Petit mot de l'autrice : j'ai trois piqûres de moustique

Texte 4 : Catelyn & Le Grand Moneau

contexte : UA post saison 1 sans contexte précis

- Bon. Qu'est-ce que vous voulez ?

Catelyn l'admet : elle est surprise de cette approche directe. Elle pensait que le Grand Moineau serait le genre d'homme à tourner autour du pot, voire à nier complètement. Manifestement, il n'en est rien. Elle qui s'était préparée à une joute psychologique se retrouve un peu déstabilisée. Voyant son mutisme passager, le Grand Moineau lève ses sourcils.

- Vous n'êtes pas venue me faire chanter ?

Si, bien sûr que si. Elle l'a surprit en train de prendre du plaisir avec l'un de ses petits moineaux. Mâle. Tout aussi paria soit-elle, si elle venait à faire de telles révélations, avec les preuves dont elle dispose, sa parole serait prise au sérieux. Elle le sait, le Grand Moineau le sait. Tout aussi immoral que soit le chantage, elle ne peut donc pas laisser passer cette chance. Néanmoins, Catelyn a bien conscience qu'elle n'a qu'une seule chance ; le Grand Moineau n'est pas sans ressources. Elle ne peut donc pas demander quelque chose de trop grand, qui le mettrait dans une posture telle qu'il n'aurait d'autre chose que de l'éliminer. Elle doit donc demander quelque chose de précieux pour elle, mais dont lui peut se passer. Cette chose, Catelyn y a beaucoup réfléchit, depuis qu'elle a demandé ce rendez-vous. Ainsi, quand elle reprend ses esprits, la sentence tombe sans hésitation :

-Je veux Lancel Lannister.

- Frère Lancel est l'un de mes protégés.

- Vos protégés doivent bien se retrouver seuls dans des rues mal famées de temps en temps, non ?

Elle le voit hésiter, avant d'abdiquer.

- Oui, cela arrive, de temps en temps.

Trois jours après, quand Catelyn a face à elle le corps malmené de Lancel, elle sourit. Elle n'a peut-être pas eu Cersei, mais elle a eu l'homme qui a tué Robert et a précipité la chute de son mari. Alors, lorsqu'elle enfonce son poignard dans la gorge du Lannister, elle n'a aucune hésitation. Au contraire, elle sourit.

C'est un bon début.