pour l'heure on décide de se lever et de s'habiller pour trouver Roger et lui faire part de nos projets. Roger nous félicite et il est très enclin à ce qu'on aille fissa sur Piacere pour qu'on se marie, je le suspecte de vouloir surtout faire la fête. Enfin qu'importe, Roger annonce en grande pompe à tout l'équipage qu'on va se marier sous peu. Et sans grande surprise ils s'exclament nous souhaitant du bonheur et nous demande la date du mariage. Quand je les entends parler buffet, boissons et activités je ris, ces hommes aiment festoyer en toute circonstance.

Alors il est décidé que nous passons encore deux jours sur le Royaume Ryugu avant de faire cap sur Piacere. Je laisse le soin à Rayleigh de choisir ses invités, car n'ayant pas retrouvé ma mémoire je n'ai personne à inviter à part tout l'Oro Jackson. Je crois comprendre qu'un certain Barbe Blanche sera convié, mais après sans surprise ce nom ne me dit strictement rien.

Je passe donc ma journée à m'entrainer au karaté amphibien. Je ne sais pas si c'est dû au fait que je vais bientôt épouser Rayleigh, mais je me trouve particulièrement performante dans mes exercices. Ma bonne humeur doit aider et me motiver comme jamais, je me sens puissante et invincible.

Ensuite la soirée je la passe à esquisser une robe de mariée, enfin des robes, j'ai un mal fou à me décider et choisir, mais je ne finis pas trouver ce que je veux.

[POV Narrateur]

Face à la promesse de s'unir pour la vie le voile de l'espace et du temps continua de se déchirer, au point qu'à la prochaine erreur Ariel perdrait la vie.

Et ce jour serait quand elle dirait « Oui » pour devenir la femme de Silvers Rayleigh.

Son sort était scellé.


Prochain chapitre le mariage.

On dit que la passion et les rêves sont comme le temps, rien ne peut les arrêter, sauf le ... ou la...


Une idée de comment se sortir de ce merdier quand on est censuré et en partie contrôlé par un enchantement ?

L'heure est aux paris.


A mercredi pour découvrir la suite. ^^