Je ne possède aucun des univers de ce recueil
Au départ c'était un Défi de la Gazette des Bonbons au citron : écrire 50 drabbles sur 50 couples, maintenant c'est franchir à chaque fois un palier supplémentaire : prochain objectif : 200 couples !
Alors pour une fois, voici quelques mots d'amour... Bonne Saint Valentin !
En espérant que cela vous plaise
Bonne lecture
PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)
QUELQUES MOTS D'AMOUR
194. Aulë & Yavanna (Silmarillion)
FORCES DE LA NATURE (298 mots)
Yavanna était la deuxième en rang de tous les Valars, elle était une reine juste, sage et respectée. Elle était la nature. Quand elle parcourait Arda pour donner vie à la nature et aux arbres, elle prenait l'apparence d'une grande femme vêtue de vert et aux yeux d'émeraude, mais elle pouvait aussi prendre l'apparence de ces arbres majestueux qu'elle appréciait, elle devenait alors un arbre dressé vers le ciel, couronné par le soleil et dont les branches déversaient une rose d'or qui transformait la terre stérile en la couvrant de champs de blé ou d'herbe verte… Elle donnait vie à la nature et elle était la nature…
Il fut donc assez logique que son regard soit un jour arrêté par le regard de braise d'Aulë, la Valar forgeron. Avec elle, il partageait une prédilection pour les éléments terrestres. C'était lui qui, en Arda façonna la terre et créa les montagnes, mais Aulë était de nature sombre.
Ses pensées tout comme ses pouvoirs le rapprochaient de Melkor, le noir ennemi du monde, mais le sourire et la douceur de Yavanna lui permit de ne pas pousser cette rivalité à son extrême… Oh, il perdit des Maiars qui rejoignirent son ennemi, mais Yavanna était là pour le soutenir, pour délacer ses muscles et le couvrir de ses baisers et à chaque fois que leurs lèvres s'unissaient, Aulë avait l'impression que tout était possible.
Yavanna, elle, aimait les bras protecteurs de son époux et sa tendresse qu'il ne montrait qu'à elle… Elle aimait leurs moments en tête à tête, complices et précieux, comme elle aimait l'attirer dans les sources chaudes, non loin des forges pour profiter de ses caresses et passer un long moment seuls tous les deux, loin du regard des autres et des nuages qui s'amoncelaient au-delà de l'horizon.
