Oh tiens... retour d'un certain cousin ! XD
Chapitre 385 : Sickness
Je commence la torture en me servant de ma voix - une arme remarquable lorsqu'on se souvient la façon dont Malleus était parvenu à m'envoûter de la sienne.
Alors qu'il dirige la desserte à roulettes le long du couloir jusqu'à la chambre de son maître, ma voix file entre ses oreilles que je sais sensibles. "Michaelisssssss..."
Premier frisson. S'arrête, jauge les environs d'un regard perçant. Rien du côté des jardins.
"Sssssebastian..."
Sa peau granule. Le frisson lui devient intolérable.
"Mademoiselle. Stop." souriant de tous ses crocs, éveillé.
En terrasse, je tente de cueillir la large main de Floyd. Ce dernier la fait disparaître de la table avant que le geste n'aboutisse.
"Pourquoi t'es partie comme une voleuse, Shachi ? T'as fait une connerie ?"
Je renifle. "Sympa."
"Ben explique." passant le bras derrière le dossier de la chaise.
"Tu as véritablement tout d'une moule, Leech." se fend une voix féline.
Floyd soupire. "Dégage, Kingscholar, c'est pas l'moment."
"Fixée à ton rocher."
"Putain, t'as pas capté c'que j'viens de dire, connard ?!"
Leona glisse une main dans sa poche et place l'autre sur mon épaule. "Pas fatiguée par le côté trop collant de ton mollusque ?"
"Dégage, Leona. Tu n'es pas le bienvenu."
"Vous êtes tristes à pleurer." finissant par attraper une chaise et s'installer.
"Pose-y tes fesses et j'te dégomme."
Je me lève, attrapant mon sac. "Viens, Floyd. Nous serons plus tranquilles chez moi. On te laisse l'addition, Kingscholar."
"Punaiiiiise, sa tronche ! J'kiffe quand tu fais ça, ma Shachi !..." me prenant sous un bras.
"Tiens ? Tu n'es plus fâché ?"
"Naaaan. Enfin si. Mais bon, j'note qu'on peut pas saquer les mêmes personnes. Et ça, ça rapproche."
Ah. Les changements d'humeur de Floyd...
"On kiffe se trouver des ennemis en commun chez les prédateurs marins. Bien joué, ma Shachi." se baissant pour m'embrasser sur la joue.
"Je suis partie parce que j'avais besoin d'un peu de solitude, Floyd."
"Comprends pas." haussant les épaules. "Ça veut dire que j'devenais trop collant comme l'a dit l'autre cinglé ?"
"Non. Ça m'arrive parfois et aucun de vous n'y a été pour quelque chose."
"Ah, j'préfère ça !..." retrouvant le sourire. "Bah après si j'deviens trop collant, faut pas hésiter à me le dire, hein. Plutôt que prendre tes jambes à ton cou !..."
"Je dois y mettre les formes. Je te sais sensible sur le sujet."
"Bah ça fait jamais très plaisir, c'est vrai, mais j'préfère ça que te voir te sauver. Ça, je supporte pas, Shachi. J't'aime, j'suis raide dingue de toi mais franchement constater que tu n'es plus là, ça passe pas."
"C'est l'amour fou tous les deux." renifle Jade, nous voyant agglutinés l'un à l'autre sur le canapé, ma bouche jouant avec la jolie pomme de Floyd.
"Bah hey, c'est pas nouveau, si ?"
"Certes." s'installant en face de nous pour faire les comptes.
"Tu vas y arriver ?..." se moque Floyd. "Nan parce qu'on est bruyants." gloussant aux délices que je lui fais subir.
Jade hausse le sourcil. "Tu as raison, l'idée était mauvaise." rassemblant ses effets pour s'installer plus loin.
Floyd tourne une mine réjouie vers moi. "Ça veut dire que t'as pas l'intention d'arrêter ?..."
Mon tranchant n'a rien perdu de ses qualités létales.
Combattre le titan c'est comme la bicyclette : ça ne s'oublie pas. Jamais.
La carcasse fumante s'affaisse et je lui tends la main. "Besoin d'aide, cousin ?"
"Putain, Von Kreutzberg, j'ai cru à une hallucination !..." se relevant sans solliciter ma main tendue, se frottant la nuque.
"Toujours à cracher sur la main tendue, pas vrai, Caporal-chef ?"
"Question de principe. Qu'est-ce que tu fiches dans le secteur ?"
"Je passais par là."
"Mouais. A d'autres."
Je l'observe. Il porte la trentaine bien tapée comme un charme.
"Besoin de me défouler."
"Tu vas me faire bander, Von Kreutzberg." sans ciller.
"Hmm. Je dispose encore ce pouvoir, vraiment ?" taquine.
Petit sourire en face, essuyant sa bouche ensanglantée d'un revers, lame tenue en main. "J'sais pas, faut voir."
Draguer sur le champ de bataille ?... Tu t'améliores, Ackermann !
"Ils arrivent." notant le sol qui vibre violemment par à-coups.
"Tsk. Aucun savoir-vivre." crachant un restant de sang. "Tu t'occupes de l'arrière-garde ?"
"Yep." parant mes lames.
Nous nous posons devant les carcasses fumantes.
"T'as progressé, Von Kreutzberg."
"Dis plutôt que je n'ai pas perdu la main, Ackermann."
"Aussi." libérant ses lames émoussées sur place dans un cliquetis caractéristique. "Alors ? Qu'est-ce qui t'amène ?"
"L'odeur fétide de la chair en décomposition des titans."
Moue écœurée en face. "Jamais tu me feras gober ça."
"Tu vas me soumettre à la questionnette, Caporal-chef ?"
"Me tente pas, Von Kreutzberg."
"Tu sais pourtant la position dans laquelle je réponds le mieux aux questions, non ?"
"J'y crois pas... T'es vraiment là pour te faire sauter ? Ça pourra attendre qu'on soit dans ma chambre ?"
"Tu... serais prêt à remettre le couvert ?" presque surprise.
Il hausse les épaules. "S'il n'y a que ça pour te faire plaisir." petit sourire.
"Sérieux ?"
"Allez, ramène ta fraise. J'ai un debrief à faire avant." sans se départir de ce petit air.
Ça barde. Il ne laisse rien passer. Aucun mot sur mon retour.
"Allez, dégagez de ma vue."
Il était déjà inflexible avant. Ce trait de caractère semble s'être considérablement durci avec les années.
Je le suis jusqu'à sa chambre sommairement équipée du strict nécessaire.
"Tu me laisses me doucher ? Ou tu préfères le relent du sang et de chair de titan sur ma peau ?"
J'entrouvre la bouche. "T'en as vraiment l'intention alors ?"
Il hausse le sourcil. "T'as changé d'avis ? Ça te ressemble pas, Von Kreutzberg." commençant à retirer sa cape et son haut qu'il passe par-dessus la tête après avoir descendu la tirette qui garnit le col.
Toujours aussi bien bâti...
Le tout valdingue dans un coin. Lessive.
"OK. T'attends que je sois à poil ou quoi ?"
"Attends... ça va trop vite là."
Il rit. "On n'est plus des gamins, Von Kreutzberg !"
Je me laisse choir sur le lit. "C'était bien non, cette longue période de flirt durant notre adolescence ?"
"Qu'est-ce que t'es en train de me faire ?" s'installant à mes côtés, glissant une paume sur ma cuisse.
"Ça va trop vite, Livaï." ramenant une mèche sombre derrière l'oreille.
Son regard se durcit. "Tu serais une autre, j't'aurai déjà mise à la porte."
Il soupire, se détournant. "Avec cette guerre, j'peux pas te garantir que je serai encore vivant demain pour te conter fleurette."
"Je veux qu'on s'endorme. Et qu'on se réveille demain avec l'appétit vissé aux corps, Livaï."
Il passe la main dans sa nuque dégagée. "Tu m'fais chier, Von Kreutzberg. Vraiment, j'veux dire." se relevant.
"Tu en as eu beaucoup depuis mon départ ?"
"Tu sais pourtant les seules personnes que j'autorise à me toucher." quittant sa jupe de protection en cuir avant de se libérer de ses bottes et son pantalon, s'affichant sans complexe, nu.
J'en détournerai presque le regard tant cela me bouleverse.
Il disparaît sous la douche.
Nos retrouvailles sont douces-amères.
"Et Eren ?"
"Ce merdeux ?" me revient immédiatement en boomerang. "J'lui ai botté le cul y'a pas longtemps."
Ils ont beau avoir une sacrée différence de taille, Livaï n'a jamais été impressionné. Titan ou non.
"Toujours dix ans dans sa tête, ce con." ramenant son avant-bras sur les yeux.
Je dégage ce qui barre ses yeux, positionnée sur le ventre, en appui sur les coudes, sur le lit.
"L'âge te va bien, Ackermann."
"J'pensais pas faire d'aussi vieux os, figure-toi, Von Kreutzberg. Plus ça va, moins j'ai d'illusions. Parfois j'me dis que crever avant n'aurait pas été une si mauvaise idée."
Suicidaires ? Nous le sommes tous plus ou moins face aux titans.
"T'es encore fâché ?" faisant passer une mèche sombre entre mes doigts.
"J'arrive pas à saisir le truc." basculant ses yeux étroits sur moi. "T'étais moins hésitante voilà quelques années."
"Et tu l'aimais, cette fille qui n'y allait pas par quatre chemins ?"
"C'était direct et frontal. J'avais pas à m'en plaindre."
"Je suis moins boulimique. Je savoure."
Je crois entendre parler Satoru, ma parole !...
"Et toi, t'en as rencontré un tas d'autres, j'parie ?"
J'effleure les cils qu'il a fort longs.
"Parfois j'arrive pas à te suivre, ma cousine."
"Je veux te montrer que s'éloigner des chemins de traverse n'est pas mal non plus, mon cousin. Là, par exemple, je t'embrasserai bien..." faisant courir les doigts le long de ses lèvres closes qui s'entrouvre à mon passage.
Tout son corps vient de lancer en même temps, tension s'élevant à l'en faire pulser.
Il conserve néanmoins cet air froncé qui ne le quitte qu'au moment de l'orgasme.
"T'as pas choisi le bon mec pour traîner en chemin, cousine. Si j'étais vraiment maso, j'te filerai à ce connard d'Eren..."
"Tu ne supporterais pas que l'histoire se répète, Livaï."
Il passe un bras derrière sa tête, sans me lâcher du regard.
"Pourquoi t'es pas allée te foutre dans son pieu ?"
"Lui et moi n'avons jamais été aussi proches que nous le sommes tous les deux, Heicho."
"Tu vas me faire chialer, cousine." laissant sa main courir dans mon cou, caressante, s'immisçant entre les pans du chemisier, y rencontrant quelques rondeurs.
"Notre histoire... est... plus longue, Livaï..."
"Tu te rappelles quand j'ai remis ce connard de Hans à sa place ?..."
"Oui. Parfaite... ment..." commençant à me sentir durement palpiter sous ses gestes.
"Ce serait à refaire, j'hésiterai pas..."
"En bon... cousin."
"J'crevais déjà pour toi à l'époque, ma cousine. Et ça n'a pas changé."
"Comme tu lui as mis sur la gueule, au Hans... un tel déferlement de violence..." me hissant sur lui.
Ses paumes tombent sur mes fesses. "Baise-moi, Rachel." se calant à son aise sous moi.
"Ça va... trop... mmm... vite..." savourant les retrouvailles de nos lèvres et nos langues.
"On s'en... ooooh... fiche !..." crispant les doigts dans ma nuque, appuyant davantage le baiser jusqu'à le rendre dévorant.
"Li... vaï..." langue dans une transe totale.
Ses paumes compriment mes fesses, poussant mon corps contre le sien, sauvagement éveillé à présent.
Ça frôle la déraison mais c'est tellement booooon !...
Malgré notre sang en commun, nous avons toujours été attirés l'un par l'autre, comme des aimants !...
A mesure que mes paupières s'ouvrent, mes sens me reviennent. Ça a été...
"Déso, cousine... c'est comme ça que j'te veux." me retournant en un tour de main sur le matelas, dos face à lui, s'invitant entre mes jambes ouvertes, loin et fort, me tendant de tout le corps, lâchant un rauque des plus voluptueux à mon oreille, voûté sur moi, profondément engoncé, de ce sexe ne voulant que mon bonheur.
Il a toujours été bon. C'est un fait qu'Ackermann Senior n'est jamais parvenu à lui arracher malgré tous les efforts déployés.
Pourtant, Livaï n'accepte d'être touché que par de très rares personnes : Erwin, Hange, Eren, Lune et moi.
Pour la seconde manche, il m'a prise par devant, jouissant de nos expressions aussi bien visuelles qu'auditives. Ce défilé d'expressions sur le visage d'un être aussi éteint que Livaï demeure un grand moment !...
Au plus fort du plaisir, il a empoigné l'oreiller dont il a monté les extrémités autour de mon visage tandis que le rythme de ses hanches prenait un tout autre tour, finissant par jouir sans pouvoir tenir en bride sa voix, corps joliment secoué, déversant par saccades tout aussi généreuses les unes que les autres.
"Y'a un truc que t'auras jamais, nabot, c'est le succès auprès des femmes. Sérieux, regarde-toi, trois pommes : elles te dépassent toutes au moins d'une tête et demi !..."
"J'ai pas besoin de ça."
"Bah, si tu préfères te palucher..." dégageant ses pieds bottés de la table, se parant pour l'attaque. "Tu crois que j'ai pas vu comme tu la regardes ?"
Livaï fronce.
"La p'tite Von Kreutzberg, gamin. Ouais. Sacrée pouliche."
Livaï resserre son emprise sur le torchon qu'il manipule.
"Ahaaah ! J'ai touché un nerf, il me semble." fier de sa petite manœuvre. "T'es un drôle de gaillard, demi-portion. T'as pas l'impression que la plante est trop belle pour toi, morveux ?"
Ne réponds surtout pas à ses provocations... songe Livaï.
Ackermann Senior vient de se lever et se dirige vers son neveu, mains dans les poches.
"Tu vises trop haut, junior."
Livaï inspire puis expire, tentant de maîtrises ses nerfs à la dérive.
"T'as bon goût. Mais c'est définitivement hors de ta portée, bas-du-cul."
"LA FERME !"
"Oh hohoho ! Bien ce que je disais : un nerf. Regarde-toi, trou du cul, sérieusement." posant son séant contre l'évier en pierre défraîchi. "La p'tite, c'est un vrai mec qu'il lui faut."
"Et c'est de toi dont il est question, je suppose."
"Bien vu. Eh, t'es moins con que t'en as l'air !..." sur un rire gras. "Ouais. Moi, j'lui montrerai touuuuuut ce qu'il faut qu'elle sache, la donzelle !..."
"Tu... ne la touches pas !" tremblant de tous ses membres.
"Sinon quoi, gamin ? Tu m'allonges ?" sur un rire défiant.
Je mêle mes jambes nues aux siennes.
"Hmm ? Tu comptes me garder au lit ?"
"Ça se voit tant que ça ?..."
Il sourit. "Je vais me prendre un blâme si je ne me pointe pas dans quarante-cinq minutes dans la cour pour le passage en revue des troupes."
"Quarante-cinq minutes, uh ?... Ça nous laisse largement le temps..." caressant son flanc.
Mes goûts et mes pensées me ramènent dans un futur où l'espoir s'effaçait.
L'onde de choc avait été immense auprès des résistants lorsque ma trahison a été mise à jour ; bien pire que la plus létale attaque des Cyborgs !...
Moi, la dévouée, la fidèle compagne du plus valeureux d'entre eux, j'avais déserté leurs rangs et on m'avait vue très complice du plus terrible adversaire : 17.
17. Ce chiffre faisait trembler dans les rangs des résistants. C'était une combinaison maudite.
Pour ma part, je le découvrais sous un tout autre jour. Il lui arrivait de sourire ; de ce sourire presque ingénu. Il était également très protecteur envers sa sœur et moi. Le côté tendre de 17... je le découvrais maintenant.
J'appréhendais néanmoins notre prochaine entrevue avec les résistants dont Trunks. J'avais toutes les raisons de m'en faire !
"Tiens, tiens, Trunks. Tu guéris moins vite qu'avant... l'âge sans doute." foulant les débris de cette habitation délabrée. "Ou... une petite baisse de régime ?..."
"LA FERME, CYBORG !" se tournant autour tels deux fauves prêts à tout dévaster. "J'en fais une affaire personnelle, à présent, cyborg." mot tordant sa bouche.
"Tu l'excuseras d'avoir choisi le camp des vainqueurs, Trunks." sur un petit rire moqueur.
Première salve. Esquive de 17 puis nouveau face-à-face, plus serré celui-là.
"Elle comprendra. Puis me reviendra." ferme.
"Désolé mais là, tu te racontes des histoires ! C'est Saiyen au pays des bisounours."
"J'ai toujours détesté... ton ego démesuré !..." lançant une nouvelle attaque, plus dévastatrice que la précédente.
Peine perdue.
"Toi et les autres, vous ne semblez pas comprendre. Je te refais le topo sur le rapport de forces, Trunks ? Vous n'êtes que des vermisseaux. Et encore, je ne trouve pas le terme élogieux pour les bestioles en question." moqueur et cruel.
Nouvel échange de coups.
"Hmm. Ce que je disais : tu faiblis, Trunks."
"Tu feras moins le fier lorsque je t'aurai fait mordre la poussière, maudit !"
"On s'y met quand, au juste ?" provoquant.
Proches, poings imbriqués.
"Tu sais, si tu as encore un doute, nous pouvons lui proposer de choisir son camp en présence de toutes les parties."
Le regard de Trunks devient fou. "OK. Deal. Je viendrai, seul." débusquant le piège.
"Où va-t-on ?" questionnais-je.
"Tu verras."
"J'aime pas lorsque tu fais des mystères comme ça, 17." soupire 18.
Trunks nous attend en contrebas d'un centre commercial pour partie détruit.
J'en distingue la silhouette, stoppant mon pas. "Non."
"Non ? Trunks me soutient que si nous t'avions laissé le choix, tu aurais été de leur côté." argue 17.
Je renifle. "Et ma parole ne te suffit pas, 17 ?"
"Tu te trompes d'adversaire, 15 : c'est Trunks qui met en doute ma parole."
"Je refuse de céder à cette mascarade."
17 me récupère pour me faire avancer, me poussant d'une main dans le dos, face à Trunks.
"Rachel..." troublé. "Que t'ont fait... ces monstres ?" montant les poings.
"C'est 15, à présent, Trunks."
Il écarquille les yeux. "Nous deux..."
"Quel spectacle pitoyable." ricane 17 dans mon dos. "Allez, dis-lui, 15, qu'on en finisse." agacé.
"C'est ce monstre qui te force, pas vrai ?"
"Le monstre... c'était Gero, Trunks."
"J'ai bien fait de lui régler son compte." grimace 17. "Vous, les humains, ne me semblez pas bien avisés." croisant les bras, narguant Trunks. "Jamais tu ne t'es douté de sa réelle nature, Trunks ? Pas plus de ce que Gero lui a fait subir ?"
"ARRÊTE TES INEPTIES, CYBORG !" lui délivrant une salve d'énergie destructrice, faisant sauter ce qu'il restait des fondations du bâtiment.
Nous flottons à présent dans les airs, sans aucun dommage.
"Reviens à la raison, Rachel !..." m'enjoint le résistant, me tendant la main. "Reviens et tout sera pardonné."
17 suit ce qui va se jouer de son regard céruléen, bras toujours croisés.
"Reviens et il ne te sera fait aucun mal. Poursuivons le comb..." mot stoppant dans sa gorge lorsqu'il me voit me rapprocher du duo, secouant la tête, paupières fermées sur ce qui appartient désormais au passé.
