Disclaimer: Blabla, j'ai pas les droits. Harry Potter appartient à JK Rowling.
Sylfaen: Je suis super content que ça te plaise. Mais je ne rendrais jamais l'argent ! JAMAIS ! Enfin... en fait j'en gagne pas malheureusement. Mais qui sait, ptete un jour... Sinon merci beaucoup pour le commentaire. J'adore moi-même écrire l'avancée de l'enquête, même si je sais déjà où tout cela va résulter. Pas besoin d'un commentaire détaillé. Rien que savoir que tu apprécies l'histoire suffit à refaire ma journée. J'espère que tu continueras de lire la suite. Bonne lecture !
Invité: Intéressant... Très intéressant ! Un plan plus vaste tu dis ? Peut-être... Mais la question qu'il faut se poser dans cette histoire, c'est plutôt: qu'est-ce qu'Hadrian avait prévu, et qu'est ce qui n'était pas prévu ? Si ça se trouve, tout était calculé. Ou bien... Enfin, profite de ce chapitre tranquillement. Il est assez détente, comparé au suivant qui est un niveau au-dessus. Merci pour le commentaire, et bonne lecture !
Flopette: Très étrange n'est ce pas ? Comment Hadrian, si fier de son pouvoir et de sa capacité à savoir tout ce qu'il se passe autour de lui, a pu laisser cela arriver ? Bonne question... En tout cas, on en apprendra plus au prochain chapitre. Pour l'instant, un peu d'amour. Après ce qu'il va se passer dans les prochains chapitres, profite-en un peu. Beaucoup de réponses vont arriver, et très vite ! Merci pour le message, et bonne lecture !
Ukronia: Je sais que tu veux les deux. Tout le monde les veut. Qui sait si on les reverra ensemble ? J'espère hein ;). Plus sérieusement, ce chapitre est assez calme. Mais les prochains vont porter beaucoup de réponses, donc prépare toi, et ne t'inquiète pas. Et puis, comme je le disais, il y a pas mal d'indices sur ce qu'il s'est vraiment passé. Mais bon... Ou sont-ils ? Encore merci de suivre assidument. Bonne lecture !
fortinpatric: Merci d'être toujours là !
30/11/1994, 13H21, Manoir Potter, Angleterre:
Assis dans son fauteuil, Sirius observait et écoutait attentivement la conversation animée entre Remus et Fortuna qui se déroulait sur le canapé en face de lui. Son esprit vagabondait, retraçant le fil des deux années écoulées depuis sa libération d'Azkaban, une libération rendue possible grâce au courage et à la détermination d'Harry et Hadrian Potter qui l'avaient sauvé, comme James Potter l'avait fait dans sa jeunesse
L'apparition soudaine d'Hadrian Potter, un sorcier américain énigmatique, avait d'abord suscité chez lui un sentiment de méfiance. Qui était-il réellement ? Pourquoi James ne lui avait-il jamais parlé de lui ? Mais au fil du temps, en apprenant à connaître le jeune homme, Sirius avait découvert en lui un miroir de James, dépourvu de ses défauts. Hadrian possédait une puissance redoutable, tant magique que politique, alliée à une bonté innée et à une détermination sans faille. Il était prêt à braver tous les dangers pour protéger sa famille, une qualité qu'il partageait avec James.
C'est pourquoi la disparition soudaine d'Hadrian avait frappé Sirius de plein fouet. Tous les habitants actuels du Manoir Potter lui devaient la vie. Sans son intervention, Fortuna Moon aurait été éliminée par Alexei, et Sirius lui-même serait toujours en train de croupir dans les geôles d'Azkaban. Quant à Remus, il n'aurait eu que peu de chances de s'en sortir seul, à moins qu'Albus Dumbledore n'intervienne. Dans le cas contraire, il aurait probablement été victime de Fenrir Greyback et de sa meute de loups-garous.
Fortuna et Remus, bien que moins proches d'Harry que lui, avaient néanmoins tissé des liens forts avec le jeune sorcier. Aussi, face à la disparition d'Hadrian, Sirius avait pris les choses en main, se répartissant les tâches avec ses compagnons. Il assumerait ses responsabilités de Lord Black, tiendrait le siège Potter, le tout en soutenant Harry, tandis que Remus et Fortuna prendraient sa place sur le champ de bataille.
Parallèlement à ses obligations familiales, Sirius entretenait une correspondance régulière avec son filleul, lui rappelant qu'il n'était pas seul et qu'il pouvait toujours compter sur lui. En outre, il s'efforçait de limiter les dégâts au sein du Magenmagot, une tâche ardue mais qu'il accomplissait avec une relative efficacité.
Déjà, certains commençaient à le surnommer le "nouveau Arcturus Black", en référence à son illustre grand-père, la seule personne que Sirius n'avait jamais détestée dans sa famille. Un sentiment apparemment réciproque, puisque Arcturus ne l'avait jamais renié, même après sa fuite de la demeure familiale dans sa jeunesse.
Si Sirius ignorait s'il figurerait un jour dans les livres d'histoire aux côtés de son aïeul, cela ne le préoccupait guère. Son objectif immédiat était de protéger Harry et de bâtir un avenir où le spectre de Voldemort ne planerait plus sur le monde sorcier.
Soudain, il rompit le silence qui s'était installé : "Les disparitions au ministère se multiplient", informa-t-il Remus et Fortuna. "Tous y passent, des simples secrétaires aux journalistes comme Rita Skeeter."
"Rita Skeeter ?" s'exclama Remus, perplexe. "Étrange... Cette femme pourrait pourtant leur être utile, étant donné son penchant pour le scandale et sa propension à s'attaquer à Harry et Dumbledore sans le moindre scrupule."
Un soupir d'impuissance s'échappa des lèvres de Sirius tandis qu'il haussait les épaules. "Je suis bien incapable de te le dire, Fortuna. Peut-être que Voldemort a estimé qu'elle ne lui serait d'aucune utilité cette fois-ci", proposa-t-il, bien que son visage trahît son manque de conviction.
Fortuna, pensive, tournait sa baguette entre ses doigts, ses yeux fixant le vide. "Alors, vous pensez qu'il va bientôt ressurgir ?", questionna-t-elle d'une voix grave.
Remus s'efforça de masquer son inquiétude. "Hadrian nous a prévenus de son retour imminent, et Harry l'a déjà affronté à deux reprises depuis son retour dans le monde magique. Si l'on ajoute à cela les récents événements qui ne font que rappeler les mois précédant la première levée de Voldemort, il est indéniable que sa résurgence est plus que probable", expliqua-t-il, posant sa voix sur les mots pour ne pas sombrer dans le défaitisme.
Leur plus grande force résidait indéniablement dans leur nouvel allié américain. Sans s'en rendre compte, ils en étaient presque devenus dépendants. Une situation qui ne pouvait perdurer. Ils devaient apprendre à se débrouiller par eux-mêmes, comme ils l'avaient toujours fait. C'est ce qu'Hadrian attendait d'eux, et c'est ce dont ils avaient besoin.
"Si tel est le cas, il doit certainement éliminer les traîtres dans ses rangs, ou du moins ceux qui ont feint de ne pas être liés au Seigneur des Ténèbres", analysa Fortuna, sa voix teintée d'une nuance d'acier. "Andrews, qui gère les primes, m'a mentionné que certains de ses collègues aux idées douteuses étaient partis en 'vacances'. Mais il est vrai que maintenant que tu le dis, Sirius, quatre mois de vacances, cela commence à faire long...", ajouta-t-elle, tiraillée entre la satisfaction de voir des Mangemorts disparaître et la frustration de ne pas avoir pu les éliminer elle-même.
Remus, son front plissé par la réflexion, hocha la tête pensivement avant de se laisser retomber dans le canapé, imité par Fortuna. Un silence pesant s'installa dans la pièce, troublé uniquement par le crépitement du feu dans la cheminée.
"Et le jeune Harry, comment va-t-il ?", demanda soudain Fortuna d'une voix douce et affectueuse qui prit les deux sorciers par surprise. Depuis qu'ils la connaissaient, Fortuna avait toujours affiché une certaine réserve envers le genre humain.
Certes, elle ne cachait pas son affection pour leur ami, mais même en sa présence, elle semblait se retenir. Quant à eux, il leur avait fallu plus d'un an pour qu'elle les considère enfin comme des amis. Et jamais elle ne s'était adressée à eux d'un ton aussi tendre.
"Aux dernières nouvelles, il se montre courageux et refuse de céder au désespoir. Il continue de croire qu'Hadrian est en vie et qu'on le retrouvera. Que ce soit sa conviction profonde ou simplement un moyen de garder le moral, je ne saurais le dire", répondit Remus, sa voix empreinte d'une certaine tristesse.
Un sourire narquois se dessina sur les lèvres de Sirius. "Et puis, vous savez, l'amour doit bien lui occuper l'esprit suffisamment pour qu'il ne s'inquiète pas trop pour nous", ajouta-t-il, un brin malicieux.
"L'amour ?", interrogea Remus, un sourire chaleureux illuminant son visage. Il se rapprocha du canapé, s'y installant à son tour. "Avec Daphné Greengrass, je suppose ?"
Fortuna acquiesça d'un hochement de tête. "C'est une fille bien", remarqua-t-elle, surprenant une nouvelle fois les deux hommes qui ne purent s'empêcher de ressentir une pointe de jalousie. Il leur avait fallu deux ans pour gagner sa confiance ! Et voilà qu'une fille entrevue à peine une dizaine de fois était placée sur un piédestal égal au leur ? Non, la vie n'était vraiment pas juste !
Sirius fouilla dans sa poche et en sortit une lettre qu'il tint devant lui. "Harry m'a écrit hier pour me donner des nouvelles et me demander, je cite : 'Comment s'excuser auprès d'une fille quand on a fait une bêtise ?' ", dit-il avec une certaine fierté, non sans satisfaction de voir son filleul lui demander conseil en matière amoureuse.
Après tout, il avait été un véritable tombeur à Poudlard, et même aujourd'hui, seul son devoir envers Harry le retenait de se laisser aller aux charmes du sexe féminin.
Fortuna le fixa, les yeux légèrement plissés, avant de demander : "Et qu'est-ce que tu lui as répondu ?"
Sirius éclata de rire et lui adressa un clin d'œil complice. "Je lui ai écrit une longue leçon de vie, lui expliquant en détail ce qu'il devait faire, en me basant sur ma propre expérience, bien sûr !"
Remus prit une profonde inspiration, luttant contre l'envie de rire. S'il connaissait bien Sirius, le contenu de cette lettre était probablement tout l'inverse de ce qu'il affirmait. Mais bon, l'homme qui se tenait devant lui n'était plus le jeune Gryffondor impétueux d'autrefois. Peut-être avait-il changé... Pour le bien du cœur d'Harry, il l'espérait sincèrement !
01/12/1994, 23H33, Poudlard, Ecosse:
Harry se tenait en haut de la tour d'Astronomie, relançant encore et encore son charme de réchauffement pour ne pas mourir d'hypothermie. Il avait fait une terrible erreur en dissimulant des informations capitales à Daphné. Mais il lui était impossible d'entrevoir la possibilité où la mort d'Alexander aurait été en partie causée par son oncle.
Hanté par cette terrible conjecture, Harry était en proie à un tumulte d'émotions contradictoires. S'il parvenait à retrouver son oncle, et que les accusations à son encontre s'avéraient fondées, il se retrouverait face à un choix déchirant. D'un côté, l'homme qui l'avait élevé et à qui il devait tout, de l'autre, la jeune fille dont il était éperdument amoureux et qui lui avait sauvé la vie à maintes reprises.
L'idée même de devoir choisir entre ces deux êtres chers le terrifiait. Il savait qu'il ne pourrait se résoudre à trahir l'un ou l'autre, et qu'une telle situation le condamnerait à les perdre tous les deux. La perspective de se retrouver de nouveau seul le plongeait dans un abîme de désespoir.
Alors qu'il était perdu dans ses pensées tourmentées, le bruit de pas résonna derrière lui. Instinctivement, il sortit sa cape d'invisibilité, prêt à s'en envelopper si Rusard, le redoutable concierge de Poudlard, venait à le surprendre. Mais à la vue d'une cascade de cheveux blonds illuminée par la douce lumière lunaire, il rangea précipitamment son vêtement magique, gardant toutefois sa main droite dissimulée derrière son dos.
Lorsqu'elle se tint face à lui, aussi resplendissante que jamais, son cœur s'emballa. Sous le clair de lune, Daphné Greengrass était d'une beauté envoûtante. Même son regard froid et distant ne parvenait pas à masquer la flamme qui brûlait en elle.
"Bonsoir, Potter. J'ai entendu que tu voulais me parler ?", demanda-t-elle d'une voix douce et mélodieuse.
Harry, conscient qu'il devait s'exprimer rapidement avant qu'elle ne s'en aille, s'avança vers elle. "Je tiens à te présenter mes plus sincères excuses pour t'avoir caché des informations cruciales", déclara-t-il en lui tendant un bouquet de tulipes blanches immaculées.
Il observa les yeux bleus de Daphné s'écarquiller de surprise tandis qu'il poursuivait : "Si je t'ai dissimulé la vérité, c'est parce que la simple idée de cette possibilité me torturait. Je ne te mentirai pas en inventant des excuses fallacieuses. J'ai commis une erreur en agissant uniquement par intérêt personnel, et j'en assume l'entière responsabilité. Accepte, je te prie, mes plus profondes excuses."
Dire que Daphné était stupéfaite serait un euphémisme. Elle restait figée sur place, incapable de croire ce qu'elle entendait. Harry Potter, le Gryffondor fier et impétueux, reconnaissait sans détour sa faute et lui présentait ses excuses avec une sincérité désarmante. Un instant, elle fut tentée de le pardonner sur-le-champ et de tourner la page, tant la distance qui les avait séparés ces deux derniers jours lui pesait lourdement.
"Ce sont des tulipes blanches, n'est-ce pas ?", murmura-t-elle, sa voix tremblante légèrement face à ce geste attentionné du Gryffondor.
En silence, il acquiesça de la tête, attendant patiemment sa réaction.
"Les fleurs d'un nouveau départ, n'est-ce pas ?", lâcha-t-elle, incapable de dissimuler le bonheur que lui procurait ce cadeau. Harry n'ignorait pas à quel point les fleurs étaient importantes pour elle, après tout, toute la famille Greengrass était passionnée par la botanique.
"Et de l'amour aussi", ajouta-t-elle dans son for intérieur, ses joues se colorant d'une légère teinte rosée. Harry, interprétant son embarras comme un signe de froid, conjura un tabouret et un vase où il disposa les fleurs. Puis, il lança le meilleur sort de réchauffement qu'il maîtrisait sur la jeune sorcière.
Un silence confortable s'installa entre eux, avant que Daphné ne s'approche de la rambarde, suivie par Harry. Ils admirèrent le ciel nocturne, désignant les constellations qu'ils reconnaissaient. Cela continua quelques instants, jusqu'à ce que le calme ne retombe sur le duo.
"Je te pardonne, Harry", dit-elle finalement, apaisant le cœur du garçon. "A ta place, j'aurais sans doute agi de la même manière."
Elle se tourna vers lui, son regard plongeant dans le sien. "Même moi, qui ne suis liée à Hadrian par aucun lien familial, refuse de croire à cette accusation", confia-t-elle. "Mais si, par un hasard cruel, cela s'avérait être la vérité... Alors tu ne pourras pas m'empêcher de me venger."
Harry la fixa un instant, avant de hocher la tête d'un air grave. "Si tel est le cas, je ne pourrai te soutenir. Mais je ne m'opposerai pas à ton choix. Je suis désolé, mais c'est le maximum que je peux te promettre", admit-il.
Elle réfléchit un moment, le visage tourné vers le ciel, avant d'accepter sa proposition. "Cela me convient. En attendant, espérons que cette terrible hypothèse ne se concrétise jamais."
Le jeune héros du monde sorcier laissa son esprit vagabonder, scrutant les étoiles comme si elles détenaient la réponse à ses questions. Quoi qu'il s'efforçât d'imaginer, une certitude s'imposait à lui : son oncle n'était pas ignorant. Il était l'un des derniers à avoir vu le père de Daphné en vie. S'il ne lui avait pas fait de mal, il devait au moins savoir qui était le responsable de sa mort. Mais pourquoi n'avait-il rien révélé ?
Et pour ne rien arranger, quelques mois à peine après ce drame, il disparaissait à son tour. Quelque chose clochait. Il y avait forcément un complot en cours. Et si... Et si Voldemort était revenu plus tôt ? Et si son oncle s'était trompé...?
Il espérait de tout son cœur que non, conscient qu'il était loin d'être prêt à affronter une telle menace.
Un poids se posa soudain sur son épaule. Il baissa la tête et vit Daphné le regarder avec tendresse. "Arrête de te prendre la tête", lui chuchota-t-elle. "Ton cerveau fume."
"Viens avec moi", murmura Daphné en lui prenant la main. Intrigué, Harry se laissa guider jusqu'au centre de la tour, baigné dans la douce lumière lunaire. Daphné se positionna face à lui et l'invita à danser d'un simple geste. Sans hésiter, il suivit son mouvement.
Sans un mot, ils se mirent à tournoyer. Harry enlaça Daphné par la taille tandis qu'elle posait ses mains sur ses épaules. Leurs corps se mouvaient en parfaite harmonie, comme guidés par une force invisible. Un pas en avant, un pas sur le côté, une pirouette, un pas en arrière... La valse se répétait, inlassable.
La lune, témoin silencieux de leur ballet amoureux, semblait les envelopper de sa lumière magique. Harry et Daphné étaient perdus dans leur propre monde, oubliant le temps et la réalité qui les entourait. C'était comme s'ils avaient voyagé dans une autre dimension où personne ne pouvait les déranger.
Aucune musique ne rythmait leur danse, seuls le murmure du vent et le chant des oiseaux les accompagnaient. Pourtant, ils continuaient à danser, comme si une douce mélodie résonnait dans leurs cœurs. Leurs regards se croisaient, remplis d'une tendresse infinie. Une fois de plus, la logique de Daphné avait cédé face à ses sentiments. Et pour une fois, elle n'en éprouvait aucune culpabilité.
La valse dura une éternité, ou du moins, il leur sembla. Leurs mouvements n'étaient pas parfaits, quelques faux pas ponctuant leur danse. Mais pour un duo qui n'avait jamais dansé ensemble, et pour Harry qui n'avait jamais vraiment dansé tout court, c'était une prouesse.
Lorsqu'ils s'arrêtèrent enfin, leurs fronts se touchant, leurs lèvres n'étaient séparées que de quelques centimètres. Harry fit un effort surhumain pour ne pas succomber à la tentation de l'embrasser. "Il serait temps de rentrer dans nos dortoirs", dit-elle, les joues rosées.
Harry hocha la tête, n'osant imaginer ce qu'il aurait fait s'ils ne s'étaient pas arrêtés à cet instant. A contrecœur, ils se lâchèrent et se dirigèrent vers la sortie, Harry légèrement en retrait. Il sortit une lettre de sa poche et la pressa contre son cœur.
C'était une grande feuille, pliée en de nombreux morceaux. Dessus, pouvait être lu :
Cher Harry,
Pour répondre à ta question… Demande lui pardon, dit la vérité sur ton erreur et n'essaie pas de te donner des excuses. Et voilà, le tour est joué.
Signé, ton parrain préféré, Sirius Orion Black.
PS: Offre des fleurs.
"Merci pour tout Sirius", murmura-t-il avant de rattraper la jeune fille, et de les couvrir de la cape d'invisibilité.
24/12/1994, 22H06, Poudlard, Ecosse:
Harry se contempla dans le miroir, satisfait de son apparence. Ses cheveux mi-longs, habituellement impossibles à coiffer, étaient désormais domptés et attachés, ne laissant qu'une mèche rebelle encadrer son visage. Vêtu d'un costume noir aux reflets subtils d'émeraude qui magnifiaient ses yeux verts, il arborait une allure élégante et raffinée. Des chaînes en argent et en or ornaient son col et les côtés de son veston, parfaitement assorties aux bagues qu'il portait à ses doigts.
D'un geste discret, il desserra légèrement son col et s'empara de sa baguette magique pour se lancer un charme de rafraîchissement. Une agréable sensation de fraîcheur enveloppa son visage, parachevant sa mise en beauté. Un dernier regard dans le miroir lui confirma qu'il était prêt à affronter la soirée qui l'attendait.
Quittant la salle de bain, il rejoignit Neville dans leurs dortoirs. Son ami, également vêtu de son costume pour l'occasion, semblait en proie à une certaine nervosité. "Neville, tu es prêt ?" demanda Harry d'un ton rassurant.
Le Gryffondor haussa les épaules, un geste révélateur de son inquiétude. "Vestimentairement parlant, je pense que oui. J'ai vérifié ma tenue une vingtaine de fois au moins", répondit-il en essuyant la sueur qui perlait sur son front. "Mais psychologiquement, c'est une autre histoire."
Harry s'approcha de lui et, se penchant vers son oreille, murmura : "Neville, n'oublie pas qu'il s'agit d'Hermione. Elle tient beaucoup à toi. Tu pourrais venir dans n'importe quelle tenue, elle serait simplement heureuse de te voir."
Un sourire malicieux se dessina sur les lèvres d'Harry alors qu'il ajoutait : "Et puis, n'oublie pas qu'elle a repoussé une star mondiale de Quidditch pour toi. Cela signifie que tu dois avoir une place importante dans son cœur."
Neville, perplexe, ne sut s'il devait prendre cette phrase comme une nouvelle raison de s'inquiéter, ou comme un moyen pour se rassurer. Il ne savait pas ce qu'Hermione attendait de lui, et ne voulait à tout prix pas faire d'erreur. Il adressa alors un regard interrogateur à son ami.
Harry, devinant son trouble, lui répondit : "Cela dépend entièrement de toi, Neville. Prends le bon côté des choses et donne le meilleur de toi-même pour elle."
Posant une main rassurante sur l'épaule de Neville, Harry lui offrit un regard chaleureux et encourageant. Ce dernier, touché par la bienveillance de son ami, se sentit apaisé.
"Je sais que je ne devrais pas m'inquiéter," confia Neville, sa voix trahissant une certaine appréhension. "Mais j'ai vraiment des sentiments pour elle. Je ne voudrais jamais la blesser."
Harry le rassura d'un hochement de tête : "Dans ce cas, sois toi-même, et tu n'auras pas à t'inquiéter plus que cela."
Alors qu'ils marchaient côte à côte, Harry et Neville discutaient de tout et de n'importe quoi, tentant de se changer les idées face à l'imminence du bal. Mais Neville ne put s'empêcher de ramener le sujet sur le terrain délicat de leur relation avec Daphné et Hermione.
"Tu sais, j'y pense," déclara-t-il, un brin inquiet, "c'est toi qui devrais être le plus angoissé de nous deux en réalité." Devant le regard interrogateur de son ami, il poursuivit : "Enfin, disons que la plupart des couples formés entre un Gryffondor et une Serpentard... ça ne s'est pas très bien terminé pour eux," lâcha-t-il, non sans une certaine appréhension.
Harry sourit, touché par l'attention de Neville envers lui et Daphné. "Ne te fais pas de souci pour nous," le rassura-t-il. "Sans prétention, je pense qu'à part les professeurs, personne ne peut me battre en duel. Donc, avec un peu de chance, nous ne devrions pas avoir de problèmes."
Leur conversation n'empêcha pas une question de germer dans l'esprit d'Harry : quelle était vraiment la nature de leur relation avec Daphné ? Étaient-ils amis, amants, ou quelque chose entre les deux ? Il savait qu'il devait en parler avec elle ce soir, aussi difficile que cela pourrait être. Après tout, il était en danger permanent. Chaque jour, il pouvait être attaqué, voire tué. Et s'il devait partir, il préférerait le faire sans regret.
Enfin, ils arrivèrent devant les portes de la Grande Salle. Harry salua Ron, dont la tenue était pour le moins... douteuse, et lui souhaita bonne chance avec sa cavalière, Lavande Brown. Il avait entendu parler de l'humiliation publique de Ron suite à sa demande maladroite à Fleur Delacour. Cela, bien que comique, l'avait exclu des préférences de la plupart des filles de l'école. La seule qui semblait encore l'apprécier était Lavande Brown, une Gryffondor un peu... osée... mais pas méchante. Harry n'avait jamais vraiment échangé avec elle, mais si elle pouvait apporter du bonheur à son ancien meilleur ami, il lui souhaitait sincèrement le meilleur.
Ils continuèrent à se frayer un chemin dans la foule amassée devant la salle, saluant leurs amis çà et là, avant de se retrouver un peu plus loin.
"Tiens, regarde qui voilà," marmonna Harry, tapotant l'épaule de Neville et lui indiquant les escaliers qui menaient à la tour de Gryffondor.
"Salut Harry ! Tu attends Daphné ?" appela Hermione en descendant les marches. La jeune fille était resplendissante. Ses cheveux châtains étaient légèrement lissés et attachés, laissant quelques mèches encadrer son visage. Elle portait une magnifique robe bleue, digne d'une princesse Disney, et semblait rayonner de bonheur. Son maquillage impeccable complétait parfaitement sa tenue.
"Oui, elle ne devrait pas tarder. Tu es magnifique Hermione," lui dit-il avec un sourire chaleureux, avant de pousser Neville vers elle. "C'est à toi mon pote," chuchota-t-il. D'un geste malicieux, il remonta la mâchoire de Neville, provoquant un rire chez Hermione. Puis, reculant d'un pas, il fit un clin d'œil à ses deux amis et leur souhaita une excellente soirée.
Observant Neville entamer la conversation avec sa cavalière, Harry ne put s'empêcher de scruter la gestuelle du garçon, espérant qu'il avait su complimenter convenablement la jeune fille. Cette dernière, habituellement plus encline aux livres qu'aux mondanités, était incontestablement l'une des plus belles élèves de Poudlard. Il n'avait donc aucun intérêt à gâcher ce moment.
Harry resta là, patient, contemplant les couples se former et se diriger vers la Grande Salle. S'il n'était pas aussi sentimental que Dumbledore, la vue de tant d'amour et de joie à Poudlard lui dessina un sourire sur les lèvres. Tous ces jeunes gens, tôt ou tard, se retrouveraient plongés dans les affres de la guerre. Peut-être dans un an, si Voldemort revenait. Peut-être dans vingt, si un autre Seigneur des Ténèbres se dressait à l'étranger. Le temps seul en déciderait.
Mais pour l'instant, ils pouvaient profiter de cette soirée de paix, et cela suffisait à combler Harry de bonheur.
Soudain, un bruit de pas précipités attira son attention, en provenance des dortoirs de Serpentard. Il crut d'abord apercevoir Daphné, mais reconnut finalement Drago Malefoy, qui lui lança un regard noir. Harry savait que le Serpentard ne l'appréciait guère, mais une telle hostilité dans un contexte aussi festif paraissait presque absurde. Peut-être que l'autre garçon avait ses règles... Qui sait ?
Quelques instants supplémentaires s'écoulèrent avant qu'il ne la vît enfin, l'élue de son cœur, s'avancer vers lui. Et... "Par les couilles de Merlin, elle est magnifique," pensa-t-il, son esprit cessant soudainement de fonctionner.
La lumière des chandelles scintillait sur sa robe verte émeraude, lui conférant une allure de reine des elfes. Ses cheveux blonds, habituellement libres et tombant sur ses épaules, étaient aujourd'hui relevés en un chignon élégant, dégageant son cou gracile. Pour parfaire le tout, elle portait un serre-tête orné d'une tulipe blanche et d'une rose.
Un sourire timide éclaira son visage lorsqu'elle aperçut Harry, et ses yeux océans pétillaient d'une joie contenue, bien loin de leur froideur habituelle. Harry se sentit submergé par une vague d'émotions : admiration, adoration, et pour l'une des premières fois depuis son retour à Poudlard, un brin de nervosité.
"Bon sang, elle me rend plus nerveux qu'un Magyar à pointes," se moqua-t-il intérieurement. Forçant sa main à se mouvoir, il attrapa sa baguette dans sa poche et lança un sort piquant sur sa propre jambe, le sortant de sa transe temporaire.
"Tu es... parfaite. Absolument parfaite..." murmura Harry lorsque la jeune fille arriva à sa hauteur. Il vit ses joues se colorer d'une légère rougeur, et se sentit satisfait que son compliment l'ait touchée. "Regarde qui parle. Harry... Tu es si beau que tu fais passer tous les autres garçons de l'école pour des babouins," répondit-elle avec un petit sourire narquois. Harry éclata de rire et glissa son bras sous le sien.
"Après vous, mademoiselle," déclara-t-il alors qu'ils entraient dans la Grande Salle, parée de ses plus beaux atours.
25/12/1994, 00H12, Poudlard, Ecosse:
Daphné posa sa fourchette, rassasiée. Les elfes de maison avaient une nouvelle fois surpassé toutes ses attentes. Le repas de ce soir était sans aucun doute l'un des meilleurs qu'elle ait jamais goûtés.
Jusqu'ici, la soirée avait été un véritable succès. Dès leur arrivée, ils avaient été conviés à rejoindre les champions pour se préparer à la danse d'ouverture du bal. Cette première danse avait été l'une des plus belles de la soirée. S'en était ensuite suivie une succession de plats délicieux, puis de nouvelles danses.
Même pour Daphné, qui baignait dans le monde magique depuis sa naissance, cette soirée était véritablement exceptionnelle. Elle était là, dans les bras du garçon qu'elle aimait, oubliant pour un temps tous ses soucis. Les danses qu'ils avaient partagées, bien que parfois imparfaites, l'avaient transportées dans un autre monde, comme lors de leur escapade au sommet de la tour d'Astronomie. Ils se perdaient dans le regard l'un de l'autre, ne voyant plus rien d'autre autour d'eux. Comment pourrait-on décrire cette soirée autrement que comme "magique" ?
Harry avait tout fait pour qu'elle passe une soirée inoubliable. Elle avait remarqué, de loin, d'autres couples dont la situation était... moins enviable. Drago et Pansy en étaient un parfait exemple, cette dernière ayant fini par s'enfuir, incapable de supporter les regards insistants de Malefoy sur Harry. Après tout, quelle fille voudrait que son partenaire passe plus de temps à regarder quelqu'un d'autre qu'elle ?
"Daphné ?" la tira Harry de ses pensées. "Tu sais pourquoi l'autre imbécile n'a cessé de me fusiller du regard ce soir, comme si j'avais volé son doudou préféré ?"
Daphné comprit aussitôt de qui il parlait et ne put s'empêcher de glousser. "Oh, Malefoy ?" répondit-elle sur un ton moqueur. "Il se peut qu'il m'ait invitée au bal devant toute la maison Serpentard dans la salle commune, que je l'aie repoussé, et qu'il se soit ridiculisé en tentant de me lancer un sort qui s'est retourné contre lui."
Harry éclata de rire, félicitant Daphné pour sa répartie cinglante. Le Serpentard avait dû se dire que s'il venait au bal avec elle, il serait un meilleur cavalier qu'Harry. Mais il semblait parfois oublier qu'en dehors d'Harry, il y avait une autre raison pour laquelle personne n'approchait Daphné.
"Il a dû en tirer une leçon, en tout cas. Je comprends mieux pourquoi il me regardait comme ça. Son plan de vengeance a lamentablement échoué," rit Harry, alors que la dernière danse de la soirée était annoncée.
Il se leva lentement, étirant ses muscles endoloris, et invita Daphné à le rejoindre. "Je ne sais pas Harry, je suis en sueur et j'ai trop chaud. Ce ne sont pas les conditions idéales pour me concentrer sur une danse," admit-elle, un brin gênée.
Le garçon, sans daigner répondre, sortit sa baguette et lança une série de sorts sur la jeune fille, dont certains lui étaient familiers, avant de réitérer sa proposition. "Voilà, on est comme neuf ! Alors, une dernière danse ?"
Souriant devant la hâte du Gryffondor, elle prit sa main et le suivit sur la piste. Seuls les professeurs et les duos qui ne s'étaient pas séparés au cours de la soirée étaient présents. Ils pourraient donc profiter d'un peu plus d'espace, sans devoir s'inquiéter de se faire marcher dessus.
Dès les premières notes de la musique, Harry et Daphné se mirent à danser. Leurs mouvements étaient gracieux et fluides, montrant que leurs entraînements ensemble n'avaient pas été en vain. Ils riaient et se parlaient à voix basse, oubliant complètement le monde autour d'eux.
La musique était entraînante, invitant à la valse. Harry prit Daphné dans ses bras et la guida sur la piste. Leurs corps se mirent à se balancer au rythme de la mélodie, leurs mains se serrant étroitement. Harry admirait la beauté de Daphné, ses cheveux blonds qui dansaient autour de son visage, ses yeux bleus qui brillaient de bonheur. Daphné avait toujours été fascinée par Harry, par sa prestance, sa force et par-dessus tout sa gentillesse. Elle aimait la façon dont il la regardait, avec tendresse et admiration. A cause de son masque froid, peu de monde lui avait montré une quelconque gentillesse, ce qu'elle pouvait comprendre. Mais Harry avait été différent.
Ils tournoyaient sur la piste, leurs pas se synchronisant parfaitement. Ils étaient perdus dans leur bulle, le monde autour d'eux n'existant plus. La musique semblait ne jouer que pour eux, les enveloppant dans sa mélodie enchanteresse.
La valse finit par arriver à son terme, et Harry et Daphné se retrouvèrent face à face, leurs respirations haletantes. Leurs yeux se croisèrent et ils se sourirent, un sourire plein de promesses et d'espoir. Dans ce regard, ils purent lire tous les sentiments qu'ils n'avaient jamais osé exprimer à haute voix.
Sans un mot, Harry se pencha et embrassa Daphné. Le baiser était doux et tendre, plein de passion et d'amour. Cette fois-ci, le message transmis était évident, et ni l'un ni l'autre ne pourrait revenir en arrière. Leurs lèvres se rencontrèrent dans un ballet sensuel, exprimant tout ce qu'ils ne pouvaient dire avec des mots.
Le monde autour d'eux s'évanouit, il n'y avait plus qu'eux deux, perdus dans l'instant présent. La musique s'éteignit totalement, mais Harry et Daphné restèrent dans les bras l'un de l'autre, savourant ce moment magique.
Au terme de leur dernière danse, Harry et Daphné se retrouvèrent entourés d'applaudissements nourris. De nombreux élèves, parmi lesquels Neville, Hermione, les Weasley et même certains professeurs, les félicitaient pour leur performance. Harry aperçut Dumbledore, qui essuyait discrètement une larme. Peut-être que cette soirée n'était pas si mal finalement.
D'ordinaire, il aurait été gêné par une telle attention. Mais aujourd'hui, il n'y avait que du bonheur pur dans son cœur. Il se tourna vers Daphné, qui lui offrit un sourire radieux. Après avoir salué une dernière fois l'assemblée, il invita la Serpentarde à le suivre, quittant la Grande Salle avec un sourire figé sur ses lèvres.
Ils marchèrent en silence jusqu'à la fontaine de la cour. Harry lança un sort de réchauffement pour dissiper la fraîcheur nocturne et invita Daphné à s'asseoir à ses côtés.
Assis côte à côte, ils contemplèrent les étoiles en silence. La soirée qu'ils venaient de vivre avait indéniablement transformé leur relation. Du moins, c'était l'avis d'Harry. Mais il avait besoin de confirmation. C'est pourquoi, serrant sa main dans la sienne, il rompit le silence paisible qui les enveloppait.
"Daphné," commença-t-il d'une voix solennelle, "j'ai peur. J'ai peur de l'évolution du monde. J'ai peur de la guerre qui approche. J'ai peur de perdre ceux que j'aime. J'ai peur de te perdre," avoua-t-il avec une grimace.
"Mais," poursuivit-il avant qu'elle ne puisse répondre à sa confession, "s'il y a une chose dont je suis certain aujourd'hui, c'est que je t'aime. Je t'ai promis que lorsque nous nous reverrions, je serais l'homme que tu mérites. Et honnêtement, je ne sais pas si je le suis aujourd'hui. Mais je fais de mon mieux, et je te promets que je ferai tout mon possible pour te rendre heureuse."
Se levant et l'entraînant avec lui, il prit une grande inspiration et demanda : "Veux-tu sortir avec moi ?"
Les yeux de Daphné, déjà écarquillés par ses paroles, s'élargirent encore davantage lorsqu'elle se plaça devant lui. Elle le fixa, son regard empli d'amour, avant de décider que les actes valaient mieux que les mots et de l'embrasser à nouveau.
Ce baiser était plus doux que le précédent. Il n'y avait pas de message complexe derrière, ni d'urgence particulière. C'était simplement la réponse à une question. "Oui, bien sûr," répondit-elle, avant de murmurer, "C'était pas trop tôt, espèce d'idiot."
Une fois de plus, sous la lumière de la lune, ils se serrèrent dans les bras l'un de l'autre, savourant la présence de l'autre. Leur destin était désormais lié. Le compte à rebours était lancé, et il n'était plus possible de demander à l'horloge de faire marche arrière. Enfin, à moins que son oncle ne s'en mêle, mais il comptait sur lui pour ne pas faire ça, où qu'il soit.
"Je t'aime Harry," dit-elle d'une voix douce, comme si l'admettre à voix haute l'effrayait.
"Moi aussi Daphné. On s'en sortira. Peu importe qu'on soit Serpentard ou Gryffondor, que Voldemort ou l'un de ses sbires nous menace, personne ne pourra nous arrêter. Je te le promets," la rassura-t-il avec force.
Daphné acquiesça une dernière fois avant de poser sa tête sur la poitrine d'Harry, apaisée.
Peut-être... Peut-être qu'ils auraient droit à une fin heureuse après tout, contrairement à ce qu'elle avait toujours imaginé...
