Une victoire amère.

Titre du 21/08/2023 : Une victoire amère

Poisson : Neal Cassidy / Baelfire (OUAT)

N : Neal Cassidy

Créature 38 : Sorcière

Michel Darling (OUAT)

Prénom 41 : Neal

Quatre aspects d'… Isabela (Encanto) : Mariage : Écrire sur un mariage arrangé ou sur quelqu'un qui fait quelque chose qu'il ne veut pas pour sa famille

44) 50 nuances de OUAT

8 défis fusionnés (titre du jour, horoscope, alphabets, bestiaire fantastique, de secondaire à principal, elles ont dit, quatre aspects, 50 nuances)

Michel détestait cette situation.

Viscéralement.

L'idée de devoir faire du mal à un enfant innocent alors que lui aussi il avait vécu une situation similaire quand il était encore enfant et que deux personnes à qui il tenait avaient disparu de sa vie pour toujours le rendait malade.

Il savait que d'un point de vue logique et pragmatique, c'était Jean qui avait raison, que Wendy était restée prisonnière bien trop longtemps, qu'il était temps que ça cesse, et que c'était le seul moyen.

Mais n'empêche.

Ce n'était pas ce qu'il voulait, il n'avait jamais voulu que les choses tournent ainsi.

Quand Wendy avait disparu peu après Baelfire, et que le temps avait passé, qu'il avait grandi, Michel, qui était le plus petit des quatre enfants, avait fini par oublier,avait cru pendant plusieurs années que rien de tout cela n'était réel, que ce n'était que des histoires, que la magie n'existait pas.

Jean avait toujours su la vérité lui, et peut-être était-ce ce qui les différenciait tant tous les deux, parce que Michel avait grandi en rêvant de contes de fée et d'un monde où les monstres n'existaient pas, où les fins heureuses étaient réelles.

Alors que son grand frère avait toujours su que les ombres qui leur avaient volé leur sœur et leur ami étaient toujours là, prêtes à les frapper de nouveau.

Ça n'avait pas loupé.

Le jeune homme savait qu'il pouvait paraître naïf, mais il se souvenait des histoires que Wendy leur racontait, le soir, avant qu'ils n'aillent dormir.

Et dans les histoires de sa grande sœur, les héros et les gentils gagnaient toujours.

Pourquoi est-ce que ça devrait être différent cette fois ?

Pourquoi est-ce que ça ne pourrait pas être suffisant ?

Lui, il n'était pas un héros, il n'était qu'un enfant perdu venant d'une autre époque, qui avait grandi trop vite et qui voulait seulement retrouver sa sœur, former à nouveau une famille unie avec les proches qu'il lui restait.

Il voulait juste que la tristesse et la culpabilité qu'il lisait chaque jour dans les yeux de Jean et dans les siens finissent enfin par disparaître pour de bon.

Et il ne voyait qu'une seule personne capable de les aider.

Emma Swan.

Avant la fin de la malédiction, elle n'était pour lui que celle qui était née pour devenir la Sauveuse, une princesse arrachée à son monde qui n'avait pas la moindre idée de qui elle était.

Mais depuis, les choses avaient changé.

Le sort noir n'était plus, la ville n'était plus isolée, les habitants se souvenaient de qui ils étaient vraiment, et le passage entre le monde sans magie et les autres univers n'était plus aussi impossible qu'avant.

Et surtout, les gens parlaient.

Dans la Forêt Enchantée, ils avaient évoqué le courage de cette femme qui avait bravé et affronté une dragonne pour pouvoir ramener son fils à la maison, fils qui était perdu dans un autre monde, tout comme Wendy l'était.

Michel avait appris via Félix et Peter Pan ce qu'elle avait fait, le baiser de véritable amour qui avait tout arrangé, mais pas seulement, sa lutte contre Cora et le capitaine Crochet, son alliance avec la méchante reine qui n'avait pas hésité à tuer sa propre mère pour sauver son enfant et ses nouveaux alliés.

Il y avait des personnes courageuses à Storybrooke, et le jeune homme aurait aimé pouvoir posséder ne serait-ce qu'une once de leur courage.

Peut-être qu'ils auraient été capable de vaincre Peter Pan.

Mais l'espoir disparaissait vite quand il se souvenait de quoi son monstre personnel était capable, que c'était un sorcier immortel, cruel, capable d'arracher le cœur et l'ombre des gens, de les tuer sans la moindre hésitation, semblant invulnérable.

Il avait gardé une part d'innocence et de naïveté.

Mais ça ne voulait pas non plus dire qu'il était stupide.

En près de deux cents ans, il en avait vues des exactions être commises par celui qui ne voulait pas grandir.

Aussi il ne put qu'approuver ce que Jean lui disait.

Malgré le dégoût que cette simple idée lui inspirait, ils n'avaient pas le choix.

S'ils voulaient sauver ce qu'il restait de leur famille brisée, ils allaient devoir enlever ce petit garçon qui n'avait pourtant jamais rien fait de mal à qui que ce soit.

Et ce n'était pas juste.

§§§§

« Quel type de plan est-ce que tu as en tête exactement ? Demanda-t-il à Jean d'une voix hésitante.

- D'abord, on doit continuer de ne pas se faire remarquer. Si jamais Emma Swan ou quelqu'un d'autre vient nous voir pour nous poser des questions, on devra agir comme si tout était normal.

Comme si on ne se trouvait pas dans une ville de contes de fées, compléta intérieurement son petit frère.

- Très bien. Et ? Quoi d'autre ?

- Il faut qu'on trouve où se trouve leur champ. Celui où ils font pousser leurs haricots magiques. »

Il y en avait forcément un.

Les voyages de Storybrooke vers un autre monde autrefois inaccessibles s'étaient répétés, et à nouveau, les gens parlaient et étaient tout sauf discrets, parlant de ce géant, Anton, qui avait réussi l'impossible.

Faire revenir les haricots magiques dans un monde qui n'en n'avait plus.

La question maintenant était : où se trouvait-il, ce fameux champ ?

Ils n'en avaient pas la moindre idée, leur seule certitude était qu'il devait être difficile à trouver, qu'il était probablement caché par magie et qu'il leur faudrait du temps pour mettre la main dessus.

Ils n'avaient plus qu'à espérer que les habitants étaient assez confiants pour ne pas avoir utilisé la magie pour empêcher les gens d'entrer dans ce champ, sinon ils étaient perdus.

Et pour tout avouer, Michel avait en partie envie que ce soit le cas.

« Et une fois qu'on saura ?

- On devra y aller quand on sera sûrs qu'il n'y aura personne, et on prendra ce dont on a besoin. »

Deux haricots magiques.

Un pour l'aller, un autre pour le retour.

Peter Pan était un menteur, et il était tout à fait capable de leur rendre Wendy, mais également de leur jouer un dernier tour en ne leur offrant aucun moyen de partir du Pays Imaginaire, les laissant pourrir sur son île sans espoir de rentrer un jour à la maison.

Il était hors de question que leur sœur reste là-bas une seconde de plus que nécessaire.

Une fois qu'ils auraient rempli leur part du marché, ils fuiraient sans se retourner, c'était une promesse qu'ils comptaient bien tenir.

(Abandonnant à son sort un petit garçon dont le visage les hanterait tous les deux jusqu'à la fin de leur vie.

Mais Wendy serait libre, Wendy pourrait grandir, vivre une vie d'enfant normal, se reconstruire, guérir, être heureuse, elle valait tous les sacrifices du monde.

Sans elle, ils se seraient écroulés, ils auraient abandonné depuis bien longtemps.)

C'était un bon plan, dut reconnaître Michel, un plan solide.

Un plan concret.

Et c'était justement là tout le problème.

Le londonien sentit l'appréhension lui nouer l'estomac, parce que si plan il y avait et qu'il prenait enfin forme, alors ça devenait vrai, ça devenait réel, et bientôt, ils ne pourraient plus reculer.

Impossible de faire marche arrière.

Impossible d'arrêter la machine infernale qui se mettrait bientôt en marche.

Ils allaient bientôt kidnapper un petit garçon de dix ans, l'enlever à ses mères, à son père, à ses grands-parents, ils allaient enlever le fils du dernier ami qui savait encore qui ils étaient vraiment.

Et même si ce n'était pas encore arrivé, Michel savait très bien qu'il ne se pardonnerait jamais pour ça, et que Jean non plus, contrairement à ce qu'il pouvait prétendre.

« Et on l'enlèvera, ajouta Michel, prononça des mots qu'aucun d'eux deux ne voulait entendre mais qui devaient à tout prix être dit.

Il sentit un goût âcre lui envahir la gorge.

Est-ce que c'était ça le goût de la honte ?

Jean acquiesça.

- On l'enlèvera. »

Un enfant contre un autre.

C'était le prix à payer, c'était le marché qu'ils avaient passé.

Et même si pour Wendy, Michel aurait passé ce marché des centaines et des centaines de fois, ça ne changeait rien au dégoût qu'il éprouvait envers lui-même.

Et au fait que rien de ce qu'il pourrait faire dans le futur ne saurait racheter ça.

§§§§

Le lendemain.

Jamais Neal Cassidy n'aurait cru pouvoir vivre une vie à peu près normale dans une ville où la magie existait.

Lui qui avait passé une bonne partie de son existence à la fuir, parce que la magie noire avait noirci le cœur de son père et emporté l'homme qu'il était autrefois dans les ténèbres, parce que la magie de Peter Pan l'avait arraché à la famille qu'il aurait dû avoir, qu'un portail apparut de nulle part avait bouleversé son existence, qu'à chaque fois que la magie avait interagi avec lui les choses s'étaient mal terminées.

Ici, à Storybrooke, ce n'était pour l'instant pas le cas.

Ça tenait en une seule et unique chose.

Son père avait changé.

Il avait vraiment changé, il avait tenu ses promesses, pour le moment en tout cas (un an, se souvenait parfois Baelfire avec terreur, il avait suffi d'un an autrefois pour que leurs rêves d'une vie nouvelle et meilleure ne se changent d'un seul coup en cendres. Il espérait sincèrement que l'histoire ne se répéterait pas une nouvelle fois), et les ombres n'avaient pas envahi ses yeux.

Il était toujours le Ténébreux, mais son fils voyait plus souvent l'humain en lui que le monstre.

Et ce n'était pas uniquement dû au fait que sa peau d'écailles qui lui avait valu son surnom de Crocodile par Crochet avait disparu.

Au final, contre toute attente, cette ouverture de portail avait rendu sa vie meilleure qu'elle ne l'était.

Il n'était plus seul.

Il n'avait plus besoin de fuir.

Il avait retrouvé son père et était en voie de se réconcilier avec lui, il était réuni avec Emma qui acceptait de mieux en mieux sa présence et avec qui il était heureux de pouvoir être ami.

Il avait rencontré son fils, il pouvait être père, faire mieux que sa mère, avoir une vraie famille qu'il ne fuirait jamais, qui ne l'abandonnerait pas.

En réalité, pour la première fois depuis longtemps, il était parfaitement heureux.

Il ne savait pas si ça durerait, mais il en profiterait tant que ce serait le cas.

§§§§

En voyant deux silhouettes inconnues et pourtant étrangement familières apparaître dans son champ de vision, Neal fronça les sourcils.

Il se promenait en ville avec Emma à ce moment-là et il ne put s'empêcher de lui demander :

« Tu sais qui sont ces types ?

- Ce sont les nouveaux venus en ville. Marc et James Smith. Deux frères qui se promènent dans tous les États-Unis pour fêter la fin de leurs études. Ils se sont installés ici pour l'instant, je ne sais pas encore quand ils partiront.

- Oh. Eux, oui, tu m'en as parlé, je ne pensais pas qu'ils étaient encore là.

- Eh bien, ce n'est pas vraiment comme si je pouvais leur dire « je suis une sorcière et une princesse de contes de fée, la magie existe, alors maintenant partez parce que j'ai très peur que vous ne racontiez au reste du monde ce que vous avez vu si jamais vous apprenez la vérité sur ce que nous sommes », disons que ça empirerait les choses.

Neal rit.

- Oui, et ce serait pas très bon pour le tourisme, Granny risque de venir au poste de police pour se plaindre que tu fais fuir ses clients.

La blonde rit à son tour.

- On va éviter ça, je vis très bien sans avoir d'arbalète pointée sur moi.

Son ami sourit.

- C'est drôle, ajouta-t-il quelques secondes plus tard, mais… Ils me rappellent quelqu'un. Des gens que j'ai connus, il y a longtemps.

- Qui ? S'enquit Emma, curieuse.

Le visage de Neal se ferma.

- Michel et Jean Darling, les deux petits frères de Wendy. C'est arrivé il y a très longtemps, quand j'étais encore enfant, et leurs visages sont un peu flous dans ma mémoire, mais… J'ai l'impression qu'ils leur ressemblent. Ce qui est absurde bien sûr, c'est arrivé il y a deux cents ans, ils doivent être morts depuis, et Wendy serait là si c'était vraiment eux. »

Deux cents ans.

Il avait dit ça comme si c'était banal, normal, ce qui en un sens l'était pour lui et la quasi-intégralité de la ville qui avait plus de vingt-huit ans de manière virtuelle.

Oui, réalisa Emma, il avait non pas une trentaine d'années, mais plus de deux cents ans, même si ça ne se voyait pas, tout comme pour ses parents, Regina et tous les autres.

Alors qu'elle, elle avait juste vingt-huit ans.

C'était une chose à laquelle elle ne se ferait probablement jamais vraiment.

À la fin de la journée, ni elle ni Neal ne pensaient plus à cette petite remarque jugée sans importance et lancée en l'air comme ça.

Ils auraient dû.

§§§§

Mercredi 30 mai 2012.

C'était le grand jour.

Celui où tout allait changer, où tout allait enfin basculer, pour le meilleur et probablement surtout pour le pire.

Enfin, après tout ce temps, après des siècles au service de Peter Pan, tout allait prendre fin, s'achever pour de bon, ils allaient retrouver leur sœur et partir loin, très loin de tout ça.

Fuir loin de cette histoire qui ne les concernait aucunement.

Retrouver une vie normale, pas telle qu'elle était avant que l'ombre ne surgisse dans leurs vies, parce que plus rien ne serait jamais comme avant.

Mais au moins ils pourraient vivre avec l'illusion que tout était rentré dans l'ordre.

(Ça ne ramènerait pas leurs parents, ça ne ferait pas disparaître leurs cauchemars, ça n'effacerait pas la douleur, la honte et la culpabilité dans leurs yeux ou dans leurs cœurs mais ce serait suffisant.

Il fallait que ça le soit.

Ou qu'ils soient damnés si ça ne l'était pas parce que ça signifierait que tout ce qu'ils avaient jamais fait n'avait servi à rien.)

Ils avaient les haricots magiques avec eux.

Après des semaines passées à fouiller la ville de fond en comble le plus discrètement possible, ils avaient trouvé le champ la veille et y étaient allés pendant la nuit, quand tout le monde dormait.

Après tout, pas d'attaque, le champ était caché, ils n'avaient aucune raison d'y voir autre chose qu'un simple champ de haricots s'ils y entraient puisqu'ils venaient du monde sans magie, alors pourquoi s'en faire au juste ?

Jean et Michel en avaient profité, et désormais, ils se trouvaient en possession de deux haricots magiques.

Et en un sens, ces derniers pesaient bien plus lourds que Jean ne l'aurait cru, et une part de lui-même avait presque envie qu'ils se fassent prendre avant de parvenir à leurs fins.

Mais non.

Rien ne s'était passé, personne n'avait rien vu, et en cette belle après-midi de mai, le soleil brillait bien haut dans le ciel, les oiseaux chantaient, le ciel était bleu et envahi de nuages tout sauf menaçants, une journée normale et paisible dans une ville tout sauf ordinaire.

Et pourtant, ce n'était aucunement le cas.

Ils n'avaient pas choisi ce jour au hasard non plus, Regina était absente en ville, et là où un véritable habitant du monde sans magie ignorant l'existence de la magie aurait pensé qu'elle était simplement partie hors de la ville avec sa voiture, eux savaient la vérité.

Elle était partie dans la Forêt Enchantée pour continuer à réparer ce qui avait été brisé par le Sort noir qu'elle avait lancé et elle ne serait pas de retour avant le soir.

Ce qui faisait une personne de moins capable de se mettre sur leur route et risquant de leur mettre des bâtons dans les roues.

Il restait Emma bien sûr dans les personnes dotées de pouvoir, les fées et Rumplestiltskin.

Mais aucun d'eux n'avait de raison de se méfier de ces jeunes hommes innocents qui ne connaissaient rien à la magie et n'avaient rien remarqué de suspect, n'avaient jamais posé la moindre question, ne s'étaient jamais fait remarquer.

Et c'était ce qui causerait leur perte.

En constatant à quel point ils avaient bien joué leur coup, à quel point ils avaient réussi à faire semblant après des siècles d'entraînement et de perfectionnement passés à mentir et à tricher, à quel point ils avaient berné leur monde, à quel point c'était facile, Jean Darling dut se mordre la langue jusqu'au sang pour ne pas hurler.

Il n'avait jamais voulu que les choses tournent de cette manière.

§§§§

Il avait fallu que Baelfire soit avec lui.

Évidemment, sinon ça n'aurait pas été drôle.

Il n'y avait personne autour d'eux, l'adulte et l'enfant profitaient d'une journée ensemble, se promenant au port, non loin de la mer.

Une belle harmonie qu'ils allaient bientôt briser, réduire à néant.

Jean serra les dents, serra son poing dans lequel un des deux haricots magiques se trouvait et, suivi de Michel, il se dirigea vers l'ancien habitant de la Forêt Enchantée et son fils.

Tout se passa très vite.

Michel prit Henry par le bras et l'entraîna avec lui vers le ponton, tandis que Jean envoyait son poing dans le visage de Neal avant qu'il ne puisse réagir.

Se retournant et suivant son petit frère, Jean fit semblant de pas être touché par son cri de douleur, de faire comme si ça ne comptait pas pour lui, comme s'il n'était pas sur le point de commettre l'irréparable.

Quelques secondes plus tard, le père d'Henry se releva et tenta de les rattraper.

Mais il était déjà trop tard.

Michel avait déjà lancé le haricot magique dans l'eau et avait sauté dans le portail, forçant Henry à le suivre malgré ses cris de protestation.

Voilà, c'était le moment.

Il n'était qu'à quelques pas de retrouver Wendy.

Il se retourna et fit face à Neal qui se rapprochait de plus en plus.

Pardon.

J'ai fait mon choix.

« Je suis désolé Baelfire, s'autorisa-t-il toutefois à dire.

Son ancien ami se figea sur place, stupéfait, le fixa pendant quelques secondes avant de le regarder et Jean lut dans son regard qu'il avait compris.

- Jean ? Lâcha-t-il, incrédule. »

Celui-ci lui sourit avec tristesse juste avant de sauter dans le vide.

Puis le portail se referma et Neal tomba à genoux, le fixant comme si ça pouvait être suffisant pour qu'il s'ouvre de nouveau et qu'Henry en surgisse comme rien ne s'était passé.

A suivre…