THEME 26 : EXERCICE : LA FOIRE AU TITRE Ce thème là va être un peu particulier ! En effet, c'est la rentrée et donc on attaque le programme scolaire et aujourd'hui c'est "dissertation" ! Et on va faire travailler votre imagination ! Vous vous souvenez que je vous ai demandé une liste de titres de romans ! Voilà donc les titres (sans les auteurs sinon c'est trop simple ) Le but de cet exercice est de choisir 5 de ces titres et d'inventer une résumé de 100 mots minimum de l'histoire que vous imaginez derrière ce titre pour chacun d'eux. Vous pouvez placer votre idée dans un fandom précis ou laisser une situation large. Le but est d'écrire ces petits résumés dans l'heure qui suit et de les poster dans le salon theme-26 Quand il y a un nom propre dans le titre, vous pouvez le changer ou non Et pour la suite de l'exercice, on se retrouve dans le thème 27 !

Sans douceur excessive

Sa douceur, dans son sourire, dans son regard, dans ses caresses, dans sa manière de lui faire l'amour était ce qu'il lui avait plu dès le départ. Pourtant, ce soir, il n'en voulait pas. Ce soir, après avoir appris le décès d'une des personnes les plus importantes de sa vie, il se sentait vide, un vide que la douceur ne pourrait remplir. Il voulait avoir mal, se faire mal, se droguer, se défoncer ou se faire défoncer, peu importait tant qu'il ressentait quelque chose d'autre que ce vide. Ce soir, il ne voulait pas d'amour ou de tendresse, il voulait ressentir la douleur qu'il avait au fond du cœur, ne restait plus qu'à le faire comprendre à son amant.

THEME 27 : Faites parler votre imagination ! La seconde partie de l'exercice est facile. Maintenant que nous disposons de résumés. A vous d'en choisir un parmi la liste, qu'il soit de vous ou non, et écrivez l'histoire. Vous pouvez adapter le résumé à un fandom ou partir en original. 1000 mots minimum. Ecrivez bien !

Carlos entra dans leur chambre et prit TK dans ses bras. Les derniers jours avaient été chargés en émotions : TK avait appris le décès de sa mère, avait survécu à l'accident d'avion qui aurait dû l'amener à New-York pour l'enterrement et avait par conséquent loupé la cérémonie d'adieux. Après un dîner avec Owen, le secouriste s'était réfugié dans leur chambre pendant que Carlos rangeait.

"J'ai failli céder… chuchota TK, dos à son amant.

- Céder à quoi ?

- A la tentation de prendre des fioles de Fentanyl… dans l'ambulance…

- Mais tu ne l'as pas fait et c'est ce qui compte.

- Je me sens vide, babe, mort."

Carlos se rappela de l'arrestation de TK peu de temps après son arrivée au Texas, lorsqu'il avait déclenché une bagarre dans un bar pour se sentir vivant.

"Laisse-moi t'aider." chuchota le policier en le tournant doucement sur le dos.

Il fut touché par les larmes dans les yeux de son amant et la détresse qu'il lut sur son visage. Avec douceur, tentant de lui transmettre tout son amour, Carlos l'embrassa. TK lui répondit avec fièvre, enroulant rageusement sa langue autour de la sienne et plaquant leurs bassins ensemble d'un brusque mouvement de bras. Carlos gémit, à la fois très excité et inquiet par cette violence inhabituelle dans leurs gestes.

"Ne sois pas doux, pas aujourd'hui." le supplia le secouriste lorsqu'ils se détachèrent.

Carlos se figea, le regardant dans les yeux, se demandant ce que son amant était réellement en train de lui demander. Cependant TK ne lui laissa pas le temps de réfléchir davantage et frotta avec force son bassin contre le sien. Le policier siffla sous la montée de plaisir qui l'envahit et décida de jouer le jeu quémandé par le secouriste de son mieux. Il attrapa les cheveux de TK et tira dessus gentiment pour lui relever la tête en arrière et ravager sa bouche de la sienne. La culpabilité qu'il ressentit en voyant la grimace de TK se volatilisa avec le gémissement de pur plaisir qui passa ses lèvres, suivit par des suppliques qui enflammèrent les sens du latino lorsqu'ils se séparèrent.

"Mmmm oui, sois autoritaire… mmmm…"

Carlos épingla les poignets de son amant sur l'oreiller d'une main et de l'autre, frotta son érection à travers ses vêtements.

"C'est ça que tu veux ? lui demanda-t-il d'un ton sec à l'oreille.

- Ou… ouuuui !"

Carlos n'aurait jamais cru prendre du plaisir un jour en ayant ainsi le dessus sur son partenaire, mais vu les réactions de TK, il débrida son imagination.

"Garde tes mains où elles sont."

Le ton autoritaire fit frissonner le secouriste de plaisir. Carlos remonta le t-shirt de son amant jusqu'à ses poignets, entortillant le tissu autour des articulations pour les immobiliser. Il saisit ensuite la mâchoire de TK pour l'embrasser à nouveau, récoltant un nouveau gémissement de plaisir qui le fit frissonner.

Toujours très attentif aux réactions de son amant, Carlos le déshabilla, fit de même pour lui, et présenta son érection devant sa bouche, prêt à reculer si TK montrait un signe de désaccord. Au contraire, celui-ci planta son regard dans celui du brun et ouvrit la bouche, tirant sa langue avec un air provocateur. Carlos gémit devant cette vision. TK était trop sexy pour sa santé mentale, même lorsqu'il les sortait de leur zone de confort. La langue s'enroula autour de son gland, le faisant frissonner d'anticipation, mais dans la position où il était TK pouvait difficilement le prendre plus en bouche. Le policier se saisit à nouveau de ses cheveux, récoltant un nouveau soupir d'appréciation et avança dans l'antre chaude, se retenant pour ne pas le blesser. Un cri de plaisir étranglé leur échappa cependant à tous deux lorsque TK se releva brusquement pour faire cogner l'érection contre son palais. Carlos tira sur ses cheveux pour le forcer à reposer sa tête sur l'oreiller et le regarda, inquiet.

"Ne sois pas doux, baise-moi." le supplia TK d'une voix rauque.

Ebranlé par les mots, tout comme par la voix et par le regard de son amant, il se repositionna alors et glissa vivement entre les lèvres entrouvertes. Son gland cogna contre la gorge de TK qui la contracta autour de lui, le faisant haleter. Répondant à la demande du secouriste, il recula ses hanches pour mieux revenir, débutant un va-et-vient vigoureux dans lequel il veillait tout de même à ne pas le blesser. Les mains attachées se crispaient à l'oreiller, les jambes nues s'ouvraient dans une invitation silencieuse qui affola Carlos. Clairement, ce qu'ils faisaient là n'était qu'un amuse-bouche. Il se laissa aller au plaisir que lui procurait les lèvres de TK autour de sa queue, au plaisir de cogner contre son palais à chaque poussée et au plaisir de sentir les vibrations de plaisirs créées par son amant. L'orgasme montait en lui et il se retira en gardant la tête de son amant immobilisée contre le matelas, amant visiblement frustré d'être privé de sa friandise.

"A genoux." grogna Carlos en lâchant les cheveux châtains.

Son érection tressauta en voyant TK s'exécuter en frissonnant. Avec douceur, il caressa le dos face à lui, descendant le long de la colonne vertébrale.

"Ne sois…"

Il coupa TK dans sa phrase en lui claquant la fesse. Le secourisme soupira d'extase et tendit un petit peu plus son postérieur en arrière. Carlos sourit, soulagé et excité par les réactions qu'il obtenait. Il donna une deuxième fessée à son amant, qui gémit, avant de se lever pour prendre le lubrifiant dans le tiroir de la table de chevet. La vision du regard vert sur lui, de la bouche rougie entrouverte et du cul relevé lui donnaient envie d'entrer en ce dernier sans attendre, mais il ne voulait pas blesser TK. Celui-ci avait beau lui demander de ne pas être doux, il y avait une limite à ce qu'il pouvait faire. Faire mal à son homme était clairement au-delà de cette limite. Avec précaution, il poussa un doigt dans l'intimité offerte.

"Ne bouge pas." ordonna-t-il alors que TK commençait à faire reculer ses hanches.

Le secouriste s'immobilisa en geignant de frustration, ce qui amusa le brun. Carlos resta ainsi à le regarder trembler d'impatience, son doigt à moitié dans l'antre. Puis il se pencha et mordit la nuque offerte tout en enfonçant son doigt. TK cria de surprise et de plaisir pour la plus grande satisfaction de Carlos. Ce dernier se mit à alterner baisers et morsures dans le cou de son homme tout en faisant aller et venir son doigt de plus en plus vite. TK tremblait de se forcer à rester immobile, mais ne retenait pas sa voix. Sans ralentir le rythme, Carlos ajouta un deuxième puis un troisième doigt avant de tout arrêter. Il se mit à genoux entre les jambes entrouvertes, observant l'intimité dilatée avec envie. Il se saisit du lubrifiant et se masturba pour bien répartir le liquide sur son membre. TK en trembla plus encore.

"Carlos…

-Oui,Tiger?

-Baise-moi ! Remplis-moi!"

Le latino ne le fit pas répéter et entra d'une seule poussée. Après s'être assuré que TK n'avait pas mal, il démarra de profonds et brutaux mouvements de hanches. Le bruit du claquement de leurs peaux ainsi que de leurs gémissements et cris de plaisir emplirent la pièce. Les fesses de TK ainsi que ses hanches sous les doigts du policier se mirent à rougir. Leurs respirations se firent haletantes. La température augmenta. Un plaisir intense montait en Carlos qui ne retenait pas ses coups. Les cris de TK l'électrisaient. Il ne ralentit le rythme à aucun moment, malgré l'orgasme qui montait en lui. Il ne voulait pas toucher l'érection de son homme, dans la frénésie qui l'habitait, il craignait de le blesser… et il voulait le faire jouir sans l'avoir touché une seule fois. Il sut qu'il y était quand les muscles autour de son sexe se ressérèrent. Il approfondit encore le rythme, ignorant comment c'était possible, jusqu'à sentir TK se figer dans ses doigts et les chairs se refermer sur lui. Il ne lui fallut que quelques mouvements supplémentaires pour venir à son tour. L'orgasme l'aveugla un instant.

Lorsqu'il reprit ses esprits, TK avait glissé sur le matelas, ses yeux étaient fermés, sa respiration courte. Carlos avisa les bleus sur les hanches de TK, le rouge sur ses fesses, les marques de dents dans son cou. La culpabilité l'envahit. Il se retira avec douceur et s'allongea aux côtés de son homme. Il dénoua son t-shirt de ses poignets et attira TK dans ses bras.

"Est-ce que…"

Il fut interrompu par un baiser paresseux.

"Ne t'excuse surtout pas. C'était exactement ce qu'il me fallait et j'ai adoré chaque seconde.

- J'ai adoré ça aussi, mais je ne ferai pas ça à chaque fois, répondit Carlos, rassuré, avec un grand sourire.

- Moi non plus, j'aime trop quand tu me fais l'amour en douceur."

Ravi de ce qu'il entendait et touché par les mots de son amour, il joignit leurs lèvres à nouveau pour un baiser tout doux.

"Je t'aime TK.

- Je t'aime aussi Babe."

Carlos resserra ses bras autour de son amant, embrassa son crâne et l'observa s'endormir sur son torse avant de s'autoriser lui-même au repos.