Je ne possède aucun des univers de ce recueil
Au départ c'était un Défi de la Gazette des Bonbons au citron : écrire 50 drabbles sur 50 couples, maintenant c'est franchir à chaque fois un palier supplémentaire : prochain objectif : 150 couples !
Alors pour une fois, voici quelques mots d'amour... Bonne Saint Valentin !
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES MOTS D'AMOUR
143. Jack & Susan (JACK REACHER Never go back - 2016)
ENVIE (375 mots)
Jack devient bien admettre qu'il n'avait jamais envisagé que le Major qui avait hérité de son poste à la police militaire puisse être une femme. Cela l'avait surprit, mais c'était une bonne surprise parce que non seulement elle était compétente, mais elle était aussi pleine d'humour et peu à peu sans s'en rendre compte, les coups de téléphone et les discussions complices brisèrent sa solitude… A tel point qu'il décida de briser l'une de ses règles, l'invitant à un dîner et prenant la route de Washington. Il ne savait pas à quoi il s'attendait. Au moins à un dîner avec du vin, des rires et peut-être un dernier verre pris chez elle. Oui, il aurait bien aimé que tout se passe comme ça et qu'elle lui permette de briser un peu sa solitude… Bon sang, est-ce qu'il était réellement capable de ressentir autant d'émotions pour quelqu'un juste entendu au téléphone ? Cependant, la rencontre ne fut pas réellement celle qu'il escomptait. En arrivant, il la retrouva accusée à tort, enfermée en prison, menacée… Il devait la sortir de là, laver son honneur, lui redonner sa place. Oh, bien évidemment, ce ne fut pas facile de travailler avec quelqu'un, lui qui était si seul, mais cela ne lui déplu pas non plus… et quand il lui dit au revoir sur ce trottoir, devant le bâtiment de la police militaire, il ne pouvait nier qu'il avait encore envie de ce dîner et d'un moment d'intimité avec elle… mais ces choses là, ne lui étaient pas permises… Susan, de son côté, dût bien admettre qu'elle n'aurait pas dit non à un baiser, même si elle savait qu'il ne le ferait pas. Quant on avait des sentiments envers les gens, on faisait des ces personnes des cibles et après ce qui s'était passé avec la petite Samantha, il ne prendrait pas le risque de la faire prendre elle-aussi pour cible. Alors Susan lui sourit et lui demanda de continuer à l'appeler. Elle refusait qu'il coupe les ponts et puis, personne ne pouvait vivre totalement seul, alors si ses appels pouvaient briser sa solitude quand il se sentait mal, ça lui allait aussi… et puis, leur prochaine rencontre serait peut-être plus apaisée. Il lui devait toujours un vrai dîner.