Thème 7 : SPECIAL HALLOWEEN : Vos pensées sur Halloween
En mp, vous m'avez envoyé des propositions sur ce à quoi représente Halloween pour vous. Sans trier et en fonction de vos propositions j'ai crée 5 groupes de mots ou expressions. J'ai gardé les mots sortis en doublon en les répartissant ? A vous de choisir l'un des groupes et d'écrire un texte dessus qui contient tous les éléments de la liste. Un texte c'est le minimum, si vous voulez faire les cinq pas de soucis, mais ne les mélangez pas ! Fictions originales et crossovers acceptés.
LISTE 3 : Chasse aux bonbons – Pleine Lune – Hache – décorations fantômes/toiles d'araignées – Se déguiser – Films d'horreur
Film d'horreur
TK et Carlos avaient décidé de passer Halloween rien que tous les deux cette année. C'était la première fois qu'aucun d'eux n'était en service pour cette soirée en particulier, ils voulaient la célébrer en amoureux. Ils avaient décoré leur maison avec des petits fantômes et des toiles d'araignées factices, ils avaient préparé les bonbons pour la chasse des enfants du voisinage et avaient revêtu leurs plus beaux costumes. TK s'était déguisé en vampire avec un pantalon en cuir noir très moulant, une chemise blanche ouverte jusqu'au milieu de son torse, une cape noire, un dentier et du faux sang. Carlos s'était transformé en docteur Facilier. Il avait revêtu un pantalon et une veste de costume violets, sans rien en dessous. Il avait mis un chapeau haut-de-forme de la même couleur et s'était équipé d'une canne et d'un collier avec des dents de crocodile. Les deux hommes s'étaient réciproquement déshabillés du regard lorsqu'ils s'étaient découverts, mais n'avaient pas bousculé leur programme pour autant et s'étaient installés devant un film d'horreur avec des biscuits apéritifs. Ils prirent plaisir à le regarder en sursautant devant les rebondissements de l'histoire, mais aussi quand les enfants frappaient à la porte pour avoir des bonbons.
Lorsque le film se termina, la pleine lune était haute, éclairant le salon de sa lumière blanche. TK éteignit la télévision et se tourna vers son amant. Amoureusement, il posa ses lèvres contre celles qu'il aimait tant et ses mains sur le cou bronzé. Il les fit descendre le long du torse musclé, déboutonnant la veste au passage. Carlos lui rendit son baiser avec passion, posant ses mains sur les fesses parfaitement moulées par le pantalon et attirant le secouriste sur ses genoux. Il les caressa un moment à travers le cuir avant de les délaisser pour débarrasser TK de sa cape et de sa chemise. Le policier se mit à gémir lorsque son amant grignota la peau de son cou tout en faisant aller et venir son bas-ventre contre le sien. Carlos voulait plus. Il agrippa les fesses de son amant pour coller leurs bassins ensemble alors qu'il l'embrassait férocement. Ils se séparèrent haletant, très excités et les yeux brillants.
Alors qu'il allait faire basculer le secouriste sur le canapé afin de dévorer son corps, Carlos remarqua un étrange changement de luminosité dans la pièce. Il tourna son regard vers la fenêtre et cru distinguer une silhouette. Soucieux, il repoussa gentiment TK qui embrassait son oreille.
"Allons dans la chambre, lui chuchota-t-il, décidé à ne pas l'inquiéter pour rien. Va te démaquiller, je te rejoins."
TK acquiesça et allait partir quand le policier le retint.
"Garde ton pantalon." chuchota-t-il d'une voix suave, faisant frissonner son amant dans ses bras.
Fier de son effet, il le laissa se lever et monter.
Carlos ferma les volets, vérifiant à chaque fois à l'extérieur s'il voyait quelqu'un. Personne. Il vérifia le judas et ferma la porte à clés. Il entendit TK sortir de la salle de bain et rejoindre la chambre. Il eut un sourire d'anticipation, son sexe réagissant à l'idée de rejoindre son amant pour lui retirer ce pantalon scandaleusement sexy et lui prouver à quel point son déguisement lui faisait de l'effet. Il oublia instantanément la crainte qu'il avait eu quelques instants plus tôt et se tourna vers le boîtier de l'alarme pour verrouiller la porte.
Carlos sursauta en entendant un gros crac. Il regarda la porte et découvrit la lame d'une hache qui en dépassait. Le policier resta interdit, ne comprenant pas ce qui se passait, jusqu'au moment où l'arme se retira et revint avec force dans la porte.
"TK, appelle le 911, on est attaqué ! hurla-t-il.
- Quoi ? paniqua le secouriste à l'étage.
- Appelle le 911 !"
Carlos courut dans la cuisine se saisir d'un couteau, bien décidé à ne pas se laisser tuer sans rien faire, puis il poussa le canapé contre la porte pour ralentir leur agresseur. Il voyait à présent l'homme, vêtu de noir de la tête aux pieds, à travers le trou qu'il avait fait dans le bois.
TK, téléphone à l'oreille, le rejoignit. Il parlait très vite, expliquant leur situation. Il se saisit du bras de Carlos pour l'attirer devant la fenêtre la plus éloignée de la porte d'entrée. Ils se tinrent un moment, le cœur battant la chamade, devant leur échappatoire, Carlos entre son amant et le danger, TK en ligne avec l'agent du 911.
La porte céda.
TK ouvrit la fenêtre et l'escalada, suppliant à voix basse Carlos de le suivre sans perdre un instant. Leur agresseur sauta par-dessus le canapé, Carlos à travers la fenêtre ouverte. Les deux amants partirent en courant, rejoignant la rue. L'homme à la hache les rattrapa.
Un premier coup de hache passa très près du New yorkais, il ne resta entier que grâce au réflexe de Carlos qui l'avait poussé hors de portée de la lame affûtée. L'homme releva son arme et envoya son deuxième coup vers le policier qui l'évita. La hache toucha le sol, Carlos se jeta en avant. Il atterrit sur l'homme, le coinçant sous lui. Son couteau lui ayant échappé sous le choc, un combat à mains nues débuta.
Soudain, il y eut une détonation. La scène se figea. Haletant, Carlos regarda l'homme qui avait réussi à inverser leurs positions. Il avait les yeux écarquillés et une tache rouge se formait sur son torse.
Au même instant, deux policiers se précipitèrent sur eux pour arrêter et donner les premiers soins à l'agresseur. TK se jeta dans les bras de son homme alors que d'autres agents venaient s'occuper d'eux.
"Tu vas bien ?
- Ça va, ça va."
Ils s'embrassèrent doucement, se rassurant par ce geste. Ils se séparèrent pour laisser les secouristes les ausculter.
"Ce n'est pas comme ça que j'avais imaginé la fin de la soirée." rit TK, nerveusement.
Carlos le rejoignit dans son rire.
"Moi non plus."
