Thème 8 : SPECIAL HALLOWEEN : Les citations
Voilà des citations tirées de 10 films et séries de circonstance à vous de vous en servir de prompt et de les glisser dans vos textes. Contrainte : Il ne faut pas utiliser le fandom d'où la citation est extraite ! Vous ne devez utiliser qu'une seule citation par texte. Chaque texte doit faire au minimum 250 mots et ne pas dépasser 1000 mots !
"On vous soupçonne d'être mort en réalité" RIPD BRIGADE FANTOME
Mort
Une vive lumière agressa les yeux de Carlos. Il était dans le noir depuis bien trop longtemps pour supporter le faisceau d'une lampe torche, bien qu'il n'ait aucune idée du temps qui était passé depuis son enlèvement et qu'il n'ait plus goût à rien.. Il se demanda pourquoi il y avait soudainement de la lumière. Il n'y en avait pas eu depuis le début de sa captivité. Il avait été drogué à sa sortie de l'aéroport, certainement grâce à l'eau qu'il avait achetée en descendant de l'avion. Il revenait de l'enterrement d'un des membres de sa famille au Mexique. TK n'avait pas pu l'accompagner pour des raisons de passeport et ses parents étaient repartis quelques jours avant lui. Bien sûr qu'il regrettait d'avoir pris ces quelques jours sur place pour passer du temps avec ses cousins, mais regretter ne servait à rien. Lorsqu'il s'était réveillé dans cette pièce noire, la cheville enchaînée au mur, il avait pensé que ses ravisseurs allaient demander une rançon et le relâcher rapidement ou le mutiler pour faire céder sa famille, mais rien. La porte s'ouvrait de temps en temps pour lui amener à manger, parfois pour le doucher au tuyaux d'arrosage, mais c'était tout. Personne ne lui avait parlé ou ne l'avait touché. Tout se passait toujours dans le noir ou avec une lumière très réduite. Il avait très vite perdu toute notion du temps et s'était réfugié dans sa mémoire pour ne pas se mettre à parler aux murs. Il s'était raccroché à son amour pour TK, aux souvenirs qu'il avait d'eux pour garder espoir. Il était persuadé que TK le cherchait, ainsi que ses parents. Il s'était accroché à l'espoir qu'ils le sortiraient de là.
"Merde les gars, il y a quelqu'un là. Il nous faut une pince et une ambulance !" dit une voix masculine.
L'homme se rapprocha, dirigeant sa lumière vers le plafond et permettant à Carlos de le regarder. C'était une unité du SWAT qui venait d'entrer, le soulagement l'envahit. Il allait retrouver TK et ses parents, il allait sortir de là.
"Comment tu t'appelles mon gars ? lui demanda l'agent.
- Officier Carlos Reyes." répondit-il dans un souffle à peine audible.
La tête que fit l'homme l'inquiéta immédiatement.
"Quoi ?
- Carlos, on vous soupçonne d'être mort en réalité. Vos proches vous ont enterré il y a une semaine…"
Le latino se laissa tomber au sol, en pleurs. Il ne comprenait pas comment ils avaient pu l'abandonner, combien de temps leur avait-il fallu pour tirer un trait sur lui ?
"Pourquoi ? chuchota-t-il péniblement entre ses larmes.
- On a retrouvé la voiture que vous avez pris à l'aéroport incendiée, avec deux corps identifiés grâce aux empreintes dentaires. La vôtre correspondait.
- Comment ?
- Je ne sais pas Carlos, mais je suis sûr que les enquêteurs trouveront.
- Combien de temps ?
- Ça fait trois semaines que vous êtes là."
Carlos ne comprenait rien à ce qui lui arrivait. Il resta silencieux, assimilant les informations. Il eut conscience que sa chaîne lui était retirée, que des secouristes avaient remplacé l'agent du SWAT.
"TK… supplia-t-il quand il fut emmené en civière.
- On va le prévenir, promit quelqu'un. Restez avec nous Carlos, ne vous endormez pas."
Le sommeil ne l'emporta pas, mais il se perdit dans ses pensées. A présent qu'il savait que ses proches le croyaient mort, il se mit à appréhender de les retrouver. Beaucoup trop de questions commençant par "et si" tournaient en rond dans sa tête. Arrivé à l'hôpital, il passa une batterie d'examens et fut installé dans une chambre. Il fixa l'horloge, observant les secondes défiler, se reconnectant à la notion du temps qui passe.
Après vingt minutes et trente-six secondes à fixer les aiguilles, la porte s'ouvrit et un sanglot lui fit tourner la tête. TK se tenait là, amaigri, d'énormes cernes sous ses beaux yeux d'où coulait un torrent de larmes. Le secouriste resta figé sept secondes avant de se précipiter sur le lit, s'arrêtant à seulement deux centimètres de Carlos qui restait immobile, le souffle coupé par la présence de son amour, incapable de bouger à cause de ses questionnements.
"T'es blessé ?" demanda TK.
Carlos lui répondit de la tête que non.
"Je peux te prendre dans mes bras ?
- J'en rêve."
TK ne se le fit pas redire et le serra contre lui. Rapidement, ses lèvres furent tout près de celles du latino qui cette fois avait compris d'où venaient les hésitations de son amant et franchit la distance qui les séparait. Ils s'écartèrent, un léger sourire aux lèvres et les larmes inondant leurs yeux à tous les deux.
"J'y croyais pas, j'y ai jamais cru…" chuchota le secouriste en caressant la joue de Carlos du bout des doigts.
Carlos sentit le soulagement l'envahir en entendant ces quelques mots, c'était tout ce qu'il avait besoin d'entendre pour finalement se détendre et fermer les yeux.
"Tu vas pouvoir rentrer à la maison maintenant, j'espère que t'es prêt à m'avoir à tes côtés parce que je ne compte pas te laisser aller où que ce soit sans moi pendant un certain temps !"
Carlos sourit à la déclaration, serrant la main de TK dans la sienne. Lui non plus n'était pas prêt à le laisser s'éloigner.
"J'espère que tu es prêt pour encore plus d'amour et de larmes Babe, tes parents seront là dans cinq minutes."
Carlos tira légèrement sur la main de TK, il avait besoin d'un peu plus de temps avec son amant, de le sentir contre lui. Celui-ci comprit le message, s'allongeant à ses côtés et le serrant contre lui. la pensée qu'il était vivant et libre traversa l'esprit de Carlos juste avant que la pièce ne soit remplie par la voix de sa mère.
