Je ne possède aucun des personnages du jeu

Le cachot était plongé dans une obscurité oppressante, à peine éclairée par la lueur vacillante d'une torche accrochée à la muraille. Fenris était allongé sur le sol froid, ses vêtements déchirés et son corps marqué par les sévices subis

En espérant que cela vous plaise !

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


Les Échos des Ténèbres

Le cachot était plongé dans une obscurité oppressante, à peine éclairée par la lueur vacillante d'une torche accrochée à la muraille. Fenris était allongé sur le sol froid, ses vêtements déchirés et son corps marqué par les sévices subis. Les chaînes qui l'avaient tenu prisonnier pendant des jours étaient maintenant brisées, mais les blessures qu'il avait reçues étaient encore fraîches. La douleur était une constante, une présence omniprésente qui semblait se glisser dans chaque fibre de son être.

Dans l'obscurité, les souvenirs de tortures passées revivaient inlassablement, douloureux et inextinguibles. Le visage de Danarius, cet homme qui avait été son maître et son tortionnaire, surgissait de l'ombre, ses yeux étincelants de cruauté. Le mage, avec sa voix glaciale et ses ordres impitoyables, semblait revenir hanter ses rêves. Les cris de douleur de Fenris résonnaient dans ce cauchemar sans fin, alors qu'il était contraint de revivre les atrocités qu'il avait endurées.

L'elfe noir était de nouveau dans cette pièce de torture maudite, il sentait le sol carrelé de pierre froide sous lui. Danarius se tenait devant lui, l'air satisfait et diabolique. Le mage traça des runes obscures dans l'air et des éclairs de magie s'entrechoquèrent avec un éclat sinistre. Pour Fenris, chaque incantation était accompagnée d'une douleur déchirante ou d'une brûlure insupportable qui consumait chaque parcelle de son corps. Les chaînes qui l'enserraient semblaient se resserrer avec chaque mot murmuré par Danarius.

- Tu pensais que tu pourrais m'échapper, Fenris ? murmura Danarius, sa voix résonnant comme un poison dans l'air. Tout ce que tu as est à moi, et jamais tu ne pourras oublier ce que je t'ai fait.

Les souvenirs des runes gravées dans sa chair, des cris et des larmes, se mêlaient dans un tourbillon de souffrance. Il était enchaîné, incapable de bouger, incapable de fuir. Le mage continuait son manège, ses sorts infligeant une douleur insupportable, une torture mentale aussi bien que physique.

Les visions se brouillèrent dans son esprit alors que le cauchemar s'intensifiait, que la douleur devenait plus aiguë et que la chaleur étouffante augmentait de plus en plus. Fenris se débattit, essayant de fuir cette étreinte invisible, mais il était immobilisé par les chaînes et les enchantements. La voix de Danarius devint un écho sinistre qui emplissait ses oreilles, déchirant les derniers fragments de sa volonté.

Dans un hurlement de terreur, Fenris se réveilla soudainement, haletant et tremblant. Ses yeux s'ouvrirent sur une réalité toute aussi cruelle. Il était allongé dans un cachot sombre, une douleur encore vive parcourant ses membres. Ses muscles étaient endoloris et une fièvre intense consumait son corps. Les visions de Danarius se dissipèrent lentement, mais la douleur persistait, palpable et réelle… Sa situation était toute aussi terrible.

Sauf qu'en luttant pour se redresser, il sentit des bras réconfortants le soutenir. Ils n'étaient plus seul dans ce cachot, c'était pour ça qu'il était délivré de ses chaines. Hawke et Anders, les visages marqués par l'inquiétude et la détermination, étaient là. Hawke, avec sa présence rassurante, avait agrippé Fenris pour le caler contre lui, tandis qu'Anders, avec des mains expertes, s'occupait des blessures, appliquant des onguents et des bandages.

- Ça va aller, Fenris, nous sommes là, murmura Hawke, sa voix douce mais ferme. Nous t'avons trouvé.

Les mots semblaient flotter à travers un brouillard de douleur et de fièvre. Fenris cligna des yeux, essayant de se concentrer sur leurs visages. Anders déplaça doucement ses mains, appliquant des compresses fraîches pour apaiser la fièvre qui brûlait son front. Les soins de Anders, bien qu'empreints très légèrement de magie pour ne pas le brusquer, étaient remplis d'une compassion palpable

- Tu es en sécurité maintenant, ajouta Anders, ses yeux pleins de détermination alors qu'il continuait à panser les blessures de Fenris. Nous avons fait de notre mieux pour te retrouver à temps.

Dans l'état de détresse qu'était le sien, les mots de Hawke et d'Anders étaient un baume pour son esprit tourmenté, mais la douleur physique restait omniprésente. Fenris essaya de bouger, mais ses muscles étaient trop endoloris et il gémit plaintivement. La fièvre le plongeait dans une torpeur entre conscience et inconscience déstabilisante, les souvenirs de la torture de Danarius se mêlant encore aux bribes de la réalité.

En le sentant aussi faible, Hawke resserra son étreinte, lui offrant un soutien physique et moral.

- Reste avec nous, Fenris. Nous allons te sortir de là, je te le promets.

Anders, ayant terminé les premiers soins, se pencha plus au-dessus de Fenris, surveillant attentivement ses signes vitaux. Il murmura des paroles apaisantes, même si sa concentration était intense, ses mains tremblantes légèrement alors qu'il se battait contre le stress de la situation.

Dans ce moment de répit, alors que Hawke et Anders veillaient sur lui, Fenris sentit une vague de gratitude mélangée à un épuisement profond. Les échos de la torture se faisaient plus lointains, étouffés par les efforts sincères de ses amis pour le sauver.

En dépit de la douleur et de la fièvre, un sentiment de soulagement émergea peu à peu. Le cauchemar était en train de se dissiper, remplacé par une réalité plus douce, marquée par la présence réconfortante de ceux qui l'avaient sauvé. Fenris ferma les yeux, épuisé, mais conscient qu'il n'était plus seul dans sa lutte, et que, malgré tout, il avait des alliés prêts à l'aider à surmonter les ténèbres qui l'avaient assiégé.