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Chapitre 03 : Harry 1.0.
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Le nouvel orphelinat où les services sociaux viennent de le déposer est grand. Beaucoup d'enfant de tout âge. Il sent qu'il arrive comme un cheveu dans la soupe. Des groupes d'amis sont déjà créer et les interactions entre les différents niveaux sont déjà en place. Comment s'intégrer ? En sus, il vient tout juste d'arriver, il ne se sent pas en sécurité. Les murs sont gris et hauts, et les autres enfants le regardent avec curiosité, voire avec une pointe de moquerie pour certain.
Comment s'est-il retrouvé à Privet Drive sans rien sentir. Comment Vernon et Pétunia qui se trouvaient en prison, ont-ils pu sortir un soir, découvrir ou il se trouvait, le récupérer sans que ni lui ni personne ne s'en rendent compte, et par-dessus cela, récupérer Dudley qui devait se trouver chez sa tante Marge à 3 heures de train ? D'autant que Vernon est plutôt comme un éléphant dans un magasin de porcelaine, un très gros éléphant dans un très petit magasin.
Pourquoi, après avoir fait cela, dans un temps très réduit, ils ont semblé oublier jusqu'au mois presque complet depuis leurs arrestation ?
La première solution qui vient à l'esprit d'Harry est qu'ils ont eu de l'aide.
Pétunia qui est sa tante, même si elle ne l'aime pas, connait probablement le mieux son histoire personnelle. Elle ment, comme lorsqu'elle apprend quelque chose, elle ajoute un peu à chaque fois qu'elle le raconte et modifie ce qui ne l'arrange pas. Mais pour quelqu'un qui a tous les éléments, il y a un fond de vérité à la base de l'histoire.
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Harry sait qu'il possède un don surnaturel, il l'a déjà utilisé pour faire disparaître des petits objets, pour faire venir, repousser ou soulever n'importe quoi. Il a aussi transférer les coups de Vernon sur son fils. Sans trop savoir comment, mais il l'a fait.
Pétunia l'accuse souvent d'être un monstre, un anormal. Or, pour quelqu'un comme elle, être anormal, c'est avoir quelque chose qu'elle envie ou quelque chose qui lui fait peur parce qu'elle ne le comprend pas. Donc elle sait pour le surnaturel, ou la magie, puisse qu'elle interdît ce mot à la maison. Harry se souvient que Dudley est rentré une fois avec un personnage Merlin du Mc Donald, et elle a piqué une crise et l'a jeté à la poubelle, alors qu'elle ne se fâche jamais sur Dudley et lui passe tout ses caprices.
Ce don viendrait donc de ses parents. Pétunia à déjà traité sa sœur d'ivrogne anormale, donc cela devait être sa mère. Si c'est dans ses gênes, alors en travaillant plus, il y a moyen de développer encore plus ces dons, et de les faire réagir pour obtenir exactement ce qu'il veut. Et si eux ont oublié un mois de leur existences, Harry pas. Donc soit la personne qui a fait ça n'a pas pensé à un enfant comme une menace, soit ma propre magie m'a protégé, comme quand je reçois des coups et que je guéri rapidement. C'est un avantage.
Pour vérifier cela, Harry doit noter tous les évènements au jour le jour. Donc trouver un carnet, et trouver une cache qui le suivra. Sa valise de carton que lui a fourni l'assistante sociale la première fois est rentrée avec lui à Privet Drive et revenue ici. Donc ce serait une bonne cachette provisoire. Harry l'examine de près. La valise à un panneau toilé qui sert de fond. En décousant une partie de la couture sur la longueur, il sera possible de glisser un fin cahier ou des feuilles entre la paroi et le fond.
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Harry possède une armoire à côté du lit jumeaux qui est sa place. Sa valise rentre dedans. La chambre est prévue pour huit, mais l'éducateur a dit qu'ils n'étaient que six, avec Harry. Le quatrième lit jumeau doit rester libre pour les prochains arrivants. Un petit cadenas qu'il a reçu en ferme la porte.
Harry s'assied jambe croisée sur le lit et pense à trouver une solution pour protéger son lit et son armoire. S'il pouvait être réveillé quand quelqu'un approche son lit, il saurait quand quelqu'un vient le kidnapper ou quand les plus grands viendront le bizuter. Ce n'étais pas trop terrible à l'autre orphelinat, mais ici il y a dix fois plus d'enfants, donc il doit y avoir dix fois plus d'intimidateur.
Le moniteur passe un quart d'heure plus tard.
"Installé ? Bien, c'est l'heure du souper. Tu me suis au réfectoire. Le réveil est à six heure, le petit déjeuner de 6 h30 à 7h30, le midi de 12 à 13 et le soir de 18 à 19h30. Tu peux jouer dehors jusqu'à 21h00, tu peux rentrer en chambre à partir de 20 h00 et extinction des feux à 21h30. Tu ne peux rien sortir du réfectoire, sauf un fruit le midi pour manger quand tu veux en dehors des cours dans l'après-midi. Pas de nourriture, ni de boisson en chambre. Un à un gobelet en plastique, et il y a de l'eau au robinet si tu as soif en soirée. "
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Le soir, dans le dortoir commun, c'est le silence, alors que les autres enfants dorment. Tous se sont présenté, il y a Mathieu, Andrew et Colin qui ont 7 ans comme lui. Geoffrey en a 5, et est sous la responsabilité du groupe, et Josse, qui à 9 ans et demi. Il est responsable de la chambre.
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Harry s'exerce en secret. Il se fait léviter de quelques cm et se repose sur le matelas.
"Arrête de remuer. Si tu ne sais pas dormir, compte les moutons. Chaque fois que tu bouges, je tangue. " râle doucement Mathieu qui dort à l'étage supérieur. Harry se concentre sur son environnement. Ça marche mieux avec les yeux fermés. Tout d'une fois, il capte une image d'un group d'enfants jouant avec des cartes alphabet et devant reconnaître les lettres. Ensuite, une autre image se superpose, Josse, les muscles ressortant, avec un costume de super héros, qui atterrit devant une fille qui doit avoir une dizaine d'année. Harry réalise qu'il lit les pensée ou les rêves de ses condisciples. Epuisé de sa journée, il s'endort.
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Le matin, de l'eau froide le réveille en sursaut, Josse et Colin sont repoussé et tombent sur leurs fesses. Ils ont rempli un seau avec de l'eau et en ont vidé une partie au niveau de son entrejambe. Le reste vient de se renverser sur eux quand ils sont tombés. Tous les trois se regardent un moment, avant que Josse, suivi de Colin éclatent de rire. Harry sourit.
"Bonne réaction, on a été tous baptisé. Maintenant, il faut essuyer le sol avant que le mono ne gueule pour le désordre. "ordonne Josse.
Geoffrey prends un torchon qui se trouve sur le sol à l'entrée de la chambre et essuie l'eau sur le sol. Mathieu et Andrew enlèvent mon matelas et ce qui se trouve dessus et l'échangent avec celui d'un des lits inoccupés.
Le même moniteur qui s'est occupé d'Harry hier ouvre la porte.
"Qu'est-ce qui se passe ici ? "demande-t-il en observant Geoffrey qui essuie l'eau.
"Rien, j'ai renversé mon gobelet et Geoffrey à pris directement le torchon. "explique Harry.
"J'espère que tu ne compteras pas toujours sur les autres pour ramasser tes conneries. Allez, la douche et réfectoire, en vitesse. "
Tout le monde sort sous son regard soupçonneux.
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Les classes sont surpeuplée, mais les élèves sont assez calmes et studieux. Les instituteurs questionnent et testent Harry pour découvrir son niveau.
A la récré, Josse s'approche :
"On ne te veux pas de mal. On baptise tous les nouveaux comme ça pour voir leurs réactions. On ne s'attendait pas à être renversé. Sinon cela n'arrivera plus, et s'il y a parfois des mésententes, on s'arrange toujours pour les résoudre entre nous sans bagarre. En dehors de la chambre, on se protège l'un, l'autre. Mais j'ai déjà été dans plusieurs internat, celui-ci n'est pas trop mal. Il y a un ou deux groupes qui font le bordel, mais sinon c'est calme. "
"Oui, j'ai déjà vécu pire. J'ai surtout été surpris. "
"C'est normal quand on dort. "
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Deux jours plus tard, Harry est dans le couloir avec Mathieu, Andrew et Colin qui rentrent tous des cours. Une légère décharge électrique le traverse et l'image de son armoire apparaît. Harry accélère, alors que les autres se demandant quoi le suivent rapidement. Il pousse la porte de la chambre qui claque contre le mur. Un "grand" d'une autre chambre secoue l'armoire en tirant sur le cadenas. Harry plonge sur le voleur en hurlant. Ses trois voisins de chambre le suivent et le voleur se retrouve rapidement au sol, surpassé par les quatre jeunes qui l'agressent.
Monsieur Mulligan, l'éducateur du bloc arrive, attiré par les cris. Il entre et trouve trois enfants qui immobilisent un adolescent et un quatrième qui lui donne des baffes.
"Stop, que ce passe-t-il ici ? Pas de bagarre dans les chambres ! "
"Nous l'avons trouvé qu'il essayait d'ouvrir mon cadenas en secouant l'armoire avec. "Grogne Harry.
"Et mon armoire n'a plus de cadenas. " ajoute Josse qui viens d'arriver dans la chambre.
Les armoires sont examinées et deux ont un cadenas cassé sur le sol.
"Il manque le parfum que je m'étais acheté avec l'argent du travail du samedi. " déplore le chef de chambre.
Harry retourne les poches de sa victime, d'où tombe un flacon de parfum bon marché et plusieurs objets dont une montre qui appartient à Geoffrey.
"Voilà ton parfum. " dit Harry.
"Et c'est la montre que Geoffrey garde en souvenir de son père. "ajoute Mathieu.
L'éducateur entraine l'adolescent vers son bureau pour le punir.
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Pendant que les autres débâte des vols qui se sont produit un peu partout dans l'immeuble et si cela va s'arrêter, Harry réfléchi.
Il aurait bien une alarme magique sur son armoire. Il envisage de faire de même sur la porte de la chambre pour reproduire l'effet de protection. Depuis deux jours qu'il médite dans son lit chaque soir, il peut voir les rêves des autres dans la chambre, il peut même entendre une partie de ce que pensent les autres. C'est lors de ces moments de solitude en soirée qu'Harry comprend qu'il peut se servir de son don pour se protéger.
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Il développe ainsi des stratégies pour éviter les ennuis. Par exemple, il utilise ses capacités pour écouter les conversations à distance, ce qui lui permet plusieurs fois d'anticiper les plans des brutes de l'orphelinat. Il éloigne les futures victimes des pièges qui leurs sont tendus, en général des jeunes enfants.
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Il apprend aussi à se faire discret. Il ne se rend pas invisible mais les élèves et les moniteurs autour de lui ne le remarque pas et l'ignorent lorsqu'il en a besoin.
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Mais Harry ne veut pas seulement se protéger. Au fond de lui, il sait qu'il peut utiliser son don pour aider les autres enfants de l'orphelinat, ceux qui souffrent en silence. Il commence donc à intervenir discrètement, faisant en sorte que les repas des plus faibles ne soient pas volés, ou que les plus jeunes ne soient pas isolés pendant les récrés.
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L'orphelinat, avec ses murs autrefois menaçants, devient peu à peu un lieu où Harry découvre la force de l'amitié et le pouvoir de l'entraide. Son don, qu'il a d'abord perçu comme un moyen de se protéger, devient un outil pour tisser des liens et bâtir un groupe d'amis s'entraidant.
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Un soir qu'Harry médite comme il le fait tous les soirs, Il essaie de ranger ses idées. A force de suivre les pensées d'un peu tout le monde, il s'est aperçu que certain on des pensées bien structurées, et sont les plus rapides à réagir quand les instituteurs posent des questions, et d'autres ont un fouillis dans leurs têtes. Il range dont ses mémoires selon le système de classement qui lui a été expliqué à la bibliothèque.
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Il apprend pus vite et retrouve plus vite une information quand une question est posée. Sa méditation quotidienne lui permet de développer sa magie et " d'entendre " les pensées de tous l'étage quand il y fait attention. Même si cela lui donne un mal de tête. Il peut suivre une personne particulière plus loin en écoutant seulement une personne. Il est arrivé à écouter les pensées de l'éducateur pendant plusieurs heures tout en suivant la classe. En fin d'après-midi, ce jour-là, il avait la tête qui tourne et une fatigue écrasante pour le dernier cours.
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Travailler sur les objets est plus difficile. Il n'y a pas beaucoup d'intimité dans un pensionnat avec autant de monde. Un petit quart d'heure aux toilettes, quelques minutes glanées lors des récrés. Le fait d'avoir les autres qui veillent sur lui n'aide pas, il ne peut pas disparaître longtemps sans que le groupe le cherche. Harry s'est entrainé à osciller les voitures qui se trouvent sur le parking visible de la chambre, mais plusieurs fois les alarmes se sont mises en route et Harry a dû arrêter ses exercices. Une fois, il est resté en classe lors de la récré. Les élèves sont allés dans la cour, l'institutrice est restée un moment puis est sortie de la classe sans faire attention à l'élève qui restait seul sur son banc.
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L'alarme sur la porte de la chambre fonctionne. Harry est même arrivé à ce qu'elle ne le dérange pas quand ce sont ceux qui logent avec lui qui rentrent.
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Il a aussi découvert un secret. L'éducateur de son bloc rencontre parfois une des institutrices quand elle est libre de cour. L'institutrice est amoureuse de lui, mais Monsieur Mulligan trouve qu'elle est sexy et disponible, mais il n'aime pas ses bavardages constants.
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Un soir, pendant sa méditation, il voit un bonhomme étrange, vêtu d'une espèce de robe colorée, avec de longs cheveux et une barbe blanche longue qui entre dans le bureau qui se trouve à côté de la chambre de l'éducateur de bloc. Harry se sent drôle alors que le vieux barbu interroge Monsieur Mulligan sur l'endroit où se trouve Harry. Le jeune sorcier se force à sortir de sa méditation et retrouve ses esprits. Silencieusement il sort de son lit et court jusqu'au douche. Il s'enferme dans la pièce.
Un long silence et le temps qui coule lentement. Harry écoute un peu les pensées qui l'environnent. Le vieil homme est au pied de son lit. Il sort un bâton et pense "pointe-Harry James Potter. "
Le vieux sorcier ressort dans le couloir et suit les indications de sa baguette.
Harry tremble de peur. "Pitié, je veux devenir discret, je veux être invisible. Je ne veux pas qu'on me trouve…"
La baguette qui pointait vers les installations sanitaires change de direction avant de s'affoler et tourner en rond.
" , il a dû Transplanner. Quelque chose lui a fait peur, ou sa magie le protège. "
Harry de son côté, comprend que ça a marché. Il perturbe les rêves de l'étages en faisant entendre des cris à travers le sommeil des élèves endormis. Quelques-uns sortent pour se rendre aux toilettes et aperçoivent un vieillard bizarre dans le couloir.
"Un intrus dans les dortoirs, alerte. " crie quelqu'un. Dumbledore disparaît alors qu'une dizaine d'adolescent l'ont vu.
Harry est retrouvé évanouis d'épuisement dans les douches. Il est conduit à l'infirmerie du pensionnat.
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