Un one shot, c'est un seul chapitre ? Non ? Deux chapitres c'est quoi ? Un duo shot, un Two shot, ou un too short ?
Bonne lecture, j'avais un peu de temps et envie de m'amuser….
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Chapitre 02 :
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Un mois plus tard, Dumbledore est intervenu et a sorti Vernon et Pétunia de prison. Ils sont revenus au 4 Privet Drive, et Dudley également. Tous ont un mois de leurs vies effacé. Harry s'endort dans sa chambre avec son nouvel ami à l'orphelinat et se réveille dans son placard du numéro 4.
Il est réveillé par sa tante qui frappe sans douceur à la porte.
"Sort de là-dedans, faignasse. Ton oncle prend sa douche. Le petit déjeuner doit être sur la table quand il sort.
Harry ne sais plus s'il a rêvé ou s'il la magie est intervenue. Il sort doucement, examinant ses bras. Ses cicatrices sont presque devenues transparentes, et ses bras on grossit, après un mois de bonne nourriture à l'orphelinat. Ses souvenirs des cours la journée et des devoirs et les jeux avec ses condisciples le soir sont bien présent et net. Un mois de bonne nourriture et d'entrainement discret ont aussi développé ses "dons". Sa magie sort beaucoup plus facilement. D'un geste, il tourne le bouton du gaz, enflamme le bec et fait voler une poêle sur la flamme. Il ouvre le frigo pour prendre les œufs et le bacon. Le frigo est éteint et vide.
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Harry hésite, mais après une formation spéciale reçue par l'assistante sociale, il écoute sa tante. Elle est toujours en train de s'habiller pour la journée et la douche coule toujours sur Vernon à la salle de bain.
Le téléphone est à l'entrée du salon. Harry décroche. La tonalité fonctionne toujours. Il fait le 999.
"Police Secours, comment pouvons-nous vous aider ? "
"Mon nom est Harry Potter. J'ai été placé dans un orphelinat suite à la maltraitance de mon oncle, Vernon Dursley. Il m'a kidnappé de l'orphelinat Saint James cette nuit, il m'a ramené au 4 Privet Drive et compte reprendre sa vie comme si rien n'était. Je ne sais pas comment il est sorti de prison, mais j'ai peur, c'est urgent. "
"C'est une blague ? Nous n'avons eu aucune mention d'une disparition à Saint James. Un instant, Vernon Dursley vous dites, Il est enfermé à HM Prison Wandsworth en attendant son jugement. "
"Je vous dit que ma tante et mon oncle m'ont enlevé cette nuit, ils ne sont plus en prison. Ma tante a presque défoncé la porte de mon placard pour que je sorte leur préparer le petit-déjeuner. "
Brom, brom, brom.
"Il descend, aurevoir. "
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"Ou est mon déjeuner, j'ai faim, je veux six œufs, deux saucisses et quatre tranches de bacon. "
"Il n'y a rien dans le frigo, il est vide, "répond Harry en rétrécissant.
"S'il n'y a plus d'œuf, mets-moi des saucisses en plus. "
"Quand je dis que le frigo est vide, c'est vide, propre et arrêté. Pas de légumes non plus, de tomates, ni de conserves de haricots tomates. "
"Ce n'est pas possible, espèce d'incapable. Juste le jour où j'ai maigri et ou j'ai si faim qu'on croirais que je n'ai pas mangé depuis un mois. "
"Que se passe-t-il mon chéri ? " demande Pétunia qui arrive.
"Le déchet inutile dit qu'on nous a volé toutes nos réserves de nourritures. Je n'ai même pas le courage de me lever pour aller voir. "
"Je vais aller voir, mon Vernonichet. Ce n'est pas possible, j'ai fait les courses hier. "
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"Haaaaaa. On nous a tout volé. Il manque plein d'ustensile dans les armoires. Je suis certaine que c'est lui, avec son anormalité. "
Vernon lance un bol après le jeune garçon qui se baisse. Le bol éclate contre le mur, faisant tomber un cadre qui se casse au sol. Harry file se cacher dans l'armoire sous l'escalier, évitant une assiette qui vole et traverse la vitre de la cuisine après avoir éraflé son crâne.
"Arrête sur le trajet de ton travail, je ferai les courses avant ce soir. "
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"La voiture n'est pas dans le garage. "geint Vernon.
"C'est le garçon et son anormalité. "grogne Pétunia d'une voix venimeuse.
"Nous n'avons qu'à déclarer le vol de la voiture avec le reste. Ils ont surement chargé le coffre pour emporter tout. "décide Vernon. "J'en aurai une nouvelle rapidement, il y a des véhicules de réserves à l'usine. Je vais prendre le bus. Je peux encore arriver avant que l'administrateur principal ne soit là. "
"Bonne journée ! " crie Pétunia d'une voix aigüe.
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"Sort de ton trou, espèce de rat. Tu vas porter les sacs de courses. On doit ramener des courses avant que Dudley ne soit réveillé. "crie Pétunia en frappant la porte du placard.
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Le couple improbable sort de la maison et Pétunia traine presque son neveu derrière elle. Ils se dirigent vers le magasin local, prévoyant de se dépanner pour le petit-déjeuner de son fils. Pétunia remarque Hilde Sandford, une des commères de la rue.
"Bonjour, Hilde. Comment allez-vous ? "
"Quittez ma vue, monstre ! " siffle la femme haineuse. Se souvenant des articles parus dans les tabloïdes sur le couple monstrueux.
Pétunia prenant l'insulte pour son bon à rien de neveu agrandi ses pas. Quand elle se retourne pour houspiller Harry, la commère est déjà occupée à cancaner par-dessus sa haie avec une voisine.
La girafe comme son neveu l'appelle, croise d'autres commères, mais baisse la tête sans les saluer, honteuse de devoir trainer le garçon.
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Vernon arrive au travail et franchit l'entrée à pied alors que le garde est occupé au téléphone dans sa cabine. Il se dirige vers les bureaux. Habituellement, il y a toujours deux ou trois ouvriers qui le saluent malgré son air supérieur. Aujourd'hui, aucune salutation. Des groupes se forment, discutant en l'observant. Il passe devant la réceptionniste en grognant, ne s'occupant pas de la femme qui décroche son téléphone pour appeler les gardes.
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Vernon entre dans son bureau, et le trouve occupé par un jeune homme qui était un assistant la dernière fois que l'homme énorme a mit les pieds au bureau.
"Dehors de mon bureau, larbin. Qui t'as permis de chambouler mon rangement. "hurle Vernon, déjà rouge brique.
"Mais...Mais…"Se défend l'homme, se levant pour fuir par la droite alors que Vernon tourne par la gauche pour passer derrière le bureau.
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De son côté Pétunia arrive au magasin de quartier. Il y a trois personnes à l'intérieur. Les murmures commencent immédiatement.
"Quel culot, oser revenir par ici. On devrait l'interdire d'approcher des enfants. "
"Si elle approche de ma fille, je lui casse mon manche de brosse sur le dos. "
"Son mari doit avoir soudoyer un fonctionnaire. Pauvre gamin, revenir chez ses bourreaux. "
"J'avais pourtant lu que la peine minimum est de trois ans. "
"Peut-être que c'est en attente du jugement. "
"Mais pourquoi, ont-ils remis le gosse avec eux ? "
"Si elle se fournit ici, j'irai au Tesco. Je ne fréquenterai pas le même magasin que des bourreaux d'enfants. "
Pétunia devient blanche, entendant la conversation qui de murmurée devient une harangue à voix haute. Elle jette ses courses dans le sac, une boite d'œuf, un paquet de lard, deux boites de haricots tomate et un pain et passe à la caisse. Le caissier Pakistanais compte tout et encaisse sans jamais la quitter des yeux. Elle n'ose même pas donner le sac à Harry qui la suit toujours, le sang de l'éraflure sur le crâne coule visiblement dans son cou. Une fois la porte franchie, elle accélère, trainant Harry qui court derrière elle.
La caissier Pakistanais décroche le téléphone et forme le 999. Les commères se rapprochent déjà.
"Police Secours, comment pouvons-nous vous aider ? "
"Une dame du quartier vient de passer à mon épicerie en trainant un enfant qui saigne d'un coup à la tête. J'ignore son nom, mais elle était avec son mari dans le journal pour avoir maltraité le jeune garçon. Il y a environ un mois. "
"Il s'agit de Pétunia Dursley, de Privet Drive, la maison blanche" affirme assez fort une des commères.
"Le garçon s'appelle Harry, mais pas le même nom de famille. " complète une autre.
"Nous nous en occupons. "affirme la correspondante. "Nos agents passerons peut-être pour prendre votre déposition au magasin dans la journée. "
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Si les dossiers papiers ont disparu des armoires, les dossiers informatiques trainent toujours dans les arcanes du système informatique de l'état.
Après l'appel du jeune Harry, un employé à vérifier avec la prison et effectivement, Vernon Dursley ne se trouve plus dans la prison alors que le système le déclare toujours incarcéré. L'aile des femmes déclare la même chose pour Pétunia Evans.
Par acquis de conscience, l'employé téléphone à l'orphelinat qui ignore qu'un Harry Potter leur a été confié. Le système informatique de l'aide sociale à pourtant versé un subside pour le jeune garçon ce mois-ci.
C'est alors qu'un coup de fil du magasin d'alimentation confirme la présence de la suspecte et de sa victime dans le quartier.
Le temps de réunir une dizaine de policier pour les deux évadés et de prévenir l'assistance sociale du problème, un nouveau coup de fil de la société Gunning atterri chez eux. Un ancien employé du nom de Vernon Dursley fait du grabuge chez eux et a agressé plusieurs employés de bureau et les deux gardes.
Le premier fourgon part avec huit policiers vers l'ancienne adresse des évadés, libéré l'otage étant la priorité. La police anti-terroriste est demandée pour une intervention musclée et s'il le faut aider des deux côtés.
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Pétunia arrive à la maison. Lâchant le poids inutile qu'elle tire depuis l'épicerie, elle traverse l'allée devant l'entrée presque en courant. Elle enfonce la clef dans la serrure pour ouvrir la porte quand un crissement de pneu retenti derrière elle. Surement encore des hooligans qui roulent comme des sauvages, pense-t-elle.
Des bruits de pas lourds viennent de plusieurs directions dans son dos. Elle n'a pas le temps de se retourner qu'elle est projetée au sol et que deux policiers la retournent, juste le temps de voir la voisine la bouche ouverte qui observe. Le visage dans la poussière de l'allée, écrasée par un genou dans le dos, ses bras son tiré en arrière le temps de lui passer des menottes trop serrées. Une femme policier la relève, la tirant par les cheveux pour l'aider, puis la lâchant alors qu'en déséquilibre elle n'est pas encore entièrement debout. Pétunia retombe lourdement sur ses genoux, la tête piquant dans le parterre de rosiers. C'est maintenant d'une poigne plus forte que la policière tire sur ses vêtements pour la relever. Elle entend des coutures lâcher, alors que sa chemise se déchire en partie. C'est à travers son regard troublé par les larmes qu'elle voit les voisines aux nombres de trois qui l'observent le sourire méchant les défigurant.
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Son neveu est agrippé à une jeune femme en tailleur qui lui parle. Surement de sa faute.
"Toi et ton anormalité ! "hurle-t-elle en se jetant vers lui malgré les menottes dans son dos et la policière accrochée à son bras. Un policier par réflexe tends la jambe, afin de l'empêcher d'atteindre l'enfant martyr. Pétunia trébuche et s'écrase le visage sur le pavé, devant les pieds de l'assistante sociale qui rassurait Harry. Cette fois, avant de la relever, une paire de menotte entrave aussi ses pieds. On la relève brutalement, son visage en sang, plusieurs dents restant sur le pavé qui a gagné la manche.
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C'est à ce moment que Dudley sort en pyjama et se jette sur la policière qui fait barrage devant sa mère. Elle le repousse, alors qu'un de ses collègues attrape le jeune garçon qui se débat en frappant des pieds et des poings. Deux des policiers le soulèvent et l'emmène dans un véhicule différent du fourgon ou rentre Pétunia. Une dizaine de voiture avec gyrophare bloquent la rue, garée en tous sens. Tous les gens du voisinage qui ne travaillent pas aujourd'hui sont dehors, donnant leurs avis et observant la scène.
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De son côté, Vernon n'a pu être maitrisé par les deux gardes qui ont battu en retraite, laissant le remplaçant de Dursley assommé au sol. Les employés ont évacué les deux étages de bureau et sont rassemblés à l'entrée de l'usine elle-même. Un groupe d'ouvrier attend près du poste de garde avec un des responsables, les deux gardes étant sur une civière à l'infirmerie. Le groupe dirige l'autocar de la National Crime Agency quand ils arrivent sur place. Les informations étant contradictoires, un des gardes n'ayant plus son arme, et un employé étant toujours à l'intérieur, le bâtiment administratif est encerclé et les négociations commencent. Les policiers spéciaux prennent place pour abattre le forcené si besoin. L'usine est entièrement évacuée, un périmètre de sécurité étant établi par la police urbaine. Des journalistes et des caméras tv arrivent sur place, probablement prévenu par un ou l'autre ouvrier.
"Police, vous êtes encerclé. Rendez-vous. Sortez du bâtiment les mains en l'air et couchez-vous au sol. Il ne vous sera pas fait de mal. "
Une vitre de l'étage explose vers l'extérieur. L'employé vient à la fenêtre avec Vernon qui se cache tant bien que mal derrière lui en tenant un coupe papier sur sa gorge. Les policiers spéciaux qui se trouvent de part et d'autre de l'entrée en profitent pour envahir le rez-de-chaussée.
"Je veux qu'on applique mes droits. Je veux récupérer mon bureau et qu'on jette dehors ce gringalet qui a conspiré avec mon neveu pour prendre ma place. "
"Relâchez l'otage et nous pourrons discuter plus sereinement. "
"Vous devez faire partie de la conspiration. Vous êtes un de ses anormaux qui vivent au crochet de la société. Je veux mon bureau et mon travail. Je suis un honnête homme mais j'ai aussi des droits. "
C'est à ce moment que les deux hommes disparaissent de la fenêtre et qu'on peut voir des policiers dans l'encadrement.
Un peu plus tard, l'otage sort de bâtiment, porté par les épaules jusqu'à l'ambulance. Vernon suit par après, débraillé et le visage en sang. Lui aussi est menotté aux mains et aux pieds. Il se débat toujours, mais ne peut faire grand-chose contre les quatre policiers entrainés qui le poussent sans douceur jusqu'à l'intérieur d'un fourgon.
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Le soir, Harry est conduit dans un autre orphelinat, pour que ses parents ne puissent pas le retrouver.
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Merçi pour les review sur le premier chapitre. Je n'en promet pas un troisième, mais qui sait. Il y a bien un proverbe qui dit : jamais deux sans trois…
Peut être que quelqu'un aura une idée qu'il me soufflera et que je pourrai en faire un chapitre de plus…
Bonne lecture
Daniel / Nounours4
