Je ne possède aucun des univers de ce recueil

Défi de la Gazette des Bonbons au citron : écrire 50 drabbles sur 50 couples.

Alors oui, je sais, je suis plus habitué à écrire sur des combats et des souffrances physiques mais voilà, en cette Saint Valentin j'avais envie d'amour pour une fois. En plus, je me suis dit que c'était l'occasion que le canon est riche en couple magnifiques et puissants (et sérieusement ça a été une galère de n'en garder que 50...

Alors pour une fois, voici quelques mots d'amour... Bonne Saint Valentin !

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES MOTS D'AMOUR

99. Jack& Annabelle (Close to home)

BRISE (271 mots)

Annabelle avait tout pour être heureuse, un mari aimant, une petite fille adorable et une carrière professionnelle resplendissante. Elle était l'un des procureurs les plus redoutables d'Indianapolis, le nombre d'affaires qu'elle avait perdu tenait sur les doigts d'une main. Toute cette force dans son travail, elle la puisait dans l'amour de Jack. Il était son pilier, la force qui la faisait tenir debout, son double indispensable et un père parfait pour Hayley, rempli de tendresse. En étant architecte, il pouvait prendre du temps pour travailler à la maison et il calait ses réunions de chantiers afin de passer le plus de temps avec sa fille. Il était celui qui préparait le dîner quand Annabelle rentrait tard, celui qui la serrait dans ses bras quand ça n'allait pas et qui lui permettait de s'évader l'esprit rien qu'en lui souriant. Annabelle aimait sa force et sa tendresse. Elle aimait leurs éclats de rire et leurs mâtinées dominicales à flâner au lit et à faire l'amour avant qu'Hayley ne se réveille. Elle savait qu'elle n'était rien sans lui… qu'elle ne pourrait pas vivre sans lui… et pourtant… là, debout au milieu de cette fichue salle d'attente de l'hôpital central, elle était toujours vivante, son cœur continuait à battre alors que le sien avait cessé de lutter… là-bas, sur cette table d'opération… il était mort… loin d'elle, loin de ses bras, mort seul parce qu'elle était rentrée tard une fois de plus, parce qu'il avait voulu lui faire une surprise, parce que ce maudit chauffeur ivre ne l'avait pas vu… si seulement, pour une fois, elle n'avait pas fait passer le travail avant sa famille…