Bonjour à tous !
Cela faisait très longtemps que je n'avais rien posté.
Alors sur les derniers commentaires que j'ai eus sur mes précédentes fanfics :
Déjà pour ceux qui veulent savoir ce qu'il en est de ma saga, elle est en pause, je ne sais pas quand je la reprendrai. Mais j'ai avancé, même si mon perfectionniste me poussera à revoir certains éléments de l'intrigue que je veux étoffer (la perfection quand tu nous tiens !). Donc la publication est encore loin. Ah ah ah.
Merci aussi pour vos commentaires et vos messages. Cela m'a fait chaud au cœur que certains reviennent des années après.
WARNING :
Cette fanfiction mentionnera des éléments de l'intrigue de One Piece, qui peut donc vous spoiler (je suis à jour dans les scans de One Piece).
Pour l'heure je ne pense pas développer un arc, mais je ne l'exclus pas non plus, donc prudence.
Cette fanfiction sera classé M car il y aura :
- des scènes à caractères sexuelles (rapport consentit) ;
- il sera fait mention ultérieurement de torture. Je ne compte pas faire des chapitres entiers, ça sera explicité à hauteur de mon envie, car ce ne sont pas des choses que j'aimes écrire de manière générale. Donc les fans de violence ne vous attendez pas à de long pavé de torture, et pour les moins fans rassurez-vous. Retenez une chose : on n'entrera pas dans le gore.
Pour ce genre de chapitre je veillerai au maximum, en le signalant en avance, mais soyez indulgeant si jamais j'oubliais. Puisque j'aurais déjà prévenu ici en amont.
One Piece ne m'appartient évidemment pas ! Sauf mes OC ^^
C'est une histoire alternative. Le but est de passer un bon moment de lecture. D'ailleurs je m'amuse à glisser des références cachées saurez-vous les trouver ?
Pour des raisons de surprise que réserve cette nouvelle histoire et aventure, je ne vais pas indiquer immédiatement sur ma fanfiction les personnages impliqués.
Je mettrais à jour ultérieurement ces données dès leur apparition.
Donc comme vous pouvez le voir Barbe Blanche est mentionné... mais pas dit qu'il n'y ait que lui et son équipage ;D
Sur ce... BONNE LECTURE !
Chapitre 1 : Dans un autre monde !
J'étais en train de dormir dans mon appartement quand un bruit strident m'a réveillé.
- Qu'est-ce que ?
Je me relève péniblement et soudain le son me parvient plus nettement.
C'est… c'est… l'alerte à la population !
Je saisis mon téléphone, mon sac avec mes papiers et je sors en catastrophe de mon appartement.
Je ne suis pas la seule, mes voisins font de même et sont apeurés.
- Tout le monde dans le parking ! Hurle un de mes voisins.
Il a raison il faut se réfugier.
On entend un bruit sourd terrible, puis on voit au loin de la lumière, qui se rapproche.
Tout le monde se bouscule dans les escaliers et l'ascenseur.
Tout se met à trembler, vibrer, tout le monde s'arrête net un instant, on se regarde avant d'hurler de terreur. On est enveloppé d'une intense lumière.
Puis plus rien…
Je me réveille, je ne sais où :
- Aïe ma tête, mais où est-ce que je suis ?
Je regarde autour de moi, je suis en vie ? Dans un hôpital ?
Je me tâte, je suis entière… je touche mon visage, il est bien là.
Je me regarde sous toutes les coutures, on dirait que je n'ai pas de blessures.
Je me lève et j'ouvre doucement une porte. Devant moi se dresse une petite salle de bain. J'y entre et regarde mon reflet et j'étouffe un cri.
Mes cheveux bruns sont devenus roux et mes yeux qui autrefois étaient noirs sont d'un turquoise limpide, tels deux lagons paradisiaques. Ma peau métisse a laissé place à une peau blanche !
Et ma taille ? J'ai toujours été une perche et là je mesure combien ? Je sens que je ne fais plus 1m94. Ça me fait bizarre de tout voir d'aussi « bas ».
Petit à petit la panique me prend.
Mais c'est quoi ce bordel ?
Il m'est arrivé quoi ? On m'a fait subir des opérations chirurgicales ?! Mon sang se glace.
Où ai-je atterri ? Chez un fou furieux psychopathe ? Je me mets à trembler de terreur.
Puis autre chose me choque, mon corps est différent. On dirait que je suis le personnage d'un manga ou dessin animé. Ce n'est pas possible.
Je dois rêver, oui c'est ça, c'est logique, je suis certainement dans le coma et je suis en train de rêver pour supporter ce traumatisme. Je commence à me calmer en me disant que tout cela n'est que le fruit de mon imagination. Et non le fait que je sois chez un taré qui m'aurait fait subir je ne sais quel traitement.
En plus, quand je me regarde attentivement, je n'ai plus la moindre trace de mes innombrables cicatrices, même petite, comme si ce corps avait toujours été mon corps depuis ma naissance. Même mes marques de mutilation ne sont plus là…
Je tâte mes poignets c'est impossible…
Ok, ok, ça semble être mon imagination qui me joue de vilain tour, c'est impossible autrement.
Je respire un bon coup, je reviens dans ma « chambre ».
Je regarde on m'a laissé des vêtements, ça m'a l'air bien petit… bon en même temps j'ai perdu je ne sais combien de centimètres, donc je suppose que c'est à ma taille…
Dieu que c'est moche, pourquoi j'ai le droit à un relooking physique plutôt canon et dans mon rêve j'ai ça en guise de vêtement ? Mais vu que je rêve et que je m'en rends compte, ça veut dire que je suis sensée pouvoir influencer mon rêve ?
J'essaye, je me concentre, mais les vêtements ne changent pas. Bon… dommage, je crois que je vais m'en contenter.
Je les prends et me change dans la salle de bain, afin d'avoir autre chose que l'espèce de chemise nuit fine que j'ai sur le dos.
J'ai pour haut un tee-shirt kaki d'homme, il est propre, heureusement, mais on sent qu'il a connu des jours meilleurs.
Le pantalon que j'ai est un jean délavé, qui est trop large pour la taille fine que j'ai. Heureusement j'ai un foulard jaune parmi les affaires, aussi je m'en sers de ceinture et ça passe.
Je me coiffe machinalement, je sens sous mes doigts que mes cheveux ont aussi changé en texture, ils sont plus agréables, plus fins aussi je dirais et plus facile à coiffer !
En fait quand je me regarde, physiquement je suis plutôt ravie. J'ai toujours envié les yeux clairs. Mes cheveux que j'ai toujours trouvé sinistres abordent un roux flamboyant que je trouve somptueux et puis les ondulations que j'ai naturellement sont magnifiques. Rien à voir avec mes cheveux raides que je devais travailler pour avoir un semblant d'ondulations ou de boucles.
Et puis en ce qui concerne ma taille ça veut dire que je vais pouvoir porter des talons comme je veux sans que j'aie des remarques sur le fait que je suis déjà « suffisamment grande » et que je n'ai pas « besoin d'en rajouter ».
En fait, j'espère pouvoir profiter à fond de mon rêve pour vivre quelque temps avec ce « nouveau corps ». Je sors guillerette de la salle de bain, j'ai maintenant hâte d'explorer mon environnement.
Je sursaute quand j'entends quelqu'un frapper à la porte, me sortant de mes rêveries.
Je n'ai pas le temps de répondre que je vois une tête passer et je me fige.
- Ah mais vous êtes réveillée. Bonjour comment vous sentez-vous ?
Je reste muette, en même temps c'est un rêve… c'est normal je suppose. Il ne faut pas que je cherche de la cohérence.
- Bonjour… heu… pas trop mal, répondis-je maladroitement.
- Ravi de l'entendre. Installez-vous sur votre lit je vais vous ausculter rapidement. Puis-je vous demander ce qu'il vous est arrivé ?
J'hésite à m'installer, mais mon interlocuteur m'invite à m'asseoir sur mon lit.
J'obtempère, puis soudain je suis surprise par le froid mordant du stéthoscope. Minute papillon, si j'ai des sensations comme ça, ça veut dire que je ne rêve pas !
Petit à petit je tique, quand je me suis tâtai j'ai bien senti mes mains sur ma peau, ma propre chaleur. Les vêtements que j'ai mis aussi. Là le froid et maintenant le parfum de mon interlocuteur…
Mais ce n'est pas possible, j'ai toujours appris que quand on rêve on n'a pas de sensation, d'odeur, de goût. Et pourtant…
Non ça doit être un rêve un peu trop réel, mais un rêve quand même, sinon comment expliquer mon changement physique et le fait que j'ai l'apparence d'un personnage ?
Ça n'a pas de sens.
- Mademoiselle vous allez bien ?
Je relève mes yeux vers mon interlocuteur : Marco le Phénix.
- Je… je suis en train de rêver…
J'ai un rire nerveux, je me tenais les cheveux, au bord de la folie, avant de me mettre à pleurer.
- Mademoiselle !
Je ne faisais plus attention à ce qui m'entourait. Ça ne peut pas être réel ! Je refuse !
Et je perds connaissance.
Quand je reviens à moi, je constate avec effroi que je ne suis pas de retour chez moi, je suis toujours dans la même chambre où je me suis réveillée.
Il fait sombre, je suis éclairée par une faible lanterne. Je me lève prestement attirée par le hublot, il fait nuit noire.
Je m'arrête un instant, captivée par la beauté du ciel. La voie lactée est magnifique, ce n'est pas chez moi que je verrai un tel spectacle. Et c'est cette réflexion qui me ramena à la réalité.
Je fixe la mer, pas de doute je suis sur un bateau. Le Moby Dick je présume.
Je me retourne et là je suis assaillie par la faim…. Ce n'est pas possible… ça ne peut pas être réel, pourtant les sensations sont bien là. Tout comme la soif…
Ce que je n'arrive pas à comprendre c'est pourquoi j'ai changé d'apparence.
Je me sens tellement déboussolée.
Je retourne vers mon lit et c'est là que je vois un plateau repas sur une table de chevet.
Je m'assois et le prend.
Je soulève la cloche qui recouvre une assiette remplit d'un plat de pommes de terre sautées avec un beau morceau de bœuf.
L'odeur me met l'eau à la bouche… et j'ai tellement faim.
Je prends les couverts à ma disposition et je commence à manger.
C'est si bon et savoureux….
Pas de doute je ne rêve pas…
Je continue de manger en rassemblant mes esprits.
Peut-être que… je suis bien morte et que je me suis… réincarnée ici…
Mais dans ce cas pourquoi mon physique a changé ?
Je réfléchis et je me fais la réflexion que j'ai l'apparence que j'avais toujours secrètement voulu avoir.
Petit à petit je me mets à croire en mes hypothèses. C'est surréaliste et pourtant je ne vois que ça pour expliquer tous ces changements. Tout semble prendre sens. Quelle ironie, alors que cette situation n'a ni queue ni tête.
Mais pourquoi ici ? Dans ce monde ? Il n'existe pas puisque c'est mon monde qui l'a créé….
A moins qu'il existe des multivers… Mais je ne comprends pas : pourquoi alors, dans ce cas, je me retrouve dans un univers purement imaginé par un homme de mon monde : Eiichirō Oda.
Ça invalide juste l'hypothèse du multivers….
Je soupire, pour ça je n'ai pas d'idée. Malheureusement je suis ici et je n'ai aucune idée de comment revenir dans mon monde. S'il en reste quelque chose.
Après tout… cette lumière… ça doit être l'arme nucléaire qui a été utilisée… Cette pensée est effroyable… mais c'est malheureusement ce qui a dû se produire avec les tensions et la guerre qui sévissaient. Je n'ose imaginer ce qui s'est passé ensuite. Est-ce que d'autres bombes ont ciblées d'autres pays ? Dans quel état se trouve la Terre ? Je suis effrayée à l'idée qu'il ne reste peut-être plus rien. Peut-être… peut-être que ce n'est pas si mal… d'être ici…
J'ai le cœur lourd, je mange tel un automate mon dessert, qui est une délicieuse tarte à la mangue. Elle est tellement bonne, j'ai rarement mangé une mangue aussi bonne et savoureuse. Quelle saveur… mon dieu…
Je déguste mon dessert. Ce délicieux repas avait vraiment quelque chose de réconfortant. Je sens mes larmes venir et je les essuie prestement.
Je bois un grand verre d'eau et repose mon plateau, avant de m'allonger sur mon lit.
Je fixe le plafond, sans but précis.
Mon esprit divague, avant que je sombre totalement dans le sommeil.
Quand je me réveille, le jour a inondé la pièce. Et c'est bien la lumière du soleil qui m'a réveillé.
Je me sens vaseuse :
- Oh bonjour, vous avez enfin émergée, tenez votre petit-déjeuner, j'espère qu'il vous plaira autant que votre diner.
Je relève mes yeux et je vois, le commandant Thatch. Une petite minute…
- Vous semblez ne pas aller bien, quelque chose ne va pas ? Me demanda t'il sincèrement inquiet en s'asseyant près de moi.
- Je… si… je… suis… un peu paumée….
- Ne craigniez rien, vous êtes en sécurité. Prenez votre temps et si vous souhaitez parler vous n'hésitez pas.
- Merci….
Je lui adressai un faible sourire, avant de fixer mon regard sur mon petit-déjeuner.
J'avais une tasse de thé au jasmin. Quel parfum, j'ai peut-être gagné au change en arrivant ici, le goût des aliments est plus intense, plus savoureux je trouve.
J'ai aussi des tartines de pain frais beurrées, encore chaudes avec de la confiture poire cannelle.
C'est tellement bon… ça me donne encore envie de pleurer.
C'est bête, mais ce deuxième repas m'envahit d'un sentiment réconfortant.
- Excusez-moi…, fis-je en essuyant mes larmes.
- Vous semblez avoir vécue quelque chose de terrible. J'ai essayé de mettre autant de douceur dans mes plats.
- C'est… pour ça… que ça semble… me réconforter ? Demandai-je hésitante.
- Un cuisinier de talent se doit au moins ça, s'il veut être considéré comme cuisinier, me dit-il avec un grand sourire.
J'ai l'impression d'entendre Sanji et cela m'apaise un peu.
- J'aime transmettre un message, une émotion dans mes plats. Et je vois que ça a fait effet.
- Oui…
- Reprenez des forces et quoi que vous ayez vécues on vous aidera autant que possible. Notre capitaine veut vous voir dès que vous êtes disposée à le rencontrer.
- D'accord, après ce petit déjeuner je suppose.
Je finis sous les yeux de mon interlocuteur : Thatch.
Je le sentais m'observer, mais ça n'avait rien de gênant, je le sentais curieux de ce qu'il m'arrivait, dans son regard je sentais l'envie sincère de m'aider.
- Merci c'était vraiment délicieux.
- Merci pour ce compliment.
- Puis-je prendre quelques minutes pour me rafraichir ?
- Oui bien sûr je vous attendrai devant la porte.
- Entendu.
Je le vois partir, j'apprécie qu'il me laisse un peu d'intimité.
Je me lève et pars dans la salle de bain pour me débarbouiller et me laver les dents. Je trouve en effet une petite trousse de toilette poser sur une serviette avec un mot qui m'est destinée.
« A notre invitée ».
J'hésite et finalement je décide de me prendre une petite douche et ça me fait beaucoup de bien.
Je remets mes vêtements, me coiffe avec le peigne présent dans la trousse de toilette, avant de sortir pour aller à la rencontre de Thatch.
- On peut y aller, annonçai-je en sortant de ma chambre.
- Très bien, suivez-moi. Au fait mon nom est Thatch, si vous êtes d'accord j'aimerai te tutoyer.
- Enchanté Thatch, on peut se tutoyer.
- Je suis ravi. Puis-je te demander ton nom charmante demoiselle ? Demanda-t-il en souriant.
J'avais anticipé cette question, que ce soit un rêve ou une réincarnation, j'allais me séparer de mon prénom que je haïssais du plus profond de mon âme.
- Je m'appelle Ariel, répondis-je.
Je vois Thatch me fixer bizarrement :
- Vraiment ?
C'est étrange, j'ai l'impression bizarre, qu'il ne me croit pas :
- Ah… loin de moi l'idée de te mentir… mais je n'ai jamais aimé mon prénom… alors j'ai donné celui-ci… car je l'ai toujours trouvé magnifique…, expliquai-je un peu honteuse d'avoir menti.
- Oh je comprends, ne t'en fait pas Ariel, si tu veux qu'on t'appelle ainsi on t'appellera ainsi.
Son visage s'éclaire et ses propos me rassurent.
- Merci.
- Et… si ce n'est pas indiscret puis-je te demander quelle est ton prénom d'origine.
Je détourne le regard, j'ai trop honte de ça…
Ma mère a été victime d'un viol et j'ai été abandonnée par elle à la naissance, elle a accouché sous X. Et je pense qu'elle me haïssait… pour m'avoir donné un prénom aussi moche : Dolores… un prénom qui signifie aussi « douleur » en espagnol…
Mais je n'en voulais pas non plus à ma pauvre mère biologique… elle avait dû tant souffrir….
Cependant j'admets que je l'avais un peu parfois maudite….
Ah… je crois entendre au loin les rires de mes camarades de classe qui me surnommait Ombrage…. Comme si j'avais voulu porter le nom de cette salope de première !
Mais bon… j'avais réussi ma vie malgré les difficultés et aussi grâce à une personne : Ariel.
Ariel ce personnage Disney était tout ce que je voulais être en secret.
Je l'adorais, était vive, aventurière, courageuse, téméraire, positive, j'avais toujours aimé son personnage, elle n'avait peur de rien, contrairement à moi, timide et effacée.
Je l'admirais et elle m'avait inspiré petite et j'ai toujours continué de la chérir.
Alors quitte à prendre un nouveau départ dans la vie, autant le commencer avec un prénom qui m'inspirait et me donnait de la force et du courage : Ariel.
D'ailleurs quand j'y pense… mon apparence lui ressemble, je n'avais jamais vraiment réalisé que je voulais à ce point lui ressembler. Même si le roux que j'arbore est plus foncé que le sien et mes yeux plus turquoise que bleu comme elle… Cela étant je ne peux nier la ressemblance.
- Tu n'es pas obligée de répondre Ariel. Désolé, c'était indélicat de ma part.
Les propos de Thatch me sortirent de mes rêveries.
- Je ne t'en veux pas… je suis désolée.
- Tu dois avoir tes raisons, tu n'as pas à t'excuser.
- Tu es gentil Thatch, merci.
On sort sur le pont l'air frais est vivifiant.
Puis mon regard s'attarde sur le pont. Le Moby Dick est gigantesque, je vois une foule de pirates à perte de vue, on dirait que tout l'équipage est présent, j'en déglutis.
Thatch s'avance, je lui emboite le pas, pas très rassurée de sentir tous ces regards sur moi.
Et puis… je fais face à Barbe Blanche, il est si grand….
- Père voici Ariel, Ariel notre Capitaine Barbe Blanche, mais nous l'appelons tous père donc ne soit pas trop étonnée.
J'hoche la tête et je sens le regard perçant de Barbe Blanche sur moi :
- Merci Thatch, fit le géant.
Je vois Thatch reculer d'un pas, se mettant derrière moi, l'angoisse, mine de rien sa présence me rassurait, donc le voir s'éloigner, même d'un pas m'indispose.
- Alors… Ariel peux-tu nous dire d'où tu viens.
- Eh bien…
Je ne pouvais pas lui répondre d'un autre monde ? N'est-ce pas ?
J'eus un blanc, ne sachant quoi répondre.
- Tu ne te souviens pas de ce qu'il t'est arrivé ? Demanda Thatch en réalisant que je devais être amnésique.
Je le regarde du coin de l'œil, si mais….
J'hésite… puis je relève mes yeux sur ceux dorés de Newgate.
- Est-ce que… je peux vous répondre en privé ? Demandai-je hésitante.
Barbe Blanche me dévisagea, arquant un sourcil, avant de se lever de son siège. Seigneur, déjà assis il en impose, mais debout !
- Soit, suis-moi.
Il s'avance et je le suis un peu mal assurée, je regarde discrètement Thatch, qui me fait un grand sourire d'encouragement. Il a dû sentir mon angoisse, je sens qu'il veut me dire que tout ira bien.
Je suis Barbe Blanche qui finit par m'ouvrir une porte :
- Entre mon enfant.
- Merci.
Je m'avance dans cette chambre surdimensionnée, mais nécessaire pour cet homme.
Il s'installe dans son lit, pour s'asseoir et m'invite à prendre place sur une chaise non loin avant de reprendre la discussion.
- Alors ? Que me vaut tous ces mystères ? Me demanda Barbe Blanche.
Si tu as aimé tu as le droit de laisser un commentaire. Cela me fera très plaisir de te lire.
Je te retrouve pour le chapitre 2 que je publie aujourd'hui à la suite du premier, exceptionnellement pour le lancement de cette nouvelle histoire. ^^
