Harry essayait depuis tout à l'heure de ne pas étriper Ron qui lui s'excusait d'avoir eut la place de préfet ( il n'en avait rien à branler, qu'il la garde, sa place de préfet ! ), tandis qu'Hermione leur rappelait qu'il y aurait bientôt les B.U.S.E ( j'en ai rien à foutre euh ! Na nana na nèrreuh ! ), jusqu'à que la porte de leur compartiment s'ouvrît.
Ils tournèrent tous la tête vers la porte et faillirent tous ( enfin, seulement Hermione et Ron, hein ) laisser leur mâchoire se fracasser au sol.
Dans l'encadrement de la porte se tenait une jeune fille au long cheveux qui lui atteignait l'intérieur des reins, raide et d'un noir semblable à l'aile d'un corbeau avec des reflets roux, aux yeux bleu voilé de gris avec un visage aux traits fin et aristocratique et à la pâleur d'une porcelaine. Elle n'avait pas des hanches pleines, ni de poitrine volumineuse mais ça ne l'empêchait pas d'être une beauté qu'on aimerait bien avoir dans son lit. Elle aurait été encore plus belle si elle souriait mais elle arborait un visage neutre et ses yeux étaient indéchiffrables.
Elle portait déjà l'uniforme de Poudlard mais les couleurs étaient neutre, signe qu'elle n'appartenait à aucune maison. Elle avait les deux mains derrière le dos, dans un geste assez désinvolte.
Hermione, qui reprit plus rapidement ses esprits, fut celle qui reprit plus rapidement ses esprits et décida de prendre la parole en lui souriant.
- Bonjour, fit-elle en s'adressant à l'inconnue. Comment tu t'appelles ?
Le sourire d'Hermione se fanât quand les yeux gris-bleu, qui avait le même effet que si elle s'était retrouver au pôle nord, se fixèrent sur elle.
- La politesse veut qu'on se présente d'abord avant de demander l'identité de son interlocuteur, dit la nouvelle froidement sans la lâcher des yeux.
- C'est pas une raison pour l'attaquer comme ça, répliqua Ron.
Harry vit ses oreilles virés au rouge, avant de reporter son attention sur Hermione, qui semblait offusquer qu'une parfaite étrangère, et une Sang-Pur — d'après ce qu'il pouvait en voir de ses vêtements — l'ignore royalement, comme si elle faisait partie du décor.
La jeune fille fixait Ron intensément, le détaillant des pieds à la tête sans pudeur, alors qu'un sourire qui ironique qui n'avait rien à envier à celui de Malfoy n'étire progressivement ses lèvres pendant toute son inspection, tandis qu'une lueur de compréhension passait pendant un instant fugace dans ses yeux.
- Moi qui croyait que les ragots sur le dernier des héritiers mâle des Weasley étaient infondées... Il semblerait que je me sois trompé.
Elle délaissa alors totalement son attention de Ron et se tourna vers Harry en rejetant d'un mouvement de tête gracieux ses cheveux en arrière.
- Les cheveux en bataille d'un noir de jais et des yeux d'un beau vert émeraude derrière des lunettes rondes, murmura t-elle plus pour elle-même que pour les autres occupants du compartiment, en le fixant mais moins durement qu'avec les deux autre. Tu dois être Harry Potter, je me trompe ? demanda t-elle plus fort, mais moins froidement qu'avec les deux autres.
- Oui, c'est moi, répondit le susnommé en se redressant légèrement.
- Est-ce que nous pouvons discutez ? demanda t-elle sans se préoccuper le moins du monde du fait qu'il y avait deux autres personnes présente, comme si s'était juste des meubles. J'aimerais te parler de quelque chose.
- Quoi donc ? demanda Ron en devançant Harry. Tu peux parfaitement le dire devant nous.
Elle regarda alors Ron, le peut de sympathie qu'elle avait pour Harry s'envola aussitôt qu'elle vrilla ses yeux aux sien. Ce qu'il y vit le fit se tasser sur lui-même, comme si il avait senti le danger.
- Et peut-on savoir pourquoi je devrais le dire devant vous deux ? demanda t-elle d'un ton polaire, qui aurait geler sans problème en imposant bûcher, qui n'avait rien à envier à celui du professeur Snape.
- Nous sommes ses meilleurs amis, répondit calmement Hermione, en faisant un signe à Ron de se calmer.
Regardez moi ça, ricana la nouvelle en voyant Ron obéir. Le chien-chien à son maître-maître. A moins que ce soir l'Alpha, vu que le maître n'est pas là.
- Merci, Grangers, tu n'avais pas besoin de le préciser, répliqua t-elle en les surprenant.
- Comment...
- Je connais ton nom ? la coupa t-elle en la regardant intensément. C'est très simple, on prenant en compte toutes les informations sur l'entourage du « Survivants », dit-elle en appuyant bien sur l'appellation, il ne fallait pas être un génie pour deviner qui tu étais.
Hermione, pour la première fois qu'Harry la connaissait, ne contredit pas la jeune fille qui se tenait devant eux, mais les deux tâches rouges sur ses joues témoignaient de sa colère.
- Alors ? redemanda l'autre fille. Tu viens ?
Sans un mot, Harry se leva sous les exclamations surpris et outré de ses amis.
- Harry..., commença Hermione.
- Ne t'inquiète pas 'Mione, dit-il en lui offrant un sourire rassurant. Je sais me défendre, et puis, ce n'est pas Malfoy.
Harry vit du coin de l'œil la jeune fille tiquer à l'évocation de sa Némésis à Poudlard mais c'était si fugace qu'il n'aurait pas pu le jurer.
La jeune fille se décala pour le laisser sortir tandis qu'il refermait la porte du compartiment. Sans un mot, elle l'invita à le suivre et n'attendit même pas qu'il acquiesce avant de s'avancer dans le couloir du Poudlard Express. Il attendit qu'elle soit assez loin pour la suivre, faisant ainsi croire qu'ils n'étaient pas ensemble.
Ils marchèrent ainsi en silence, croisant parfois sur leur chemin des élèves qui le regardaient en chuchotant, ou ont le montrant du doigt, comme si il était un de ces animaux qu'on regardait au zoo.
Cette pensée le fit ricaner tandis que la jeune fille un peut plus loin s'arrêta devant un compartiment. Elle ouvrit la porte de ce dernier et le regarda s'approcher d'elle, attendant qu'il soit à sa hauteur avant d'entrer.
Il entra à sa suite en regardant ce qu'il y avait à l'intérieur.
Hormis la jeune fille et lui-même, il n'y avait personne, à part un gros chat noir qui aurait pu sans problème se faire passé pour une petite panthère tellement il était grand, aux yeux doré, avec un étrange symbole sur le front, qui le fixa pendant un court instant avant de revenir à sa contemplation du bout de ficelle qui s'agitait sous son nez, il y avait un jeune homme, qui devait avoir entre seize et dix-sept ans, les épaules larges, assez grand, malgré le fait qu'il était assis, et il se dégageait de lui un certain charme magnétique, ses cheveux était d'un beau bleu électrique et que ses yeux soit d'un ambré tel que l'on jurerait que ses yeux était de l'or en fusion; il possédait d'ailleurs un visage taillé à coup de serpe qui, avec son nez droit, lui donnait des allures de statue grec. Ses mains, d'après ce qu'il pouvait en voir, étaient bardés d'entailles et de cicatrices et il était sûr qu'il en avait aussi sur les avant-bras. Tout comme la jeune fille, il portait déjà la tenue scolaire aux couleurs neutre.
Cette dernière referma la porte dès qu'il entra et jeta un sort d'intimité pour éviter les curieux, surtout certaines personnes, qui avait dû sûrement remarquer que le Survivant était entré dans leur compartiment, et un autre pour qu'on ne puisse rien voir de l'extérieur, sauf si on regardait par la fenêtre dudit compartiment — et faut être totalement marteau pour essayer de le faire.
Le jeune homme avec eux lui offrit un sourire tandis que la jeune fille s'affaissa aussi élégamment que possible en soufflant bruyamment tout en se tenant l'arrête de son nez.
- Misère, gémit-elle en fermant les yeux. Comment tu fais pour rester auprès d'eux sans t'évanouir ? demanda t-elle en se massant les tempes. Leur émotions étaient tellement impur et négatif que j'ai sentis mon cœur battre à coup redoubler.
Harry s'assit devant elle, et donc à côté du jeune homme, en fronçant les sourcils tout en s'installant tranquillement.
- Elles étaient si intense que ça ? demanda t-il en grattant la tête du chat qui s'était installé sur ses genoux.
Elle marmonna quelque chose avant de prendre la potion que lui tendait le jeune homme à côté de lui et qu'elle en avale le contenu cul sec.
- Je me demande si je ne devrais pas demander à Rosamund une amulette pour contrôler mon pouvoir, murmura t-elle quand la potion commença à faire effet.
- Tu devrais éviter, lui dit le jeune homme en fouillant dans ses poches tout en remettant la fiole vide de potion qu'elle lui passait pour la ranger dans l'une des sacoches accrochées à sa ceinture. Rosamund avait dit que c'était comme les médicaments: tu risque d'en être dépendant.
- Ted a raison, dit Harry. Tu as déjà eut plusieurs amulette pour contrôler ton pouvoir. Si tu en utilises encore, tu risques plus de te détruire qu'autre chose.
- Je sais, souffla t-elle. C'est juste que je dois me réhabituer au fait d'entendre les pensées et de ressentir les émotions des gens. J'étais protéger de ces inconvénients quand j'étais à Armion.
- Peut-être parce que tu restais à demi nue ? proposa Ted d'un air malicieux.
La réaction ne se fit pas attendre. À peine les informations arrivèrent aux cerveaux des deux autres personnes du compartiment, ils eurent, à peut près, la même réaction: Harry regarda Ted avec un petit sourire en rougissant légèrement, quand à l'autre, elle le regardait aussi, le rouge aux joues, mais elle lui balança le livre de telle sorte qu'il n'eut, ni le temps de l'esquiver, ni le temps de prévoir son coup.
Dans tout les cas, il avait maintenant une belle marque rouge bien visible à la forme du livre, bien au milieux du visage. C'était un miracle que son nez n'ait pas prit le plis.
- Teddy John Lupin ! s'écria t-elle, l'air aussi rouge et offensé que si elle avait été une nonne.
- Ça va, ça va, dit l'accusé en levant les mains en signe de reddition. C'était juste pour plaisanter ! Mais oses me dire que les vêtements que tu portais là-bas était plus que... C'est bon, j'arrête, dit-il rapidement en entendant un craquement du côté de la vitre qui de la fenêtre qui donnait sur le dehors.
Elle croisa les bras, gonflables joués et se détourna en relevant le nez. Elle émit un reniflement dédaigneux. Tout dans son attitude montrait qu'elle était vexée.
En la voyant faire, Harry pensa qu'elle lui rappelait quelqu'un de sa connaissance avant de prendre la parole.
- Calmez-vous, vous deux, dit-il au deux autres en leur jetant chacun des coup d'œil. Je vous rappel que c'est pour revoir certains points de notre plan que nous sommes réunis dans ce compartiment.
Il se tourna vers la jeune fille qui était totalement focaliser sur lui.
- Alors ? demanda t-il. Tu as put parler à Sirius ?
Elle hocha la tête.
- Même si il a fallut faire pas mal de démarche du côté de l'administration sans éveiller les soupçons de l'autre glucosé, on a réussi à faire tout ce qu'il fallait pour que ça marche.
- Je me demande d'ailleurs comment il va réagir quand il apprendra la nouvelle, dit Teddy en se frottant les mains d'anticipation.
- Le connaissant ? Sûrement très mal, ricana Harry. Je suis sûr qu'il va en perdre des cheveux.
- Si ce n'est pas ses dents ! rectifia la jeune fille.
Ils pouffèrent tout les trois à la remarque de la jeune fille.
- Et donc ? demanda Harry en retrouvant tout son sérieux.
Elle lui offrit un sourire qui aurait fait pâlir Lucifer et tout les démons gouvernant les enfers d'envie.
- Tout le monde devrait apprendre la nouvelle demain à la première heure.
- Et tu vas te faire solliciter par une bande d'hypocrites qui n'en aurait pas qu'après tes beaux yeux, dit ironiquement Teddy.
- Si tu veux prendre ma place, Ted, je te la donne volontiers, répliqua t-elle avec le ton d'une personne cédant une part de gâteau a gosse pourri gâté.
- Sans façon, dit-il rapidement en mettant ses mains devant lui comme pour se protéger d'un quelconque objet indésirable. Je préfère encore me contenter de faire un tour dans la Forêt Interdite.
Elle émit le même reniflement dédaigneux que tout à l'heure mais avec air clairement moqueur.
- Qu'y a t-il, M. Lupin ? demanda t-elle d'une voix suave. Est-ce que l'environnement mondain ne soit pas attrayant à vos yeux ?
- Tout à fait ! répondit l'interpelé avec flamme. Moins je me frotte à ces types et mieux je me porte.
- Ted, appela Harry d'un air désabusé. Est-ce que tu te rends compte qu'elle se paye ta tête ?
- Parfaitement, parrain, répliqua t-il. Mais je préfère ça que ce qu'elle a fait à ce type quand le gars avait dit être d'accord alors qu'il était tot...
- Nous ne faisons plus partie de ce groupe, Ted, le coupa la jeune fille. En venant ici, nous avons coupé clairement nos liens avec eux.
Teddy souffla en s'affaissant un peut en grattant distraitement la tête du chat qui était entrain de ronronner à fond. C'était comme si il devinait les triste pensées qui asseyait le jeune homme.
- Eh, appela Harry en lui secouant le bras. Cela remonte à près de cinq ans, maintenant, fit-il remarqué en lui offrant un sourire rassurant. Cela peut sembler court mais dit toi que ça en vaut la peine aujourd'hui.
Teddy lui rendit faiblement son sourire tandis que ses cheveux avait légèrement ternie sous le coup de l'émotion.
- Désolé parrain, dit-il en posant une main sur celle qui était toujours sur son bras. C'est parfois difficile de se détacher complètement de son passé.
- L'avenir nous tourmente; le passé nous retient, dit-il en les regardant tout les deux. C'est pourquoi le présent nous échappe.
La jeune fille arqua les sourcils d'un air dubitatif avec un air légèrement narquois.
- Parrain ne t'aurais pas contaminer par hasard ? demanda t-elle, un soupçon de moquerie dans la voix.
Harry prit un air faussement offensé que son petit sourire amusé n'arrivait même pas à rendre crédible, ni le ton que sa voix prit quand il lui répliqua:
- Moi, au moins, je me cultive !
Ils rirent tous de cette remarque avant de reprendre la conversation sur des sujets légers comme ce que faisait leur amis sur Armion où combien de temps Rosamund réussirait à tenir sans sauter sur le beau Sethan, ou inversement, et un rappel que les paries étaient encore d'actualité.
Harry dû malheureusement quitter ses deux amis quand il se rendit compte qu'il était déjà au milieu de l'après-midi.
- Il faut que j'y aille, dit-il en grimaçant.
- Essaye de ne pas écorcher tes « meilleurs amis », dit la jeune fille en mimant les guillemets.
- Je ne peux rien te promettre, répliqua t-il en sortant du compartiment.
Il n'avait même pas fait deux pas qu'il se fit héler par la dernière personne qu'il voulait voir en ce bas monde.
- Potter !
Cette voix sombre et cette façon de cracher son nom comme si s'était la pire des insultes... pas de doutes possible.
Harry se retourna lentement en priant Merlin et Morgane de s'être tromper mais, apparemment, ni l'un ni l'autre ne voulaient avoir pitié de lui puisque, devant lui, se tenait Severus Snape, son professeur honnis de potion.
Ce dernier semblait d'ailleurs être très en colère.
Qu'est-ce que je t'ai fait, Morgane, pour mériter ça ? se demanda t-il en regardant son professeur avancer vers lui à grand pas.
- Peut-on savoir ce que vous faites dans cette partie du train ? demanda t-il une fois qu'il fut sur Harry.
Harry aurait juré sentir le regard des deux personnes de l'autre côté de la porte du compartiment juste à côté d'eux et qu'ils étaient entrain d'écouter leur conversation.
Mais là, tout de suite, il n'en avait rien à foutre, qu'ils écoutent leur conversation.
- Pourquoi je ne devrais pas être dans cette partie du train, professeur ? demanda t-il calmement sans hausser la voix, en el regardant bien dans les yeux.
Snape n'eut, apparemment, aucune réaction, à sa question mais il avait remarqué que les coins de sa bouche s'étaient relevés pendant un court instant. D'ailleurs, depuis quand sa bouche possédait des lèvres à la fois fine et pulpeuse ? demanda une petite voix vicieuse au fin fond de son esprit.
Il la mit, derechef aussi loin que possible dans son subconscient pour éviter que l'autre en face ne l'entende et se serait bien gifler si il n'y avait eut son professeur.
- Seriez-vous, par le plus grand des hasards, amnésiques, Potter ? demanda t-il d'un ton ironique qui fit aussitôt grimper la tension dans l'air.
- Vu que je me rappel encore de mon nom et de qui je suis, je ne crois pas, non, répliqua t-il sans ciller devant les yeux brûlant de colère de son vis-à-vis.
Snape plissa les yeux en regardant Harry alors que ce dernier ne comptait pas laisser voir à l'autre qu'il se sentait blesser par le fiel qu'il avait mit dans sa voix.
- Je vois que vous êtes toujours aussi insolent, dit Snape.
- Ce n'est pas de l'insolence, professeur, mais de la dérision, répliqua Harry du tac au tac.
Snape le saisit brusquement au col et rapprocha son visage de celui de son élève tellement près qu'il pouvait sentir son souffle sur son visage.
Harry allait se dégager de la poigne de l'homme lorsqu'il remarqua la position dans laquelle ils se trouvaient et, malgré le fait d'avoir été en contact assidu avec une des être les plus impudiques que Magia est jamais créé, il restait une part de lui assez prude et la situation dans laquelle il se trouvait était assez ambiguë, pour ne pas dire complètement indécente. Et comme tout prude qui se respecte, il ne put s'empêcher de rougir comme une pivoine.
- Professeure ? appela t-il au bout d'un moment en essayant de ne pas frissonner à chaque fois que le souffle chaud de l'homme en face de lui frappait ses lèvres.
L'autre en face ne fit rien. Pire, il rapprocha encore leur visage de quelques millimètres de telle sorte que leur lèvres se frôlèrent légèrement.
Ce fut à ce moment précis que la porte du compartiment à côté s'ouvrit. Ils se séparèrent vite devant le regard légèrement étonné de Teddy et celui blasé de la jeune fille qui les regardait — enfin, surtout Harry — un sourcil arqué.
- Avons-nous interrompu quelque chose ? demanda t-elle d'une voix à la fois neutre et traînante.
Harry, qui réajustait son col froissé, voyait bien qu'elle se moquait de lui vu qu'elle connaissait sa très grande timidité ainsi que sa pudeur qui était tout aussi grande.
Snape, lui, les regarda tout les deux avant de jeter un regard vers Harry, puis de reporter une nouvelle fois son attention sur les deux autres élèves.
- Vous devez être Miss Blackwood et M. Hurricane ? demanda l'homme en noir.
- C'est exact, dit la jeune femme tandis que son compagnon hochait la tête en signe d'assentiment. Pourrais-je vous demandez, si cela n'est pas indiscret, quel conversation avait vous avec Harry ?
Harry lui fit les gros yeux mais toute son attention était totalement focalisé sur l'homme.
- Je demandais juste à M. Potter, ici présent, dit-il en désignant Harry d'un vague signe de la main, ce qu'il pouvait bien faire dans la zone réservée aux Serpentards.
Si la situation n'avait pas été ce qu'elle était, Harry se serait frapper le front. Il aurait dû prendre sa cape d'invisibilité avant de venir. Il se maudissait surtout de ne pas avoir prévenu les deux autres de cet état de fait.
La jeune fille, elle, haussa encore plus le sourcil qu'elle avait laissé arquer.
- Je crois qu'il y a méprise,professeur, dit-elle lentement en les regardant tour à tour. Si Harry est ici présent c'est uniquement de mon fait, et non une initiative de sa part.
Cette fois, ce fut à Snape d'arquer un sourcil.
- Que voulez-vous dire, Miss Blackwood ?
- Il se trouve que j'avais besoin de quelques éclaircissements sur une affaire qui concerne nos deux familles et que j'avais besoin de son avis, dit-elle en regardant droit dans les yeux de son futur professeur. Et comme je ne voulais pas que l'affaire s'ébruite, je lui ai demandé de venir dans mon compartiment. Je ne savais aucunement que cela ne se faisait pas.
Harry admirait avec quel culot elle osait mener Snape en bateau mais ce dernier allait vite se rendre compte du bluff. Étonnamment, et il s'en souviendrait toute sa vie, Snape ne fit qu'hocher la tête.
- Je vois..., commença t-il avant de saisir Harry par le bras sans aucune douceur. J'accepte vos excuses, Miss, et je vais de ce pas raccompagner ce jeune homme vers la partie du train où il pourra retrouver ses amis.
C'est pas plutôt trimballer ? se dit Harry alors qu'il était pas mieux traiter qu'une chèvre qui tirait sur sa corde, même si il évitait au maximum de ne pas regarder Snape comme deux ronds de flan.
Jamais il n'aurait cru pouvoir vivre assez longtemps pour voir ça: Severus Snape, le plus grand potionniste ainsi que le plus jeune de ce siècle, espion dans les camps de Dumbledore et Voldemort, lui qui bravait mille et un dangers dans cette guerre, se faisait berner par une collégienne de son âge ! Si il l'apprenait, il en aurait pour son grade.
- Navrés pour ce petit incident, continua l'autre en les regardant, semblant sincèrement désolé.
Si Harry ne la connaissait pas comme il la connaissait, il aurait pu jurer qu'elle se payait sa tête.
- Ne vous inquiétez pas, Miss, ceci est totalement oublié, répondit Snape d'une voix neutre.
Il l'obligea à se tourner dans la direction par laquelle il était venu en compagnie de la jeune fille.
- Sur ce, ajouta Snape en le forçant à avancer.
Cette année, je le sens mal, pensa t-il alors qu'ils croisaient des élèves qui les regardaient avec des yeux ronds.
Ha, ha ! Alors ? Des remarques ? Comment vous trouvez ce chapitre ? Frustrant, hein ?
Que fait Teddy âgé ici ? Qui est cette « Miss Blackwood » ? Quel lien a t-elle avec le Survivant ? XD
Non, pour être sérieux, j'aimerais que vous laissiez une petite review à la fin de ce chapitre, un ou quatre, ça serait sympa, parce que je ne sais pas si ça vous plait ou pas.
Bon week-end à tous !
