Chapitre LXXXIX : Symbiose

Seve04 : Le retour du raton laveur, ça ferait le titre d'un film de super héros pour enfant ahah! En espérant que les promesses soient tenues alors, sinon je vais te décevoir ;)

Constat : Heureusement qu'elle fait des progrès sur son ego non? Sinon, que de problèmes en plus à gérer ahah! Idem, à toi de découvrir si les promesses vont êtes tenues, tu me diras ;) En tout cas oui, Lexa est une vraie amie!


Chapitre LXXXIX : Symbiose

Dimanche 07 aout

Il était enfin l'heure d'aller se coucher après une longue journée et soirée d'olympiade, puis de fêtes.

Même si j'étais épuisée, je n'oubliais pas que Clarke m'avait chauffé toute la soirée.

« Je vais me doucher. » indiquai-je à ma blonde, en retirant mes vêtements au fur et à mesure que j'approchais de la salle de bain. Je pris soin de m'arrêter dans l'encadrement de la porte, afin de rester dans le champ de vision de ma blonde.

« Est-ce une invitation à te rejoindre? » demanda-t-elle, sans perdre une miette du spectacle qui s'offrait à elle. Elle semblait me mater sans gêne, profitant du spectacle qui s'offrait à elle.

« Je n'ai pas le droit de dire non, alors oui, c'est une invitation. » plaisantai-je afin de la taquiner.

« Tu n'as pas le droit de dire non… » répéta-t-elle. Je ne savais pas si c'était parce que cela lui donnait des idées ou si parce que l'alcool altérait sa compréhension.

« Libre à toi d'accepter mon invitation, ou non… » relançai-je avant de disparaître de sa vue pour sauter sous la douche.

Je ne perdis pas de temps pour activer l'eau et la sensation de fraicheur après cette longue journée me fit énormément de bien. Je me concentrai sur chaque goutte qui entrait en contact sur ma peau.

L'eau coulait sur ma peau depuis quelques secondes lorsque je sentis le contact de ma blonde contre mon dos.

« Tu ne sais pas à quel point tu es belle… » murmura-t-elle en venant déposer des baisers sur mon épaule.

« Je ne t'arriverais jamais à la cheville… » retournai-je le compliment. J'avais les yeux fermés pour accueillir au mieux ses baisers.

Qu'est-ce que j'aimais la sentir près de moi.

« Je ne t'arriverais jamais à la cheville. » corrigea-t-elle en remontant ses baisers jusque dans mon cou. « Tu n'as pas le droit de dire non. » s'empressa-t-elle d'ajouter contre mon oreille. Sa voix me provoqua des milliers de frissons sur le corps. Elle le remarqua puisqu'elle les caressa du bout de ses doigts.

Visiblement, l'alcool n'altérait pas son envie…

Je n'avais pas envie de lui répondre pour le moment, je voulais juste profiter de son contact.

Elle sembla le comprendre et attrapa le savon afin de me frotter le dos. Lorsqu'il fut assez savonné, elle commença à l'étaler et partout sur mon corps. Afin de me torturer, elle ne s'occupa que du haut de mon corps.

« Clarke… » soupirais-je de plaisir lorsqu'elle commença à me masser les épaules.

« Chut… » murmura-t-elle sans s'arrêter. « Profite… » ajouta-t-elle, sachant très bien ce qu'elle faisait.

Elle appuyait avec une pression parfaite, au bon endroit et détendait chaque muscle qu'elle touchait.

Elle glissa ses mains le long de mes bras et continua sa douce torture. À chaque fois qu'elle exerçait une pression avec ses doigts, des millions de frissons apparaissaient en plus des précédents.

Elle prit à tour de rôle mes mains et massa mes paumes, ainsi que mes doigts.

« Parfois, j'oublie que c'est ton métier… » soupirai-je lorsqu'elle s'attaqua à mon dos. « Je n'en profite pas assez… » ajoutai-je en manquant presque de m'effondrer par terre. Son massage me détendait et m'apaisait tellement que je n'avais qu'une envie, dormir.

Cependant, ce n'était pas mon objectif premier alors je me tournai pour faire face à ma blonde. En la voyant complètement nue devant moi, la fatigue disparue instantanément.

« Je n'ai pas terminé… » râla faussement ma blonde en me relookant de haut en bas.

« J'ai d'autre plan… » répondis-je avant de venir l'embrasser le plus tendrement possible. Je voulais qu'elle ressente tout mon amour pour elle, dans cet échange.

Elle le comprit et ce baiser fut doux… Je sentais légèrement le goût de l'alcool contre ses lèvres, mais j'essayai d'en faire abstraction.

Mes mains attrapèrent ses hanches pour la coller le plus possible à moi. Je l'entrainai également sous l'eau afin de profiter à deux de la douceur de l'eau, en plus de ses lèvres. Si l'eau pouvait aussi atténuer l'effet de l'alcool en elle, cela m'arrangeait. Je ne voulais pas profiter d'elle…

Étrangement, cet échange ne dérapa pas. Nous étions dans une bulle harmonieuse et nous n'avions pas envie de la briser.

Cependant, nous fûmes obligés de le faire afin de reprendre notre souffle. Si nos lèvres se séparèrent, ce ne fut pas le cas de nos corps. Clarke plongea sa tête dans mon cou et je posai la mienne sur la sienne.

Je n'avais plus envie de quitter la chaleur de sa peau. Il n'y avait aucun bruit, on entendait seulement le son que faisait l'eau qui tombait sur nous.

« Je t'aime… » brisa-t-elle ce silence.

« Je t'aime aussi… » murmurai-je comme réponse.

« Tu sens bon… » souffla-t-elle après avoir longuement inspiré mon odeur, son nez dans le creux de mon cou.

« C'est parce que tu as commencé à me laver avec ton massage. » rigolai-je qu'elle me complimente à ce sujet.

« Je n'ai pas terminé, d'ailleurs. » constata-t-elle en quittant sa cachette afin de me regarder dans les yeux.

« De me laver? » plaisantai-je, puisque je savais qu'elle ne parlait pas de ça.

« Pourquoi pas. » prit-elle mes mots pour un défi.

« Tu ne vas pas me laver! » contestai-je amusée. Elle avait déjà saisi le savon.

« Tu n'as pas le droit de me dire non! » me rappela-t-elle, un large sourire aux lèvres. Je n'avais donc pas le choix et ma blonde le savait. Je me contentai juste de couper l'eau.

« La planète. » se moqua ma blonde. Elle fit couler une bonne dose de savon dans ses mains et commença à les passer un peu partout sur mon corps. Je ne perdis pas de temps et lui pris le flacon des mains. Je l'imitai ensuite en enduisant son corps.

Nous voilà partis à explorer le corps de l'une et l'autre. Comme si je ne connaissais pas déjà son corps par coeur… Je pourrais dessiner ses courbes les yeux fermés.

« Tu en profites… » rigolai-je timidement lorsqu'elle posa, pendant de longues secondes, ses mains sur mes fesses.

« C'est toi qui me dit ça? » rigola-t-elle, puisque quelques minutes avant, mes mains s'étaient perdues longuement sur ses seins.

« Je plaide coupable. » avouai-je amusée. Cet amusement était surtout dû au fait que maintenant, nos corps entiers étaient blanc de savon.

Elle sourit également avant de saisir le flacon de shampooing. Avait-elle vraiment l'intention de me laver les cheveux?

« Tourne-toi. » m'ordonna-t-elle gentiment. Je m'exécutai, sachant déjà qu'elle me rappellerait mon gage si je refusais.

Ma réponse à ma question précédente arriva donc rapidement puisqu'elle versa le contenu du flacon sur ma tête. Elle plongea ensuite ses mains dans ma chevelure. Elle commença à me masser le crâne et j'eus l'impression que mon âme quittait mon corps tellement la sensation était exquise.

« Je suis en plein extase… » murmurai-je en fermant les yeux pour amplifier les sensations.

Je l'entendis rire derrière moi, sans pour autant arrêter sa douce torture.

Après de longues minutes qui me firent l'effet de quelques secondes, elle s'arrêta afin de réellement laver mes cheveux. Elle s'appliquait dans sa tâche et rendait tout de même cela agréable.

« Tes cheveux sont magnifiques, j'ai l'impression de jouer à la poupée. » rigola ma blonde avant que je ne la rejoigne dans son rire.

Un nouveau silence ne s'installa avant que je ne le brise en poussant un gloussement.

« Puis-je savoir ce qui vous fait rire madame Woods? » me demanda Clarke.

« Je pensais à toi petite, à comment nos vies étaient différentes puisque je n'étais pas du genre à jouer à la poupée. Il aurait fallu qu'on m'en offre une, mais je n'ai jamais eu réellement de cadeau. » commençai-je mon explication. « Je viens aussi de réaliser que c'est la première fois qu'on me lave les cheveux. À l'âge où tu jouais à la poupée, ta mère devait le faire pour toi. Moi, on ne me l'avait jamais fait avant aujourd'hui. » terminai-je en même temps que ses mains se figèrent dans mes cheveux.

« Je suis désolée… » s'excusa-t-elle, la voix légèrement triste.

« Tu n'as pas à t'excuser! » m'empressai-je de dire en me retournant pour la regarder, mais du shampooing avait coulé dans mes yeux. « C'était une constatation et non un reproche. » précisai-je tout en tâtonnant le mur de la douche afin de faire couler l'eau.

« Je sais, mais ça ne m'empêche pas de me sentir triste pour toi. » répondit-elle en même temps que l'eau vint chasser le shampoing de mon visage.

« Je n'ai pas besoin de pitié, aujourd'hui je vais bien. C'est le principal. » dis-je pour clore le sujet en même temps que je me rinçai les cheveux.

La fin de la douche se fit en silence et très rapidement, nous nous retrouvâmes enfin dans le lit.

« 4h00 du matin, Lexa la sportive ne doit pas être contente sachant que c'est l'heure où elle se lève pour aller courir. » me taquina directement ma blonde.

« Ne m'en parle pas, en pleine préparation, c'est n'importe quoi. » dis-je honteusement en lui ouvrant mes bras afin qu'elle vienne contre moi.

« Je disais ça pour t'embêter. » grogna ma blonde de ma réaction, sans se faire prier pour venir combler la place qui s'offrait à elle.

« Je sais. » la rassurai-je en déposant un baiser sur son front.

« Je t'aime… » murmura-t-elle la tête dans mon cou.

« Moi aussi. » rigolai-je puisque son souffle dans mon cou me fit rire.

« Pourquoi rigoles-tu? » marmonna-t-elle en se redressant légèrement afin de me fixer avec des yeux bleus perçants.

« Ton souffle m'a fait des chatouilles. » expliquai-je en lui croquant spontanément le nez afin d'enlever le sérieux de son magnifique visage.

« Mais c'est qu'elle mord! » rigola-t-elle, surprise de mon geste. En réponse, elle me mordit à son tour le nez.

« Tu te prends pour un tigre à me grignoter? » rigolai-je qu'elle m'imite.

Je ne savais pas si nous n'avions pas sommeil, ou si on contraire, nous étions exténuées, mais nous faisions n'importe quoi!

Elle se redressa plus encore et s'assit même à califourchon sur moi.

« Je n'ai pas sommeil. » répondit-elle à ma pensée silencieuse.

« Ah bon? » m'étonnai-je faussement puisque qu'avec sa position, je comprenais qu'elle n'avait pas envie de compter les moutons. « Je me demande bien ce qu'on pourrait faire, si tu ne veux pas dormir. » insinuai-je, je l'accorde de façon pas très subtile, mon envie d'elle. En plus de mon interrogation subjective, je vins glisser mes mains le long de ses jambes, jusqu'à ses fesses nues comme nous ne portions aucun vêtement. Nous savions très bien comment la nuit allait se terminer, nous avions toutes les deux dû penser que cela ne servait à rien de s'encombrer avec.

« J'ai bien une petite idée… » sourit-elle avant de se mordre la lèvre. « Ne bouge pas. » ajouta-t-elle en venant caresser du bout de ses doigts mes bras, jusqu'à mes mains. Elle enlaça ses doigts avec les miens et vint plaquer mes mains de part et d'autre de ma tête. Elle se pencha, légèrement, m'offrant au passage une magnifique vue sur sa poitrine. « Regarde-moi. » m'ordonna-t-elle d'une voix grave. Je lui obéis instantanément et remarquai que ses yeux étaient plus sombres. « Je t'interdis de bouger. » me rappela-t-elle en lâchant une de mes mains. Elle caressa une nouvelle fois mon bras, mon ventre, le bas de mon ventre et…

Non, elle quitta mon corps pour venir caresser le sien. Elle commença par son cou, descendit avec une lenteur extrême le long de sa gorge. Elle se redressa, toujours à califourchon sur moi, afin de m'offrir une magnifique vue sur l'oeuvre d'art qu'est son corps.

Je ne sais pas si c'était grâce à l'alcool, mais elle avait une confiance totale en son corps ce soir. J'adorais ça…

Elle contourna volontairement sa poitrine, faisant des cercles beaucoup trop grands afin d'éviter de toucher la zone la plus intéressante.

« Clarke. » fis-je d'une voix rauque, étouffée par l'envie. Elle semblait d'humeur dominante et j'avais bien envie de savoir ce que ça pouvait donner…

« Chut… » souffla-t-elle en venant fleurter ses lèvres avec les miennes, sans pour autant m'embrasser. Je sentais la chaleur de ses lèvres, mais je ne pouvais pas l'atteindre.

Sa main qui touchait son corps approcha enfin de sa poitrine, mais elle ne le faisait toujours pas correctement.

« Je veux te toucher. » dis-je de frustration en approchant mes mains.

« Ne bouge pas. » m'ordonna-t-elle en attrapant mes mains pour les plaquer de nouveau contre le matelas. « Ne me touche pas, je le fais. » ajouta-t-elle le regard plein de malice. « Tu n'as pas le droit de me dire non… » répéta-t-elle une nouvelle fois.

Clarke semblait avoir une idée bien précise…

J'hochai positivement la tête pour qu'elle puisse relâcher sa prise autour de mes poignets. Elle le fit, lentement, méfiante que je veuille la piéger.

« Je ne bouge pas, sauf si tu me le demandes. » la rassurai-je en la regardant dans les yeux. Elle garda tout de même une prise sur une de mes mains, cela lui fera une alarme si je ne lui obéissais pas et décidais de bouger.

« Sais-tu à quoi j'ai pensé toute la journée? » murmura-t-elle en caressant de sa main libre, mon visage. Je me doutais de la réponse, mais je voulais l'entendre alors je répondis négativement de la tête. « À la dernière fois. » expliqua-t-elle en caressant mes lèvres avec son pouce. Elle fit exprès de ne pas entrer dans les détails, juste pour faire monter la tension entre nous. « Lorsque tu m'as dominé… » précisa-t-elle sans cesser de caresser mes lèvres. Elle avait au fur et à mesure du temps, approché son visage du mien. Elle restait toujours à une distance inatteignable afin de me torturer. « Qu'est-ce que j'ai aimé que tu prennes le dessus… » continua-t-elle en déposant un baiser, du moins sur son pouce, puisqu'il séparait nos lèvres. Elle voulait me rendre dingue après cette journée à me faire du rentre dedans. « J'ai aimé que tu me mettes à quatre pattes… » chuchotta-t-elle. Sa main, précédemment occupée à me bloquer contre le matelas, vint caresser ma gorge. « J'ai aimé que tu me mettes des fessés... » souffla-t-elle en venant plaquer sa main sur ma gorge. Qu'est-ce que j'aimais cette Clarke dominatrice… « Et par-dessus tout, j'ai aimé que tu me demandes à qui j'appartenais. » termina-t-elle en serrant sa prise autour de ma gorge.

« Clarke… » dis-je le voix complètement nouée par l'envie et par sa main sur ma gorge. Je n'avais pas quitté son regard une seule seconde, buvant ses paroles tout en plongeant dans la luxure de ses yeux.

« Chut… » souffla-t-elle en plaquant son pouce sur mes lèvres. C'était trop pour moi, je voulais autant qu'elle arrête sa torture qu'elle ne l'arrête jamais. « J'ai une question pour toi, Lexa Woods. » ajouta-t-elle.

Pour la première fois, mon regard quitta le sien afin de suivre sa main préalablement placée sur ma gorge. Son doigt caressa chaque centimètre de ma peau sur son chemin. Il contourna ma poitrine, frôla de façon scandalisante mes tétons avant de glisser le long de mon abdomen. À ce niveau, elle ne se contenta plus d'un doigt, mais de plusieurs. Elle le griffa, me faisant gémir de surprise ainsi que de plaisir. Elle ne pu s'empêcher de sourire en voyant l'effet qu'elle me faisait. Elle stoppa ses doigts à quelques centimètres de ma zone pelvienne. Ne comprenant pas ce soudain arrêt, je la regardai et mes yeux devaient certainement la supplier de continuer. Cependant, elle se contentait de me fixer…

Qu'est-ce qu'elle voulait de moi?

Oui!

Sa question!

N'ayant pas le droit de parler, je me contentai de mordre son pouce qui dansait depuis le début avec mes lèvres. Elle ferma les yeux afin de gémir à son tour de surprise et de plaisir. Lorsqu'elle ouvrit de nouveau les yeux, je ne les reconnus pas tellement ils étaient noirs! Elle referma de nouveau les yeux pendant quelques secondes, sûrement pour reprendre son rôle de domination.

« À qui appartiens-tu? » me posa-t-elle, enfin, sa question. Elle vint de nouveau plaquer sa main contre ma gorge. Sa prise était plus serrée, faisant grimper encore plus la température en moi.

Je pris son interrogation comme une autorisation à parler.

« Toi. » répondis-je avec une voix que je ne reconnaissais même pas tellement elle montrait mon excitation. Peut-être que cela était dû un léger étranglement que me faisait subir ma blonde.

« À qui. » répéta-t-elle de façon plus autoritaire, imitant la fois où je lui avais également posé la question.

« Clarke. Clarke Griffin. » précisai-je en mordant de nouveau son pouce.

Je ne voulais plus que l'on parle maintenant, je voulais que l'on passe à l'action.

« Tu as envie de mordre ce soir. » constata-t-elle, un large sourire aux lèvres. « Voyons voir si tu mérites plus. » ajouta-t-elle en même temps que ses mains quittèrent mon corps. L'une d'elles vint prendre appui à côté de ma tête pendant que l'autre glissa le long de mon corps. Elle descendit beaucoup plus vite cette-fois, arrivant enfin dans une zone très intéressante.

Elle allait enfin me toucher, faire disparaître toute cette excitation accumulée pendant cette journée, et surtout cette soirée. Je fermai donc les yeux, prête, me mordant déjà la lèvre pour atténuer le gémissement qui allait sortir de ma bouche.

C'est alors que je sentis ses doigts quitter ma peau. J'ouvris donc rapidement les yeux face à cette incompréhension. Je cherchai rapidement la réponse à cette énorme frustration.

« Putain… » gémis-je de plaisir en trouvant la réponse à ma question alors qu'elle ne me touchait toujours pas.

« Un problème? » murmura-t-elle, en essayant de cacher son plaisir.

« Mon dieu! Non! Aucun problème! » avouai-je en basculant la tête en arrière sur l'oreiller.

Ma blonde, plutôt de me satisfaire, avait décidé de se satisfaire elle-même, devant moi. Cela pouvait sembler égoïste pour certains, mais pour moi, c'était la chose la plus excitante et surprenante qu'elle pouvait me faire ce soir. Elle était à fond dans son envie de domination!

Comment avais-je fait pour m'en passer jusqu'à aujourd'hui?

« Es-tu sûre? » demanda-t-elle timidement, sans s'arrêter.

« Je suis sûre à 150%. » dis-je plus fort, afin d'être sûre que l'information arrive à ses oreilles. « Continue. » la suppliai-je presque en le regardant faire.

« Parle-moi. » m'ordonna-t-elle puisque visiblement, elle n'arrivait pas à faire les deux choses en même temps.

Comprenant qu'il fallait que je l'aide par la parole, et voulant la mettre à l'aise, je quittai des yeux la scène excitante qui se déroulait afin de regarder son visage. Visage qui se tordait de plaisir, même si lorsqu'elle ouvrait les yeux, ils montraient de la timidité.

« Lorsque tu auras terminé, je vais te prendre directement à quatre pattes. » dis-je en cachant mon sourire lorsque j'entendis le petit gémissement que fit ma blonde. « Peut-être que je t'attacherai, pour que tu vois ce que ça fait de ne pas pouvoir toucher. » continuai-je en entendant le souffle de ma blonde accélérer. « Je vais te faire l'amour, mais je vais le faire fort. Parce que j'ai bien compris que c'est ce que tu aimais. » marmonnai-je de plaisir puisque ma blonde venait d'attraper violemment mon avant bras. Visiblement, elle avait tout de même besoin d'un contact avec moi… « Je vais te faire crier mon nom, je vais faire tout ce que je veux de toi. »

« Lexa… » fit-elle en serrant encore plus mon avant-bras. Elle était proche de la fin.

« Jouis. » lui ordonnai-je alors, tout en lui désobéissant afin de venir lui tirer les cheveux afin qu'elle me regarde. « Je suis à toi, rien qu'à toi. Il n'y a que toi et il n'y aura toujours que toi. » ajoutai-je complètement excité de cette situation. Je sentais que son corps commençait à réaliser des mouvements saccadés. Elle gémissait de plus en plus et je sentais une chaleur extrême émaner de son corps. « Jouis! » criai-je presque par nécessité, car mon corps allait exploser.

Elle gémit beaucoup plus fort cette fois. Son corps trembla pendant quelques secondes et ses dents se plantèrent dans mon épaule afin d'étouffer le bruit qu'elle faisait.

« Je t'aime. » grogna-t-elle entre deux spasmes avant de s'effondrer sur moi.

« Je t'aime aussi. » répondis-je venant l'enlacer directement. Je savais que dans ces moments, juste après le sex, la présence était très importante pour certains. « Ça va? » demandai-je de façon habituelle.

« Non. » avoua-t-elle entre deux souffles.

« Non? » paniquai-je en prenant son visage entre mes mains. Elle affichait pourtant un petit sourire, je ne comprenais donc pas ce que j'avais pu faire de mal. « Clarke. » m'inquiétai-je.

« Non. » répéta-t-elle en reprenant son souffle. « Putain que j'ai chaud. » commenta-t-elle hors sujet et je ne réagis pas, attend son explication avec impatience. « Non, parce que tu ne m'as toujours pas mis à quatre pattes comme tu me l'as promis… » expliqua-t-elle en se mordant la lèvre.

Message reçu, Clarke Griffin.

La suite au prochain chapitre… Je sais, vous me détestez sûrement!

Vous allez plus me détester en apprenant que je pars 10 jours au Portugal, donc je ne posterai la suite que dans deux semaines…