Hello,

Nouveau chapitre où Harry est de retour en 2005.

Merci à l'invité pour ton commentaire mais je dois dire que la longueur des chapitres est à géométrie variable. J'essaie de faire un voyage dans le passé = un chapitre.

Merci aussi à 77Hildegard pour ton commentaire et je suis heureuse de voir que ma fic plait.

Bonne lecture

Vous êtes déjà monté sur un de ces manèges pour gosses qui tourne sur lui-même à toute vitesse? Imaginez le faire en étant défoncé. Se réveiller après avoir voyagé dans le passé fait le même effet.

J'ai vomi. Sur les pompes de Snape. Ho joie.

"-Alors ça a fonctionné?

-...

-Répond sans ouvrir la bouche."

Je me contente donc d'hocher la tête de bas en haut.

"-Tu as l'air physiquement intact, tu as des symptômes à par l'envie de rendre la nourriture qu'on a tant de mal à avoir?

-J'ai la tête en vrac et très mal au dos. A cause du coup de tonfa.

-De tonfa? Tu t'es prit un coup. Ça ne t'as pas traversé?

-Non, je peux d'assurer que je l'ai bien sentie passée. Les gens me voyaient et me touchaient. Je pense que j'étais à la bonne date, c'était incroyable. C'était le monde comme il était avant et le soleil... Tu aurais vu le soleil! Il ne me brûlait pas comme ici, et il y avait un vent frais. Ça fait des années que je n'ai pas senti le froid...

-Calme-toi, Potter. Tu es encore dans le gaz." Snape m'a forcé à me recoucher, posant sa main sur mon épaule. "Tu t'es pris un coup dans le dos ?

-Ouai, tu savais que les tonfas est illégal dans beaucoup de pays.

-L'usage des tonfas est le dernier de mes soucis. Tourne-toi sur le ventre, je vais regarder ton dos." J'ai le droit à une inspection en détail. "Ils ne t'ont pas loupé, tu as un hématome qui vire au noir.

-Comment ça se fait que je garde une blessure alors que mon corps est resté en 2005? Enfin je suppose, je n'ai pas bougé?

-Non, c'était comme si tu dormais, pendant environ une heure.

-Alors ça a marché? Hein? Snape? On peu vraiment changer le passé?"

La pluie à duré encore trois jours, le toit du chalet est en train de céder. Il y a des fuites et l'acidité a commencé à ronger le bois manquant de provoquer un incendie. Je n'ai pas eu l'autorisation de retourner dans le passé, trop dangereux pour le moment. On doit attendre pour trouver une nouvelle cachette, parfois, souvent la tente d'Hermione me manque.

On doit attendre que la pluie cesse totalement et que les bois sèchent. Impossible pour nous de transplaner avec le matériel qu'on transporte et de toute manière il paraît que les militaires moldu peuvent localiser les tranplanages. Une rumeur de survivant.

On parcourt les bois depuis le lever du soleil, on n'a pas de pluie de prévu mais le soleil tape fort. Sous la canopée la température atteint facilement les trente-cinq degrés et nous ne sommes qu'en mars. Snape est dans mon dos et râle à cause de la température, du soleil, de l'humidité.

On est arrivés près de Bearsbridge dans le milieu de l'après-midi, il n'y a que quelques maisons en pierres. On se poste dans les hauteurs on observe le village avant d'y entrer.

"-Tu vois quelque chose?

-Pas de géants,

-Merci Potter, ça j'aurais pu le deviner seul.

-Il y a des gens. Je vois beaucoup d'uniformes donc il y a probablement un régiment posté ici. Il y a aussi des civils, des familles.

-On y va.

-Ils vont se douter d'un truc avec ton bras, il n'y a plus que les sorciers qui se font amputer.

- Planque ta baguette et tiens toi à notre histoire. Tout se passera bien."

On s'avance à la vue de tous vers le village, on est à peine sorti des arbres que des militaires armés se postent à l'entrée, armes au poing. Avec Snape on se met à genoux et lève les mains au-dessus de notre tête, les militaires viennent fouiller.

"-Identité?

-Hadrian Bell et Sillas North.

-D'où vous venez messieurs?"

Après nous avoir fouillés, ils vident nos sacs à dos dans le champ. Les gens sont de plus en plus paranoïaque de nos jours.

"- On vient de l'est vers Allendale, avec mon neveu on s'est caché lorsque les pluies sont survenues. Il y a des maisons abandonnées dans les bois.

-Vous avez vu quoi que ce soit de suspect? Sorciers? Géants? Personne infecté?

-Non monsieur."

Ils nous prennent la température, savoir si on a contracté le virus. Rien, jusqu'à présent on est passé entre les mailles du filet.

"-Vous allez où?

-Loin des géants, ils ont ravagé notre village au nord.

-Et il s'est passé quoi avec votre bras.

-Un géant, monsieur. Au moins, ils ne m'auront pas eu en entier.

-Venez. Vous pourrez vous doucher et prendre un repas chaud. Vous travailliez dans quoi?

-J'étais dans les sévices postaux et mon neveu était étudiant.

-Etudiant en quoi, mon garçon?"

Ils ont quoi à tous vouloir m'appeler "mon garçon", je déteste ce surnom. L'homme me fixe avec insistance et sans même me retourner, je sais que ses hommes ont les doigts près de la gâchette de leurs armes. Normalement, Snape ne veut pas que je parle aux étrangers, un vrai mère poule mais vu le regard qu'il me lance je pense que je dois répondre à la question.

"-Etudiant en marketing."

Je n'ai pas le droit de répondre, chimie, médecine, littérature ou pharmacie. Ce sont tous des domaines qui se rapprochent de la sorcellerie pour les moldus, au moins marketing n'évoque rien de magique.

On a pu rentrer dans le village, mais on est surveillés de près, ils n'aiment pas les inconnus. On loge dans dans une tente sur un parking et on partage des toilettes collectives avec huit autres personnes, je ne pense pas avoir entendus Snape se plaindre autant depuis des lustres.

Alors que la nuit est tombée et qu'on a mangé une espèce de bouillie infâme, on se poste tous les deux devant notre tente. La chauve-souris à l'air confiante mais si jamais les gens autour de nous se rendent compte qu'on est des sorciers, on est mort. On se ferait lynché en place publique, fusillé dans le meilleur des cas.

"- Dis, tu penses qu'on aurait pu se tromper?

-Comment ça Po... Hadrian?"

J'ai baissé la voix et je me suis rapproché de Snape.

"-Et si je, si je n'étais pas vraiment allé en 1975 mais si j'en avais rêvé.

-Il n'y a qu'une façon de le savoir. On recommence cette nuit. Et essaie de ne pas te faire attraper pas les flics cette fois."

Inspirer. Se vider l'esprit. Expirer. Se calmer. Inspirer. Square Grimmaud. Expirer. 14 août 1979.

Alors?