Hello,

La suite de cette histoire de dingos,

BBB et bonne lecture.


Je me retrouve la veille du solstice d'hiver de 76, dans la ruelle de Pré-Au-Lard derrière Derviche et Bang. J'ai de la neige jusqu'aux genoux, c'est incroyable. Je passe une main tremblante dans la poudreuse, ça fait des années que je n'en ai pas vu.

"-Par Merlin..."

Malgré ma condition de semi-fantôme, je peux sentir le froid infiltrer mes vêtements et mes doigts se rafraichir. Puis je regarde la plaine recouverte de son manteau blanc, tout me semble si propre, si ... immaculé. Je voudrais graver ce moment dans ma mémoires pour me le rappeler lorsque que je cramerais en plein été en 2005.

Par acquis de conscience je fouille sur moi si je trouve ma baguette, mais rien. Je n'ai pas non plus mes faux papiers, ou le contenu du sac du resto chinois. J'ai tout laissé dans une niche dans ma laverie.

Il est encore tôt dans la matinée quand je croise une chèvre qui tire sur mon manteau trop fin pour la saison. Il y a pas encore d'étudiant dans les rues, la sortie devrait commencer dans une heure ce qui me laisse le temps de me préparer. Je passe au magasin qui vend des vêtements d'occasion, j'ai quelques pièces de date 2005 qui se baladent dans mes poches. J'ai de quoi me prendre une cape un peu mitée et un pantalon (sans trous.) Je ressemble un peu plus à un sorcier et un peu moins à un SDF, la première fois m'a servi de leçon.

Puis je guette l'arrivée de nos amis en noir depuis un balcon qui donne sur le rue principale. Même si je dois dire que j'ai un peu de mal à grimper là-haut.

Les élèves arrivent un peu plus tard, emmitouflés dans leur cape et leur écharpe, il est presque impossible de savoir qui est qui. Je sais pourtant que là dedans il y a mes parents, Sirius, Remus et la chauve-souris des cachots. Lorsqu'il avait seize ans, je dois absolument voir ça, quoi qu'il en coûte. Pour le moment celle que je dois repérer, c'est Dorcas Meadowes, Snape de 2005 me l'a décrite comme une adolescente à la peau noire, plutôt grande et musclée, probablement avec des longues tresses et habillée aux couleurs de Gryffondor. Je dois dire que ça ne m'aide pas beaucoup, il y a un certain nombre d'étudiantes qui corresponde à cette description. Et apparemment, elle traîne avec ma mère et ses amies.

J'ai repéré trois filles qui pourraient être Dorcas, en éliminant les autres par la taille et les tresses qui dépassent du bonnet, deux d'entre elles sont entrées Aux Trois Balais et une est dans la confiserie. J'ai une faim d'enfer, surtout quand je sens la nourriture qui s'échappe du pub, mon ventre se contracte et grogne suffisamment pour couvrir le bruit du vent.

Puis, il y a des formes noires qui transplanent à la périphérie du village, une bonne quinzaine qui se tient entre la gare et le pub. Je saute donc de mon balcon pour atterrir un étage plus bas dans la poudreuse. J'entends les premiers sorts voler pour s'écraser contre les bâtiments et l'un d'eux commence à prendre feu. Attirant l'attention des badauds et de quelques étudiants qui se sont mis à crier. Le premier mangemort arrive au coin du pub, couteau en main, je le tire vers moi avant de lui donner un coup de lame dans l'épaule. L'homme lâche sa baguette dans un hurlement, suivi d'une volée de sorts qu'il se prend dans le dos de la part de ses compatriotes. Ils ne savent pas viser les cons et j'ai le temps de retourner me planquer.

Jusqu'au moment où un bombarda fait sauter le coin de mur ou je me cache, je saute avec. Je suis étalé dans la neige, les bras en croix et le souffle coupé. Peut-être qu'attaquer quinze gars avec un couteau était un peu ambitieux. Cependant, ma position a l'avantage de pouvoir prendre les encapuchonnés à revers après qu'ils soient passés au-dessus de moi en me laissant pour mort. Il y en a un qui s'approche, baguette en main, il ne fait pas long feu quand je me jette sur lui pour lui enfoncer ma lame dans le bide. Un deuxième se rend compte de ce qui se passe et lui a le droit à mon couteau dans le cou sans attendre, bon j'en ai pris plusieurs pour pouvoir les lancer, mais j'aimerais bien le récupérer quand même.

Les événements s'enchaînent, coup après coup, je taille ma route à travers le village pour me mettre entre les étudiants et Voldemort. J'entends les jeunes qui rentrent en courant vers le château, mis à part quelques-uns des étudiants les plus âgés qui s'engage dans le combat. Je parierais ma baguette que Dorcas est parmi eux, foutu Gryffondor. Sur le champ de bataille, j'aperçois Voldemort en personne et étrangement ma cicatrice n'a rien, ni douleur, ni picotement c'est étrange. C'est un peu déstabilisant je dois dire.

L'homme tient déjà Dorcas en joug lorsque je parviens à m'approcher, l'adolescente fait de son mieux pour garder Voldy à distance, mais ce dernier repousse les attaques avec une facilité déconcertante.

"-Hey Tom-Tom!"

Il a le mauvais réflexe de regarder vers moi, peut-être surpris pas le surnom. Il a droit à deux volets de couteaux dans sa face et à un placage dans les règles de l'art. Le bougre dévie le premier couteau, mais pas le deuxième qui se loge dans sa cuisse. Puis on mange la poudreuse ensemble, je crois qu'il est un peu surpris par mon attaque ... peu commune. Les mangemorts autour de nous ne réagissent pas, probablement par peur de toucher Voldy avec un sort. Je lui mets plusieurs coups de poing dans le nez avant de sentir ma propre lame de planter dans mon flanc. Le bâtard s'est retiré le couteau de la jambe pour me planter et je lui bloque le bras avant qu'il recommence. Notre petit corps à corps continue un moment, mais du coin de l'œil je vois que Dorcas est toujours là. Baguette en main, elle aussi veut viser sans oser lancer son sort de peur de me toucher.

"-Barre-toi ! Barre toi de là, gamine ! Rentre au château et préviens les professeurs !"

Bordel de merde, elle reste au milieu de la bagarre. J'ai pas vraiment le temps de prévoir ma prochaine manœuvre lorsqu'un violent coup de pied m'éjecte loin de Tom, c'est Bellatrix évidemment. Qui d'autre aurait osé. Je manque un putain de doloris de peu, avant de percuter la folle furieuse à son tour. La bagarre nous fait passer la fenêtre d'une boutique où j'ai l'occasion de lui fracasser une bouteille sur le crâne et une deuxième pour plus de sécurité. Elle est K.O est je lui pète sa baguette, au moins elle ne fera plus chier personne. Pour aujourd'hui seulement, après tout c'est une femme pleine de ressource. Je me relève, le flanc plein de sang et maintenant je commence à bien sentir la douleur. La blessures me brule et je pisse le sang mais ce n'est pas la première fois que je prend ce genre de coup. Les éclats de verre me brule aussi la face et lorsque je passe ma main dans les cheveux elle ressort pleine de sang et de bries de verre. Je n'ai plus qu'à espérer que Snape assure de son côté, car il est probable que je me vide de mon sang depuis 2005.

Dehors, les combats continuent et ... Dorcas est toujours là. Pourquoi elle est aussi têtue? J'enjambe ce qui reste du mur pour éclater une nouvelle bouteille sur l'homme qui menace Dorcas, avant de prendre cette dernière par le bras.

"-Tu comprends rien quand je te dis de rentrer ?

-Lâchez-moi bordel de merde! Ou je vous fais sauter.

-Non, tu rentres. C'est toi qui visés par ces connards, ils veulent atteindre ton père." En parlant je la traîne dans une ruelle plus tranquille, sa baguette confisquée lorsqu'elle a effectivement voulu me jeter un sort. Il y a d'autres adolescents dans la ruelle, je reconnais la touffe ébouriffée qui m'a moi-même caractérisée pendant des années. Mon père est là. "Les gars ramenez là au château, c'est une cible prioritaire alors elle dégage."

Une bonne chose de faite.


L'attaque a fini après que Voldy se soit effondrée. Aurais-je oublié de préciser que j'ai mis du poison sur mes lames, il semblerait que le poison ait voyagé avec moi. J'espère que la gamine est toujours vivante, en tout cas j'ai fait mon maximum. Et maintenant je suis effondré dans la neige ensanglantée près du pub, mes blessures sont moins douloureuses mais je me sens tremblant et j'ai peur de tourner de l'œil. Hypovolémie. Je ne pense pas que se soit un bon signe que d'être engourdit.

"-Vous m'entendez monsieur ?

-Il est pas déjà mort?" Murmure des voix.

J'ai les yeux fermés et j'essaie de rester conscient, alors oui j'entends mais je suis infoutu de répondre.

"-Tout va bien se passer, les médicomages vont arriver.

-C'est lui qui m'a écarté..." Murmure une petite voix qui me semble lointaine. Dorcas. Putain. De. Meadowes. Je me relève, accroché fermement à un morceau de barrière branlant et ouvre les yeux.

"- Combien de fois je dois te dire que rentrer au château ?

-Mais vous êtes qui putain pour m'ordonner des choses pareilles?

-Quelqu'un qui veut te sauver la vie."

Je la prends par l'épaule pour la traîner vers le château moi puisqu'elle ne le fera pas par elle-même. Dorcas se laisse étonnamment faire, elle doit avoir peur que je cane si elle me bouscule un peu fort, elle pas tort. Et de toute manière il y a d'autres adolescents autour de nous, baguette vers moi si je tente un truc. Parmi eux, je sais qu'il y a James Potter, je l'ai vu du coin de l'œil.


Quelques heures plus tard Dorcas, mon père et ses amis sont en sécurité au château et je suis sur dans une chambre des Trois Balais. Face à Faux l'Œil, qui a toujours ses deux yeux. Le bougre vient de rentrer dans la piaule et a déjà fait trois fois le tour avant de se positionner face a moi, baguette a portée de main.

"-Votre nom ?

-Hadrian Bell.

-Vous faisiez quoi à Pré-Au-Lard aujourd'hui ?

-Rien de particulier, des emplettes avant le solstice.

-Hum..." Il me regarde de manière suspicieuse, mais pour lui, c'est habituel. " Et d'où vous venez, Monsieur Bell ?

-Je viens de... Loonnndrres?" Puisqu'il n'est pas complétement idiot et qu'il sent bien mon hésitation, un fin limier ce Moody.

-Londres ? Vous vivez à la capitale depuis quand ?

-Depuis pas très longtemps ? Vous savez si, je peux parler à Dumbledore dans la journée."

Il vient de se relever, pour prendre des notes sur dieu sait quoi.

"-...

-Vous êtes pas un grand bavard ? Hein ? C'est pas grave, je commence à avoir l'habitude des gars aussi expressifs que des portes de prison. Je pense que c'est une habitude à prendre que de savoir lire les micros expressions du visage, un froncement de sourcils, les pupilles qui se dilatent. Peu importe je suis au taquet pour décrypter... Une fois, je suis tombé un aquarium avec des requins, vous me les rappelez un peu."


J'ai finalement rencontré Dumbledore, l'idiot en robe colorée est exactement le même. Il est peut-être figé dans le temps, le pauvre.

"-Je tiens à vous remercier Monsieur Bell, pour être intervenu et avoir sauvé la vie de nombreux élèves. Vous êtes une personne très courageuse, Mlle Meadowes m'a dit que vous vous étiez interposé entre elle et Voldemort. Un acte que peu de gens aurait fait.

-Il fallait bien quelqu'un, non ?" J'ai une tasse de thé dans les mains et la jambe qui tressaute comme si le sucre de mon thé était de la coke. "C'est une môme...

-Vous devez être un duelliste hors pair, pour faire face à lui. J'ai moi même eu l'occasion de l'affronter et je peux vous dire que ce ne fut pas une mince affaire.

-Si on omet, le fait que je suis un cracmol. Ma seule technique a été de me jeter sur lui comme un chat furieux. Et de cogner." Il a l'air surpris, je dirais même choquer. Je me note un point en plus dans la colonne imaginaire sous mon nom, et moins mille sous le nom de Snape. Je suis certain que lui n'a jamais surpris le vieil homme. " Vous vous êtes déjà pris un chat en pleine face, Monsieur le Directeur. Moi, oui, mon cousin et moi nous étions disputés. J'avais soi-disant explosé sa console de jeux vidéos. Et je vous jure que c'est vrai, il a chopé le chat de notre voisine et me l'a lancé en pleine face. En faite, c'était un demi-fléreur, je ne sais pas si ça change quelque chose. Vous pensez que ça change quelque chose ?

-Je... Je n'en sais rien, mais j'imagine que c'est douloureux." Je hoche la tête, l'air savant. J'ai failli perdre une partie du nez, ce jour là. "Vous êtes cracmol? Comment...?

- Et bien, je suis né, beau et tout rose comme tous les bébés. J'ai grandi comme une belle petite plante, sauf que je n'ai jamais eu de petites fleurs comme tous les autres sorciers.

- J'ai saisi l'image, Monsieur Bell. Je voulais dire, comment... Pourquoi avoir fait ça ? Alors que vous ne pouvez pas vous battre à armes égales.

-L'adrénaline ?

-Comment connaissiez-vous le père de Mlle Meadowes? Vous saviez qu'il est juge, non?

-Oui, je l'ai lu dans les journaux?..." Nous avons échangé un regard plus long que celui d'un couple d'amoureux le soir de la St-Valentin. Ma jambe s'est mis à tressauter deux fois plus vite, je pense bientôt faire un trou dans le tapis. Les journaux? "C'est crédible comme excuse?

-Crédible? C'est crédible seulement si vous n'avouez pas que c'est un mensonge dans la même phrase.

-Bien vu... Je vous ai un peu menti. Je savais que Voldemort voulait s'en prendre à elle, j'ai eu accès à des informations de première main. Je me disais que tous les deux nous pourrions travailler ensemble."

Il a l'être attentif, comme un chien de chasse sur une piste prometteuse.

"-Qu'est-ce qu'il me dit que vous n'êtes pas un mangemort ? Que vous n'avez pas fait ça pour attirer ma sympathie et accéder au magenmagot ?

-Si ça avait été le cas, j'aurais choisi une approche plus discrète. Je travaille pour un homme qui a des informations pour faire tomber Tom, qu'en pensez vous Albus. Pouvons nous travailler ensemble?"

Je vois le vieux cornichon sourire comme si je venais de sortir une bonne blague.

"-Mais monsieur Bell, nous travaillons déjà ensemble."

Hein? Mais qu'est-ce que j'ai branlé ? Pourquoi tout le monde semble me connaître? De son côté, Albus se délecte de ma tête d'ahuri avant de prendre une lettre dans le tiroir de son bureau et de me la tendre.

"Mon cher ami,

Je sais que ma lettre a de quoi vous surprendre, mais nous connaissons tous les deux ces temps troubles et les mesures que nous sommes amenés à prendre. Je vous avais dit lors de notre précédente conversation que je vous enverrai mon émissaire un jour. Ce jour est venu. Un jeune homme va se présenter à vous sous peu, il est ma main en quelque sorte et je souhaiterais que vous le gardiez auprès de vous. Vous aurez besoin de son aide et lui de votre protection dans ce monde ou ne pas avoir de magie est synonyme vulnérabilité.

Vous saurez qu'il est là lorsque la cloche sonnera.

Fidèlement vôtre,

Nemo Philis"

Je connais cette écriture, puisque c'est celle de Snape. Celle de sa main droite. Il s'est vraiment trouvé un surnom de chiotte.

Attendez? ça veut dire que je bosse officiellement pour Snape?


J'ai ma toute première réunion de l'ordre le lendemain soir, c'est dans une maison de compagne moldu qui semble abandonnée depuis un moment. Albus a eu l'amabilité de me conduire à notre destination. Ils sont déjà tous en place lorsque j'arrive avec Albus à mes côtés, il y a quatre personnes assise autour d'une table branlante. Ce n'est pas une réunion officielle, juste quelques gus qui sont là pour me juger.

"-Bonsoir à tous, voici Hadrian Bell. Certains d'entre nous l'avons déjà rencontré ce matin, il a aidé au sauvetage de Pré-Au-Lard hier."

Moody hoche la tête en ma direction, signe qu'il ne m'a pas oublié. Il y a aussi des jumeaux, les frères de Molly probablement et une femme au visage lunaire qui ne peut-être qu'Alice Longbottom où peut-être encore Smith à ce moment-là.

Je secoue la main, je suis trop épuisé pour faire une entrée plus remarquable. Je n'ai pas réussi à me reposer réellement depuis que je suis dans le passé et je crève la dalle. Cette dernière info doit être inscrite sur mon visage parce qu'Alice me tend une part du gâteau posé sur la table, ou alors elle veut m'empoisonner. Quoiqu'il en soit je m'assois et dévore ma pitance sans que ça ne me rassasie pour autant mais le goût est toujours appréciable.

"-Vous avez été très impressionnant l'autre jour.

-Merci...

-Gideon, et à côté c'est Fabian."

Le deuxième rouquin me sourit gentiment alors que je prends une deuxième part.

"-C'était surtout très con, mais je fais souvent des trucs cons. Prenez la semaine dernière, en plein champ, pas un loustic à l'horizon...

-Hadrian." Me coupe le vieux barbus. "Une autre fois pour vos histoires.

-Vous avez raison... j'ai une autre info qui pourrait vous intéresser. J'ai le nom d'un homme qui travaille pour les mangemorts et qui pourrait être retourné.

-Retourné?

-Comme un crumpet." Je confirme. "C'est un excellent faussaire qui bosse pour le ministère, il leur donne les noms et les adresses de certains membres du gouvernement.

-Et vous voulez qu'il travaille pour nous alors que c'est probablement lui qui a parler de la petite Dorcas aux mangemorts.

- Les p'tis gars de Voldy lui mettent la pression pour qu'il crache les noms et vous pouvez le protéger. Vous avez beaucoup à gagner avec lui."

Je prends encore du gâteau pendant qu'ils débattent autour de moi, au bout d'un moment, je me sens loin. Loin de la conversation, loin de cette maison déglinguée et rien que le fait de rester assis me fatigue. C'est un peu comme si je n'étais plus vraiment moi, c'est pourquoi je me lève qu'un coup. Je surprends tout le monde, Moody et Fabian sortent même leurs baguettes.

"-Je dois rentrer, vous avez le nom du gars, l'endroit ou il crèche et toutes les infos. Prenez-le comme indic ou non, j'men tape."

En me barrant de la maison, je les entends.

"-C'est quoi son problème? Il est bizarre, non?

-Il est un peu perturbé..."

Albus a vraiment l'art d'enrober la vérité.


Je marche seul dans la neige le soir du solstice dans l'espoir de trouver un bus ou un train qui me ramènerait à Londres mais rien, à croire que personne ne bosse les soirs de fête. Je me retrouve obligé de voler une voiture et de conduire jusqu'à ma laverie. Paracerque maintenant j'ai décidé qu'elle était à moi, la niche où j'ai laissé mes faux papiers est vide.

Je me laisse un peu d'argent pour la prochaine fois et la liste événements a venir qu'on à mis au point avec Snape.

Ensuite je m'allonge sur le sol et ferme les yeux. Inspirer. Garder l'esprit vide. Expirer. Visualiser le lieu, le camping-car d'où je suis parti. Inspirer. Se rappeler de la chaleur infernale, de l'air irrespirable et de moiteur du parking souterrain où l'on crèche. Expirer. Penser à juin 2005


Alors?