Je ne possède aucun des univers de ce recueil

Pour la troisième année, j'ai décidé de consacrer le mois de juillet aux bromances en créant un défi mensuel avec un prompt par jour. Le but est d'écrire un texte par jour sur tous les types de relations amicales profondes. Défi en commun avec PetiteDaisy !

Pourquoi juillet ? Eh bien parce que le 30 c'est la journée mondiale de l'Amitié, c'était bien comme point d'orgue ;)

Oui, je commence la publi très en retard, mais j'étais en déplacement et j'ai eu une mois de dingue. Je vais essayer de rattraper.

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


BROMANTIC JULY 2022

18. Claustrophobie : Malcolm Bright & JT Trammel (Prodigal Son)

Les murs semblaient se resserrer autour d'eux et l'obscurité oppressante de la petite salle sans fenêtre rendait chaque respiration difficile. Malcolm Bright pouvait sentir sa panique monter en flèche, chaque battement de son cœur résonnant comme un coup de marteau dans ses oreilles. Il savait qu'ils allaient manquer d'air, et cette pensée le terrifiait plus que tout.

A côté de lui, JT essayait de maintenir son calme, mais il pouvait voir que Malcolm était au bord de l'effondrement. Il posa une main ferme et rassurante sur l'épaule de son ami, essayant de capter son attention.

- Malcolm, regarde-moi, dit JT, sa voix ferme mais apaisante. Respire lentement. Concentre-toi sur moi, d'accord ? On va s'en sortir.

Malcolm tourna des yeux hagards vers JT, ses mains tremblant violemment.

- Non JT, on va manquer d'air... on va mourir ici...

JT secoua la tête.

- Non, Malcolm. Je te promets qu'on ne va pas mourir ici. On va trouver une solution, mais pour ça, tu dois rester calme. Respire avec moi.

Il inspira profondément, exagérant ses mouvements pour que Malcolm puisse le suivre.

- Inspire... expire... lentement. Voilà, comme ça.

Malcolm tenta de synchroniser sa respiration avec celle de son ami, mais sa panique était trop forte. Ses yeux se fermèrent et il serra les poings, luttant pour ne pas céder à la crise de panique qui était à deux doigts de le submerger.

- Malcolm, pense à quelque chose de différent, dit JT, sa voix plus douce pour tenter de l'apaiser. Parle-moi de quelque chose que tu aimes. Ta sœur, tes souvenirs d'enfance avec Gil, n'importe quoi."

Malcolm ouvrit les yeux, cherchant un ancrage.

- Je... je me souviens d'un des étés avec ma sœur... Ainsley. C'était un an avant que… On jouait au bord de la mer. Elle riait tout le temps...

JT hocha la tête, encourageant.

- C'est bien, continue. Parle-moi de ces moments. Concentre-toi sur eux.

Malcolm ferma les yeux à nouveau, mais cette fois, il s'accrocha à ses souvenirs.

- Il faisait chaud, et l'eau était froide. On construisait des châteaux de sable et on courait dans les vagues...

- Très bien, continue comme ça, murmura JT, maintenant ses mains sur les épaules de Malcolm pour lui offrir un soutien physique.

Peu à peu, la respiration de Malcolm commençait à se stabiliser, bien que ses mains tremblaient encore de manière incontrôlable. JT savait qu'il devait continuer à distraire Malcolm, à maintenir son esprit loin de la peur qui menaçait de le submerger.

- Tu as déjà construit un château de sable si grand qu'il a résisté aux vagues ? Demanda JT, un sourire léger dans la voix.

Malcolm hocha la tête, un faible sourire apparaissant sur ses lèvres.

- Oui, une fois. Ainsley et moi avons travaillé toute la journée dessus. C'était notre chef-d'œuvre.

JT rit doucement.

- Ça devait être une sacrée forteresse. Je parie qu'elle était impressionnante.

- Elle l'était, murmura Malcolm, sa respiration de plus en plus régulière.

Le temps semblait s'étirer, chaque seconde ressemblant à une épreuve de volonté, mais JT restait à côté de Malcolm, parlant doucement, lui racontant des histoires, partageant des souvenirs. Il savait que tant qu'il pouvait garder l'esprit de Malcolm occupé, ils avaient une chance de tenir jusqu'à ce que quelqu'un vienne les chercher.