Ladies and gentlemens
J'ai l'honneur de vous annoncer que la suite est enfin publiée.
Je sais que vous êtes nombreux à apprécier cette fic, donc je me suis mis un point d'honneur à finir ce chapitre avant de m'attaquer à celui de mon autre histoire en cours.
Sur ce, bonne lecture !
Il se promenait tranquillement à travers les couloirs qui laissait voir les magnifiques jardins qu'entretenaient les dryades... jusqu'à ce que le souffle d'une explosion provenant desdits jardins ne l'arrête net.
- Ramènes tes fesses ici, espèce de chenapan ! cria une voix féminine en colère.
- Faudrais pensée à changer de disque, Ingrid, répliqua une voix masculine sombre qui avait quelques particules de moquerie. Plus personne ne dit ce mot depuis longtemps.
Il se tourna vers l'origine des voix et vis une jeune femme ayant, sans doute, entre vingt et trente ans et un jeune homme encore dans la fleur de l'âge.
La jeune femme portait une tenue des plus provocante qui ne couvrait quasiment rien ainsi que des talons à lanières qui la grandissait de dix bon centimètres, ce qui, malheureusement, n'était pas assez haut pour dépasser le jeunes hommes devant elle, qui, au passage, semblait se foutre royalement de sa gueule, et qui, avec ses cheveux noirs de jais qui étaient retenus en tresse mais dont certaines mèches folles s'en échappaient pour encadré un visage androgyne qui faisait autant de ravage chez les hommes que chez les femmes, ainsi que de magnifiques yeux vert émeraude qui faisait fondre n'importe qui dans son fief, sans exception.
La moitié des lesbiennes du château avaient faillit revoir leur jugement rien qu'on le voyant. Et c'était pas les fossettes qui apparaissaient quand il souriait qui allaient les aider.
Il est bien loin, le lionceau tremblant que j'ai accueilli ici il y a cinq ans, songea t-il en repensant à ses débuts en ces lieux.
Après son réveil, il l'avait conduit d'autorité vers l'infirmerie de son château ( oui, il vivait dans un château, et oui il en était le propriétaire ) et avait dû faire preuve d'une bonne dose de persuasion et d'argument plus que convaincant à propos de sa santé — qui était précaire, soit dite en passant — pour qu'il se laisse prendre en main par le guérisseur en chef et que celui-ci ne lui donne un diagnostic probant sur son état.
A peine avait-il eut les résultats qu'il avait faillit commettre un meurtre dans l'heure. Seul le besoin plus qu'urgent de s'occuper de son protéger et d'éviter de lui infliger une quelconque sorte de stress l'avait empêcher d'aller dépêcher quelques uns de ses plus proches amis pour qu'ils aillent faire une visite de courtoisie aux Dursley.
Il avait fallut six mois pour le soigner complètement, mais il gardait tout de même une certaine fragilité qui faisait que tout le monde faisait attention à ne pas faire de geste trop brusque tout en essayant de ne pas trop le braquer par leur geste. Ça avait la partie la plus difficile à faire: faire accepter à Harry sa fragilité.
Bien que n'ayant côtoyer le monde sorcier que depuis quatre ans et quelques mois, l'éducation chez les Dursley ( si on pouvait appeler cela éduquer un enfant, avait-il marmonner quand il voyait Harry être sur la défensive avec l'un de ses hommes ) l'avait empêcher de montrer aux autres ses faiblesses, ayant d'ailleurs trop honte pour le faire. Il avait fallut la bonne volonté de tout les habitants du château, lui inclus, pour faire petit à petit ressortir la véritable personnalité du Griffondore — plus si Griffondore que ça — et lui faire prendre confiance en lui. En tout, ça leur avait prit près de quatre ans et trois mois pour le rétablir, aussi physiquement que mentalement.
Pour la suite, tout c'est déroulé d'une simplicité effrayante. Tout en le guérissant, Rosamund lui avait fait suivre les études théoriques sur la Magie avec un grand M, ainsi que ses différentes facettes. Possédant un lien avec lui, Harry avait réussit à maîtriser la magie démoniaque et angélique le tout en un temps record, et, sans surprise du côté de Rosamund, la Nécromancie. Ce fait avait légèrement paniqué Harry jusqu'à ce qu'il lui explique que ce n'était pas de la magie noir en lui rappelant la fâcheuse manie qu'avait les sorciers de classifier la magie selon leur bon vouloir et de leur mauvaise habitude de se mettre des œillères.
- C'est aussi grave que ça ? lui avait-il demandé.
- Tu n'as même pas idée, lui avait-il dit d'un air grave.
Rosamund avait été soufflé, littéralement, quand il l'avait vu pratiquer la magie élémentaire en compagnie d'un elfe sylvestre ( sur lequel il bavait depuis un bon bout de temps mais qu'il n'avait toujours pas toucher ), du doux nom de Sethan. Il avait fait un joli vol plané par dessus le château et n'avait dû à ses ailes de s'en sortir indemne. Encore heureux que son point de chute était le lac, même si il s'était éviter un plat plus que douloureux.
Sethan s'était d'ailleurs gentiment moqué de lui et il lui avait répliqué qu'il avait intérêt à la fermer si il tenait à sa vertu.
Étrangement, depuis cet incident, il évitait consciencieusement l'Elfe sylvestre qui avait décidé par on-ne-saint-pourquoi de le mettre dans des positions précaires.
L'incident remontait d'ailleurs à deux mois et trois jours, si il ne se trompait pas.
Il revint sur terre au moment où Harry évita de justesse un crochet du doigt de la jeune femme qui n'arrêtait pas de s'époumoner pour trois fois rien, selon lui.
- On m'explique ? demanda t-il à celui qui l'avait rejoint pendant que le combat, pas si combat que ça, continuer entre une succube ( d'après les tatouages qu'il voyait sur son corps, ici et là ) furieuse et un Harry hilare.
- On ne m'évite plus, maître ? susurra une voix suave à son oreille.
Il se maudit immédiatement en se traitant se tout les noms de ne pas avoir identifié Sethan plutôt. Pas que la présence de l'Elfe sylvestre le dérangeait, bien au contraire. Mais ce dernier semblait savourait le pouvoir qu'il exerçait sur lui, et seul la présence de son protéger l'empêchait de faire ravaler son sourire narquois à cet Elfe insolent de la plus délicieuse des manières. Et ce n'était pas son côté démoniaque qui allait l'aider.
Ce dernier était déjà entrain d'échafauder un nombre conséquent de plans pour mettre le bel elfe dans son lit, faisant pâlir son côté angélique, légèrement intéressé, mais qui se cachait derrière une pudeur innocente tellement craquante qu'il savait qu'il n'avait pas intérêt à ce que l'autre à côté de lui ne découvre cette facette de sa personnalité déjà délurée et ne lui fasse les pires outrages.
C'est pas comme si ça allait te gêner, fit une petite voix mielleuse dans sa tête.
Non mais vous n'avez pas honte tout les deux ? dit une autre voix, tellement scandalisée qu'on pouvait la voir rougir d'ici.
Il prit une grande inspiration en essayant de faire abstraction des deux têtes brûler ( qui le rendait complètement chèvre à longueur de journée ) dans son esprit avant de tourner toute son attention vers l'elfe.
- Qu'est-ce qu'à encore fait Harry ? demanda t-il encore en ignorant sciemment la question de son subordonné.
Comprenant qu'il ne réussira à rien sur ce terrain plus que glissant, il abonda dans le sens de son maître en gardant dans un coin de sa tête qu'il ne le laissait pas indifférent. Ce qui l'étonnait, c'était qu'il ne l'avait pas encore mit dans son lit.
- Disons qu'il a... malencontreusement atterri sur la demoiselle ici présente, répondit Sethan en regardant le profil de son interlocuteur.
Cela faisait deux mois qu'il était auprès de lui, surtout pour apprendre à son protéger à maîtriser les différents éléments ( parce que ce morveux savait EN PLUS se servir de tout les éléments, au plus grand damne du concerné ) mais il n'arrivait pas à s'habituer à la beauté quasiment irréel de son employeur. Il avait eut le temps de voir des démons et des anges, étant donné qu'il avait pas mal d'années derrière lui, mais le gémon n'entrait pas dans la même catégorie.
Son apparence androgyne l'avait au départ déstabiliser, voir troubler, et des scènes toutes plus osées les unes que les autres peuplaient ses nuits avec pour principales acteurs lui-même et son patron qui avait relevé un sourcil ô combien sexy.
- Pourquoi ne m'avait vous pas séduit ? demanda à brûle-point Sethan.
Rosamund, même si il réussit pas à totalement à cacher une partie de sa surprise à son voisin, dit une voix pourtant posé, tout en maudissant son côté démoniaque et son côté angélique qui criait à qui mieux-mieux dans son tête sur la question de l'elfe:
- Parce que je vous respecte trop pour que vous ayez à subir ce que j'ai en tête, mon cher Sethan.
Tout en disant cela, les joue de Rosamund avaient prit une magnifique teinte rose et sa voix, qui était sérieuse et totalement neutre au début, avait prit des accent charmeur vers la toute fin. Sethan n'en croyait pas ses yeux, ainsi que ses oreilles. Comment pouvait-on être à la fois si pur et aussi dépravé ? Si ce n'était pas lui qui allait le prendre dans la seconde, il allait devenir dingue.
Un grand BOUM attira leur attention et éloigna heureusement ( ou malheureusement, selon le point de vue de chacun ) les deux spectateurs qui virent qu'Ingrid avait été à deux doigts de transformer Harry en viande hachée.
- Ça suffit ! leur cria Rosamund, légèrement en colère.
Se rendant compte subitement de leur présence, les deux autres se tournèrent vers eux en ayant des réactions différentes: Harry déglutit difficilement tandis qu'Ingrid rentrait la tête dans les épaules.
Tiens ? Depuis quand Sethan est là ? se demanda Harry en remarquant la présence de l'Elfe sylvestre.
- Tiens, t'es là Rosa ? fit Harry en jetant un regard légèrement intéressé à Sethan, s'attirant un regard noir du susnommé. Tu regardes le spectacle depuis quand ?
- Depuis que vous avez détruit la haie — qui se trouve à la périphérie du labyrinthe, soit dit en passant — que Logan a mit un mal de chien à planter, répliqua ledit Rosa en pointant du doigt une haie en mauvaise état derrière la jeune femme.
Effectivement, la haie était dans un état lamentable. Rosamund avait demandé à son jardinier, un Dryade du nom de Logan, de s'occuper de ses jardins et d'en faire comme bon lui semble. Il y avait plusieurs jardins au sein du château et ils se trouvaient dans celui que Logan avait baptisé avec fierté " Le labyrinthe ".
Labyrinthe auquel au moins vingt murs de haie haute de vingt mètres étaient transpercés par un trou de taille d'homme.
- Mes haie ! cria justement une voix grave et scandalisée tandis qu'on entendait un fracas de bruits métalliques tombé, sans doute des outils lâchés sous le choc.
La voix provenait d'un être d'une beauté qui n'avait rien à envier a n'importe qui dans le château ( sauf à Rosa, pensa Harry en se léchant inconsciemment les lèvres ).
Seulement vêtu d'un tunique à la grec et d'une couronne de pensées de toutes les couleurs posé sur une chevelure vert forêt aux reflets dorés qui encadrait un visage aux traits d'une innocence désarmante et aux yeux verts qui semblaient luire de mille feux.
Mais, actuellement, ces derniers brillaient de colère et il se tourna vers les quatre autres personnes qui se trouvaient sur les lieux du crime.
- Ce sont eux qui on fait ce bazar, dit Rosamund du tac-o-tac en pointant Harry et l'autre du doigt.
Bonjour la solidarité, pensa Harry ironiquement alors qu'il vit Rosamund s'approcher dangereusement du Dryade.
Ce dernier rougis furieusement quand Rosamund arriva à sa hauteur. Ce dernier passa un bras autour de ses épaules et caressa d'un geste négligent l'épaule dénudé de son serviteur.
- Comment vas-tu depuis le temps, Logan ? demanda Rosamund d'une voix suave et séductrice.
- T-très... très bien, Riell, balbutia t-il en lui offrant un sourire resplendissant.
Sethan, lui, regardait son employeur flirter joyeusement avec son jardinier, qui n'essayait même pas de se défaire de l'étreinte du fauve qui semblait beaucoup apprécié la timidité du Dryade. Ces derniers était pourtant connu pour être des êtres auxquels ce genre de chose était parfaitement normale.
- Logan n'est qu'à moitié Dryade, dit Harry qui l'avait rejoint entre temps.
- À moitié ? s'étonna Sethan. Je comprend mieux maintenant, ajouta t-il en sentant la nausée le prendre quand il vit la main de Rosamund se glisser sous la tunique du serviteur, au niveau de son torse.
Il ne put s'empêcher de grogner, ce qui n'échappa, ni à Harry, ni a Rosamund qui lui jeta un rapide coup d'œil avant de se reconcentrer sur sa « proie ».
Sethan allait s'en partir quand il vit l'une des choses les plus désirables qu'il n'aurait jamais put voir: Rosamund entrain d'embrasser Logan. Il ne pouvait détacher ses yeux de leurs lèvres soudé et qui glissaient l'une sur l'autre avec une sensualité à faire rougir une nonne, et, de ce qu'il voyait, c'était Rosamund qui menait la danse.
Cette vision lui refila un petit problème qui le rappela sur terre. Encore heureux que sa tunique cache ledit problème, sinon, il allait mourrir de honte.
- Harry ? Sethan ? appela Rosamund après le baiser plus que torride qui laissa Logan totalement pantois. Est-ce que vous pourriez aider Logan à réparer les dégâts ? Vous seriez des amours. Et n'essaye pas de te défiler pour cette tâche, Ingrid, à moins que tu veux que je le dise à Lilith ? menaça Rosamund en voyant que la jeune femme allait partir en catimini.
Il murmura quelque chose à l'oreille de Logan qui rougit jusqu'à la racine de ses cheveux alors que Sethan le regardait en plissant les yeux.
- Et pourquoi faut-il que j'aide à la remise en état des haies ? demanda t-il.
- Cela serait un parfait exercice pour Harry, lui répondit-il. Il a encore quelques difficultés avec les plantes et son retour est pour bientôt. D'ailleurs, dit-il à l'attention de ce dernier, il faudrait que tu passe dans mon bureau après, il y a des choses qu'il faut que je te dise.
Il entendit son protéger râler pour la forme mais il savait qu'il se plierait de tout façon avec plaisir à la tâche qui l'attendait.
Il secoua la tête devant le comportement, parfois candide de ce dernier. Mais, pourquoi devrait-il changer ?
- Certaine chose ne le devrait pas.
Harry souffla bruyamment en avançant d'un pas souple et élégant vers le bureau de celui qu'il avait apprit à considérer comme un frère. Ce dernier le lui rendait d'une façon assez particulière.
En même temps, j'ai un Incube en face, pensa t-il en se rappelant la première fois où il l'avait vu à poil.
Il arriva enfin à destination et toqua à la porte, plus par prudence que par politesse. Il se rappelait avoir surpris Rosa dans une situation des plus compromettantes en compagnie d'il-ne-savait-qui ( le château et vaste et il y avait pas mal de monde, eh oh, il ne connaissait pas tout ce beau monde ). La chose l'avait légèrement traumatisé mais aussi renseignée sur son orientation sexuelle: il était définitivement et officiellement gay.
Depuis, Rosa s'arrangeait pour qu'il se retrouve avec pas mal de beau spécimen, il devait se l'avouer. Mais, bizarrement, il ne se sentait pas à l'aise dès que l'autre en face flirtait avec lui.
- C'est parce que la créature en toi a dû reconnaître ton compagnon, avait expliqué Rosamund quand il le lui avait expliqué cet étrange malaise qu'il ressentait.
- Ma part creature ? avait-il dit, légèrement désorienté.
Rosamund l'avait regardé d'une façon assez bizarre avant qu'il ne se rappel de quelque chose et ne lui explique succinctement ce qu'il voulait dire par là. Pour faire simple, et si il se rappelait bien des cours auprès de Mordecai — un démon aussi érudit qu'il était séducteur — comme les tout premiers sorciers étaient né de l'accouplement entre les humains et les créatures magiques, il n'était pas rare que leur descendance hérite donc des caractéristiques de la créature. Ce qui l'avait légèrement révolté, c'était le fait que, quelque part, il y avait quelqu'un auquel il ne pourrait faire aucun mal et auquel il serait totalement dépendant, et, qu'en plus, il le connaissait.
Harry se rappelait encore de la tête qu'avait fait Rosamund avant de lancer un : « Tu ne dira pas ça quand tu le reconnaîtra » avant de partir dans un fou rire incontrôlable après avoir réfléchit pendant une seconde.
Sur le coup, il l'avait prit pour un taré ( de toute façon, c'était déjà le cas).
Il se secoua avant d'entré après avoir été invité d'un " Entrez " distrait, signe que Rosamund avait le nez plonger dans un grimoire assez gros pour le contenter ou qu'il n'avait pas encore lu, ce qui était assez rare en soit, vu que quand il n'avait rien à faire, il trainait comme tout bon rat de bibliothèque, à la bibliothèque.
Effectivement, il retrouva son presque frère complètement absorbé dans un livre encore plus gros qu'un dico, lisant chacune des pages en moins d'une seconde. Un autre avantage d'être un gémon: Rosamund pouvait lire et retenir ce qu'il avait lut en une seule fois.
- Tu peux t'asseoir, dit Rosamund en désignant l'un des deux fauteuils à oreilles bordeaux sans relever les yeux de sa lecture. Je commençait à penser que tu t'étais fait accoster par l'un/l'une des nombreux Incubes/Succubes, ajouta t-il quand Harry se fut installé.
- Je n'ai vu qu'une seule Succube de la journée, je te rappel, répliqua t-il avec un sourire narquois. Quand à la raison de mon léger retard, tu n'as qu'à te plaindre auprès de Sethan, il a profité du fait que tu n'étais pas dans les parages pour me donner un autre exercice pratique.
- Quand on sait, aussi, comment c'était à tes débuts...
- Oh, ça va, le coupa Harry, légèrement agacé. Pas la peine d'en rajouter. Et je croyais que tu l'avais déjà oublier, cet accident.
Rosamund referma son livre en regardant Harry comme si il venait de dire une absurdité.
- Comment tu veux que j'oublie le fait que tu m'ais fais faire un vol plané au-dessus des plus hautes tours du château et que j'ai faillit me ramasser le plat du siècle, non, du millénaire par ta faute ? demanda ironiquement Rosamund en joignant les doigts sous son menton tout en regardant Harry, avec une lueur moqueuse au fond de ses yeux vairons.
Harry ne répondit rien, sachant que la question était purement rhétorique. Il savait aussi que le gémon était un dieu ( il pouvait le dire sans faire enfler la tête de l'énergumène en face de lui ) de la magie de l'esprit. Même si il n'avait jamais osé pénétré dans son esprit, il savait que ce dernier était solidement protéger. Même Dumbledore n'arrivait pas à son niveau.
- Pourquoi tu voulais me voir ? demanda t-il en croisant les jambes et en posant sa tête sur sa main gauche.
Rosamund le regarda, le détaillant des pieds à la tête, avec une expression de pure curiosité.
- Tu te rappel de notre discussion sur ton compagnon de vie ? demanda t-il au bout d'un moment.
Harry se tendit et le regarda, suspicieux. Généralement, quand Rosamund s'intéressait à sa vie amoureuse, mieux valait qu'il se méfie.
- À part le fait que je l'ai déjà rencontré ? Oui, je m'en rappel, dit-il prudemment.
- Alors je suppose que tu sais comment tu vas réagir devant lui ?
Harry regarda Rosamund avec des deux écarquillés, ne s'attendant pas à cette question.
Devant l'expression de son protéger, Rosamund baissa la tête de lassitude en marmonnant quelque chose à propos des têtes de mule et de leur incroyable sens de prévoyance, notez l'ironie, avant de souffler un grand coup.
Misère de misère, pensa Rosamund en relevant les yeux et en regardant Harry face à face.
- Je pensais que tu aurais, au moins, prit le temps d'aller te renseigner à la bibliothèque sur les détails de ton espèce, quoique rare, et sur le comment elle se comporte auprès de son âme-sœur, surtout, dit-il en arquant un sourcil.
- Ce n'est pas l'envie qui m'en manquait, crois-moi, dit Harry en grimaçant. Mais il semblerait que la moitié des Incubes du château adore traîner dans la section des créatures magiques.
Rosamund arqua ses deux sourcils, cette fois en entendant le problème. Effectivement, dans la mesure où son lionceau n'aimait pas qu'on le drague, et dans le contexte où un Incube saute sur tout ce qui avait un penis, des couilles et un cul à damner un saint. Et dans la mesure où Harry remplissait toutes ces conditions, il y avait forcément un problème.
Il soupira bruyamment en voyant qu'il allait devoir tout lui expliquer sur ce qu'il était. Ça n'allait pas être de la tarte.
- Passant à autre chose, dit-il en agitant la main comme si il chassait une mouche. Je t'ai convoqué pour ça, mais aussi pour te dire que je ne pourrais pas te suivre, du moins au début.
- Quoi !? Mais je croyais que...
- ... Si tu t'éloigne de moi je devienne complètement fou ? Ne t'inquiète pas, je trouverai un moyen de palier à ça, mais c'est surtout pour brider la trop grande puissance que j'ai. Inutile de te dire ce qui se passerait si je venais à être découvert.
Oooh oui, il arrivait très bien à l'imaginer. Voldychou et Dublemerde allaient touts les deux se précipiter pour essayer de l'avoir dans son camp, ça risquait de virer au massacre.
- Si seulement ils n'existaient pas, ces deux là, marmonna Harry en rejetant la tête en arrière.
Il mit une main devant ses yeux et expira bruyamment.
- Dis-toi qu'ils ne pourront pas faire longtemps les fiers lorsque tu retourneras dans ta dimension. Et rases-toi si tu ne veux pas qu'Ingrid te mette dans son lit, ajouta Rosamund en remarquant le début de barbe naissante sur la mâchoire de son protégé.
- Est-ce que j'aurais toujours accès au Refuge ? demanda Harry sans relever la dernière remarque de son interlocuteur.
- Bien sûr, dit Rosamund en souriant légèrement. On me tuerais si je ne te l'autorisait pas, de toute façon.
- C'est clair, ricana Harry en songeant aux habitants du château qu'il connaissait. Lilith t'aurait fait la peau.
- Me parles pas de cette folle furieuse, dit Rosamund en frissonnant alors qu'il se redressait.
Il ne put s'empêcher de rire. Il ne put s'empêcher de sourire avec mélancolie en songeant à ce qui allait lui manquer quand il rentrerait chez les Dursley.
- Parlant des détails de ce que nous avions prévus, dit Rosamund en tapant des mains, l'arrachant à sa mélancolie.
Ils parlèrent tout les deux jusqu'à assez tard, mangeant tout les deux dans le bureau, avant d'aller tout les deux se coucher.
Demain sera un autre jour.
( 3745 mots )
J'ai tout foutu au feeling, et si vous n'aimez pas, allez voir ailleurs si j'y suis.
Non, je plaisante, je voulais voir vos tête.
Bon début de week-end à tous.
