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13/ Spooky Shop

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Notes : Je cauchemarde en Anglais, je parle avec mon chéri en Anglais, et je regarde les films et séries en Anglais, donc : pour mes histoires ici, j'essaye de traduire comme je peux, mais parfois la version originale est mieux. Désolée.

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"Now he's thinkin' 'bout me every night, oh,

Is it that sweet ? I guess so,

Say you can't sleep, baby, I know,

That's that me, espresso."

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Apartment 42, 2630 Hegal Place, Alexandria, Virginia.

17 Mars 1995 :

J'étais si épuisé, si fatigué autant moralement que physiquement. Mon corps entier refusait d'obéir aux ordres de mon pauvre cerveau, je devais donc lutter contre moi-même pour seulement ouvrir les yeux. La faible lueur du jour éclaira mon regard. J'étais allongé sur un lit confortable, sous une couette moelleuse et les rayons du soleil illuminaient la chambre dans un halo étrange. Une chambre qui n'était, de toute évidence, pas la mienne. Une pièce entièrement vide, comme si le détenteur de cette dernière venait d'aménager la veille au soir, et qu'il n'avait monté le lit que pour y dormir la nuit même. Un grand lit, d'ailleurs, avec plusieurs coussins et des couvertures bleues pastelles. J'ai cligné des paupières et j'ai tourné ma tête sur ma gauche. Il y avait une petite table de nuit en bois. Un réveil, posé dessus, indiquait l'heure en chiffres rouges :

2:22 pm

Juste à côté se trouvait un verre d'eau à moitié vide (ou à moitié plein, tout dépend de votre point de vue) ainsi qu'une énorme montre argentée.

Non, cette montre n'était d'ailleurs, toujours pas la mienne. Pour la simple et bonne raison que je n'en portais pas. Disposée contre la table de nuit, j'ai repéré ma canne, immobile. Tout en essayant de me souvenir de mes derniers songes et sauts temporels, j'ai retiré la couette de mon corps pour descendre du lit. Ce fut à ce moment-là que je remarquai mes pieds nus et que je portais mon vieux legging noir, que je glissais souvent sous mes robes. Mais, à la place de ladite robe, j'avais désormais une ample chemise bleue sur le dos. Je suis déjà mince, voir maigre, de base, mais cette immense chemise trop grande pour moi faisait office de chapiteau sur mes frêles épaules. Les manches tombaient jusqu'aux bouts de mes doigts et le large col laissait entrevoir mes clavicules. Au moins, j'avais toujours mes sous-vêtements ! La chemise était froissée et j'ignorais totalement à qui elle appartenait. Toujours pas à moi, en tout cas. Cela dit, mon cerveau pensa reconnaître son odeur. Un parfum familier, une douce émanation qui me mettait en confiance...

Mes yeux se posèrent sur mon collier, ma chaîne en argent qui portait le "M" gothique et qui tombait sur les boutons de la chemise trop grande. Sa présence me rassura tout autant que l'odeur du vêtement.

Tout en réfléchissant à la situation, j'ai quitté le lit. Mes pieds ont touché la moquette moelleuse et, au moment où je m'apprêtais à quitter la chambre en clopinant sans même prendre ma canne, une personne de l'autre côté de la porte fermée toqua tout doucement.

Je me suis figée, incapable de penser.

Les tapotements reprirent, et une voix masculine demanda, visiblement inquiète :

- Alisone ? Est-ce que ça va ? Je peux entrer ?

Je connaissais cette voix...

- Oui. Oui, entre.

Il ouvrit la porte.

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"Move it up, down, left, right, oh,

Switch it up like Nintendo,

Say you can't sleep, baby, I know,

That's that me, espresso."

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- Mulder ? compris-je, perplexe.

- Est-ce que ça va ?

Il se rapprocha lentement de moi. Tout doucement, pour ne pas m'effrayer. Il portait un jogging noir et un T-shirt gris très serré, qui laissait apparaître ses parfaits bras musclés. Ses cheveux châtains étaient en bataille sur sa tête et une fine barbe de trois jours commençait à ronger son visage carré. Il s'avança un peu plus près, et ses profonds et magnifiques iris bleus m'observèrent avec intensité.

- Alisone ?

Soudain, une pensée gênante envahit mon esprit en analysant Mulder en face de moi et les vêtements que je portais...

- Hum... Mulder... Est-ce que toi et moi, nous avons...?

Il esquissa un sourire en se postant devant moi. Il me dépassait d'une tête et demie.

- Non, Alisone. J'ai dormi sur le canapé.

Je soufflais de soulagement. Non pas que je ne souhaitais pas faire des... trucs... avec lui, mais je voulais m'en souvenir !

Je me suis donc frotté les yeux, épuisé, avant de demander :

- OK... Comment suis-je arrivé ici ? Qu'est-ce qu'il s'est passé ?

Fox tiqua.

- Tu... Tu ne t'en souviens pas ?

Je fis simplement "non" de la tête.

- Il y a deux jours, Scully m'a téléphoné pour me dire que tu étais en danger, en plein milieu d'une zone militaire effrayante. Comme la dernière fois, tu te trouvais dans un état catatonique avancé, les yeux ouverts, mais incapable de parler. Scully m'a demandé de te sortir de là et de te ramener ici, et non pas à l'hôpital, au cas où tes ravisseurs te chercheraient.

Je réalisais :

- J'en conclus donc que tu exclus l'enlèvement par des extraterrestres ?

Il sourit derechef :

- Oui. Mais, j'aurais préféré que ce soit le cas. À mon avis, ceux qui t'ont enlevé avaient des idées bien plus sinistres que celles des Aliens...

- Des... Tests ? compris-je, apeuré.

Mulder perdit son sourire en acquiesçant simplement.

Je soufflais un coup, puis analysai à nouveau mes vêtements. Interceptant ma question mentale, mon ami m'informa :

- C'est Scully qui t'a mise au lit en changeant tes habits.

- C'est mignon... lâchais-je, malgré moi, en esquissant aussi un sourire.

Mulder s'approcha plus près encore.

- Crois-moi, il n'y a rien de plus mignon que toi qui portes ma chemise...

Je rougis terriblement, ce qui eut le mérite de faire rire Mulder, qui posa une main bienveillante sur mon visage. J'avais les cheveux en bataille, moi aussi. Ma longue tresse était emmêlé et quelques mèches de cheveux rebelles cachaient mon visage. Des mèches que Fox s'amusait à glisser derrière mon oreille avec délicatesse.

Oh, boy...

Je ne suis pas sortie du sable...

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"I can't relate to desperation,

My 'give a fucks' are on vacation,

And I got this one boy, and he won't stop calling,

When they act this way, I know I got 'em."

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Apartment 42, 2630 Hegal Place, Alexandria, Virginia.

18 Mars 1995 :

C'était si reposant de regarder toutes ces couleurs flotter dans l'impesanteur de l'eau. Je reconnus sans mal les Néons Bleu, ces petits poissons rouge et bleu, mes préférés. Ainsi qu'un Corydoras paleatus, sombre, avec des espèces de moustaches étranges qui me firent sourire. Le fameux Scalaire, en forme de bout de flèche, et ses rayures noires. Puis, le classique Poisson-zèbre.

Toutes ces couleurs mouvantes firent remonter des souvenirs dans mon esprit embrumé. Des souvenirs de la maison de mon père, avec ses cinq énormes aquariums, pratiquement un dans chaque pièce. Pa réflexe, j'ai attrapé la boîte de Paillettes, posée à la droite de l'aquarium et j'ai donné à manger à toutes ces couleurs flottantes. Les bulles remontèrent à la surface, faisant danser les décorations dans le bassin. Je me suis mise à rire en remarquant un petit objet en forme de vaisseau spatial dans l'eau.

Nulle doute, l'aquarium appartenait bien à l'Agent Fox Mulder.

D'ailleurs, l'homme apparut, sortant de sa chambre, vêtu de son costume de F.B.I. Il enfila sa veste sombre, puis glissa son badge dans la poche interne de sa veste, tout en m'observant.

- Intrigué par mon aquarium, Alisone ?

- Ça me rappelle des souvenirs. Des bons souvenirs... Malheureusement...

Il inséra ensuite son arme de service dans le holster à sa droite, puis reporta son attention sur moi. De toute évidence, il n'avait pas entendu le dernier mot de ma phrase.

- Prête ? Scully nous attend au Bureau.

Je me suis mise en route, clopinant sur ma canne. J'avais pris une douche pour recoiffer mes cheveux, Scully m'avait ramené une de mes robes, que je portais désormais sans mon legging. Mes Converses aux pieds suivirent Mulder hors de son appartement. Au moment où il verrouilla la porte, il m'informa :

- Oh, je dois rapidement passer à la Supérette. Ensuite, nous rejoindrons Scully.

J'acquiesçais sans savoir que rien ne se passerait comme prévu.

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"Shop Easy".

18 Mars 1995 :

- Now he's thinkin' 'bout me every night, oh. Is it that sweet ? I guess so. Say you can't sleep, baby, I know. That's that me, espresso.

Je chantonnais, en clopinant dans les rayons du magasin. Mulder, en face de moi, se retournait de temps en temps pour essayer de comprendre ce que je fredonnais.

- Je ne connais pas cette mélodie.

J'esquissais un sourire.

- Pas encore...

Mulder me jeta un regard interrogateur, puis se dirigea vers le coin de la papeterie. Il cherchait une rame de papier pour la photocopieuse. Je tiquais.

- Rappelle-moi pourquoi tu achètes tes fournitures de bureau ? Ce n'est pas au F.B.I de t'accorder des financements pour ce genre de dépense ?

- Plus maintenant. Nous sommes en pleine coupe budgétaire.

- Merveilleux...

Néanmoins, Fox esquissa un sourire, en badinant :

- Ah, tout n'est pas si mal, j'ai hâte de devoir partager une chambre d'hôtel durant nos enquêtes...

J'étouffai un rire malgré moi.

Ne trouvant pas ce qu'il souhaitait, il marcha en direction de la caisse pour demander de l'aide au vendeur. Je m'apprêtais à le suivre, lorsque le coin de mon regard s'accrocha à une ombre, dans mon angle mort. En me retournant, je découvris un simple homme faisant lui aussi ses courses.

Je me suis frotté les yeux, épuisée.

La Supérette n'était pas bien grande, mais pas petite non plus. Il y avait pas mal de rayons, remplis jusqu'aux plafonds jaunâtres aux épais néons lumineux. Sans les étagères pleines à craquer, j'aurais pu me croire prisonnière des Backrooms.

Encore.

Il était tôt et la boutique ne comptait pas beaucoup de clients. Seulement moi, le vendeur, Mulder, et deux hommes dans les coins de mon regard. Pendant que le caissier se dirigeait dans la salle de stockage, Fox analysa mon visage fermé.

- Alisone ? Tout va bien ?

- ... Je ne sais pas... J'ai l'impression d'être suivi...

Il badina :

- And they call me paranoid...

J'esquissais un sourire, tout en glissant ma main gauche sur mon médaillon, mon "M" argenté. Mulder le remarqua. Il s'apprêtait à me poser une question, lorsque le vendeur sortit de l'arrière-boutique, les mains vides.

Ce fut là, que les coups de feux retentirent...

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"Too bad your ex don't do it for ya,

Walked in and dream came trued it for ya,

Soft skin and I perfumed it for ya,

I know I Mountain Dew it for ya,

That morning coffee, brewed it for ya,

One touch and I brand newed it for ya."

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Mulder tenait fermement son arme de service entre ses doigts, tout en jetant des regards frénétiques sur le côté. Nous étions tous les deux cachés derrière une étagère de marchandises, tandis que le vendeur réussit à se cacher sous sa caisse.

Les deux braqueurs, parce qu'ils étaient effectivement deux, hurlaient dans le magasin vide. Mulder me chuchota :

- Reste derrière moi, ne fais pas de bruit.

Puis, il fit un pas en avant et, arme en joug, hurla :

- Federal Agent ! Je suis armé, je suis du FBI, sortez les mains en l'air !

Je soufflais d'appréhension.

Les deux braqueurs n'allaient certainement pas se laisser faire.

Et ma peur se confirma, lorsque d'autres coups de feux retentirent et que Mulder se jeta sur moi pour me protéger. Ensuite, il attrapa mon bras gauche et nous glissâmes ensemble derrière un autre rayon, plus grand. Les néons au plafond clignotèrent avec effroi, cherchant à me provoquer une crise d'épilepsie. Nous étions désormais assis sur le sol froid, Mulder garda son arme chargée tout en jetant des coups d'œil à travers les produits des étagères pour chercher les deux psychopathes.

D'ailleurs, les deux hommes tirèrent plusieurs rafales de balles dans les lumières au plafond pour plonger la boutique dans une quasi-obscurité. Heureusement que les hautes baies vitrées laissèrent passer les rayons du soleil.

Les deux attaquants sifflotaient en vidant la caisse. Je croisais les doigts pour que le vendeur soit sain et sauf quelque part, à l'abri.

Mulder me jeta un regard que j'interceptai facilement :

"Ne pas bouger."

Il allait attaquer le premier.

Il inspira un bon coup et se leva d'un bond, arme en avant, il quitta notre cachette pour mettre en joug les deux horribles.

Je fermais les yeux et commençais à murmurer pour me donner du courage :

- "Now he's thinkin' 'bout me every night, oh. Is it that sweet ? I guess so. Say you can't sleep, baby, I know. That's that me, espresso."

Puis, la scène se passa au ralenti.

Même les notes de musique ralentirent horriblement dans mon Palais Mental.

Now he's thinkin'...'bout me... every night... oh...

Je me suis levé, laissant ma canne derrière moi. Mulder se tenait debout, arme en avant, le doigt sur la gâchette. Mais, il était déjà trop tard.

Is it...that sweet ?... I guess... so...

J'avais l'impression d'être Flash, les actions étaient lentes, trop lentes, mais mon corps pouvait bouger d'une façon tout à fait normale. Alors, sans hésiter, je me suis jetée sur Fox. La musique se distordait toujours autant. Comme un vinyle rayé dans un tourne-disque. Je frissonnais.

Say... you can't sleep... baby... I know...

Un des braqueurs venait de tirer sur Mulder. La balle quitta son revolver pour filer tout droit vers mon amant, qui n'eut pas le temps de riposter.

Non.

Fox ne pouvait pas réagir comme moi. Dans mon élan, je me suis jetée sur lui pour le plaquer au sol. La balle siffla au-dessus de nous, passant à quelques centimètres du crâne de Mulder.

De justesse.

That's... that me... espresso...

Le bruit retentit bien après le coup de feu. Puis, la balle s'éclata contre l'étagère dans notre dos. J'étais désormais allongé sur Fox, plaqué au sol par mon élan.

Une fois que les sons résonnèrent avec fracas dans tout le magasin, la vitesse reprit son cours normale pour tout le monde.

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"Move it up, down, left, right, oh,

Switch it up like Nintendo,

Say you can't sleep, baby, I know,

That's that me, espresso."

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Fox m'observera avec questionnement, il semblait complétement perdu. Même les deux braqueurs hurlèrent de concert :

- What the Hell ?!

Aussi rapidement que possible, maintenant que la vitesse était normale pour tout le monde, je me suis relevée pour laisser Mulder respirer. Malheureusement, le second braqueur se dirigea vers nous, arme en main et avec une colère visible déformant son visage. Alors qu'il s'apprêtait à tirer, il analysa ma personne, me reluqua de la tête aux pieds, puis abaissa son revolver.

- Alisone ?

Je tiquais.

Mulder se releva à ma gauche et me jeta un regard interrogateur.

Je haussais des épaules pour seule réponse.

Je ne suis déjà pas physionomiste IRL, alors dans mes songes, lorsque mon cerveau malade créait des nouveaux monstres toutes les nuits, inutiles d'enregistrer les visages ! L'inconnu jeta son arme à son collègue, puis se rapprocha de moi, avec le sourire aux lèvres. Il devait avoir une dizaine d'années de plus que moi, il était grand et un peu bedonnant. Puis, soudain, il se planta devant moi pour me demander, avec un sérieux déconcertant :

- Alisone, est-ce que tu veux sortir avec moi ?

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"I'm working late 'cause I'm a singer,

Oh, he looks so cute wrapped around my finger,

My twisted humor, make him laugh so often,

My honey bee, come and get this pollen."

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J'étais bouche-bée, incapable de répondre. La situation était si improbable que je ne savais même plus comment réagir.

Ce fut donc Mulder qui le fit pour moi.

Il serra fermement son poing droit et l'écrasa de toutes ses forces sur le visage du braqueur. Sa mâchoire craqua dans un bruit sourd, suivit de ses hurlements stridents, et il tomba par terre, telle une marionnette à qui on aurait coupé les fils. Fox reprit son arme de service et la pointa sur l'autre homme, perdu et inquiet. Sans demander son reste, il lâcha son revolver et leva les mains en l'air en signe de reddition. Je passais mon regard de Mulder aux deux psychopathes et inversement. Il avait réagi avec autant de rapidité que moi quelques minutes plus tôt.

- Nobody flirts with my girlfriend but me... maugréa Mulder, les dents serrées.

Hum...

What ?!

Par-dessus les plaintes de l'intrus avec sa mâchoire cassée, je pouvais entendre les sirènes de la Police retendirent depuis le parking de la Supérette. Le vendeur avait dû appeler les Force de l'Ordre.

Bon point.

Mulder, toujours debout avec son arme en main, chargée et pointée sur les deux braqueurs, sourit enfin en me faisant un clin d'œil.

Je suis restée là, estomaquée.

Et perdue.

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"Too bad your ex don't do it for ya,

Walked in and dream came trued it for ya,

Soft skin and I perfumed it for ya,

I know I Mountain Dew it for ya,

That morning coffee, brewed it for ya,

One touch and I brand newed it for ya."

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Drogheda - Ireland.

8 Juillet 2024 :

Puis, je me suis réveillée, et je me suis souvenue,

Je me suis rappelé que le Monde était désormais perdu.

Mon Dieu, mon corps doit se retourner dans sa tombe...

Ne me parlez pas aujourd'hui.

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"Now he's thinkin' 'bout me every night, oh,

Is it that sweet ? I guess so,

Say you can't sleep, baby, I know,

That's that me, espresso.

Move it up, down, left, right, oh,

Switch it up like Nintendo,

Say you can't sleep, baby, I know,

That's that me, espresso."


PS1 : Il y a plusieurs songes dans ce récit. Et, oui, après le cauchemar déjà publié sous le titre de "Spooky Horsemen", j'ai rêvé une nouvelle fois d'une histoire similaire. Où je me suis retrouvée à moitié morte, dans un état catatonique avancé, et un homme m'a porté dans ses bras pour m'éloigner du danger. Si ÇA, ce n'est pas une preuve de mon cerveau pour me faire comprendre que je suis déjà morte, ou dans le coma, je ne sais pas ce que c'est...

PS2 : "Follow the Fox". Merci mon TDAH (Touble Déficit de l'Attention avec/sans Hyperactivité) qui me donne des nouvelles obsessions de manière annuelle. (Le Maître/"Life On Mars", en 2023. "The X-Files" en 2024) j'essaye de m'octroyer des "journées sans X-Files" pour faire plaisir à Mick et souffler un peu.

What if...?

Le samedi 6 Juillet 2024, je suis allée à Dublin pour voir une pièce de théâtre et visiter un château. Ça a commencé étrangement, dans le château, je devais laisser mon sac dans un vestiaire. Le numéro attribué pour moi ?

Le N°42... Mmmm... OK.

Pause-déjeuner au Pub, je m'installe en face d'un Beer Garden. Sur le mur de ce dernier ? Une phrase :

"Follow the Fox".

J'ai dit non, non, je ne suivrais pas mon renard, je ne suivrai pas Fox ce samedi, c'était journée Irlandaise ! Alors, j'ai vu la pièce de théâtre ! Une merveille !

Sauf que... Ils utilisaient beaucoup trop de Jumpscares/Screamers à mon goût, je n'y suis pas du tout sensible. En revanche, pour que le personnage sceptique explique les bruits effrayants émanant du jardin, il disait à ses invités qu'il s'agissait de cris de...

... renards.

Ouep. Des foutus renards, qui criaient toutes les dix minutes, dans le jardin, sur scène pour faire sursauter le public.

Sauf moi. Parce que moi, je disais encore non.

J'ai réussi à passer la journée sans continuer mon binge-watching de "The X-Files", mais... Que je le veuille ou non, ce n'est plus moi qui décide...

The Truth is out there...

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Chanson : "Espresso" par Sabrina Carpenter.

07-08.07.2024

Copyright © 2024 by Alisone DAVIES – All rights reserved.

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BONUS

"Nightmare"

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You can't see what's there,

You're lucky, little bear,

You can switch if you dare,

That's me in my nightmare,

Fighting back, don't fight fair,

Drowning inside the night air,

I can't sleep, it's not fair,

Welcome to my nightmare.

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I can relate to desperation,

All the people inside,

Feed my imagination,

The real World aside.

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I'm watching movies,

'Cause I can't sleep,

In my horror stories,

It's hardcore and deep,

My twisted mind,

Makes me write a lot,

It's hard to find,

What I forgot.

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You can't see what's there,

You're lucky, little bear,

You can switch if you dare,

That's me in my nightmare,

Fighting back, don't fight fair,

Drowning inside the night air,

I can't sleep, it's not fair,

Welcome to my nightmare.

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01-03.07.2024

Inspiration : 'Espresso' song by Sabrina Carpenter.

Copyright © 2024 by Alisone DAVIES – All rights reserved.