Je vous salue !

Aujourd'hui je publie le chapitre 9.

Disclaimer : Rien ne m'appartient, tout appartient à la merveilleuse J K Rowling, sauf l'histoire.

Makoto

Tome 2

Résumé : Makoto et Ayaka rencontrent enfin les Malefoy. Ils vont également faire leur entrée en deuxième année à Poudlard. Une chambre des secrets, un monstre, et des manipulations. Que demander de plus ?

Réponses aux Reviews :

Stormtrooper2

Coucou, merci pour ta Review. Et non ! Mais tu verras que notre cher Bubus va se contredire tout seul ! Voilà la suite, bonne lecture. Biz.

Holybleu

Hey ! Merci pour ta Review. Voilà la suite. Bonne lecture. Biz.

Nda : Des mots japonais seront utilisés. Je mettrais la traduction avant chaque chapitre.

Matsushita : Sous le pin, au pied du pin.

Ayaka : Fleurs colorées.

Makoto : Sincérité.

Takehiko : Avisé.

Rin : Honoré, sévère.

Aniki : Frère.

Aneki : Sœur.

Sensei : Professeur.

Arigato : Merci.

Gambatte ne : Bonne chance.

Arigato gozaimasu : Merci beaucoup.

Kudasai : S'il te plaît.

Baka : Idiot.

Voilà fin du blabla

On se retrouve en bas.

Bonne Lecture


Chapitre 9 :

Makoto se leva tranquillement ce matin là. Il réveilla sa Aneki en douceur, lui soufflant que le jour du match était enfin arrivé. Elle se réveilla d'un bond, filant telle une tornade jusqu'à la salle de bain.

Makoto posa un regard amusé sur la brune. Elle ne parlait que de ce match. Elle était impatiente. Et le grand jour était finalement arrivé.

« Bonjour Makoto. »

Le brun sentit les battements de son cœur s'accélérer. Il se tourna vers Théodore-Kun, lui lançant un grand sourire en le saluant.

« J'adore ton sourire. »

« Arigato. »

Il rejoignit sa Aneki une fois prêt, lui faisant une longue tresse afin qu'elle ne soit pas gênée pour le match. Elle décida de lui faire une queue de cheval basse.

« Gambatte ne. » Lança Makoto à Ayaka, alors que petit-déjeuner se terminait.

La japonaise lui lança un sourire tendu. Elle était tout de même stressée. Elle quitta la pièce, puis Makoto alla s'installer dans les gradins en compagnie de Théodore-Kun, Zabini-San et Greengrasse-San.

« Bonjour à vous ! On se retrouve aujourd'hui pour le premier match de Quidditch de la saison. Commençons par saluer les équipes ! » Lança la voix magiquement amplifiée du commentateur. « Tout d'abord les Gryffondor ! Dubois, Spinnet, Johnson, Bell, Weasley, Weasley et Thomas. Allez les gars, vous allez gagner ! »

« Jordan ! » Réprimanda McGonagall Sensei.

« Désolé. Désolé. Et chez les Serpentard : Flint, Pucey, Montague, Matsushita la fille, Crabbe, Goyle et Malefoy. »

« Allez Ayaka ! » Cria Makoto, encourageant sa jumelle.

Les capitaines se serrèrent la main, puis les équipes s'envolèrent.

Dès que le coup de sifflet retentit, Makoto porta ses jumelles à ses yeux, bougeant rapidement pour essayer de voir tout le match de son unique œil.

Immédiatement après le lancé du Souaffle, Ayaka fonça sur lui, l'attrapant habilement, elle vola jusqu'aux buts et tira, marquant les premiers points.

« Bravoooo ! » Cria Makoto.

Sa jumelle semblait si heureuse sur un balai. Comme si ses soucis s'étaient envolés lorsqu'elle avait décollé.

Makoto fut soudainement projeté sur le côté, Théodore-Kun le rattrapant avant qu'il ne tombe au sol.

« Gomennasai... Théodore-Kun... » Murmura le japonais.

Nott-Kun le fixa avec calme, l'installant sur ses genoux, faisant rougir Matsushita.

« Ne m'ignore pas ! » Cria Weasmoche.

Makoto l'ignora totalement, restant sur son « siège », appréciant la chaleur qui envahissait son cœur, souriant tout en observant sa jumelle et Drago-Kun.

« Crache limace ! » Lança le rouquin.

Makoto se figea s'attendant à être touché par le sort, mais il remarqua que son ami avait levé sa baguette, un bouclier renvoyant le maléfice vers le Gryffondor.

Ce dernier fut expulsé au loin, s'étalant au sol, se redressant lentement pour cracher une grosse bête gluante et dégoûtante... il crachait des limaces. Une fille brune, Hermione Granger peut-être, vint l'aider, l'emmenant hors des gradins...

Makoto lança un sourire au beau brun qui lui servait de siège, tout en le remerciant. Il était bien là. Cela était étrange, mais il se sentait bien dans les bras du garçon. Son corps se réchauffait, tout comme son cœur, son visage rougissait, un sourire flottait sur ses lèvres et ses perles brillaient d'une nouvelle lueur... il savait qu'il devait bouger. Ce n'était pas convenable. Mais, même si son cerveau le voulait, son corps ne bougeait pas.

Finalement, il releva le regard vers le match. Les serpents surpassaient les lions. 180 à 70. Et Drago-Kun filait à vive allure, pourchassant le Vif d'or.

Alors que le blondinet tendait la main, Crabbe donna un coup de batte sur le bras de Goyle, un cri de douleur retentissant sur le terrain. Malefoy-Kun attrapa la petite dorée et le match fut remporté par les verts et argents.

L'équipe se posa au sol, Makoto, Théodore-Kun, Greengrasse-San et Zabini-San rejoignirent leur deux amis, alors que Lockhart Sensei lançait un sort sur le bras de Goyle, le membre devenant tout mou.

« Tu as gagné ! » Lança Makoto à sa Aneki, la prenant dans ses bras.

Ils rentrèrent au château, Goyle allant à l'infirmerie.

Seulement, le lendemain matin, ils apprirent qu'un nouvel élève avait été pétrifié par la créature...

Durant la semaine qui suivit le match, les jumeaux se rendirent en DCFM. Comme à chaque fois, l'heure fut d'un ennui mortel. Et lorsque le temps fut écoulé, les jumeaux rangèrent rapidement leurs affaires, se précipitant au plus vite vers la sortie, cependant le Sensei les retint.

« Attendez les Matsushita ! Je dois vous parler ! »

Ils se figèrent, se tournant vers l'homme célèbre, laissant les derniers élèves quitter la classe.

« Que pouvons nous... » Commença Ayaka.

« ...Faire pour vous ? » Termina Makoto.

« J'aimerai savoir pourquoi vous m'éviter. »

« On ne vous évite pas Sensei. » Répondit Ayaka.

« Arrêtez de m'appeler comme ça. »

« Vous êtes un Sensei. Pourquoi devrions-nous vous nommer autrement ? » Reprit Makoto.

« Vous êtes de vrais jumeaux ? »

« Haï. »

La célébrité fixa les élèves qui lui avaient répondu d'une même voix.

Il s'avança vers Ayaka, essayant de poser une main sur elle. Makoto fit reculer sa Aneki, fusillant le Sensei de ses perles vides.

« Ne la touchez pas. » Grogna le garçon.

« Mais... »

Makoto l'ignora, tirant sa jumelle vers la porte.

Le soir même, il se rendit dans le bureau de Rogue Sensei pour peaufiner les derniers détails de ses barrières mentales.

Alors, pendant que le Sensei corrigeait des copies, il ferma les yeux et se glissa dans son esprit.

Il fit immédiatement face à deux grandes portes qui avaient pour matériel l'apparence du bois de chêne. C'était la première barrière mentale. Les portes étaient piégées. Pour les ouvrir, il fallait toucher deux endroits différents. Makoto toucha donc la poignée droite, puis un motif en forme de vague sur le panneau de gauche. Le déclic se fit, l'ouverture se créa. Il les passa.

Devant lui s'étendait un long couloir entièrement fait de marbre. Mais ce n'était pas un passage ordinaire. C'était une barrière supplémentaire au cas où l'intrus parviendrait à passer les premières portes. En effet, le chemin était truffé de piège. L'un enfermait l'ennemi dans une cage, un autre activait du feu... le Serpentard n'était pas un Baka, il savait qu'une simple porte ne pourrait jamais arrêter un intrus comme Albus Dumbledore. Alors il avait mis des pièges partout. Mais ce n'était pas terminé, à présent face à lui, il y avait deux autres portes semblables aux premières. Celles qui menaient à son esprit et évidemment on ne les ouvrait pas comme les précédentes. Bien sûr que non, pourquoi faire aussi simple ? Seul un Gryffondor ne se creuserait pas la tête.

Il posa sa main sur la surface de bois et une énigme apparut dans les airs.

Je parle sans bouche et j'entends sans oreilles.

Je n'ai pas de corps, mais je m'anime grâce au vent.

Que suis-je ?

Makoto haussa un sourcil. Il était intelligent, c'était la raison pour laquelle il avait décidé de placer des énigmes pour pouvoir accéder à son esprit. C'était justement le but.

Donc quelque chose qui pouvait parler, mais qui n'avait pas de bouche. Il pouvait également entendre, mais il n'avait pas d'oreilles. Cela ne pouvait pas être un humain. Un animal ? Non, même si un animal, tel qu'un chat, ne pouvait pas parler, il pouvait entendre, du moins avec des oreilles. Donc quelque chose d'inhumain. Quelque chose qui n'était pas physique, qui n'avait pas de corps. Voyons... voyons...

Oh... bien sûr... l'écho. Il entendait, mais il n'avait pas d'oreilles. Il parlait, sans avoir besoin d'une bouche. Il n'avait pas de corps et le vent le répercutait lorsque l'on se trouvait dans une grotte ou dans un endroit fermé.

« L'écho. » Lança-t-il à voix haute.

Les portes s'ouvrirent, le laissant entrer dans la bibliothèque. Son esprit. La partie la plus vulnérable, mais aménagée avec énormément de pièges.

Les murs étaient entièrement couverts d'étagères sur lesquelles reposaient des centaines de livres. Tout avait été travaillé avec minutie grâce aux conseils de Rogue Sensei et de Cronus-San. Certains ouvrages étaient vrais, retraçant une histoire, un conte, une enquête ou encore simplement un livre de cours. D'autres étaient piégés, comportant des énigmes, libéraient du feu ou poussaient des hurlements pour déstabiliser l'ennemi. Et enfin, il y avait les bouquins qui comportaient ses souvenirs.

Evidemment, rien n'était facile. Chaque morceau de sa vie était dans un livre différent, mais on ne trouvait pas son histoire en démarrant le premier chapitre, il n'était pas à Serpentard pour rien. Si on prenait pour exemple sa rencontre avec Ayaka, le livre avait pour titre La lueur d'espoir dans les abysses. L'ouvrage commençait normalement, le premier chapitre, le second, le troisième, le quatrième, puis le souvenir glissé entre les deux. Le livre se terminait normalement après le moment de sa vie. D'ailleurs, sa mémoire était sous forme d'image sur les pages blanches.

Voilà comment était rangé son esprit. Il y avait une porte qu'il n'avait pas voulu approcher, effrayé par la magie obscure qui s'en dégageait. Et il ne le ferait sans doute jamais. Maintenant, il avait des barrières solides et il était prêt. Rogue Sensei allait pouvoir essayer de pénétrer dans son esprit. Si il n'y parvenait pas, tant mieux, cela signifierait qu'il avait fait un très bon travail, et si par pur hasard il passait les trois barrières pour arriver ici, il ne pourrait jamais révéler ses secrets si il parvenait à en trouver un. Makoto espérait qu'il ne toucherait pas aux livres.

Le japonais quitta la bibliothèque. Il referma les portes derrière lui, avança tranquillement dans le couloir, puis il passa les dernières portes avant de sortir de son esprit.

Le Sensei était encore en train de corriger les devoirs de ses élèves.

« Rogue Sensei ? »

L'homme se tourna vers lui, traçant un T sur un parchemin.

« J'ai terminé. Vous pouvez essayer si vous voulez. »

Le Maître des Potions se leva, venant se placer face au garçon.

« Vous en êtes sûr ? » Demanda-t-il.

« Haï, et puis, vous avez fait un serment. » Rappela Makoto.

Rogue Sensei hocha la tête, il attrapa sa baguette, puis il entra dans l'esprit du japonais.

Makoto le vit immédiatement faire face aux deux premières portes. Il les analysa longuement, semblant admirer le travail de l'enfant.

« Excellent... »

Avec lenteur le Maître des Potions approcha ses doigts, semblant réticent comme si il allait se brûler en touchant le bois.

Posant une main sur la poignée droite, l'autre se posa contre la surface boisée de gauche. La main glissa sur le panneau, semblant admirer le travail. Et sans faire exprès, il activa l'ouverture surpris d'avoir réussi.

Makoto le vit s'engouffrer dans le couloir. Le Sensei était sur ses gardes, comme si il sentait les pièges placés ici et là.

« Impressionnant. » Lâcha l'adulte.

Il esquiva un premier piège, évitant de peu de tomber dans un trou. Sa main gauche se retrouva brûlée à cause d'un piège de feu. Cet homme était remarquable. Il était très intelligent et comprenait rapidement où se trouvaient les autres pièges, même si il ne pouvait pas tous les éviter.

Finalement il fit face aux dernières portes. Bien sûr, une énigme apparut lorsqu'il en toucha une.

Qu'est-ce qui t'appartiens mais que tout le monde utilise ?

Rogue Sensei haussa un sourcil. Makoto réfléchissait déjà à l'énigme.

Quelque chose qui appartenait à quelqu'un. À n'importe qui ? À tout le monde ? Mais pourquoi tout le monde l'utilisait ? Un objet ? Non, tout le monde ne pouvait pas utiliser une seule chose. Donc quelque chose qui n'était pas physique. Pas un objet, mais qui était réel.

Une ombre ? Non. Personne ne pouvait l'utiliser. Un élément ? Non, le feu ou même le vent n'appartenaient pas à une seule personne. Une ville ? Une maison ? Un territoire ?

Non... Cela ne fonctionnait pas comme ça. Peut-être quelque chose en rapport avec une personne ? Un prénom ? Ah mais oui, un nom ! La réponse était donc : ton nom.

Visiblement Rogue Sensei arriva à la même conclusion que lui, puisqu'il prononça la réponse, les portes s'ouvrant face à lui. Il pénétra dans la bibliothèque, semblant impressionné par le travail de l'enfant.

Il s'approcha, observa les livres avec attention, mais il ne les toucha pas au grand soulagement de l'enfant. Peut-être qu'il sentait les pièges, ou peut-être qu'il ne voulait pas fouiller dans les souvenirs de son élève. Finalement, il fit simplement demi-tour, quittant l'esprit de Makoto.

« C'est un excellent travail. » Accorda le Sensei.

« Arigato gozaimasu Rogue Sensei. »

Makoto s'inclina à trente degrés.

« Ce que je vais vous proposer... »

« J'aimerai en rester là, kudasai. Je sais que vos conseils m'ont été très précieux et que vous avez fait un serment, mais c'est suffisant, du moins pour le moment. À chaque fin de journée, je crée un livre, puis j'y range mon souvenir avant le placer sur une étagère. »

Notant qu'il ne changerait pas d'avis, Rogue Sensei hocha la tête, le laissant partir. Il salua l'homme, puis rejoignit Ayaka dans son dortoir pour jouer un peu de flûte de Pan.


Un nouveau chapitre fini.

Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ?

À mardi prochain.

Biz

Gin' pour vous servir