Je ne possède aucun des univers de ce recueil

Au départ c'était un Défi de la Gazette des Bonbons au citron : écrire 50 drabbles sur 50 couples, maintenant c'est franchir à chaque fois un palier supplémentaire : prochain objectif : 150 couples !

Alors pour une fois, voici quelques mots d'amour... Bonne Saint Valentin !

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES MOTS D'AMOUR

136. Guy & Marianne (ROBIN DES BOIS (BBC))

TRAGIQUE (448 mots)

Guy était un bon capitaine, il était le bras droit du shérif de Nottingham. Il avait accompli des faits d'armes importants. Il était grand, bien bâti, fort. Il commençait à avoir un peu plus d'argent que la plupart des soldats. Avec sa haute taille, ses muscles saillants et son regard d'onyx, les jeunes femmes trouvaient qu'il était un beau parti. Il pensait lui aussi qu'il pourrait rendre heureux la dame de ses pensées et cette dame c'était Marianne.

Il l'avait protégé comme il avait pu du courroux du shérif, il lui avait fait comprendre qu'elle ne devait pas se mêler de son affrontement avec Robin de Locksley et encore moins prendre son parti. Il essayait de lui faire comprendre qu'il l'aimait depuis si longtemps, mais elle n'écoutait pas, elle était en colère, farouche, elle ne supportait ce qui se passait autour d'elle. C'était un esprit libre, farouche et rebelle…

Pourtant, à un moment, il s'était passé quelque chose entre eux, ils avaient fini par se rapprocher, ils avaient même échangés un baiser. Guy avait pensé que le plus dur était fait, qu'elle allait l'aimer, mais Marianne était indomptable et ce fugace instant de bonheur n'avait été qu'éphémère. Elle était retournée vers son hors-la-loi, elle avait même fait le trajet jusqu'en Terre Sainte pour faire échec au plan du shérif… Pour sauver le Roi, elle était prête à tout, même à se dresser devant lui, à le provoquer, à lui dire qu'il devrait la tuer s'il voulait tuer le Roi, à lui dire qu'elle ne reviendrait jamais vers lui, qu'elle aimait Robin, qu'elle allait même l'épouser… Elle souriait, elle le provoquait et la rage montait en Guy.

Si elle le laissait tuer le Roi, le shérif aurait la couronne et il serait un homme riche, très riche, il pourrait la rendre heureuse, mais elle s'en moquait. Elle ne voulait pas la richesse, elle voulait la liberté et elle voulait l'autre, ce Robin. Un étrange vertige s'était alors emparé de Guy. Il avait instillé en lui de la douleur, de la colère, de la rage et elle continuait à le provoquer, à se mettre devant lui… Alors tant pis, s'il ne pouvait pas l'avoir, personne ne l'aurait et surtout pas ce Robin des Bois ! D'un geste sec sa lame avait pénétré dans son corps, la transperçant de part en part. Elle avait eu un hoquet, s'effondrant dans ses bras en lui faisant prendre conscience de l'horreur de son geste. Pétrifié, horrifié par lui-même, il l'avait lâché, la regardant s'écrouler sur le sol son épée toujours fichée en elle, ne comprenant que maintenant la portée de son geste. Il l'avait aimé plus que tout… et il l'avait tué par amour…