TU PEUX TOI AUSSI COMMANDER TA FICTION

Oui tu peux toi aussi commander une fiction en te rendant sur notre histoire "Commandes de fictions" ou sur notre forum, et reviewer le mois en cours !


Hé ! Bien le bonjour (ou le bonsoir) à toi qui arrive sur cette histoire ! Prims pop nous a demandé une histoire où Harry, mort, est à la croisée des chemins et décide de sauver l'âme de Voldemort. Il se réveille dans le corps d'un nourrisson la famille Black

Aelita Yoru, une des auteurs de notre collectif, a décidé répondre à cette commande.


- Avada Kedavra!

Deux mots. Deux simples mots et tout était terminé. Deux mots lourds de sens pour le jeune garçon. Deux mots qui avaient eu le pouvoir de le tuer. Et maintenant, le garçon de 17 ans se retrouvait dans un endroit tellement blanc que c'en était aveuglant. Cet endroit semblait infini. Sans sol, mur ou plafond. Jusqu'à ce que la luminosité diminue. C'est alors que le décor semble apparaître autour de lui. Il était dans une gare. Une gare entièrement blanche.

Sauf une chose. Il y avait un bébé sous un banc. Un petit bébé à l'air maladif qui semblait frissonner de froid. L'adolescent commença à tendre la main vers le nourrisson un peu difforme, peut-être parce qu'il était prématuré…

- Tu ne peux rien pour lui, Harry.

La voix dans son dos le fit sursauter. Il ramena brusquement son bras contre son corps avant de se tourner vers la source du bruit.

- Professeur Dumbledore?

Le vieil homme lui offrit un sourire qui se voulait bienveillant. Mais l'autre ne se laissa pas tromper. Il était mort par la faute de l'adulte après avoir énormément souffert tout au long de sa courte vie. Des souffrances qu'il aurait pu facilement lui être épargnées si le vieil homme l'avait tué plus tôt. Mais non! Il était trop bon pour faire ça! Il avait aussi trop besoin d'un symbole derrière lequel rallier les troupes quand son ennemi reviendrait. Ce sourire donnait la nausée à Harry. Il rêvait de le lui enlever et pas de la façon la plus gentille qui soit.

- Tu es un garçon courageux, Harry, très courageux. Marchons un peu.

Sans lui laisser le temps de répondre, Albus commença à s'éloigner.

- Et pourquoi je ne pourrais pas l'aider? fit le jeune Potter.

Le vieil homme soupira, un peu déçu.

- Il s'agit de Voldemort. Du moins, la part de son âme qui vivait en toi comme un parasite. Une part de Voldemort envoyée ici pour mourir.

Harry grinça des dents. Même dans la mort, Dumbledore restait un être suffisant. Un être qui se croit supérieur aux autres et qui ne prend pas ses responsabilités dans la création de Voldemort, de la transformation d'un adolescent mal aimé et maltraité en un monstre faisant souffrir les autres comme il a souffert. Tellement arrogant!

- Je suis très fier de toi, mon garçon. Grâce à toi, les horcrux sont de l'histoire ancienne. Je suis désolé que leur destruction ait nécessité ta mort…

Là, Harry voulut lui faire bouffer sa barbe. Comme si ça n'avait pas été son plan depuis le début!

- Cependant, il en reste toujours un. Son tout dernier horcrux. Son serpent. Heureusement, tu n'es pas tout à fait mort. Tu es plus dans l'entre-deux. Seul le morceau d'âme de Voldemort est condamné à rester ici. Toi, tu as le choix. Revenir parmi les vivants ou prendre un train te menant à la prochaine grande aventure… il faut seulement que tu saches que la guerre a beaucoup moins de chance d'être remportée par le bon côté sans toi… le choix t'appartient, Harry…

Comme s'il n'était pas influencé dans son choix, vraiment! Comme s'il était assez stupide pour ne pas s'apercevoir de cette grossière tentative de manipulation! Pourtant, l'adolescent se força à faire apparaître un sourire sur son visage.

- Je crois que j'ai fait mon choix, professeur.

- À la bonne heure, mon garçon! Je vais maintenant te laisser…

Aussitôt que Dumbledore eut disparu, son sourire en fit de même. Harry courut jusqu'au banc où frissonnait toujours la part de l'âme de Voldemort. Délicatement, il la prit dans ses bras et la colla contre son cœur.

- Comme si j'allais revenir en arrière pour ces gens qui se servent de moi! Ou t'abandonner! Tu as toujours fait partie de moi, comment pourrais-je te laisser derrière? Je ne sais pas ce qui va se passer maintenant mais on y fera face ensemble!

Le horcrux leva la tête pour regarder Harry dans les yeux. Sa peur de la mort était toujours là mais, accompagné de celui qui fut son hôte si longtemps, il pourrait y faire face. Tous les deux montèrent dans un train.

Harry poussa un cri alors que l'air entrait violemment dans ses poumons. Il se mit à pleurer. Le froid entourant son corps nu était insupportable. C'était un réflexe incontrôlable. Les bruits autour de lui étaient aussi agressifs pour ses pauvres oreilles, comme si on criait.

- Félicitations monsieur et madame Black! C'est un petit garçon en parfaite santé! Comment comptez-vous l'appeler?

- Corvus. Corvus Black. Mon petit corbeau.

- C'est vrai que la constellation du corbeau est magnifique, ma douce. Et ce petit est aussi splendide qu'elle! Corvus Black sera parfait pour lui!