Bonjour à toutes et à tous ^^
Avez-vous passé trois bonnes semaines ?
Merci pour les reviews *-*
tyffaine: merci pour ta review, elle me fait très plaisir *-* En effet, j'ai posté deux chapitres en deux jours, pour me rattraper du fait que j'avais publié un chapitre plus tard que prévu et voulant revenir à mon calendrier de parution. Ravie que la fic te plaise toujours autant, je te laisse découvrir le nouveau chapitre :)
Je vous laisse avec ce nouveau chapitre, enfin le procès a lieu ;) Il sera sûrement en trois ou quatre parties, je suis en train d'écrire la deuxième partie et avec tout ce que je veux mettre, je ne suis même pas au quart et je suis déjà à la moitié du chapitre XD
Bonne lecture ;)
Chapitre 12 : Poudlard : le procès – partie 1
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4 août
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Peu avant onze heures ce jour-là, Minerva McGonagall réclama le silence parmi les élèves présents.
- Avant que nous entrons dans la salle, je voudrais vous dire quelques mots. Merci d'être aussi nombreux. Je sais que l'avenir de Poudlard vous tient à coeur et que vous êtes prêts à défendre votre école coûte que coûte. Aussi je tiens à rappeler certaines règles. Premièrement, ne parlez que si on vous interroge. Deuxièmement, peu importe ce que vous entendrez contre Poudlard, ne réagissez pas. Troisièmement, je compte sur les Préfets pour assurer leurs rôles jusqu'au bout. En accord avec les professeurs et en cas où Poudlard ne gagnerait pas, nous voulons vous annoncer les deux Préfets-en-Chefs.
Les huit préfets se regardèrent. Ils savaient que les deux postes se jouaient entre Draco, Susan, Anthony Glodstein, Daphné Greengrass et Lisa Turpin. Les autres Préfets ayant annoncé ne pas vouloir briguer le poste.
- Les Préfets-en-Chefs nommés sont… Draco Malefoy et Susan Black.
Harry serra fort son petit-ami et sa sœur. Il était fier d'eux. Sirius et Narcissa se frayèrent un passage parmi les élèves qui voulaient les féliciter.
- Rendez-vous au Square ce soir, annonça Sirius. Nous nous devons de fêter cela !
Les élèves exclamèrent leur joie jusqu'à ce que Severus réclame le silence.
- Le procès ne va pas tarder à commencer. Les élèves qui rentreront les uns après les autres, selon leur année en septembre sont ceux des deuxième année en premier qui se placeront au plus haut des gradins, puis les élèves de troisième, quatrième, cinquième, septième et enfin sixième année. Je demanderai aux élèves de Poufsouffle de se mettre vers la gauche. En ce qui concerne les Préfets, les garçons seront à droite et les filles à gauche. Enfin, les Préfets-en-Chefs seront les porte-parole des Préfets. N'oubliez pas que jusq'au moment du verdict, vous êtes toujours des élèves de Poudlard et qu'une attitude inappropriée…
- Professeur, n'oubliez pas que nous sommes en vacances, intervint Draco. Et en tant que nouveau Préfet-en-Chef, j'assumerai tout débordement.
L'intervention de Draco fut suivit de quelques rires.
- Veuillez entrer s'il vous plaît, dit un homme.
Les élèves de Poudlard entrèrent selon les instructions, sans bavardages ce qui surprirent les professeurs. Jamais ils n'avaient réussi à avoir un silence total pendant leurs cours, sauf quelques professeurs tels que Minerva et Severus mais tous savaient l'enjeu de ce procès. Les professeurs entrèrent les uns après les autres, se plaçant de part et d'autres des élèves. Minerva et les directeurs de maisons se placèrent au premier rang. Entrèrent ensuite le Ministre de la Magie, Rufus Scrimgeour, son cabinet, son prédécesseur Cornelius Fudge et quelques journalistes. Quelques minutes plus tard, le Magenmagot et le jury entrèrent accompagnés de la Présidente.
- Veuillez vous asseoir, dit Amélia d'une voix forte. Le procès qui s'ouvre aujourd'hui, lundi quatre août 1997, a pour but d'annoncer la fermeture définitive du collège Poudlard, l'école de sorcellerie. En tant que Directrice de la Justice Magique, Amélia Black, j'ai été nommée pour présider ce procès. Je tiens à ce que ce soit clair. Nous avons presque tous des intérêts à ce que Poudlard reste ouvert, ayant des enfants encore scolarisés à Poudlard ou à venir. Aussi, je demanderai au jury de ne juger que les faits qui nous ont menés à ce procès. Pour la partie accusatrice, nous avons les représentants du cabinet du Ministre de la Magie et du Ministre lui-même, Rufus Scrimgeour. Ils seront défendus par Maître Helen Fudge. Pour la partie défense, nous avons l'ensemble du corps professoral ainsi qu'une grande majorité d'élèves. Ils seront défendus par Maître Gary Birdman. Je tiens à vous préciser que je ne supporterai aucun débordement des deux côtés. L'audience sera alors suspendue et sera reportée à une date ultérieure. Ce procès a pour but de décider si oui ou non, le collège Poudlard a manqué à assurer la sécurité de ses élèves et de ses professeurs. Voilà les faits tels qui nous ont été présentés. Le premier juin dernier, le Ministre de la Magie, Rufus Scrimgeour, reçoit une lettre informant que le collège Poudlard accueille en son sein une jeune fille ayant été vampirisé pendant l'été précédent. Cette lettre fait suite à une altercation entre la mère de la jeune femme et Severus Lupin-Rogue, directeur adjoint et professeur à Poudlard, survenue quelques heures auparavant. Le Ministre a aussitôt annoncé la fermeture de l'école à la fin de l'année scolaire. La direction de Poudlard a voulu se défendre en faisant appel à un avocamage qui s'est rendu dans min bureau afin de faire invalider cette décision jugée hâtive et sans éléments suffisants. Nous allons entendre les témoins appelés pas la partie qui accuse Poudlard. Je demande donc à Mr Scrimgeour de venir à la barre. Veuillez donner votre identité et votre fonction.
Le Ministre de la Magie se leva et alla au centre de la pièce.
- Rufus Scrimgeour, je suis Ministre de la Magie depuis un an.
- Pourquoi avoir décider de fermer Poudlard suite à une simple lettre ? demanda Amélia.
- Ce n'est hélas pas la première fois que des incidents arrivent chaque année depuis six ans dans cette école. Des incidents qui mettent la vie de plusieurs sorciers en danger alors que les parents qui envoient leurs enfants dans cette école veulent qu'ils soient en parfaite sécurité, répondit Scrimgeour. Cette histoire a été la goutte de trop.
- Pourtant, vous saviez que vous n'aviez aucun droit de prendre cette décision seul ? Il y a un conseil d'administration qui est fait pour ce genre de décision. Pourquoi avoir pris cette responsabilité ?
- La vie des élèves et des professeurs était en jeu, Madame la Présidente. Je leur ai permis de passer leurs examens, notamment les BUSE et les ASPIC qui sont des critères de sélections pour la plupart des formations post-Poudlard. D'autant plus qu'il n'y avait pas que des adolescents et des adultes dans cette école mais également deux nourrissons qui sont nés pendant l'année scolaire et qui étaient âgés à ce moment là de moins de six mois ! Nous pouvons nous demander comment ces futurs parents, dont deux professeurs, ont pu mettre la vie de leur enfant en danger avec la présence de ce vampire ! J'ai pris cette responsabilité pour le bien de tous, et je ne regrette pas un seul instant ce choix.
Il y eut des regards chez les élèves, à la fois furieux et indignés.
- Vous dîtes que ce n'est pas la première fois que Poudlard est mise en cause. Qu'avez-vous voulu dire ?
- En six ans, nous dénombrons malheureusement quatre décès, dont trois sont des professeurs de l'école, tués dans l'exercice de leurs fonctions. Sans compter la réouverture de la Chambre des Secrets ce qui a engendré des attaques sur des élèves nés-moldus ainsi qu'un professeur lycanthrope ! Peu importe ce que les sorciers pensent de ma décision, cela ne m'a pas du tout fait plaisir à la prendre ! Je préférais prendre ce choix difficile que de dénombrer une ou plusieurs victimes de plus.
- Pouvez-vous préciser la nature de ces décès, Monsieur le Ministre ? demanda une femme à côté d'Amélia.
- En 1992, nous avons eu le professeur Quirinus Quirrell, qui a enseigné l'étude des moldus puis la Défense Contre les Forces du Mal. Il est décédé dans des circonstances inconnues qui ont été étouffé par l'ancien directeur de Poudlard.
- Évidemment, Dumbledore n'allait pas dire que le visage de Voldemort était à l'arrière du crâne de Quirrell, murmura Harry à Draco qui étouffa un rire.
- En 1995, ce n'est pas moins de trois décès dont deux professeurs. Le premier concerne la sous-secrétaire d'État auprès de mon prédécesseur qui a été victime d'un accident, selon le rapport officiel. Le second est celui du professeur Albus Dumbledore. Alors directeur de Poudlard, il s'est rendu au Ministère car plusieurs de ses élèves y étaient illégalement et se battaient contre les disciples de Vous-Savez-Qui et Vous-Savez-Qui en personne. Ce jour-là, non seulement Vous-Savez-Qui a été tué mais également le professeur Dumbledore. Je compte la mort de Vous-Savez-Qui dans le lot car sans l'intervention des élèves de Poudlard, il n'y aurait pas eu de décès de jour-là.
Amélia jeta un regard rapide vers sa famille et ses amis. Sirius, Remus et Severus fusillaient du regard Scrimgeour tandis que Harry semblait s'être figé. Amélia y lut de la rage dans les prunelles vert émeraude de son fils. Ce dernier hocha la tête pour lui dire que tout allait bien. Mais elle-même avait eu un choc en entendant ces paroles.
- Tout cela pour dire que la sécurité de Poudlard est très incertaine. Comment des élèves peuvent-ils se rendre à Poudlard sans en avertir les adultes référents ?
Amélia regarda ses collègues puis reprit la parole.
- Je n'ai pas d'autres questions. Maître Fudge ?
L'avocamage de Scrimgeour se leva et se dirigea vers son employeur.
- Monsieur le Ministre, vous avez évoqué les décès qu'il y a eu ces six dernières années. Mais ce ne sont pas les seuls. Il me semble qu'il y a eu un autre décès, un meurtre cette fois, non élucidé à Poudlard en 1942.
- En effet. Il a été dit que la Chambre des Secrets a été ouverte deux fois à Poudlard à cinquante ans d'intervalle. Pour autant que l'on sache, il ne s'agit que d'une légende propre à la Maison Serpentard, répondit le Ministre. Personne n'a jamais pu attester de la présence de cette pièce secrète à Poudlard !
Harry serra les poings. Il se contrôlait pour ne pas intervenir, mais plus le Ministre parlait, plus il avait du mal à contenir sa rage. Un élève lui donna un morceau de parchemin. Il le lut : « Restez calme et ne vous emportez pas, cela pourrait jouer contre nous. Vous comme moi savons que tout ce que dit le Ministre peut être contredit. Faîtes-moi confiance. Gary. » Harry jeta un œil à l'avocamage et hocha la tête. Pendant ce temps, le Ministre avait continué son attaque sur le meurtre de Mimi Geignarde causé par un monstre qu'aurait élevé un élève de troisième année qui a été renvoyé.
- Et qu'est devenu cet élève ? demanda Helen Fudge.
- Il est resté à Poudlard en tant de garde-chasse. Étant lui-même mi-homme mi-géant, il avait la carrure pour ce poste. Cela pose évidemment la question concernant la soi-disant ouverture de cette Chambre il y a cinq ans. D'ailleurs, il a été envoyé à Azkaban pendant quelques semaines.
- Je n'ai plus d'autres questions.
Elle alla s'asseoir et Gary se leva à son tour.
- Monsieur le Ministre… il me semble que vous ayez été Chef du Bureau des Aurors avant que vous soyez nommé à ce poste ?
- En effet.
- Donc vous savez aussi bien que moi que tout ce que vous insinuez doit pouvoir être prouvé ?
Il se tourna vers les membres du Magenmagot.
- Pour répondre à certaines accusations, permettez-moi de vous fournir quelques éléments qui sont consultables au service même du Bureau des Aurors. Suite au décès de Tom Jedusor il y a un an, plusieurs Aurors ont pu recueillir plusieurs témoignages le concernant. Notamment au sujet de cette Chambre des Secrets. Vous nous dîtes qu'elle n'est qu'imaginaire ? Pourtant, nous avons trois élèves présents dans cette pièce qui peuvent vous garantir de son existence, de comment elle a pu être ouverte en 1942 et en 1992, ce qu'elle renfermait, qui en était le responsable, qui ne l'était pas. Et au sujet de ce dernier, Rubeus Hagrid a été réhabilité à son statut de sorcier en février dernier. Il a pu donc acheter une baguette et suit à distance des cours pour pouvoir avoir les diplômes nécessaires. Voici les preuves qui attestent ce que je vient de dire.
Gary fit voler quelques feuilles vers les membres du Magenmagot. En effet, après la mort de Voldemort un an auparavant, il y avait eu une enquête du Ministère sur Voldemort et notamment comment il avait pu revenir. Harry avait dû témoigner, ayant été un Horcruxe pendant plus de quatorze ans. Il avait ainsi livrer plusieurs détails, ses souvenirs faisant office de preuves. Il avait profité de cette occasion pour apporter la preuve que Hagrid était innocent de l'ouverture de la Chambre des Secrets quand il avait treize ans. Harry avait été ravi le jour où Hagrid lui avait envoyé une lettre pour l'inviter à prendre le thé. Lors de cette visite, Hagrid avait servi le thé avec une nouvelle baguette, voulant remercier Harry.
- Je ne nie pas qu'il y a eu des décès au sein de l'école ce qui est regrettable et malheureusement, impossible à éviter. Un sortilège mal lancé peut avoir de terribles conséquences, une mauvaise potion aussi. Ce ne sont pas les professeurs de Potions et de magie de Poudlard qui me diront le contraire ni n'importe quel expert dans ces domaines. Pour le professeur Quirrel, il avait fait une mauvaise rencontre lors d'un voyage et depuis, il se promenait avec le visage de Lord Voldemort derrière la tête.
- Ce ne sont que des foutaises ! s'exclama Scrimgeour. Cela n'a jamais été prouvé, vous tenez cela des dires d'un adolescent !
- Concernant cette affaire et l'ayant instruite, je peux apporter moi-même des informations même s'il ne s'agit pas du sujet en lui-même, intervint Amélia. Lorsque Vous-Savez-Qui a tué James et Lily Potter et a voulu tuer leur fils, Lily Potter a protégé son fils grâce à l'amour, chose que Vous-Savez-Qui ne connaissait pas. Dès ce moment, il lui était impossible de toucher le jeune garçon sans rien éprouver. En juin 1992, quand Vous-Savez-Qui et Harry Potter se sont retrouvés face-à-face et pour sauver sa vie, Harry Potter a… tué Voldemort. Sur cette affaire, la Justice Magique a déjà tranché sur le fait que Mr Potter avait agi en légitime défense. Le dossier est disponible dans mon bureau si vous éprouvez des doutes, Monsieur le Ministre. Continuez, maître.
Gary hocha la tête.
- Concernant la mort du professeur Ombrage, il s'agit d'un regrettable accident. Le rapport est formel. Bien que cela se soit passé dans l'enceinte du parc de Poudlard, il est impossible que l'école soit coupable de cela. Pour le professeur Lupin, oui, il a été un loup-garou. Mais depuis plus d'un an et demi, Remus Lupin est considéré comme une personne saine, ayant bénéficié d'un remède contre la lycanthropie. De plus durant ses deux ans et demi d'enseignement en étant affecté par la pleine lune une fois par mois et durant ses sept années d'études au sein de Poudlard, il n'y a jamais eu d'incident. Personne, mis à part les plus proches amis de Mr Lupin, n'ont su pour sa lycanthropie. Il me semble que vous étiez dans leur promotion, Madame la Présidente.
- En effet. Je ne l'ai appris qu'en juin 1993 et cela m'a fait un choc. Il a toujours été un élève normal à mes yeux.
- Et parce qu'il se transformait en loup-garou, il aurait mieux fallu qu'il ne soit pas scolarisé ? Qu'il n'enseigne pas ? Pendant plus de trente ans, Remus Lupin s'est battu contre ses pulsions propre aux loups-garous. Pourquoi ? Parce qu'il voulait être un sorcier comme les autres, rien de plus. Il a vécu plus de douze ans à l'écart de la société magique jusqu'à ce qu'Albus Dumbledore le trouve pour lui proposer d'enseigner ! Et là il retrouve des amis, il trouve l'amour, il bénéficie d'une guérison miracle et il fonde une famille ! S'il avait été perverti par les préjugés des sorciers, jamais il n'aurait connu cela ! Pas plus que pour Alice Chase qui se retrouve dans le même cas ! Mise à l'écart pour quelque chose qu'elle ne voulait pas. Mise à l'écart parce qu'elle est dangereuse. Pourtant il n'y a pas eu un seul incident en une année. Si, mais cela venait des autres élèves en début d'année. Elle aurait très bien pu les attaquer mais elle a préféré fuir. Mais le temps a passé, les élèves lui font de plus en plus confiance. Et en parlant de Miss Chase, c'est justement à cause de cela que ce procès a lieu, que Poudlard pourrait fermer. Pourtant, le Ministère a jugé que sa mère était dangereuse pour sa fille. Le Ministère a même déclaré que le professeur Rogue était innocent des charges qui pesaient sur lui. Tout ce qui a mené à ce procès a été rejeté par la Justice Magique. Alors, Monsieur le Ministre, apportez-moi les preuves qui démontreraient que j'ai tort sur toute la ligne ? Prouvez-moi que ce procès a une valeur.
Scrimgeour scruta Gary qui en faisait de même.
- Je n'ai pas d'autres questions, dit ce dernier.
- Veuillez vous rasseoir. J'appelle à la barre Cornelius Fudge.
L'ancien Ministre de la Magie s'avança.
- Cornelius Oswald Fudge, ancien Ministre de la Magie.
- Mr Fudge, vous êtes appelé aujourd'hui comme témoin. Vous avez été Ministre de la Magie entre 1991 et juin 1996, est-ce exact ?
- Oui.
- Donc vous avez été souvent en contact avec le professeur Dumbledore ?
- Oui.
- Pouvez-vous me dire ce que vous pensez de la gestion de l'ancien directeur de Poudlard ? demanda Amélia.
- Albus Dumbledore était un grand sorcier, personne ne pourra le contredire. Il était également un sorcier qui attachait beaucoup d'importance à l'éducation des jeunes sorciers, ayant été professeur pendant de nombreuses années puis directeur. Mais nous ne pouvons pas estimer sa gestion comme excellente. Pensez juste au nombre de professeurs de Défense Contre les Forces du Mal que les élèves ont eu entre 1991 et 1995 ! Cinq professeurs différents, dont deux en simultanée durant deux années scolaires ! Et sur les cinq, nous avons deux morts, un amnésique, un ancien détenu d'Azkaban et un loup-garou. Oui, cette école est sans doute la plus prestigieuse mais je pense effectivement qu'elle a fait son temps.
- Merci. Maîtres, avez-vous des questions ?
Gary patienta quelques instants avant d'aller voir l'ancien Ministre.
- Vous avez été nommé Ministre parce que le professeur Dumbledore avait refusé le poste, préférant rester à Poudlard, n'est-ce pas ?
- Oui. Mais je ne vois pas…
- Je sais de sources sûres que vous demandiez souvent des informations à Dumbledore sur la façon de gouverner.
Fudge ne répondit pas.
- Répondez, ordonna Amélia.
- Au début, je l'admets, déclara Fudge, les dents serrées. Son avis comptait beaucoup pour moi.
- Donc c'est parce que vous aviez des relations avec le directeur de Poudlard que vous avez ordonné la présence d'une centaine de Détraqueurs tout autour de l'école pendant l'année scolaire 1993-1994 ?
- Mais pas du tout. Nous avions alors un sorcier qui s'était évadé d'Azkaban qui cherchait à tuer un jeune garçon qui se trouvait à Poudlard, enfin c'est ce que nous croyions à l'époque.
- Pourtant, il me semble que le professeur Dumbledore n'était pas très coopérant. De plus, l'élève que les Détraqueurs étaient censés protéger a été attaqué par eux à plusieurs reprises, le poussant à apprendre à l'âge de treize ans le Sortilège du Patronus. Sans oublier une chute de plus d'une dizaine de mètres qui aurait pu lui être fatale. Vous avez mis l'élève que vous deviez protéger en danger, et cela à plusieurs reprises.
Gary vit l'oncle de son ex fulminer de rage. Il savoura cet instant.
- Parlons maintenant du Tournoi des Trois Sorciers. Je n'arrive pas à comprendre comment vous avez pu laisser participer un élève de quatorze ans alors que le Tournoi n'était ouvert qu'aux élèves de dix-sept ans, c'était la principale règle cette année-là.
- Les participants que la Coupe de Feu choisit sont liés par un contrat magique, ils se doivent de participer, répliqua Fudge.
- Mais vous êtes Ministre de la Magie, il y avait aussi le Directeur du Département des sports et jeux magiques ainsi que le Directeur du Département de la coopération magique internationale. Mais aucun de vous n'a pris la décision d'aller à l'encontre de ce règlement. Pas un ne s'est étonné que la Coupe ait choisi un deuxième Champion pour Poudlard, et n'ayant pas l'âge requis.
- C'est bien beau de pointer les torts de chacun mais je vous rappelle que nous n'avons aucun moyen d'action sur un tel objet magique.
- Un objet magique qui peut être corrompu comme cela nous a été prouvé. Et ne parlons pas du dénouement de ce Tournoi… Un élève qui se fait enlevé pour assister à la renaissance d'un mage noir le plus féroce que l'on ait pu connaître, le même qui a voulu tuer cet élève quatorze ans plus tôt… Et pour dire au monde magique … rien, que cette histoire n'était que fantaisie. Un an plus tard, le plus grand sorcier du monde se faisait assassiner devant certains de ses élèves et de ses professeurs…
- Vous faîtes mon procès, en réalité, s'exclama Fudge.
Gary se retourna vers le jury du Magenmagot.
- Je ne fais le procès de personne. Je démontre juste que le Ministère a été fortement impliqué dans la gestion de Poudlard pendant près de trois ans, ce qui a provoqué des circonstances tragiques pour tout le monde, argumenta Gary. Et j'ai une dernière petite question… durant votre dernière année de mandat, vous avez imposé la présence de Dolorès Ombrage, votre sous-secrétaire d'État ou plus généralement votre bras-droit, comme professeur de Défense Contre les Forces du Mal. Elle devait seconder le professeur Lupin mais elle voulait quasiment l'entièreté de ses classes. Pourquoi avoir imposé un de vos collaborateurs les plus proches à Poudlard ? D'autant plus que d'après les élèves que j'ai pu rencontrer, elle refusait tout acte de magie. Dans ce cas, comment les élèves pouvaient apprendre à se défendre contre les forces du mal efficacement ? Cela n'avait aucun sens. Et comment cela s'est-il terminé ? Par le décès accidentel de votre collaboratrice. Sans cette décision forcée, elle serait encore en vie. Par tous ces détails, je veux montrer que si le collège Poudlard est la cible de certaines accusations, celles-ci ont été provoquées par des sorciers extérieurs à l'école. Merci, madame la Présidente.
Fudge retourna à sa place et entama une vive discussion avec sa nièce. Gary avait rejoint le corps professoral de Poudlard.
- Avoue que tu as fait son procès, lança Severus à voix basse.
- Je me suis fait un plaisir sans nom, avoua Gary, amusé. Mais je ne pensais pas que ce serait aussi facile de démonter leurs arguments. Je connais Helen, elle est aussi teigneuse que moi. J'aurai pensé qu'elle aurait forgé une armure autour de ses arguments mais rien. Elle m'a laissé un boulevard gratuit.
- Attends que ce soit nous qui sommes appelés, elle va se faire un plaisir.
- Oh, je ne suis pas inquiet. Si j'arrive à contrer leurs arguments, ils seront fragilisés et l'avis du Magenmagot sera déjà fait. Il ne faudra pas que les élèves et professeurs nommés soient perturbés.
- Je ferai passer le message.
La journée continua avec les témoins concernant les plus proches collaborateurs de Fudge et de Scrimgeour. Après une pause déjeuner rapide vers quatorze heures, ce fut des employés du Ministère qui furent appelés comme des sorciers travaillant au Département de régularisation et contrôle des créatures magiques ou des Aurors. À chaque témoin du Ministère, Gary réussit à renverser la situation. Vers la fin de la journée, tout le monde fut surpris qu'Amélia appelle Remus à la barre. Surpris, ce dernier se leva et alla faire face à la Présidente.
- Veuillez décliner votre identité et votre fonction.
- Je m'appelle Remus John Lupin-Rogue, je suis professeur de Défense Contre les Forces du Mal depuis septembre 1993 et Directeur de la Maison Gryffondor depuis septembre 1994.
Helen Fudge s'avança vers lui.
- À quel âge avez-vous été mordu, Mr Lupin ?
- J'avais cinq ans environ.
- Votre père était un sorcier et votre mère une moldue, est-ce exact ?
Remus hocha la tête.
- Dans quel état d'esprit était-il quand vous approchiez de votre onzième anniversaire ?
- Comme tout parent ayant un enfant loup-garou, j'imagine. Il ne voulait pas que j'aille à Poudlard, il avait même commencer mon éducation magique à la maison.
- Comment ont-ils accepté que vous alliez à Poudlard ?
- Le professeur Dumbledore est venu nous voir, le jour de mon onzième anniversaire. Mon père refusait mais le professeur Dumbledore l'a convaincu que tout avait été mis en place pour que je ne fasse courir aucun danger à personne.
- Que pensiez-vous de tout cela ?
- Malgré mon petit problème lunaire, je restais un garçon de onze ans qui rêvait d'entrer à Poudlard tous comme tous les sorciers de cet âge. Mais je savais que c'était quasiment impossible que j'y entre un jour. Et pourtant…
- Pourquoi ? Parce que vous vous sentiez dangereux pour autrui ?
- J'étais un loup-garou, je ne nierai jamais que je représentais un danger mais une nuit par mois. Je le disais moi-même à mes amis, je ne comprenais pas comment ils pouvaient me côtoyer en étant conscient de ce que j'étais. Et y compris quand j'ai enseigné et que je me suis rapproché de mon collègue. J'ai refusé pendant des mois à entamer une relation avec lui malgré notre attirance. Et aujourd'hui, oui, parfois, je me dis que j'étais idiot de freiner devant une amitié extraordinaire et un amour exceptionnel. Je ne serai pas l'homme que je suis sans eux.
Remus tourna la tête vers Sirius et Severus.
- Combien de temps ? Deux ans et demi en couple, officiellement ? murmura Sirius.
- Et six autres mois à nous tourner autour. Mais quelle tête de mule, ton ami, Patmol, répondit Severus.
- C'est Lunard.
Les deux hommes esquissèrent un sourire tandis que Remus se reconcentra sur l'avocamage de la partie adverse.
- Je ne pense pas me tromper en disant que vous n'avez jamais révélé, ou presque, votre nature lorsque vous étiez élève ?
- En effet. Le professeur Dumbledore m'avait demandé de me taire sur mes absences. C'est d'ailleurs mes mensonges qui ont conduit mes amis sur mon secret. Mais personne d'autre en dehors de quelques professeurs.
- Et quand vous êtes revenu enseigner ?
- Je l'ai dit clairement à tous les professeurs. Ils étaient devenus mes collègues, ils se devaient de savoir ce que j'étais.
- Comment l'ont-ils pris ?
- Plutôt bien, mis à part un professeur. Mais cela n'est guère surprenant. À ce moment-là, je vouais une haine infinie à mon collègue de Potions. Mais il me préparait la Potion Tue-Loup, je me devais d'apaiser les choses. Cela a plutôt très bien marché, bien au-delà de mes espérances…
Les élèves ne purent s'empêcher de rire.
- Pourtant, votre année n'a pas dû être facile. Car si vous avez été engagé, ce n'était pas en premier lieu pour avoir le poste, le professeur Dumbledore avait une autre idée en tête ? demanda Helen.
Remus la regarda.
- Ce n'est guère une surprise pour ceux qui savaient que Sirius et moi étions amis à Poudlard lorsque nous étions élèves. Bien sûr que j'ai dû répondre à ces questions, de la part de mes anciens professeurs, d'un ancien camarade de promo, du directeur… Mais je leur répondais la même chose, je n'avais aucune nouvelle de Sirius depuis son évasion ce qui était vrai. La seule chose que je cachais était qu'il était un Animagus. Mais même face à un Legimens aussi doué que l'était le professeur Dumbledore, je maîtrise l'Occlumancie depuis que je suis jeune, il n'avait aucune chance de parvenir à franchir mes barrières.
- Enfin, j'ai une dernière question plus personnelle. Vous vous étiez éloigné de la communauté magique depuis la chute de Vous-Savez-Qui, vous êtes revenu en 1993 et le fils de votre meilleur ami entrait en troisième année. Il en a vécu des choses depuis… Comment avez-vous réagi ?
Gary se leva mais Remus lui fit un léger signe de le laisser faire.
- Cette affaire a été jugée en 1994. Harry a réussi à s'en sortir, physiquement et mentalement. Aujourd'hui, il a une famille qui l'aime pour ce qu'il est et a des amis exceptionnels. Maintenant, je ne pense pas que le fait que Harry ait été maltraité ou qu'il se trouvait à des endroits déconseillés ne font pas que Poudlard n'était pas une école sécurisée. Pouvons-nous prévoir tout ce qui peut entrer dans cette école ? Pouvons-nous nous mettre à nu en arrivant à l'école pour être certain que nous n'abritons pas un fou furieux derrière le crâne, entrer dans notre esprit pour savoir si nous sommes un arnaqueur ou un loup-garou ou un ancien Mangemort ? Non. Expliquez-moi en quoi ma réponse à votre question pourrait faire avancer ce procès ?
Gary esquissa un sourire.
- Si vous n'avez pas d'autres questions, maître Fudge, je laisse la parole à Maître Birdman.
L'avocamage rejoignit sa place tandis que le compagnon de Narcissa fit signe qu'il n'avait aucune question. Remus alla se rasseoir.
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Quand Amélia suspendit l'audience et annonça la reprise le lendemain à neuf heures, un gros soulagement eut lieu dans les trois quart de la salle d'audience où étaient présents des élèves de Poudlard.
Alors que la salle se vidait petit à petit, Gary rangeait ses dossiers quand il sentit une présence près de lui.
- Qu'est-ce qu'il y a ? Tu veux m'intimider ?
- Je sais très bien que cela ne marchera pas avec toi, répondit Helen Fudge.
- Exact, alors que veux-tu ?
- Tu as de la chance que mon oncle ne soit plus Ministre…
- Pourquoi ? Il m'aurait attaqué en justice ? Tu crois vraiment qu'il me fait peur ? Après tant de coups bas ? rétorqua Gary, amusé. Non, parce qu'il sait qu'il aurait perdu cette carte, parce qu'en faisant ça, il mettait son poste en jeu. Un peu comme ton Ministre… Aussi incompétent l'un que l'autre…
- Tu t'es vengé de mon oncle, parfait. Je m'y attendais. Mais n'oublie pas que dès demain, ce sont les élèves et les professeurs de Poudlard qui seront à la barre. Et crois-moi que si tu as réussi à renverser le procès aujourd'hui, j'ai encore toutes mes chances d'y arriver également.
- Bien sûr. Laisse-moi te dire que l'opinion générale des sorciers et du Magenmagot joue considérablement en notre faveur. Tu le dis toi-même, vous avez perdu toute crédibilité. Déjà à l'ouverture, deux audiences avaient été jugées contre vous, l'opinion publique était contre vous. Et ce sera pire avec les articles qui sortiront demain matin. Tu as la nuit pour tenter de relever un peu le niveau. Bonne chance.
Gary ferma son attaché case et sortit, un sourire au coin des lèvres. La plupart des élèves étaient repartis chez eux. Gary alla au Square avec les Préfets et les quelques résidents temporaires où il retrouva également Sirius et une partie du corps professoral de Poudlard. Il fut applaudi par l'ensemble des sorciers.
- Merci mais je n'ai rien fait. J'ai juste réussi à contrer facilement leurs arguments.
- Ne soyez pas aussi timide, lança Slughorn. Vous avez clairement mené ce procès en notre faveur !
Gary soupira.
- Un procès n'est jamais gagné. La plus grosse partie se jouera les prochains jours. Je le répéterai demain mais personne ne devra perdre son sang-froid, c'est primordial. Maître Fudge va essayer par tous les moyens de vous déstabiliser, ne rentrez pas dans son jeu. Elle va fouiller dans la plus petite étincelle pour essayer de percer notre défense. Bien sûr, tout le monde ne sera pas interrogé, sinon le procès durera des semaines et des semaines. Vous avez pu voir jusqu'où le Ministère peut aller pour discréditer Poudlard, quitte à enjoliver la réalité. Croyez-moi qu'Helen Fudge peut être encore plus sournoise.
- Dans quelle maison était-elle ? demanda Hermione.
- Je n'ai absolument rien contre cette maison mais elle porte en elle toutes les… qualités qui correspondent à Serpentard, répondit Gary. Nous étions dans la même promo, je la connais extrêmement bien.
- À quoi devons-nous nous attendre ? demanda Minerva.
- Elle va vouloir interroger la direction y compris la Directrice de la Maison Poufsouffle car à l'origine, c'est bien la scolarisation d'un vampire qui a créé toute cette pagaille. Certains élèves également. Des camarades de classe d'Alice. Mais également sur des événements passés comme le renvoi de Hagrid, le professorat du professeur Lupin, l'amnésie de Gilderoy Lockhart entre autres. Cela va être intense mais vous en ressortirez plus forts, plus grands.
- Mais Remus a déjà été entendu, dit Severus.
- Elle a voulu jouer sur le fait que Dumbledore ait sciemment accueilli un loup-garou en tant qu'élève, donc pas encore totalement maître de lui-même mais aussi en tant que professeur pour son propre intérêt. Mais Remus a très bien répondu.
- J'ai rapidement compris où elle venait en venir, et honnêtement, je n'ai quasiment rien omis.
- Comme le fait que je vous ai suivis une nuit de pleine lune et que Potter m'ait sauvé la vie ?
- Par exemple, répondit Remus en embrassant son mari.
Ils entendirent la porte d'entrée s'ouvrir et se refermer puis Amélia fit son apparition.
- Vous débriefez, je suppose. Ne cherchez pas à savoir ce que je pense de tout cela, je ne dirai pas un mot.
- Elle a raison, lança Severus d'une voix forte. Portons un toast aux nouveaux Préfets-en-Chef de Poudlard, Draco Malefoy et Susan Black.
Les deux adolescents furent gênés alors que Ron et Harry venaient les embrasser.
- Il n'y aurait pas un léger souci ? lança Lisa Turpin.
- Pourquoi ? demanda Hermione, surprise.
- Draco est le petit-ami de Harry qui est le frère de Susan. Et il n'y a aucun Serdaigle dedans.
- Eh bien, Anthony, essaie de draguer les deux et on verra qui mord à l'hameçon, pouffa Daphné.
- Non merci, s'exclama son homologue de Serdaigle dans un éclat de rire.
- Et puis aujourd'hui, qu'est-ce qu'une Maison, franchement ? À part pour la Coupe de Quidditch et la Coupe des Quatre Maisons, honnêtement, il n'y a plus de maisons qui tiennent, dit Draco. Regardez, nous avons les quatre maisons réunies et nous étions tous mélangés dans la salle d'audience.
- J'ai même vu des élèves qui parlaient avec ses voisins alors qu'ils ne s'étaient presque pas adressés la parole durant les précédentes années, remarqua Filius Flitwick, le professeur de Sortilèges et Directeur de la Maison Serdaigle. Mr Malefoy a raison, il n'y a plus aucune distinction aujourd'hui et depuis le temps que j'enseigne, je n'ai jamais vu cela. Minerva ?
- Je ne peux que confirmer.
- Combien sommes-nous ? demanda Sirius. Car il me semble que nous voulions fêter deux nominations, non ?
- Les professeurs ne sont pas censés fêter cela avec leurs élèves, fit remarquer Horace Slughorn, qui secondait Severus en tant que Maître des Potions et Directeur de la Maison Serpentard.
- Nous avons déjà les professeurs Lupin-Rogue, dit Susan. Et puis bon, d'accord pour nos nominations mais nous pouvons fêter aussi le professionnalisme de Gary qui a fait un travail remarquable. Attention, je ne fête pas notre victoire car rien n'est joué mais une journée pareille s'arrose. Ce n'est pas tous les jours que deux Ministres de la Magie sont mis plus bas que terre et ne dis pas le contraire, maman.
- Je fais une exception, déclara Amélia. Dobby, Winky, apportez une vingtaine de Bièraubeurre.
Tout le monde fêta la nomination de Draco et Susan et trinquèrent à la réussite de cette première journée.
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Le Square se vida petit à petit et tout le monde se mit au lit. Draco était assis sur le lit quand Harry sortit de la salle de bains.
- Grosse méditation, dis-moi, lança-t-il. Qu'y a-t-il ? Tu as peur pour demain ?
- Non, pas du tout, répondit Draco en se mettant au lit. Cela fait un mois que je vis presque tous les jours avec Gary et mis à part quelques questions sur son métier, je ne m'y suis pas tant intéressé que cela.
- Laisse-moi deviner. Le droit magique te plairait ?
- C'est possible. Il y a tant de choses à connaître. Tellement de façons de l'utiliser. Et je ne pensais pas que ce procès porterait sur autant de sujets ! C'est… stupéfiant.
Harry s'allongea près de son petit-ami et plongea ses prunelles vertes dans le regard gris du Serpentard.
- Je te conseillerai de demander le plus rapidement possible des informations auprès de personnes concernées par le Droit Magique. Car si Poudlard reste ouverte, il faudra que tu postules assez rapidement pour les formations adéquates. Et si elle ne rouvre pas, les créneaux ouverts en dernière minute seront pris d'assaut. Donc ne tarde pas. Regarde-moi, j'ai pris conscience que ma matière de prédilection pouvait devenir mon métier, j'ai demandé des informations assez rapidement. Et aujourd'hui, j'ai rattrapé les trois quarts du programme des cours de Soins aux Créatures Magiques. Après le procès, je devrais aller à Poudlard pendant une semaine pour me familiariser avec les créatures étudiées et à la rentrée, je passerai mon examen. Quand on le veut vraiment, on peut y arriver.
- Je commencerai par Amélia, elle dirige tout. Elle sera la mieux placée pour me renseigner.
- Bonne idée. Maintenant, dormons, une grosse journée nous attend demain, Monsieur le Préfet-en-Chef, murmura Harry en l'embrassant tendrement.
- Je t'aime.
- Moi aussi.
Draco regarda Harry s'endormir alors qu'il pensait à sa conversation. La veille, il ignorait encore ce qu'il voulait faire, il y avait un grand brouillard sur son avenir professionnel. Ce soir-là, un boulevard de métiers en lien avec le Droit Magique s'offrait à lui. Il ne lui restait plus qu'à découvrir celui qui était fait pour lui. C'est avec cette pensée qu'il s'endormit.
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Qu'avez-vous pensé de ce chapitre ? Aviez-vous pensé à ces deux nominations ? Elles auront un rôle primordial dans l'intrigue principale du tome.
Il se peut que je retourne pendant le reste des vacances à un chapitre toutes les deux semaines, cela va dépendre si j'arrive à écrire la fin du procès assez rapidement ce qui me laissera un peu d'avance.
Je vous donne rendez-vous le dimanche 28 juillet ou au plus tard le 4 août avec un nouveau chapitre intitulé "Poudlard: le procès - partie 2".
Je vous souhaite un bon dimanche, prenez soin de vous et de vos proches ;)
