Disclaimer: Comme d'hab, je n'ai pas les droits d'Harry Potter, ils appartiennent a JK Rowling.

fortinpatric: :)

Ukronia: Eh oui ! Il a grandi notre Harry. J'ai toujours trouvé ça dommage que les fanfictions qui montrent un Harry plus âgé revenu dans le temps mettent souvent de côté le Harry plus jeune, voire le retire de l'histoire. Mais bon, maintenant c'est mon histoire, alors je fais ce que je veux. En tout cas, merci pour la review !

TyfanieDiot: Merci beaucoup d'avoir lu jusqu'ici déjà ! J'espère que la suite plaira tout autant. Merci beaucoup du commentaire, et bonne lecture !

Voici le nouveau chapitre, plus calme. Les choses vont rapidement s'exciter, alors autant faire profiter Harry et ses amis encore un peux tant que la paix règne... N'empêche, ça commence à me manquer d'écrire les combats épiques d'Hadrian... Il faudrait que j'y remédie un jour, n'est ce pas ? ;)

Aller, bonne lecture tout le monde !


28/11/1994, 12H15, Poudlard, Ecosse:

Harry termina son aile de poulet, un brin dubitatif. "Et donc, tu n'as pas plus d'informations à ce sujet ?" demanda-t-il à Hermione, dont le front était légèrement baissé.

La jeune fille s'excusa sincèrement. "Non, Harry, je suis vraiment désolée." Elle reprit, sa voix empreinte d'une certaine gravité : "Tout ce que je peux te dire, c'est que la personne qui a mis ton nom dans la Coupe vient de notre école. J'ai mené ma propre enquête, en me renseignant sur Durmstrang et son directeur, Igor Karkaroff. Il semblerait que ce dernier soit un ancien Mangemort, ayant trahi ses anciens... camarades... pour échapper à Azkaban. Il est donc fort probable qu'il soit le dernier à souhaiter le retour de Voldemort."

Harry hocha la tête pensivement. Il avait vraiment des amis fidèles, cela ne faisait aucun doute. Hermione, d'ordinaire incapable de ne pas rendre ses devoirs six semaines à l'avance, avait failli en sacrifier un à cause des recherches qu'elle menait pour lui. "Merci beaucoup Hermione, c'est très gentil de ta part," dit-il d'une voix reconnaissante. "Prends un peu de repos maintenant. De toute façon, si mon nom a été inscrit par quelqu'un de Poudlard, il finira par se trahir. S'il s'agit d'un élève, je devrais pouvoir m'en sortir. Si c'est un professeur... Eh bien, espérons que Dumbledore saura s'en occuper." Un grognement sourd lui échappa, trahissant l'irritation qu'il ressentait encore envers le directeur.

Son oncle avait réussi à tisser des liens solides avec le vieil homme. Mais lui, de par son passé, ne pouvait se résoudre à oublier sa rancune. Pas encore, du moins. Peut-être y parviendrait-il un jour. Mais d'ici là, le directeur devrait le supporter.

Un sourire narquois se dessina sur les lèvres d'Harry. "Tu as passé pas mal de temps avec Viktor Krum ces derniers temps, j'ai entendu dire. J'imagine que c'est de lui que tu tiens tes informations sur Durmstrang ?"

De légères taches roses colorèrent les pommettes d'Hermione. "Oui, c'est un garçon plutôt gentil," admit-elle, un brin gênée. "Après votre discussion suite à la première tâche, il est venu me voir pour me demander si je te connaissais bien. Au début, j'ai pensé qu'il cherchait simplement à te soutirer des informations." Elle attrapa un autre morceau de viande avec sa fourchette et le porta lentement à sa bouche. "Mais après avoir passé du temps avec lui ces deux derniers jours... je dois dire qu'il n'est pas si mal. C'est lui qui m'a raconté l'histoire de Karkaroff. Apparemment, lorsqu'il a appris que ton nom avait été ajouté au Tournoi, le directeur a contraint tout le contingent Durmstrang à prêter un serment magique pour s'assurer qu'ils n'étaient en rien impliqués."

Harry offrit à Hermione un sourire, cette fois-ci sincère. "Tant que tu es heureuse, tu n'as pas à t'excuser, Hermione," la rassura-t-il d'une voix douce. "Fais juste attention. Tout le monde sait que tu es la meilleure amie du garçon-qui-a-survécu," ajouta-t-il, insistant avec une pointe de dégoût sur le titre qui lui avait été donné. "Quelqu'un de mal intentionné pourrait vouloir t'utiliser pour me nuire."

Hermione prit l'avertissement au sérieux. Harry lui avait réellement manqué depuis son départ. Chaque jour, elle s'inquiétait pour lui, espérant qu'il allait bien et qu'il faisait ses devoirs. Bien que sa sécurité lui importait plus que le reste, bien sûr !

Sans Neville et Ron, lorsqu'il n'était pas en train de s'entraîner au Quidditch, elle n'aurait pas réussi à survivre à sa troisième année à Poudlard. Les détraqueurs auraient probablement fini par aspirer définitivement tout sentiment positif de son âme.

"Oui, c'est vrai, il est vraiment très gentil, Viktor, n'est-ce pas ?" lança Neville depuis sa place à côté d'Hermione. La remarque lui valut un regard noir de la jeune fille, mais avant qu'elle ne puisse l'interroger, il changea de sujet. "Alors, tu sais ce qu'est cet œuf ?"

Harry fit un clin d'œil complice au garçon, un geste qui n'échappa pas à Hermione. Cependant, pour une fois, elle dut s'avouer vaincue, ne comprenant pas l'échange de sous-entendus entre ses deux meilleurs amis. "J'ai examiné ce truc dans tous les sens," admit-il, un froncement de sourcils tordant légèrement son visage. "Franchement, je commence à être à court d'idées. Dès que je l'ouvre, j'ai l'impression d'entendre les cris des bébés mandragores qu'on a étudiés en Herbologie il y a deux ans."

Terminant son assiette, il lança sa dernière idée. "Je pense que je vais essayer de l'ouvrir dans différents milieux, pour voir s'il réagit. Étant donné qu'il s'agit d'un œuf de dragon, peut-être qu'il faut le placer dans le feu, comme pour le couver ?" réfléchit-il à voix haute. "Sinon, j'essaierai de le mettre dans l'eau, ou quelque chose du genre. Mais franchement, je ne suis pas pressé de me baigner dans le lac avec un froid pareil. C'est le meilleur moyen d'attraper une chi..." commença-t-il avant d'être brusquement interrompu par Neville, visiblement aussi peu intéressé par les problèmes intestinaux d'Harry que par Viktor.

"En tout cas, félicitations pour ta deuxième place à égalité avec Fleur !" s'exclama Neville, serrant son couteau dans sa main. "Je suis sûr que si Karkaroff ne t'avait pas donné un zéro, tu aurais pu être premier. C'est injuste qu'il puisse tricher aussi ouvertement."

Harry haussa les épaules, indifférent à la décision du directeur de Durmstrang. "Meh, il fait ce qu'il veut. Mon seul objectif est de survivre et de trouver le sorcier qui m'a mis dans cette situation. Ne te tracasse pas pour ça. Et puis, je ne méritais pas non plus un score parfait. J'ai été touché par le dragon."

"Tu t'en es sorti avec rien de plus qu'une petite égratignure ! Contre un Magyar à Pointes ! Ce n'est pas un mince exploit" s'exclama Hermione, surprise qu'Harry soit si mécontent d'une erreur si minime.

Le garçon secoua la tête, ne voulant pas poursuivre la discussion. Ils continuèrent à bavarder, passant d'un sujet à l'autre. L'ambiance était plutôt tranquille, et pour une fois, les trois Gryffondors pouvaient discuter sans que le sujet ne traite de la mort imminente de quelqu'un.

Harry se surprit à apprécier ce sentiment de paix temporaire. Il savait qu'en sortant de la Grande Salle, il devrait se remettre à l'entraînement. Mais pour l'instant, il pouvait parler des derniers films moldus, des matchs de Quidditch ou du dernier album des Bizarr' Sisters, sans avoir à être constamment sur ses gardes.

"Un jour, cette paix sera définitive," décida-t-il, avant qu'un tintement de verre ne le sorte de ses pensées.

"Excusez-moi de vous interrompre au milieu de votre déjeuner, mais j'ai une annonce à vous faire," commença Dumbledore, sa voix non amplifiée résonnant dans toute la salle.

"Comme vous le savez, il est coutume, lors de l'année où se tient le Tournoi des Trois Sorciers, qu'il y ait un Bal de Noël. Ainsi, j'annonce officiellement que le 24 Décembre au soir, se tiendra dans cette même salle, le Bal de Noël. Tous les élèves de quatrième année et plus des trois écoles y sont conviés. Pour les élèves plus jeunes, il est toujours possible de venir si l'on est invité par un étudiant plus âgé," expliqua le directeur, faisant une pause alors que les sorciers et sorcières trop jeunes pour participer laissaient échapper des plaintes assez bruyantes.

"Les champions ouvriront le bal avec une danse qu'ils feront conjointement avec leur partenaire. Après cela, tout le monde sera libre d'aller et de faire ce qu'il souhaite," termina le vieil homme, avant d'ajouter une dernière information.

"Pour ceux, en dehors des champions, qui sont intéressés, veuillez noter votre nom sur la liste qui va apparaître devant vous," dit-il en claquant des doigts.

Harry vit alors une grande majorité d'élèves ajouter leur nom à la feuille, dont Hermione et Neville. Il tourna ensuite son attention vers la table des Serpentards, où il vit Daphné Greengrass écrire sur la feuille. Celle-ci, sentant son regard sur elle, leva la tête et lui sourit, avant que la feuille devant elle ne disparaisse, laissant Harry supposer qu'elle venait de s'inscrire.

Décidant qu'il ne voulait pas perdre de temps, il se tourna vers Neville, raclant sa gorge puis déclarant avec un clin d'œil : "Je vais aller me chercher une partenaire. Après tout, je ne voudrais pas que quelqu'un d'autre ne le fasse avant moi."

Hermione acquiesça d'un simple hochement de tête, tandis que Neville écarquillait les yeux. Harry, ayant transmis son message implicite, ne perdit pas de temps et quitta sa place. Il traversa la Grande Salle d'un pas lent, se rapprochant progressivement de la blonde qui l'attendait.

Sur son chemin, il fut intercepté par Drago Malefoy, toujours accompagné de ses fidèles gardes du corps, Goyle et Crabbe. "Je ne pensais pas à cette blonde-là," soupira-t-il intérieurement, avant de laisser échapper un soupir audible. "Malefoy, ne t'inquiète pas, je ne toucherai pas à tes petits copains," dit-il en désignant les deux garçons derrière le Serpentard. Des ricanements discrets fusèrent autour de lui, ce qui lui fit esquisser un sourire.

Draco rougit, sa main se tendant instinctivement vers sa baguette, avant qu'il ne se ravise. "Tes provocations ne m'atteignent plus, Potter. Je vise des sommets bien plus élevés que tu ne pourras jamais imaginer," se moqua-t-il, prenant Harry par surprise.

"Il se passe définitivement quelque chose d'étrange avec lui. C'est évident. Mais quoi ?" se demanda le Gryffondor, avant que les paroles suivantes du garçon ne le fassent se figer de stupeur.

"Et sinon, comment va ton oncle ? Mon père commence à s'inquiéter, tu sais. Cela fait bientôt un mois qu'il n'a pas remis les pieds au Magenmagot," dit le garçon sur un ton faussement inquiet.

La manière dont il parlait donnait à Harry l'impression qu'il savait ce qui était arrivé à son oncle. Mais c'était impossible. Jamais Lucius Malefoy n'aurait pu faire tomber Hadrian Potter. De nouveau, il se retrouvait dans une impasse. Il avait l'impression de tenir la vérité sur ce qu'il s'était passé le jour de sa disparition du bout des doigts.

La moquerie de Malefoy énerva légèrement Harry, mais avant qu'il ne puisse riposter, il vit le garçon et ses deux amis trébucher et tomber sur le sol de pierre. De derrière eux, Daphné Greengrass apparut, le bout de sa baguette encore brillant d'une lumière rouge.

"Franchement, s'il avait un pouvoir magique aussi grand que sa bouche, il gouvernerait le monde. Ignore-le, Harry, tu es au-dessus de tout ça. Ne te rabaisse pas à son niveau de furet," railla-t-elle, évoquant l'un des meilleurs souvenirs d'Harry à ce jour : voir le Serpentard transformé en furet courir dans tout Poudlard à la recherche d'un professeur qui l'aiderait.

Il soupira. "Tu as raison. Je ne suis pas venu ici pour ça. On peut se parler après les cours ? En privé ?" demanda-t-il.

La jeune fille hocha la tête, s'attendant déjà visiblement à la demande d'Harry. "Ça ne me dérange pas. On se rejoint dans la salle habituelle ?" ajouta-t-elle en chuchotant.

Harry hocha la tête affirmativement, avant de se retourner et de se diriger d'un pas déterminé vers la table des Gryffondors. Sur son chemin, il ne put s'empêcher de marcher sur l'épaule de Malefoy, qui grogna de colère et d'humiliation devant ce manque de respect flagrant.

Le garçon aux yeux verts ne put s'empêcher de se demander à quoi ressemblerait Daphné en robe. Elle était déjà magnifique dans son uniforme de Poudlard, mais il l'imaginait aisément resplendissante dans une tenue plus élégante. A chaque fois qu'il se tenait près d'elle, il avait l'impression que l'odeur de ses cheveux l'enivrait, un parfum envoûtant qui le troublait profondément. Son courage, associé à une intelligence qui lui aurait valu une place à Serdaigle si elle l'avait souhaitée, l'attirait vers elle tel un aimant irrésistible.

Par-dessus tout, Daphné dégageait une aura de force et de confiance en soi qui le fascinait. Cette force, mêlée à une beauté sans pareille parmi toutes les jeunes filles qu'il avait rencontrées jusqu'à présent, à Poudlard ou ailleurs dans le monde magique, le rendait fou d'admiration.

De son côté, la jeune fille attendait avec impatience le moment de revoir le garçon dont elle était tombée amoureuse. Heureusement pour elle, elle ne pouvait lire dans les pensées d'Harry. Sinon, le simple fait de savoir qu'il était tant attiré par elle qu'il ne considérait même pas une demi-vélane à maturité, alors qu'elle se tenait à quelques mètres de lui, aurait probablement fait fondre son masque de reine des glaces devant toute la population étudiante.

28/11/1994, 18H16, Poudlard, Ecosse:

"Merci pour tout à l'heure," dit Harry, brisant le silence qui régnait depuis son entrée dans la salle de classe abandonnée. C'était devenu une habitude. Lorsqu'ils se réunissaient, les deux adolescents s'installaient tranquillement et patientaient dans le calme, jusqu'à ce que l'un d'eux prenne l'initiative de lancer la conversation. Cela leur offrait le temps de trier leurs pensées respectives.

"Ne t'en fais pas pour ça. J'ai plus défendu Draco qu'autre chose, si on est honnête. Tu aurais pu faire bien pire," avoua-t-elle, en adressant un clin d'œil au garçon qui haussa les épaules.

Ils se mirent ensuite à parler des avancées de leurs deux enquêtes. Harry lui rapporta les paroles d'Hermione, ainsi que ce qu'il avait pu apprendre de Fleur, au grand déplaisir de la blonde. Cette dernière, à son tour, lui parla de son impasse dans laquelle elle se trouvait pour les recherches sur son père, ainsi que de ses soupçons concernant son inscription au Tournoi.

"Les deux enquêtes arrivent à un point mort. Du côté de mon père, j'ai interrogé tout le monde, mais personne ne se souvient de l'avoir vu. De plus, je n'ai pas trouvé l'homme à la cicatrice sur la liste des invités que m'a fournie Fortuna. Alors, soit il a réussi à déjouer les protections du Manoir et à s'y infiltrer, malgré la vigilance de ton oncle, soit c'est une connaissance de ce dernier," expliqua la jeune fille. Harry, laissant son regard se perdre dans le sien, ne put s'empêcher de remarquer les cernes prononcées qui commençaient à marquer le visage de son amie.

"Tu devrais te reposer un peu, Daphné. Tu commences à ressembler à un panda. Et pour un humain, ce n'est généralement pas bon signe..."

Elle secoua la tête, mais sourit face à l'inquiétude du Gryffondor. "Ça va, tu me prends pour qui, Potter ?" lança-t-elle, feignant l'offense.

Elle se leva alors, sortit sa baguette et fit de la place en poussant les tables et les chaises. Harry, comprenant son intention, se joignit à elle tandis qu'elle reprenait la parole.

"Sinon, pour tes recherches, sache que la personne qui a ajouté ton nom est un professeur de Poudlard. J'ai demandé si je pouvais étudier les enchantements sur la coupe avec le professeur Dumbledore, et même s'il ne me les a pas montrés en détail, je peux te dire que ce que j'ai vu est bien au-delà des capacités d'un élève de Poudlard. Aucun étudiant n'aurait les compétences nécessaires pour contourner ces protections."

Harry leva sa baguette vers elle et lança un premier sort de désarmement, déclenchant délicatement les hostilités. "Je vois. J'en parlerai alors avec le directeur. Il connaît mieux son personnel que moi," admit-il avec une grimace.

"Mais si je devais parier, je mettrais le professeur de Défense contre les Forces du Mal en tête de liste. Auror reconnu nationalement ou pas, il maîtrise un peu trop les sorts impardonnables à mon goût."

Harry dévia les deux projectiles de glace que Daphné lui lança, et conjura des chaînes qu'il envoya vers elle, tentant de l'immobiliser. Prise par surprise, elle réussit de justesse à lancer un sort de coupe, brisant les chaînes avant d'être repoussée en arrière. Elle tomba alors au sol, sa vision se brouillant légèrement suite au choc violent.

Profitant de son avantage, il la désarma et s'approcha d'elle, main tendue : "J'ai gagné," souligna-t-il, avant qu'elle ne prenne sa main. Elle grogna alors, agacée par la rapidité du duel, et se dirigea vers sa baguette. Lorsqu'elle se retourna, Harry était devant elle, un bouquet de fleurs à la main.

"Daphné Greengrass, m'accorderiez-vous l'honneur d'être ma cavalière pour le Bal de Noël ?" demanda-t-il, adoptant un air de chevalier courtois.

"Arrête de faire le pitre, Potter," souffla-t-elle, incapable de dissimuler le rougissement qui montait aux joues. Elle s'avança alors vers lui, se plaçant juste devant son visage. Elle pouvait sentir son souffle chaud sur son front, et dû se retenir de le prendre dans ses bras.

"Bien sûr, espèce d'idiot. Je serais ravie de t'accompagner," déclara-t-elle, faisant fleurir un sourire sur le visage du Gryffondor.

A sa grande surprise, il la prit alors dans ses bras, faisant flotter le bouquet à côté d'eux. Elle sentit son cœur tambouriner dans sa poitrine, tandis que le sien se joignait rapidement au rythme de ce dernier.

Ils restèrent dans cette position encore quelques instants, avant qu'Harry ne se recule. "Je ne veux pas être rabat-joie, mais… je ne sais absolument pas danser," admit-il un peu penaud. C'était la première fois que Daphné revoyait le petit garçon dont elle était tombée amoureuse.

"Alors je t'apprendrai. Et tu auras intérêt à apprendre vite, parce que je ne veux pas déshonorer le nom Greengrass devant toute l'école," l'avertit-elle, levant son doigt devant son visage.

"Compris, patronne ! Comptez sur moi !" rétorqua-t-il, heureux d'avoir une excuse pour passer plus de temps avec la fille qu'il aimait. "Et puis, l'honneur des Potter est également en jeu."

Ils achevèrent leur discussion sur le Bal, et reprirent alors leur entraînement, s'échangeant des railleries tout au long de celui-ci. Cela allait de simples blagues à des moqueries visant à blesser l'égo d'Harry, et des remarques sur le manque de féminité de Daphné. Les deux adolescents entraînaient à la fois leur physique et leur mental, la capacité de rester lucide en toute circonstance étant plus que nécessaire lors d'un combat à mort.

Lorsque le soleil se coucha, ils ralentirent le rythme, décidant de passer à un autre type d'entraînement.

"Alors, tu veux apprendre quel sort ce soir ?" questionna Harry, essuyant la sueur accumulée sur son front avec une serviette invoquée.

"J'aimerais que tu m'apprennes à lancer un Patronus si tu peux. Il n'y a aucun moyen que je puisse supporter à nouveau des Détraqueurs. Je dois pouvoir me défendre."

Harry comprit la détermination de Daphné, mais lui rappela que le sort du Patronus était particulièrement complexe à maîtriser. Même parmi les adultes, ceux ayant un patronus corporel étaient en faible minorité.

Il avait lui-même rencontré de nombreuses difficultés avant d'y parvenir. Sans les souvenirs heureux de son oncle et le temps précieux passé ensemble, il n'aurait jamais réussi à conjurer suffisamment de joie pour invoquer l'animal éthéré... Enfin, jusqu'à la transformation de Drago Malefoy en furet, un événement qui resterait à jamais gravé dans sa mémoire comme l'un de ses meilleurs souvenirs.

Malgré les avertissements d'Harry, Daphné, persuadée qu'elle y parviendrait puisqu'il avait réussi, insista pour apprendre le sort. Le Gryffondor, vaincu par son entêtement, accepta et lui expliqua la marche à suivre.

Ils passèrent ainsi plus d'une heure à enchaîner les tentatives, mais sans succès. Daphné réussit au mieux à produire une faible brume argentée, mais aucune forme concrète ne se dessinait.

"Faisons une pause, Daphné," suggéra Harry, voyant la frustration monter chez la jeune fille. "Cette soirée a été éprouvante. Nous continuerons un autre jour, je te le promets. Souhaites-tu essayer autre chose ?"

Daphné, refusant d'admettre sa défaite, tenta sa chance encore quelques fois avant de finalement se laisser tomber sur une chaise, essoufflée.

"Bon, d'accord," dit-elle, résignée. "Apprends-moi plutôt le sort de contrôle de la gravité que tu as utilisé pendant l'épreuve. Un sort d'une telle puissance pourrait renverser le cours d'une bataille s'il était utilisé au bon moment."

Harry grimaça, conscient de la nouvelle requête extravagante de la jeune fille. "Si ce sort provient du grimoire Potter, alors oublie ce que je viens de dire," ajouta-t-elle, sachant pertinemment qu'une telle demande était non seulement impolie, mais également illégale au regard de la loi magique.

"Ne t'inquiète pas, il n'en fait pas partie. C'est mon oncle Hadrian qui me l'a enseigné," la rassura-t-il. "Le problème, c'est qu'il consomme énormément de magie. Même mon noyau, qui est déjà bien au-dessus de la moyenne, se vide en quelques minutes lorsque je l'utilise. Alors pour toi, qui es déjà épuisée..." soupira-t-il.

Daphné, déçue mais comprenant son raisonnement, acquiesça et s'affaissa sur la chaise.

"Il t'a beaucoup appris pendant ton entraînement, n'est-ce pas ?" demanda-t-elle, sa voix douce résonnant dans la salle isolée.

"Oui... Et encore, 'beaucoup' est un euphémisme. C'est comme si je redécouvrais la magie. Et ce n'est pas fini. Il me reste encore à battre les derniers niveaux de la salle d'entraînement à la maison. Je suis loin de son niveau," admit-il sans aucune honte. Au contraire, l'idée qu'Hadrian Potter soit à un niveau supérieur semblait le fasciner, pour une raison qu'il ne comprenait pas encore.

"Certains des sorts qu'il m'a appris sont terriblement dangereux," confia Harry à Daphné, s'asseyant en face d'elle. "Rien que le sort de gravité, comme tu l'appelles, peut facilement tuer son lanceur s'il est mal maîtrisé. Je me souviens encore du jour où il me l'a enseigné..."

Il s'interrompit, plongé dans ses souvenirs. "Il l'avait utilisé sur moi une fois où j'avais réussi à le coincer dans un coin de la salle. C'était le matin de... 'la soirée' ", lâcha-t-il, semblant oublier un instant qu'il n'était pas seul.

"Quand je l'ai revu plus tard dans la soirée, je lui ai demandé s'il pouvait me l'apprendre. Mais comme toi, je m'étais déjà entraîné comme un fou avant, et il m'a expliqué ce que je viens de te dire. J'ai dû attendre presque une semaine avant que l'on puisse réellement passer à la pratique de celui-ci."

Soudain, Harry sentit la température chuter dans la pièce. Il leva la tête, cherchant la source de cette soudaine hostilité, avant de se tourner vers Daphné.

"Harry... Tu as vu ton oncle ce soir-là ?" demanda-t-elle d'une voix si froide qu'il eut l'impression de se liquéfier de l'intérieur.

"Hum... Oui," avoua-t-il, sachant qu'il était trop tard pour revenir en arrière. "J'ai essayé de te le dire, mais à chaque fois... Eh bien... Quelqu'un venait nous interrompre," dit-il en se grattant la tête, mal à l'aise.

"Tu ne m'avais pas dit ça quand je t'ai demandé si tu avais vu autre chose," gronda-t-elle. "Raconte-moi tout ce que tu as vu."

Cette soirée-là, 23H29:

Harry plongea avec fluidité, évitant la volée incessante de sortilèges de Déos et dévia les projectiles qui fusaient dans sa direction. D'un geste vif, il redressa sa baguette, ses yeux illuminés d'une étrange lueur verte.

À son tour, il entreprit de manier sa baguette avec une gestuelle ample et maîtrisée, ripostant avec vigueur et parvenant à repousser le Seigneur des Ténèbres.

Cependant, une certaine lassitude l'envahissait. D'un point de vue extérieur, ses mouvements étaient d'une grâce et d'une puissance indéniables. Mais intérieurement, il ressentait une frustration croissante. En effet, nombre de ses victoires reposaient uniquement sur ses réserves magiques considérables. Or, il aspirait à plus. Il savait que Voldemort, du fait des rituels occultes auxquels il s'était livré, possédait un noyau magique similaire au sien.

Ainsi, dans le duel qui les opposait, cet avantage ne lui conférait aucun réel atout. Il lui fallait aiguiser son instinct, approfondir ses connaissances et accroître sa puissance. Et il était déterminé à y parvenir.

D'un mouvement habile, il fit tournoyer sa baguette, déchirant le sol de pierre sous ses pieds. L'effort le fit vaciller un instant, mais il reprit rapidement le contrôle de la situation.

Faisant attention à ne pas relâcher sa concentration, il transféra le contrôle des débris rocheux dans sa main, imitant la technique de son oncle. Une douleur lancinante parcourut alors son bras le faisant grimacer.

Cela lui fit se demander comment son oncle Hadrian parvenait à maintenir des sortilèges aussi puissants que ceux qu'ils utilisaient sans en perdre la raison. En réalité, cela ne faisait que souligner son statut de sorcier hors du commun une fois de plus.

Murmurant l'incantation "Atlas", il conjura le bouclier magique le plus puissant qui soit, puis inversa le flux des deux sortilèges, reprenant le contrôle des roches avec sa baguette et maintenant Atlas avec sa main.

Ce transfert soulagea légèrement la douleur et lui permit de passer à l'étape suivante de son plan. Chantant doucement, il se mit à modeler l'amas de pierre, faisant preuve d'une dextérité digne du fils de James Potter, réputé pour son talent hors pair en métamorphose.

Déos, quant à lui, ne resta pas passif. Il bombarda le bouclier d'Harry sans relâche, utilisant un assortiment de sortilèges offensifs : sorts de coupe, Brise-Os et projectiles divers. Harry comprima son noyau avec violence, déchaînant une puissante onde de choc magique. Cela épuisa légèrement ses réserves, mais lui offrit un court répit.

Il baissa son bouclier et acheva son modelage. Il venait de créer un golem de pierre. Pointant sa baguette vers sa création, il lança l'incantation "Piertotum Locomotor", insufflant la vie à ce colosse de pierre et le pliant à sa volonté.

Il l'envoya foncer sur le Seigneur des Ténèbres espagnol, profitant de cette accalmie pour se reposer de l'effort fourni. Ce fut son erreur.

Lorsqu'une construction inerte est animée par la magie d'un sorcier, elle devient redoutable, surpassant de loin la force d'un être humain et offrant à son manipulateur un arsenal de nouvelles possibilités. Cependant, cette création demeure fragile, sa puissance étant liée au souffle de vie de son créateur. Si le sorcier qui maintient la cohésion du golem succombe, ce dernier s'effondre avec lui. C'est le point faible de tous les sorciers doués dans ce domaine précis de la magie.

Harry, au lieu de se retrancher derrière son colosse renforcé, fit le choix audacieux de l'envoyer au combat.

Déos, anticipant cette stratégie, ne perdit pas une seconde. Il laissa le golem s'avancer jusqu'à sa position, puis transplana rapidement derrière Harry. Ce dernier, alerté par un craquement sinistre, se retourna, mais fut violemment plaqué au sol.

"Encore ce fichu sort de gravité !" gronda Harry, avant qu'un sort de coupe ne siffle dangereusement près de son cou.

"Épreuve terminée. Simulation interrompue. Vous avez perdu après 17 minutes de combat. Niveau actuel : 7."

La rue espagnole se désagrégea, s'affaissant sur elle-même, tandis qu'Harry se relevait, indemne mais couvert de sueur.

Après avoir observé Alexander et l'homme énigmatique s'éloigner pour converser, il s'était plongé de nouveau dans son entraînement, déterminé à affronter Déos une nouvelle fois.

Tout comme son parrain, il était bloqué au niveau sept, incapable de se libérer du sort de gravité. Malgré ses tentatives répétées, il finissait toujours plaqué au sol par l'adversaire. Une fois immobilisé, le combat était perdu.

S'éloignant du centre de la pièce, il ferma les yeux et conjura une table, une chaise et un verre d'eau vide.

"Aguamenti," murmura-t-il au-dessus du verre, avant de le saisir et de le vider d'une seule gorgée.

"Tu sais, tu ne devrais pas te mettre autant la pression. À ton âge, j'étais loin d'avoir ton niveau," déclara Hadrian en émergeant de l'ombre.

"Tu étais là depuis longtemps ?" demanda Harry, sans paraître surpris par la présence de son oncle.

"Je recherchais quelqu'un et j'ai pensé passer te voir," dit-il en conjurant une chaise à ses côtés.

"Je suis vraiment fier de toi, Harry Potter. Je n'ai jamais rencontré personne avec une telle discipline. Félicitations, sincèrement," insista l'homme plus âgé.

Harry le fixa. Il savait que son oncle était fier de lui, mais l'entendre exprimer son admiration le comblait de bonheur. Pendant onze longues années, il avait prié en vain pour recevoir de tels mots des Dursley.

Aujourd'hui, il avait enfin une vraie famille. Des êtres chers qui le valorisaient et le soutenaient. À cet instant, il comprit combien le soutien d'un entourage bienveillant était précieux.

"Merci, oncle Hadrian," dit-il, savourant le compliment. Harry laissa son regard se perdre dans le vide. Hadrian, satisfait de l'effet de ses paroles sur le jeune homme, commença à reculer vers la sortie.

"Oncle Hadrian, puis-je te poser une question ?" demanda Harry à l'homme qui l'avait pris sous son aile.

"Tu viens de le faire," se moqua gentiment le sorcier plus âgé. "Mais vas-y, je suis à ton écoute."

"Je souhaiterais apprendre le sort de gravité que tu as utilisé contre moi ce matin," lança-t-il, surprenant le voyageur temporel.

L'homme inclina la tête, avant de baisser son bandeau, plongeant ses yeux blancs opales dans les siens. Harry ressentit alors une étrange sensation le parcourir, comme si son noyau magique même était examiné de fond en comble.

"Il s'agit d'un sortilège d'une grande puissance. Si le lanceur ne le maîtrise pas parfaitement, il pourrait s'avérer très dangereux, voire mortel. Et pas uniquement pour les autres mages aux alentours, mais également pour le lanceur lui-même," expliqua l'homme, plus sérieux qu'Harry ne l'avait jamais vu.

"Tes réserves devraient être suffisantes pour le supporter," soupira Hadrian, replaçant son bandeau sur ses yeux. "Mais ton mental, l'est-il ?"

Harry hocha brusquement la tête, serrant les poings. "Je le maîtriserais à la perfection. Personne ne périra… Enfin, personne d'autre que mes ennemis. Je te le promets. Je ne l'emploierai qu'en cas de réelle nécessité," insista le jeune garçon. Il devait apprendre ce sortilège, coûte que coûte.

Hadrian se pinça les lèvres, comme s'il cherchait une excuse pour ne pas enseigner le sort à Harry, avant de céder. "D'accord, je te l'apprendrai lorsque je te jugerai prêt. Mais fais preuve de prudence, je t'en prie. N'utilise ce sort en combat que lorsque tu l'auras parfaitement maîtrisé," insista-t-il.

Harry hocha la tête une nouvelle fois, satisfait. Il savait qu'Hadrian se souciait sincèrement de lui. Mais s'il voulait progresser, il devait être prêt à tout.

Après tout, il est bien plus aisé de s'élever en tant que sorcier lorsqu'on est jeune. Le corps est plus robuste, et l'esprit plus apte à l'apprentissage. C'est pourquoi il devait déployer tous les efforts possibles pour s'affermir.

Ainsi, il pourrait protéger sa famille, ses amis… et Daphné. Personne d'autre ne devrait souffrir. Et tout finirait par s'arranger.

Hadrian reprit alors sa marche vers la porte, avant de s'arrêter net, comme s'il venait de se souvenir de quelque chose. "Ah, au fait, n'aurais-tu pas vu Alexander passer par ici ?" demanda-t-il, son visage entièrement dépourvu d'émotions.

Harry leva la tête et fixa son oncle un instant. Il se demanda, l'espace d'un instant, pourquoi son oncle recherchait le père de Daphné après lui avoir déjà envoyé un messager pour transmettre ses paroles, mais secoua la tête, la fatigue accumulée par son entraînement pesant sur son esprit.

Quelques minutes plus tôt:

Harry était assis devant la salle d'entraînement, reprenant son souffle après une longue session d'exercices variés. Il demeura ainsi quelques instants, plongé dans ses pensées. Dans sa tête, il retournait encore et encore tous les combats auxquels il avait participé jusqu'ici. Il n'avait pas le choix s'il voulait combler tous ses défauts.

Soudain, des pas résonnèrent dans sa direction. Il se redressa vivement et plissa les yeux, cherchant à identifier les nouveaux arrivants, avant de hausser les sourcils de surprise.

"Monsieur Greengrass ? Que faites-vous ici ?" demanda-t-il, ne s'attendant pas à voir l'homme âgé dans cette partie du manoir.

Aux côtés de ce dernier se tenait un sorcier qui intrigua Harry. Il était manifestement un étranger, découvrant sans doute le Manoir Potter pour la première fois, à en juger par son regard froid qui analysait le bâtiment. Cet homme avait également une large cicatrice sur le visage, ce qui ne manqua pas de surprendre Harry.

Dans le monde sorcier, les cicatrices étaient plutôt rares. En effet, hormis celles provenant de certaines créatures, telles que les loups-garous transformés, ou de malédictions particulières, elles étaient aisément guérissables. Cet homme devait avoir un passé singulier pour arborer une telle marque.

"Bonsoir Harry ! Quelle surprise de te voir ! Tu as tellement changé ! Tu es presque méconnaissable du petit garçon qui accompagnait son oncle dans mon manoir pour la première fois", déclara l'homme en posant ses mains sur les épaules du jeune homme. "Quelle force ! Et regarde, nous sommes presque de la même taille !" s'exclama-t-il en riant.

Harry rit avec lui, satisfait que les progrès de ses entraînements physiques soient remarqués, avant de tourner la tête vers l'homme cicatrisé. Ce dernier lui adressa un sourire poli, mais qui, pour une raison inexpliquée, lui envoya un frisson dans le dos.

"Avec tout ça, tu devrais pouvoir prendre soin de ma fille comme il se doit à l'avenir", murmura l'homme, faisant rougir Harry. Le garçon leva les mains, les secouant devant le Lord avec un sourire embarrassé.

"J-Je… E-E-Eh bien…" bégaya-t-il, avant d'être interrompu par un Alexander souriant.

"Nous ne te retiendrons pas plus longtemps Harry. Ce monsieur a un message important à me transmettre de la part de ton oncle. Connais-tu un endroit où nous pourrions parler en privé ?"

Harry inclina légèrement la tête, questionnant Alexander d'un regard perçant pour vérifier sa sincérité à l'aide d'une légère sonde de légilimencie. Ce dernier hocha la tête, faisant soupirer Harry devant la confiance aveugle que le père de la fille qu'il aimait de tout son être portait à son oncle.

"La salle au fond du couloir", dit-il en la désignant du doigt. "C'est un vieux bureau abandonné. Vous devriez être tranquilles là-bas."

Les deux hommes le remercièrent et se mirent en route, sous le regard curieux du jeune garçon.

Quelques minutes plus tard:

"Voilà ce qu'il s'est passé," expliqua Harry, omettant prudemment le commentaire relatif à Daphné. Il observa ensuite son oncle, analysant son expression pour déceler sa réaction.

"Je comprends. Dans ce cas, je dois m'assurer que mon messager a bien transmis le message," déclara le voyageur temporel en saluant Harry.

Le jeune homme détestait lorsque son oncle s'exprimait de manière énigmatique. Cela lui rappelait Dumbledore et ses longs discours empreints de sagesse. Mais, une fois de plus, il se laissait peut-être aller à des suppositions erronées, et son oncle souhaitait réellement accomplir ce qu'il venait d'annoncer.

"Reprends ton entraînement en toute tranquillité. Après tout, si tu désires réellement apprendre ce sort, il te faudra exercer ton esprit," dit-il, avant de se retourner une dernière fois et de quitter la pièce, se dirigeant vers le bureau abandonné où se trouvaient les deux autres sorciers.

Harry fixa la porte quelques instants, perdu dans ses pensées, avant de secouer la tête. "Je ne peux me permettre de me déconcentrer. Retour à l'entraînement !" se dit-il intérieurement, avant d'ordonner à la salle de relancer le niveau sept.

"Cette fois-ci, j'y arriverai !"