Je ne possède aucun des univers de ce recueil
Au départ c'était un Défi de la Gazette des Bonbons au citron : écrire 50 drabbles sur 50 couples, maintenant c'est franchir à chaque fois un palier supplémentaire : prochain objectif : 150 couples !
Alors pour une fois, voici quelques mots d'amour... Bonne Saint Valentin !
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES MOTS D'AMOUR
137. Robin & Marianne (ROBIN DES BOIS (BBC))
IMMORTEL (358 mots)
C'était dur à expliquer, Robin ne pouvait sans doute pas l'expliquer lui-même. Il y avait eu quelque chose entre eux dès le premier regard. Oh, bien sûr, elle était farouche, rebelle, libre. Il y avait eu des hauts et des bas, des disputes, mais au milieu de tout cela un amour fort et sincère était né, un amour qui pouvait résister à tout, indestructible.
Ils se voyaient vivre ensembles, finir leur vie ensembles, mener une vie moyennement paisible compte tenu que les deux avaient besoin d'aventure, mais ça se serait pour plus tard, pour après le retour du roi, après le départ du shérif, une fois qu'ils ne seraient plus hors la loi.
Ils y avaient pensé à cette vie, mais aucun des deux n'avaient imaginé qu'ils ne pourraient jamais la vivre.
Quand Robin vit Marianne, étendue sur le sol, l'épée de Guy plantée dans le ventre jamais, il n'avait hurlé aussi fort. Il s'était précipité vers elle, l'avait serré dans ses bras, lui avait sourit malgré ses larmes, s'était même autorisé un dernier baiser avant qu'elle ne meure, lui arrachant le cœur…
Mais il avait continué à vivre malgré tout, parce qu'il avait une revanche à prendre, sur le shérif et tous les autres… surtout sur le shérif et sa manière de manipuler les gens… Alors, il la vengerait et après… après…quand Robin comprit que le poison qui coulait dans ses veines n'avait pas d'antidote, il revit le visage de Marianne et son cœur se remit à battre un peu. Il n'avait jamais imaginé sa vie sans elle, alors mourir pour la rejoindre, maintenant que Justice était faite, cela l'apaiserait enfin. Il était sorti du tunnel et s'était écroulé au pied de ce grand chêne, les yeux fixés sur le ciel. Il avait imaginé le visage de Marianne se penchant sur lui et quand la fièvre le rongea, ce ne fut pas seulement son visage qu'il vit mais Marianne, belle, souriante, heureuse… Marianne qui se pencha sur lui, lui réaffirma son amour, prit ses mains dans les siennes et l'accompagna dans son dernier souffle, leurs âmes se rejoignant pour l'éternité, enfin ensembles comme ils l'avaient toujours souhaité.
