THEME 29 : ça va faire peur !
Voilà 5 situations effrayantes à vous de choisir l'une des images et de l'adapter à votre fandom, vous pouvez changer le sexe des personnages. Original ou fanfic possible. OS de 500 mots minimum !
Tu dormais paisiblement, seul dans ton lit. Ça arrivait de temps en temps lorsque ton amour était en service. C'était rare que ce soit lui qui soit absent et toi à l'appartement, mais c'était le cas cette nuit. Tu avais regardé un thriller à la télévision et était parti te coucher l'esprit encore obnubilé par le tuteur psychopathe dont il était question. Tu dormis mal, comme à chaque fois que tu devais dormir seul, alternant entre phases de sommeil profond et rêves trop réalistes à ton goût peuplés d'un homme aux yeux rouges.
Tes rêves se firent de plus en plus présents tout en étant de plus en plus durs à saisir. Quelque chose n'allait pas, un sentiment d'inconfort, une sensation de danger t'avaient envahi. Il fallait que tu te réveilles, il y avait quelque chose… Ce quelque chose te tira finalement du sommeil, mais tu ne parvins pas à l'identifier. Ce n'était pas un bruit qui t'aurait fait sursauter, il n'y avait d'ailleurs aucun son inhabituel, mais ton malaise était toujours là.
Malgré la fatigue qui tentait de t'attirer à nouveau dans les bras de Morphée, tu t'assis, les yeux bien ouverts, tentant de t'habituer à l'obscurité. Tu ne voyais rien, et cela t'angoissa plus encore. Peu à peu tes yeux parvinrent à distinguer les formes qui t'entouraient. Tu te concentras, mais tout était en place.
Tu allais te rallonger quand un souffle d'air vint caresser ton visage. Cette sensation te mit en alerte, tu étais certain d'avoir fermé toutes les fenêtres et la porte de ta chambre avant de te coucher. Tu t'assis en sursaut, soudain tout à fait alerte et regardas plus attentivement vers la porte de ta chambre. Elle était grande ouverte. Tu regardas par l'ouverture, cherchant à distinguer des formes ou des ombres inhabituelles, mais la nuit était très noire et il était difficile d'y voir quoique ce soit. Tes yeux s'habituèrent suffisamment pour deviner les contours des fenêtres à l'autre bout du loft : ouvertes !
Un frisson d'angoisse remonta le long de ta colonne vertébrale et à tâtons tu cherchas la table de nuit, puis l'interrupteur de la lampe de chevet. Plus les secondes passaient plus tu angoissais. Enfin ta main se referma sur le petit bouton que tu poussas, mais rien ne se passa. Tu l'actionnas à nouveau, à plusieurs reprises, mais seule la peur que tu ressentais s'intensifia, le noir t'entourait toujours.
Tu cherchas alors ton téléphone, ne le trouvant pas, tu te mis à paniquer. Tu tournas ta tête quelques secondes vers la table de chevet. Tes yeux avaient beau s'être habitués à l'obscurité, il te fallut de longues secondes pour trouver l'appareil. L'adrénaline pulsait dans tes veines, ton estomac se tordait d'anxiété et ton esprit allait à cent à l'heure.
Tu repéras enfin ton téléphone et t'en saisit, te tournant à nouveau vers la porte de ta chambre. Là, tu te figeas de peur, ton téléphone tomba au sol et tu te mis à frissonner. Une silhouette noire aux yeux rouges brillants se tenait au pied de ton lit.
