Je ne possède aucun des univers de ce recueil
Au départ c'était un Défi de la Gazette des Bonbons au citron : écrire 50 drabbles sur 50 couples, maintenant c'est franchir à chaque fois un palier supplémentaire : prochain objectif : 150 couples !
Alors pour une fois, voici quelques mots d'amour... Bonne Saint Valentin !
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES MOTS D'AMOUR
109. Eskel & Triss (THE WITCHER)
BIEN-ËTRE (316 mots)
Eskel était le premier à dire à Geralt qu'il faisait fausse route en se jetant dans les bras de Yennefer. Il se méfiait des magiciens comme de la peste, mais son regard changea un peu lorsque Triss passa des mois à Kaer Mohren pour s'occuper de Ciri. Si les premiers jours, il ne cessait de la faire enrager en l'appelant Merigold, peu à peu, il se radoucit et se surprit à avoir des conversations plaisantes avec elle.
Séparés de long mois, il fallut attendre un nouveau drame pour qu'il se recroisent. Le Sorceleur sentit son cœur accélérer étrangement en sa présence, elle le troublait et il la trouvait magnifique avec ses courbes graciles, son regard bleu et sa longue chevelure de feu, ce qui le fit souffrir… parce que lui, avec cette cicatrice qui lui mutilait le visage, il faisait peur à voir… Cependant, Triss continuait à lui sourire. Elle le prenait même par la main pour l'entraîner avec elle et les deux passèrent de longs moments ensemble, d'abord à discuter, puis à ne rien dire du tout… Triss se pelotonnait contre lui et il l'enserrait dans ses bras, la berçait, profitait de la chaleur de son corps. Il ressentait un tel bien-être qu'il n'avait pas envie que cela s'arrête.
Triss non plus ne voulait pas que ce moment prenne fin. Pendant longtemps, elle avait jalousé Yennefer qui avait gagné l'amour de Geralt… mais maintenant cela n'avait plus d'importance. Eskel en avait. Elle était bien avec lui. Il était fort, calme, rassurant. Elle le trouvait charmant et beau malgré ce qu'il pouvait lui dire et puis, sa timidité le touchait aussi… Alors ce fut la magicienne qui prit les affaires en main. Le baiser fut long, doux et tendre… La nuit passée ensemble, un vrai réconfort pour leurs âmes torturées et les serments d'amour du matin, un pacte qui venait de sceller à jamais leurs destinées.
