Bonne lecture et merci pour les review.

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Chapitre 05 : Retour au bercail.

Il faut un instant au jeune garçon qui vient de l'extérieur pour que ses yeux s'accoutume au manque de lumière. Il y a juste quelques lampes à pétrole, des quinquets pense Harry, pour éclairer l'endroit. Et les vitres sont les plus sales que le jeune sorcier n'ait jamais vu.

Il y a du monde, mais pas des gens "normaux", la plupart sont habillé comme l'étaient le vieux, bien qu'en moins coloré. Absolument personne ne fait attention à lui. Observant les gens et les interactions, il repère que régulièrement des sorciers sortent vers une cour, et que d'autres en arrivent. Il suit un couple qui sort du bar. Il s'agit d'une cour, encombrée et pas très propre, et l'homme sort sa baguette et touche certaines briques, et une arcade s'ouvre devant eux. Le jeune garçon les suit dans une rue à l'ancienne. Gros pavé, lampe à pétrole suspendues aux façades des bâtiments, et des magasins "magiques". Un marchand de chaudron, un marchand d'ingrédients de potions, une librairie, avec des manuels sorciers en vitrine.

Ressortant par sa blancheur et la propreté du trottoir, une banque, dans une architecture ancienne, tout ce qu'il y a de plus non-magique, si on prend l'architecture en vogue sous l'empire romain. Et devant une entrée avec de lourdes portes ouvertes, quatre gardes plus petits que des hommes, mais plus grand qu'Harry, en armure, avec des Haches d'armes impressionnantes. Des gobelins d'après la mémoire de l'homme venu effacé les mémoires et réparer ses dégâts.

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Harry grimpe les marches et passe entre les gardes, trouvant plus sécurisant de les saluer de la tête. Le chef, celui qui a des poils rouges sur le casque, lui rend son salut d'un bref mouvement de tête. Le hall de la banque est immense, et une rangée de comptoir divise la pièce en deux, réservant un tiers de la pièce. Derrière les comptoirs, des gobelins manipulent de l'or à l'aide d'antique balance. Très peu de sorciers occupent les guichets. Harry choisit le guichet le plus éloignés d'un sorcier.

"Bonjour, je m'appelle Harry Potter, j'ignore tout de votre culture, je vous prierai donc de pardonner mes erreurs envers vos usages si j'en commet. J'ai découvert par accident, que mes parents ont probablement laissé une voute pour moi. J'aimerais avoir un maximum de renseignements que vous pourriez me fournir étant donné que j'ai un sorcier qui se mêle de ma vie et essaie de me placer chez des parents abusifs. "

"Tu prétends être Harry Potter. Tu devras le prouver. "

"A ma connaissance, c'est mon nom. Mes parents seraient James Potter et Lili Evans, morts dans un accident de voiture en états d'ivresse. "

"A la mienne de connaissance, une partie de ta déclaration est déjà fausse, bien que l'information qui concernerait ton ascendance serait véridique. Les Potter avaient un gestionnaire de compte. Je vais l'appeler pour qu'il te rencontre. Veux-tu attendre là sur le banc le long du mur qu'il puisse te recevoir. C'est le manager Oldblood. "

"C'est normal, j'arrive à l'improviste, je suppose que c'est un Gobelin fort occupé. Si on ne se parle plus, je te souhaite une agréable journée. "

"Pour toi de même jeune homme. Bien que pour saluer un Gobelin, on lui souhaite en général de vaincre ses ennemis et de gagner beaucoup d'or. Mais je préviendrai Oldblood des risques de ta maladresse. "

"Que tes ennemis périssent sous ta magie et que ta voute reste pleine. "

"Pas mal pour un début. Je répondrai, que tes ennemis meurent étouffés par ton or. Et par ceux qui le gèrent. "salue le Gobelin avec un clin d'œil.

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Harry patiente moins de cinq minutes, juste le temps que le caissier relate la conversation avec le jeune garçon.

"Monsieur Potter, que votre lame coupe les têtes sans peur et que votre poche déborde toujours de votre or. Je suis Griphook, un coursier, si vous voulez me suivre, votre gestionnaire vous attend. "

"Que votre hache empêche vos ennemis de vous atteindre, et que leurs or deviennent le vôtre. "

Griphook s'incline devant la salutation et Harry le suit dans un couloir assez grand, fait de pierre noire. Des portes décorées de scène de combat s'échelonnent le long du trajet. Le Gobelin s'arrête devant une des portes et frappe.

"Entrez. "

"Mr Potter ? "

"Que vos ennemis nourrissent vos champs et que leurs or atterrissent dans votre voute. Je suis Harry Potter. "

"Oldblood, pour vous servir. Avez-vous lu la devise de la banque en entrant ? "

"Oui, l'avertissement pour les voleurs. Je ne suis pas un voleur. "

"Si tu es Harry Potter, c'est toi qui me paie pour être méfiant envers ceux qui veulent accéder à ton or. Sais-tu comment on vérifie la validité de ta requête ? "

"Non, je ne connaissais même pas le monde magique, ni même l'existence des Gobelins avant ces 8 derniers jours. "

"On m'a dit l'histoire que tu as raconté. Si c'est le cas, Gringot t'aidera, nous ne supportons en aucun cas les tortionnaires d'enfant. Mais avant, tu dois prouver ton lien de famille. Tu peux le faire toi-même ou je peux te le faire. On fait une petite coupure et tu verse trois gouttes de sang sur un parchemin spécial. Ton arbre et tes ancêtres seront révélés. "

"Si c'est juste une petite coupure, j'ai l'habitude. "

"A ton âge, tu ne devrais pas en avoir l'habitude. Donne-moi ta main, je vais juste piquer le bout de ton index. Je te le refermerai juste après avec ma magie. "

Les trois gouttes s'écoulent lentement et un éclair bleu referme la peau qui se trouve comme neuve. Pendant ce temps, le parchemin se rempli d'une écriture serrée.

"Harry James Potter, Fils légitime de James Potter et Lili Evans Potter, filleul de Sirius Black et Alice Londubat, parrain-tuteur et marraine juré. "

"Héritier Potter, par ascendance paternelle, Héritier Evans par ascendance Maternelle, Héritier Black par ascendance paternelle, au niveau de l'arrière-grand-mère et confirmée par le testament du parrain Sirius Black. Sauf en cas de descendance black née du parrain avant son décès. "

"Et bien nous voilà rassuré tous les deux. J'aimerais que vous me racontiez votre histoire avec le plus de détail. Ainsi que votre but en venant à la banque à 7 ans. ".

Harry raconte son histoire, parlant de son oncle, sa tante, son cousin, Dumbledore, et Elphias Doge.

"je désirais en savoir plus sur le monde sorcier, si j'ai de l'argent acheté des livres pour m'instruire, et s'il est vrai que je suis riche, peut être trouvé un meilleur endroit pour vivre. "

"D'après ton parchemin, ton parrain vit toujours et est ton tuteur, mais dans la réalité il est en prison sans jugement, comme meurtrier de tes parents. Or s'il est ton parrain juré, s'il te fait du tort, il perd sa magie et un humain sans magie meurt. Même les gens non-magique ont besoins d'un minimum de magie pour vivre.

Et le responsable du Magenmagot, le gouvernement sorcier, est Albus Dumbledore, qui crie partout aussi qu'il est ton tuteur, et que tu es en sécurité sous sa garde. "

"Mais je ne l'ai jamais vu avant d'avoir mis des protections sur les portes du home et d'écouter les pensées de l'éducateur. "

"C'est assez son style. Sinon, beaucoup la pratique, mais l'Occlumencie et la Legimencie sont interdite. Ce sont le fait de protéger son esprit et de lire celui des autres. La magie pour les enfants est aussi interdite, mais il ne savent voir que les fortes manifestations qu'on appelle magie infantile, et l'utilisation des baguettes dans des zones non-magique. "

Financièrement, l'accès à vos voutes vous est interdit jusqu'à vos 17 ans, la majorité sorcière. Si vous avez l'autorisation du ministère, il est arrivé qu'a 15 ans, le dernier d'une famille soit accepté comme majeur. Vous pouvez y récupérez à peu près tout, sauf les Gallions, les Mornilles, les noises. Vous ne pouvez pas vendre une de vos propriétés, mais si elle est libre, vous pouvez demander à l'occupé. Par contre vous avez un coffre d'héritier, avec 100.000 Gallions dedans et remis à niveau chaque année. Dumbledore puise dedans pour votre entretien et vos études. Nous allons stopper ça et voir à récupérer jusqu'à la dernière Noise. Vous pouvez aussi les utiliser, même si je conseillerais la prudence, vous devrez payez votre école à 11 ans. Si vous ne faite pas d'études magiques, vous n'avez pas droit au titre de sorcier, ni à l'argent sorcier. Pour cela vous avez un examen à 15 ans, ou vous devez avoir au moins trois buses. La plupart obtiennent entre 7 et 10 buses. Certains vont à 14, d'autres se contentent des 3 minimums. "

"Combien font 100.000 Ğ en £ ? "

"oh, vous êtes déjà très riche. Pour des £, vous devez multiplier par 8. Mais si vous avez des problèmes réels avec Dumbledore, vous devrez peut-être apprendre chez vous et payer des professeurs pour vous instruire. De notre côté, nous allons secouer le cocotier avec Sirius Black et voir ce qu'il en tombe. Je vais vous donner un portefeuille avec 500 Ğ et 5000 £. C'est un portefeuille magique, si on vous le voles ou que vous le perdez, il revient ici. Je vous conseille de commencer par une ceinture invisible et sans fond. Cela demande un peu de pratique, mais vous pouvez y stocker beaucoup. Dont votre portefeuille et tous les livres de formation que vous désirez. "

"Vous allez faire un examen médical, ici dans notre infirmerie. Nous vous fournirons les potions pour corriger vos problèmes et revenir à votre meilleure santé. Vous ferez une provision de livres de base pour votre instruction magique, mais aussi sur les usages du monde magique. Vous rentrerez ensuite à votre orphelinat en disant que vous vous êtes enfui de votre oncle et que vous avez eu des difficultés à retrouver le bâtiment. Vous n'êtes pas un criminel, juste un enfant, ils vous croiront. Une fois par quinzaine, nous enverrons quelqu'un vous vérifier en se faisant passer pour un psychologue. Nous vous tiendrons au courant des suites, et votre contact pourra vous procurer ce que vous demandez. "

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Harry absorbe un nombre incalculable de potion. Cela prend du temps. Même si son alimentation est meilleure depuis qu'il se trouve à l'orphelinat, son estomac a toujours un volume très réduit. Il dort une nuit à l'infirmerie, pour réparer les principales difformités dans son squelette brisé de nombreuse fois.

Heureusement, la combinaison d'une magie habituée à réparer les dommages seule et les potions réparatrice fait des miracles. Harry est sur ses deux pieds le matin suivant. Il se sent plus en forme que jamais. Un employé de Gringot le transpose à proximité de l'orphelinat.

"Tu es un peu trop resplendissant, par rapport à ton arrivée et pour quelqu'un qui a passé la nuit à errer à la recherche de l'endroit ou il va. Laisse-moi faire. "

Deux coups de baguette et Harry sent un frisson.

"Voilà, tu es pâle et tes cheveux en désordre. Tes vêtements sont froissés. Tu peux dire que tu t'es endormi sur un banc dans un abri bus. Les lignes ne fonctionnent pas avant 6 h le matin. Nous sommes mardi, je ferai une visite lundi en me présentant comme un psychologue mandaté par les services sociaux. "

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Malgré l'apparence qu'il a maintenant, Harry se sent revigoré, portant en lui un nouvel espoir pour le futur. Il rentre discrètement à l'orphelinat, faisant attention à ce que sa nouvelle apparence corresponde à son histoire.

L'éducateur du bloc où se trouve sa chambre l'attrape alors qu'il essaie de passer discrètement dans le couloir pour accéder à sa chambre.

"Hep, là. D'où viens-tu ? La police et les services sociaux disaient que tu avais réussi à fausser compagnie à ceux qui ton enlevé. C'est eux qui t'ont déposé ? "

"Non, j'ai réussi à m'enfuir pour éviter les coups. Je suis revenu à pied, parfois en bus. Mais je ne connaissais pas l'adresse exacte, alors j'ai cherché dans un annuaire les orphelinats d'Uxbridge. J'ai passé la nuit dans un abribus. Et ce matin j'ai finalement reconnu le bâtiment. "

"J'en ai déjà entendu qui fuyaient l'orphelinat en douce, mais jamais qui rentre en douce. Tu ne peux pas revenir comme ça, tu dois passer par le secrétariat et voir le médecin si tu as quelques choses. Ils préviendront les services sociaux qu'on t'a retrouvé. Il y a des dizaines de policiers qui te cherchent. Tu pourras regagner ta chambre après, si on ne te place pas dans un autre orphelinat. "

"Mais je ne veux pas changer. C'est la deuxième fois, et c'est toujours un enlèvement, ce n'est pas de ma faute si on vient me chercher pendant que je dors. J'ai des amis ici. Personne ne me brutalise. "

"Tu sais quoi ? Va prendre une douche, tu as l'air frigorifié. Je préviens le secrétariat et de toutes façons, le temps que les assistantes sociales de la police arrivent, tu as le temps de faire peau neuve. Mais ne disparais pas, je joue ma place ici.

Les autres enfants le regardent avec curiosité, se demandant où il a bien pu passer la nuit.

"Johnson, au lieu de regarder, fait quelques choses d'intelligent. Va chercher des sandwichs à la cuisine et porte les dans la chambre d'Harry Potter. Je suis sûr qu'il n'a pas manger grand-chose depuis hier matin. Et tu restes avec lui le temps que je revienne. "

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Harry prend sa deuxième douche de la matinée. En regardant son reflet transformé dans le miroir usagé de l'orphelinat, Harry comprend que malgré ses expériences passées, il possède une force et une détermination nouvelles. Il sait maintenant qu'il n'est pas seul, qu'il existe un monde où il pourrait peut-être trouver sa place, et cette pensée le réchauffe plus que ne l'avaient jamais fait les murs froids de l'orphelinat.

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Il reviens dans la chambre ou il trouve un de ses condisciples surveillant un plateau, avec du cacao et une pile énorme de tartine à la confiture.

"Salut ! "

"Mr Mulligan m'a dit de t'apporter à manger. C'est vrai que tu n'as rien mangé depuis hier matin ? "

"Ne dis rien, mais je suis passé hier soir devant une aubette de la gare qui fermait et l'employé jetait un sac de vieux sandwichs du jour. J'ai attendu qu'il soit parti et j'ai récupéré trois gros sandwichs dans le sac poubelle. "

"Berk, dans un sac poubelle ? "

"J'avais faim, et le sac n'étais pas un sac salle, il y avait juste des baguettes cassées, de vieux sandwichs et un paquet de jambon périmé. Les sandwichs que j'ai mangés étaient encore emballés et aurait encore été vendu 5 minutes avant. J'en ai mangé deux hier soir et un ce matin. J'ai plus trop faim. Mais c'est gentil à Mulligan d'y avoir pensé. Je vais essayer de manger quelques tartines. "

"Je vais t'aider et en manger une ou deux. Je n'ai jamais trop faim le matin. Mais l'intérieur des cuisines m'a donné faim. "

Les deux garçons mange en silence quelques instants.

"Tu n'as pas eu peur, seul cette nuit ? "

"Je n'étais pas trop rassuré, j'aurais voulu un bon lit, mais c'était mieux que me laisser attraper par mon oncle. "

"Pourquoi ? "

"Parce qu'avec lui, c'est soit les poings, soit la ceinture. Il ne m'aime pas et trouve que l'argent de ma nourriture est de trop. "

"Tu as eu raison de t'enfuir. On n'est pas si mal ici. Avant j'étais dans un autre pensionnat, avec des curés et des bonnes sœurs. Il fallait prier matin midi et soir et ils avaient toujours des prétextes pour nous punir. Moi, ils me disaient souvent que je devais payer les pêchers de ma mère. "

"C'est idiot, pourquoi tu serais responsable de ta mère. C'est les adultes qui sont responsable des enfants, pas l'inverse. Moi avant, je suis resté un mois dans autre orphelinat. Il était plus petit et on n'y étais pas trop mal. On avait une chambre pour deux. Il y avait juste celui qui était dans ma chambre qui me parlait. Mais personne ne me battait ni ne criait sur moi. "

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"Johnson, je t'ai dit d'apporter à manger pour ton condisciple, pas de lui dévorer ses provisions. "gronde l'éducateur revenu du bureau. "Potter, quand tu as finis de manger, tu peux descendre directement à l'infirmerie. Le bureau t'appellera quand l'assistante sociale sera là. "

"Je me change et j'y vais. Je n'ai pas trop faim. J'ai reçu un sandwich ce matin d'une dame qui en avait acheté deux. Johnson m'aidait pour ne pas gaspiller tous ce que la cuisine avait mis sur le plateau. "

"Heureusement qu'il y a encore de brave gens sur terre. Johnson, tu l'accompagne jusqu'à l'infirmerie, puis s'il n'ont plus besoins de toi tu rejoins ce que tu es sensé faire à cette heure. "

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L'infirmière demande à Harry de se déshabiller. Elle l'examine avec curiosité.

"Tu es en meilleure forme qu'a ta dernière visite médicale. C'est presque miraculeux. "

"Je mange à ma faim et je fais un peu de sport avec les autres. Et personne ne me bat. "

"Le corps humain est une merveille qui me surprendra toujours. Non seulement il résiste à énormément de choses, mais il se répare tout seul si on lui en fourni les moyens. Continue à manger et à faire du sport. N'oublie pas de nourrir ton cerveau aussi en étudiant. Sinon rien de fâcheux avec tes parents ? "

"Non, j'ai réussi à fuir dès les premiers coups du matin. "

"C'est bien. Mieux que d'essayer de résister quand on n'est pas le plus fort. Quand tu n'es pas là, les coups ne peuvent pas te faire de mal. Quoi que j'espère que tu n'auras plus jamais besoins de fuir pour en éviter. Allez, file rejoindre les autres. "

"Bonne journée madame, et merci. "

"Ce n'est rien"

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Harry retrouve Mathieu, Andrew et Colin Geoffrey et Josse, dans la chambre. Tous l'interrogent.

Le jeune garçon, reprenant son histoire fabriquée de toutes pièces, leur raconte qu'il s'est simplement perdu et a trouvé un abri pour la nuit, laissant de côté les détails magiques de son aventure. Les autres sont déjà ébahi de son évasion et qu'il ait fait le chemin seul du Surrey jusqu'ici.

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L'intérieur de l'orphelinat, avec ses murs ternes et son atmosphère froide lui paraît soudain plus accueillant que jamais. Pourtant, après avoir goûté à un brin de liberté et vu de quoi il était capable grâce à la magie, Harry se promet de ne pas se laisser abattre et de développer ses dons.

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