Résumé :

Depuis le snap et le départ de Steve en direction du passé, Bucky essayait de vivre seul. Tout cela avant l'apparition d'une nouvelle menace : des gamins super-soldats dont les idéaux d'un monde unifié et sans frontière se fondaient sur la violence.

Wilson, Falcon, Sam, était un emmerdeur de première mais il fallait bien avoué qu'ici il était son seul ami. Le seul ? Non. Bucky a des connaissances. Des connaissances plus ou moins dangereuses…

Courant épisode deux de la série Falcon et le soldat d'hiver.

Chapitre 1

Bordel de merde. Sam n'imaginait pas finir sa journée comme ça. Assis sur une chaise dure du commissariat, soumis à un exercice psychologique avec la thérapeute de Barnes, il tentait vainement de cacher son exaspération. En fait, Falcon tournait et retournait les derniers mots d'Isaiah Bradley dans son esprit. Si précédemment il fut furieux que le décongelé lui ait caché l'existence d'un super-soldat noir, maintenant plus calme il parvenait à réfléchir correctement.

— « Et ne vous avisez surtout pas d'aller emmerder la petite, vous avez outrepassé ce droit ! » leur hurla Isaiah avant de leur claquer la porte au nez.

Revenant au monde réel, Sam hésita à se frapper la tête contre le mur. Encore une fois, l'histoire du bouclier de Steve revient sur la table. Bucky était vraiment une tête de con, ne pouvait-il pas comprendre que le pauvre pigeon… euh, je veux dire faucon, pensait agir au mieux ?

— Steve croyait en toi, et tu t'es débarrassé du bouclier comme si c'était un vulgaire tas de ferraille peut-être qu'il s'est trompé sur ton compte mais ça veut dire qu'il s'est aussi trompé sur le mien ! lança l'ex-soldat d'hiver avec hargne.

Un brin de désespoir transperçait sa voix mais ni sa thérapeute ni Wilson ne le prenait en compte, l'autre homme se leva de sa chaise plus énervé qu'autre chose et mit les voiles. Après cette affaire ils ne se reverraient plus jamais, ou ils l'espéraient tous les deux.

— Bon maintenant on fait quoi ? demanda Sam en sortant du commissariat.

L'hésitation malmena Bucky un instant. Il avait une idée, médiocre, mais sa mère ne lui répétait-elle pas que : « qui ne tente rien n'a rien ? » Dans un léger état de « bug » comme le qualifiait gentiment son partenaire d'héroïsme, le soldat ne se rendit pas compte de la minute de silence qui passa.

— Hé ho Buck ? l'appela le noir.

— Quoi ?

— De qui parlait ton super pote tout à l'heure ? Tu sais la personne qu'on ne doit pas aller emmerder…

Sam dût taper le sol un peu trop fort durant leur lutte contre les Flag-Smashers, il crût voir passer un éclair de crainte sur le visage de Barnes or le sergent n'avait peur de rien. Avant qu'il n'ait pu s'expliquer correctement John Walker, alias le nouveau cul de l'Amérique (pas le meilleur malheureusement), alias l'arrogant blond, alias Captain America 2, les interpella. Que personne ne demande de faire un classement des personnes détestable à Sam, celui-ci mettrait le bariolé en haut de la liste juste avant le Dr Strange et son narcissisme sévère.

— Ne vous mettez pas en travers de mon chemin, déclara l'homme.

Cognant durement son épaule, Bucky passa son chemin sans sourcilier à la menace. Ce petit blond péteux pensait réellement lui faire peur ? Une seule personne était capable d'un tel spectacle. Une. Et malheureusement il n'était pas dans ses bonnes grâces depuis la revenue des snappés.

— Walker n'a pas un semblant de piste.

— Je sais à quoi tu penses, c'est non.

— Il connait tous les secrets d'Hydra, t'as oublié la Sibérie ?

— Ok on va aller voir Zemo. Mais tu changes de sujet robocop.

— Tu détesteras cette idée, prévient-il.

Au point où ils en étaient Sam n'était pas sûr que cela change grand-chose à son état mental actuel.

— Ok, ta seconde option c'est quoi ?

— Une amie à moi habite dans le coin.

— Une ? Est-ce que c'est l'une de tes dix contacts préenregistrés sur l'antiquité que tu oses appeler téléphone ? Ça me paraît plutôt un bon plan de squatter son appart pour la nuit, à moins qu'elle nous foute le cul dehors comme Isaiah.

Bucky leva les yeux au ciel devant le mouvement subjectif de sourcil de son coéquipier. Il n'avait certainement pas besoin de telle insinuation.

— Ce n'est pas ce que tu penses, marmonna le brun. Elle a piégé sa maison, tu risques de mourir juste en passant le portillon.

— Qu'est-ce qu'on a à perdre de toute façon ? Si ta copine peut nous aider, ouvre la voie sergent.

— Pas ma copine, grommela Bucky.

Ils marchèrent un moment dans les rues de Baltimore, jusqu'à ce que les grands immeubles deviennent des maisons uniques, que les voitures se fassent rares et les aboiements plus nombreux. De tous les quartiers de la ville, « l'amie » de Bucky ne pouvait-elle pas choisir un endroit plus chouette où habiter ?

— La prochaine fois prévient moi si on doit faire une randonnée en ville, j'aurai apporté une casquette.

Un petit groupe d'adolescent les observait avec des yeux ronds comme des billes, un nuage de fumée odorant flottait au-dessus de leurs têtes, certains gloussaient, d'autres encourageaient leurs amis à venir leur parler. Bucky s'arrêta dix mètre plus loin devant une grande maison délabrée. Les jeunes filles qui les suivaient crièrent d'effrois et firent demi-tour aussi vite que possible, pour tout dire Sam comprenait largement. Il y avait quelque chose dans l'air. Elle l'oppressait, le mettait mal à l'aise et devant le portillon blanc et écaillé, Bucky eut l'air parfaitement à sa place.

Il rangea dans sa poche un vieux morceau de papier et Falcon éteignit son GPS.

— Suie mes pas. Si tu dévies, tu meurs.

L'homme acquiesça gravement. Maintenant qu'il se tenait ici, Sam regrettait un peu ses sous-entendu sur la « copine » de Bucky, à vrai dire il ravalerait ses paroles si on lui en donnait l'occasion : son lieu d'habitation donnait froid dans le dos.

Une petite balancelle grinçait au milieu du jardin à l'herbe brûlé, quelques fenêtres étaient brisées et au fil de ses pas Sam marchait sur leurs verres.

— Je vois pas de piège, peut-être que ta petite amie n'est pas aussi parano que toi finalement.

Trébuchant sur ses propres pieds, Sam était à deux centimètre d'une mine auparavant invisible. Si Barnes ne l'avait pas tenu, il aurait explosé.

— Tu disais ? le nargua-t-il.

À cet instant, tous les pièges sautèrent aux yeux de Falcon. De la poignée du portillon piégée aux dalles de pierre coulissantes, il crût même apercevoir un peu plus loin un tas de feuille morte où se cachait un trou orné de nombreux pieux.

— Putain de merde.

Enfin les deux hommes arrivèrent à la porte de derrière, celle de devant étant inaccessible par la présence d'une mitrailleuse à l'actionnement du battant. Bucky leva sa main de chaire, toquant un rythme à quatre temps, son front se plissa lorsqu'au bout de cinq minutes personne ne vient ouvrir la porte.

— C'est pas normal, devina Sam.

— Non. Ved'ma ? Ouvre c'est Barnes ! appela le soldat.

Le silence pesa sur le jardin du 31 Molière Street.

— Recule Wilson.

Sam n'eut pas le temps de demander ce que Buck avait en tête : celui-ci défonçait déjà la porte arrière, sa mine soucieuse remplacée par une absolue détermination. Qui que soit cette « Ved'ma » elle comptait pour lui. Assez pour qu'il ait son numéro de téléphone.

L'intérieur de la maison était aussi carré que l'extérieur chaotique. Pas un cadre ne se décalait d'un millimètre, pas une seule poussière ne flottait dans les airs, les murs blancs éclairés à la bougie donnaient un air magique à la pièce. En y regardant bien, Sam ne vit aucune photo dans les cadres mais des pages de journaux : celle-ci relatait de l'emprisonnement ou la mort de criminel. Ved'ma obsessionnel ? À peine !

Arme au poing Bucky vérifia les escaliers sans se soucier de Wilson. Un drôle de sentiment lui chatouillait le ventre : une inquiétude anormale qu'il ne ressentait quasiment jamais, hormis pour elle.

Il ne s'attendait pas à ce que la maison de son amie soit aussi propre, ni aussi silencieuse. Elle haïssait le silence. Alors qu'il allait tourner à l'angle entre l'escalier et le petit salon, un jet de lumière l'attaqua.

— Attention ! cria Sam.

Évitant de justesse l'éclair rouge, Bucky n'esquiva pas le poing d'une tornade brune.

Les yeux écarquillés par la stupeur, Sam observa une fille sortir de nulle part. La minute d'avant elle n'était pas là, celle d'après elle attaquait son ami. Le plus étrange était que son coup de poing renversa Bucky et le fit traverser la paroi de l'escalier dans un BOOM retentissant.

Autour de lui, le paysage changea d'un seul coup et la peinture blanche précieuse s'enlaidit, les cadres disparurent et ne laissèrent la place qu'à une myriade de journaux collé aux murs, des croix rouges indiquaient la mort de certain, d'autre fois un cercle entourait ceux encore en liberté.

— Hermione c'est moi ! l'interpela Barnes.

Sam reconnut en la femme un syndrome de stress post-traumatique, et il ne la vit agir que deux minutes. Elle se jeta sur Bucky avec la férocité d'une lionne, le frappant encore une fois avant qu'il ne renverse la situation.

BOOM !

La femme tomba sur le sol et enfonça son genou dans les parties intimes du sergent.

— Oupf ! gémit-il.

Cela lui laissa trois secondes pour bondir sur ses pieds. Sautant sur le côté, Sam manqua de s'empaler sur une armée de couteau volant « Hermione », car telle était son nom, les contrôlait sans aucun doute. Ils s'enfoncèrent dans le parquet à l'emplacement où Bucky se tenait une seconde plus tôt. Une grimace au visage, l'homme jeta son pistolet par terre, avec elle il n'en avait pas besoin. Sam hésita entre s'enfuir en courant et aider son coéquipier, seulement affronter une femme améliorée à la magie n'aiderait pas sa santé physique.

Pour la énième fois de sa vie, Sam eut l'immense horreur de voir un véritable film d'action se dérouler devant ses yeux. Les deux ennemis se sautèrent dessus à une vitesse surhumaine, échangeant coup et blessure, dans la mêlée Bucky récupéra un couteau et la jeune femme jetait toujours autant d'éclair de lumière. Certain touchait des objets aléatoires dans la maison, ces derniers explosaient en un millier de morceau, d'autres flambaient. La situation était irréelle. Jamais Falcon n'aurait crû voir le soldat d'hiver se prendre une dérouillée pareille.

Bucky connaissait cette Hermione, leurs corps le criaient, ils s'agitaient dans une danse destructrice. Pourtant cela perturba Sam : n'était-elle pas censé le reconnaître ?

BOUM !

Front contre front, Bucky sentait les torsades brune lui chatouillait le nez, son dos accusait le mur derrière lui avec disgrâce, la baguette de Ved'ma se tenait sous gorge. Elle appuyait si fort qu'une simple goûte de sang s'en écoula.

— Sortez de ma maison, le menaça-t-elle.

BAM !

Hermione fut silencieuse lorsque l'étranger la renversa contre le mur, pointant un couteau de cuisine sur sa gorge, là où une cicatrice du même genre résidait. Happée par les yeux de son adversaire, il la forçait à relever la tête vers lui en tenant fermement son menton, elle se perdit un instant dans l'océan.

— Tu t'appelles Hermione Jane Granger, nous sommes le 10 septembre 2023 et tu as trente-trois ans. La guerre est finie Hermione. Tu es en sécurité. Je suis…

Sam reconnut les mots utilisés pour ramener un ex-soldat désorienté à la réalité. Et aussi miraculeusement que la femme apparut, elle abaissa lentement son bâton de bois magique et demanda :

— James ?

— C'est moi poupée.

CLAC ! Une bonne gifle plus tard, Bucky se tient penaud devant les remontrances de son amie.

— Six mois depuis la fin du snap et c'est seulement maintenant que tu viens me voir ! Connard ! Abrutis ! Débile ! Connard ! répéta-t-elle.

— Je l'ai peut-être un peu mérité celle-ci.

Mais avant qu'il ne puisse s'excuser la sorcière, car Sam était sûr qu'il s'agissait d'une d'entre elle (les sorciers s'étant révélés au monde deux ans après le snap il n'en avait encore jamais rencontré), agita son morceau de bois et toute la maison se répara toute seule.

— On en parlera plus tard James. Qu'est-ce que tu me veux ?

— Nous avons un cas qui pourrait t'intéresser.

— Bien. Je vais faire du thé, la femme s'éclipsa dans la pièce d'à côté et les deux amis se regardèrent un instant sans savoir que faire. Dis à ton pote d'enlever ses chaussures, s'il tâche mon tapis je vous tue tous les deux !

— Tu as entendu la dame Sam ?

— Ouai ça va.

Reconnaissant les signes d'un goûter « crise de nerf » Bucky s'installa sur une chaise de cuisine en bois. La décoration manquait cruellement dans cette maison, si ce n'est l'entrée qui paraissait « normale », aux premiers abords on penserait presque que personne ne vivait ici. En chaussette sur le tapis moelleux, Sam regarda la grande brune s'affairer dans la cuisine. Tandis qu'elle préparait le thé, les tasses, cuillères, sucre et couverts voletaient dans les airs pour prendre place sur la table de la cuisine.

Un foutoir sans nom y logeait : des feuilles, notes, cahiers, stylo, plume. Tout bougea en un coup de baguette vers le seul fauteuil du salon, au vol Bucky attrapa un vieux grimoire qu'il connaissait bien et le parcourut rapidement. Une pluie d'étincelle jaillissait des cheveux de la femme comme des foudres miniatures.

— Tu as dormis combien de temps cette semaine ? s'inquiéta-t-il.

Bucky reposa le grimoire, ce n'était pas n'importe quel bouquin, il servait à Hermione comme réceptacle pour ses différents contrats. Dès qu'un ministère avait une mission pour un employé indépendant, celle-ci apparaissait dans le livre et son possesseur était en libre droit d'accepter ou non le contrat. Heureusement il comptait également un historique de ses dernières missions et à en voir le nombre sur les trois dernières semaines, le sergent devinait que son amie ne prenait pas soin de son sommeil.

— Je te demande toi combien de temps tu passes à fixer le plafond à cause de tes cauchemars ? l'attaqua immédiatement la femme.

— Ved'ma ne le prend pas comme ça.

— Pas un coup de fil Buchanan ! Si je ne t'avais pas vu de mes propres yeux à la dernière guerre contre Thanos je penserais que tu étais resté coincé dans les limbes.

— Attendez… Vous étiez là ? s'étouffa Sam.

— Bien sûr que j'étais là, dit-elle en levant les yeux aux ciels. Et c'est qui ce type James ? Depuis quand tu ramènes des inconnus chez moi ? Thanos t'a fait vriller le cerveau ?

La brune posa le plateau sur la table sans aucune forme de délicatesse, les tasses se remplirent d'elle-même de thé et Hermione voyant sa colère décupler avala une, puis deux, puis trois parts de gâteau pour l'endiguer.

— Hermione je te présente Sam Wilson, le Falcon. Sam c'est Hermione Granger, mon ex-co…

— J'étais sûr que tu m'amenais chez ta copine !

— Colocataire crétin !

— Les garçons, les rappela Hermione devant les chamailleries évidentes. Vous aviez une situation à me présenter je crois.

James ne déglutissait jamais. Il était déprimé ou grincheux selon les jours mais pas indécis ou effrayé par quoi que ce soit. Naturellement, sa main trouva celle de métal du soldat et ordonna :

— Accouche James je n'ai pas toute la nuit.

Elle était piquante dans ses paroles mais Sam voyait au-delà : Miss Granger craignait d'être entourée.

— Il y a un nouveau mouvement en Europe, pour un monde sans frontière et unifié. On les a affrontés ce matin… Ved'ma c'était des super-soldats.

— Cela ne me concerne pas.

— Ce sont des enfants.

Immédiatement Hermione relâcha sa main. Son corps se tendit comme un arc. Pourquoi ? Comment quelqu'un pouvait-il éprouver autant de haine pour contaminer des enfants avec cette abomination ?

Devant la fenêtre de la cuisine Hermione observait les rares étoiles dans le ciel noir, elle tournait le dos aux deux coéquipiers. Sam ne savait pas trop où se mettre, il se posait un nombre de question effarante mais les gardait pour lui, s'ils voulaient que la sorcière coopère il ne devait pas s'insinuer dans sa vie. Il observa alors Bucky se lever à son tour et poser son bras gauche sur son épaule. C'était tellement rare qu'il touche les gens avec son membre métallique, pourquoi cette femme en particulier ? D'où est-ce qu'ils se connaissaient ?

— J'ai besoin de ton aide.

La chaleur du corps d'Hermione n'échappait pas au super-soldat, de même que le léger souffle qu'elle poussa et la détermination dans ses yeux lorsqu'elle le foudroya du regard.

— De qui as-tu besoin ? La sorcière ou la super-soldate ?

Sam en relâcha son morceau de gâteau, il était vraiment très bon pour sa défense, et fixa ses camarades. La fille était une super-soldat ! Cela expliquait sa force et sa vitesse.

— La louve noire.

— Ok. Laisse-moi mettre mes affaires en ordre et refourguer mon dernier contrat au ministère, je serais prête dans cinq minutes.

Sur ce, la femme disparut dans les escaliers. Bucky se rassit alors à table et soupira de soulagement, il n'ignora pas le regard interloqué de Sam sur lui.

— Mec… On parle bien tous les deux de la même louve noire du Wakanda, celle qui a éliminé les mots déclencheurs de ton esprit et qui a reçu une formation des Dora Milaj ? La sorcière un peu folle dingue qui suivait le train de pensée de la princesse Shuri et qui a essayé de tuer Steve ?

Bucky acquiesça gravement, il entendit les escaliers grincer à nouveau et murmura à son ami.

— Ne juge pas sans connaître, tu ne sais rien d'elle.

Bonjour, bonsoir, bon week-end ! Me revoilà pour une nouvelle fanfiction, un crossover FATWS x HP, comme d'habitude les histoires originels et les personnages ne sont pas de moi, je fais juste ma tambouille en mélangeant les deux. N'hésitez pas à laisser des commentaires, je n'y suis pas allergique ! Prenez soin de vous, bisous.

Ericaly.