Argh… je suis en retard, je le sais, je suis désolé ! Vraiment désolé !

Emma ne ferma pas les yeux de la nuit, elle n'y parvint tout simplement pas. Elle pleura absolument toutes les larmes de son corps, seule, enfermée dans sa chambre et recroquevillée sur elle-même dans son lit, elle laissa sa peine prendre le dessus le temps d'une nuit, elle laissa sa faiblesse éclater aux yeux de tous sans avoir peur du jugement de qui que ce soit puisqu'elle était absolument seule dans les ténèbres de sa chambre. A plusieurs reprises, elle se força à calmer ses sanglots pour aller discrètement dans la chambre de sa fille, elle vérifiait que celle-ci respirait calmement et s'assurait que son fils était toujours là. Qu'il était toujours profondément endormi dans les bras de sa petite sœur. Elle avait longuement hésité avant d'aller les réveiller, après tout elle pouvait bien les laisser dormir puisque c'était leur dernier jour d'école avant les vacances de noël mais elle devait travailler durant la journée, elle avait énormément de rendez-vous à cause de son absence de la veille alors elle n'avait pas trop le choix. A contre cœur, elle alla donc les réveiller, les deux enfants étaient plutôt grognons mais cela était totalement normal puisqu'ils s'étaient tous les deux couchés relativement tard. Elle s'en voulu de les tirer de leur rêve et l'idée de les déposer chez ses parents pour qu'ils puissent terminer leur nuit lui traversa l'esprit mais peut-être qu'aller à l'école leur changerait les idées à tous les deux. Elle leur prépara alors leur petit déjeuner et leur sac pour la journée avant de les déposer devant l'école. Avant de les laisser partir rejoindre leurs amis respectifs, elle retint Henry par le bras et lui demanda de présenter ses excuses à Mary tout en lui rendant sa carte de crédit, la brune lui sourit doucement avant de lui embrasser le front et de le laisser aller s'amuser. Cette fois-ci, elle resta devant le portail et surveilla son fils tout en racontant rapidement ses périples à sa sœur, elle voulait simplement être certaine qu'il n'aurait pas une autre très mauvaise idée comme celle de la veille. August arriva à son tour en souriant joyeusement avec James, son fils, dans les bras, il entra dans l'établissement, laissa son bébé dans les bras de la professeure et ressortit pour déposer un bisou bien baveux sur la joue de la blonde qui le lui rendit en riant. Emma embrassa ensuite la joue de sa sœur et remonta dans sa voiture, accompagnée de son ami, pour prendre la route jusqu'à leur studio.

« Tu m'as l'air bien heureux aujourd'hui. » Constata-t-elle en souriant.

« J'ai vu qu'Henry était revenu, c'est bien. » Fit August en retenant son sourire.

« Ne change pas de conversation, que me vaux un sourire aussi éclatant ? » Questionna la blonde en lui frappant doucement l'épaule.

« Hier, on a discuté avec Peter. On pense lancer une procédure pour adopter un deuxième bébé, un nourrisson, on pense que c'est le moment comme ça l'espace d'âge entre les deux ne sera pas vraiment imposant. » Sourit-il.

« Pour de vrai ? Mais c'est génial ça ! Je suis tellement contente pour toi ! » S'exclama Emma qui n'avait qu'une seule envie, lui sauter dans les bras, mais elle conduisait alors, pour leur sécurité à tous les deux, elle s'abstint.

« Dire que tu étais contre notre mariage. » Se souvint le brun en la regardant.

« J'étais contre car Peter n'était pas quelqu'un de bien à l'époque. Vous étiez ensemble depuis moins d'un an, il avait tendance à aller voir ailleurs beaucoup trop facilement, il avait la main lourde sur l'alcool et passait le plus clair de ses journées à fumer et ce n'était malheureusement pas que du tabac et tu le sais tout aussi bien que moi. Non, je ne l'aimais pas. Oui, j'étais contre votre couple et contre votre mariage. J'avais peur. Ne me regarde pas comme ça, Peter était tout sauf quelqu'un de recommandable à l'époque et tu ne vas surement pas me dire le contraire ! Alors j'avais peur, j'avais peur pour toi, j'avais peur qu'il te fasse faire n'importe quoi, j'avais peur du comportement qu'il pouvait avoir en étant saoul, j'avais peur qu'il te fasse du mal. Oui, j'étais contre votre mariage mais je n'ai strictement rien dit, c'était ton choix, ta décision et tu étais heureux alors je n'avais rien à dire. Mais durant la soirée, j'ai partagé une danse avec Peter et je ne me suis pas gênée pour lui dire que si je te voyais à nouveau pleurer par sa faute, je viendrais rayer sa magnifique voiture avant de mettre le feu à sa maison, avec lui dedans. Il a un peu rigolé avant de comprendre que j'étais vraiment sérieuse ce qui l'a littéralement refroidi. Depuis, je dois avouer qu'il a énormément changé, il a arrêté ses bêtises, il s'est trouvé un boulot sérieux au lieu de vendre et de consommer ses merdes, il a arrêté de faire n'importe quoi avec sa santé, il est génial avec Henry et Alice et surtout, il est parfait avec toi et James. Je me suis bien trompée en croyant qu'il allait avoir une mauvaise influence sur toi, c'est plutôt toi qui as eu une bonne influence sur lui. Il te rend heureux, il s'occupe merveilleusement bien de James. Je ne sais pas ce qui lui a servi de déclic mais il a changé pour devenir quelqu'un de meilleur. Mais si jamais il vient à refaire n'importe quoi, je le tuerais, je le découperais en petit morceau, je le ferais cuir avec un peu de bouillon puis je vendrais sa viande sur le bon coin destiné aux cannibales. » Expliqua calmement la blonde sans quitter la route des yeux.

« Merci princesse. » Souffla August en chassant discrètement la perle d'eau salé qui s'était évadé de son œil.

Emma se gara finalement et ils sortirent de la voilure en souriant, la blonde se jeta évidement dans les bas de son ami qui représentait bien plus un frère pour elle qu'un simple ami. Ils furent tous les deux surpris de la présence de Lilith au studio, habituellement celle-ci ne prenait que deux heures après eux mais au vu de sa petite mine ils se contentèrent de la prendre dans leurs bras sans poser de question. Les premiers clients d'August arrivèrent pour leur séance photo et Emma attira son amie dans la petite salle de pause pour lui préparer un bon chocolat chaud avec beaucoup d'amour. Elles s'installèrent l'une en face de l'autre et sirotèrent tranquillement leur boisson chaude en attendant que l'une des deux décide de se confier sur ses tourments.

« Ma mère biologique m'a contactée, elle voudrait qu'on se rencontre pour boire un verre, elle est en ville d'ailleurs. » Souffla finalement Lilith après de longues minutes de silence.

« Mais c'est génial ça ! Comment elle a fait pour te retrouver ? Tu l'as déjà vu ? » S'exclama la blonde qui était réellement ravie pour son amie.

« Je ne sais pas comment elle m'a trouvée, je n'en ai aucune idée. Elle est passée hier soir à la maison, elle s'est présentée et m'a dit être ma mère biologique, elle a pleuré et m'a demandé si j'accepterais d'aller boire un café avec elle. J'ai paniqué et je lui ai fermé la porte au nez, je n'ai pas dormi de la nuit et j'avais bien trop peur qu'elle revienne chez moi ce matin alors j'ai fui jusqu'ici. » Soupira la brune en jouant nerveusement avec ses doigts.

« De quoi est-ce que tu as peur exactement Vermine ? » Questionna Emma en s'approchant d'elle.

« Je n'ai jamais eu de parents, tu es la seule à en avoir eu en fait Blondie. Marco et Ingrid t'ont adoptée mais moi et August, on n'a pas eu cette chance nous. Et si je n'étais pas assez bien pour elle ? Après tout, elle m'a déjà abandonnée une fois pourquoi est-ce qu'elle ne le ferait pas une deuxième fois ? Et si elle se faisait des films sur moi ? Après tout, je ne suis pas parfaite, j'ai même mal tourné pendant un certain temps avant que tu ne viennes à ma rescousse. Sans toi, je serais sans doute en prison à l'heure qu'il est. Peut-être qu'elle ne m'aimera pas. Je comprendrais qu'elle ne m'aime pas. » Enchaine la brune en baissant honteusement

« Lilith. Stop. Tu es parfaite. Vraiment parfaite alors arrête. Evidement qu'elle va t'aimer, elle n'aurait pas fait les recherches et la route pour rien. Elle va t'aimer, le contraire est impossible. Elle va t'aimer parce que tu es une jeune femme formidable, parce que tu es douce et belle, parce que tu as le cœur sur la main, parce que tu ferais absolument tout pour ta famille et ceux que tu aimes, parce que tu es pacsé à un jeune homme extraordinaire, parce que tu es une talentueuse photographe. Elle va t'aimer parce que tu es toi, tout simplement. » Répondit-elle sincèrement en lui attrapant délicatement le menton pour la forcer à la regarder.

Emma lui sourit doucement et l'attira dans ses bras pour la serrer fortement contre son corps. Elle la berça tendrement pendant de longues minutes avant de lui embrasser le front comme elle le ferait avec son fils ou sa fille. Elle sécha délicatement les quelques larmes qui s'étaient échappée de ses yeux et lui déposa un doux baiser sur la tempe avant de la laisser se reposer avant de devoir commencer sa journée de travail. La blonde s'installa directement derrière le comptoir de l'accueil et brancha sa clé USB pour télécharger les différentes photos qu'elle avait dû retoucher suite à la demande de certains clients qui avaient le don d'être vraiment très embêtant quand ils le souhaitaient. Il fallait mettre un peu plus de masse musculaire par ici, effacer toute trace de grossesse par-là, rectifier toutes les soient disant « imperfections » qu'ils pouvaient y avoir sur leur corps, rendre leurs dents plus blanches, rendre leurs sourcils légèrement plus important, allonger leurs jambes pour les faire paraitre bien plus grand, cacher toutes traces de double menton apparent, recouvrir telle ou telle cicatrise, faire en sorte que leurs cheveux paraissent plus volumineux, raccourcir leur nez, accentuer la couleur de leur rouge à lèvre, accentuer la luminosité pour faire magnifiquement briller leurs visages. En bref, les photos étaient finalement tellement retouchées qu'il n'y avait plus rien de beau, plus rien de vrai et cela en devenait désolant. La blonde avait toujours aimée la photographie mais pas ce genre de photographie. Elle aimait aller au parc et s'installer sur un banc au hasard alors que la neige recouvrait la ville. Elle aimait capturer dans son appareil photo chaque petit instant qui attirait son attention : les rares oiseaux qui avaient le courage de voler dans le ciel, les quelques enfants qui partageaient une bataille de boule de neige entre amis, les parents qui les regardaient avec amour et tendresse, le couple de personne âgée qui se baladaient main dans la main en se souriant amoureusement, les deux adolescents qui s'embrassaient timidement en étant bien caché derrière un imposant arbre. Elle aimait capturer l'amour sous tous les angles, l'amour familiale, l'amour conjugale, l'amour naissant, l'amour véritable, l'amour, tout simplement l'amour. Ensuite, elle aimait rentrer chez elle pour se mettre au chaud puis elle descendait, avec une tasse bien bouillante de chocolat chaud, dans sa chambre noire qu'elle avait installée dans son sous-sol et elle y passait des heures à faire ses tirages photos dans le plus grand des calmes avec un peu de musique en fond. Elle aimait ce genre de photo, elle les aimait tellement qu'elle faisait en sorte de retrouver les personnes sur ses photos pour leur offrir, anonymement, ses clichés. Au travail, elle ne pouvait pas se permettre d'imprimer chacune de ses photos dans sa chambre noire, les délais étaient bien trop courts et cela la désolait car le rendu n'avait strictement rien avoir même si elle possédait la meilleure des imprimantes à photos. Son métier n'avait strictement plus rien à voir avec sa passion c'est pour cela que, ses derniers temps, elle préférait largement passer des heures dans son studio à dessiner ses commandes, au moins là, elle n'avait aucune restriction, elle pouvait enfin laisser libre court à son imagination et à son talent. Elle allait forcément finir par se lasser de ses photos, refaite d mais qu'importe, elle continuerait tout de même car le bonheur qu'elle lisait sur le visage de ses clients lorsqu'ils venaient récupérer leurs photos – qui n'avait presque plus rien en commun avec la réalité – représentait énormément pour elle. La porte d'entrée s'ouvrir, elle le su grâce au courant d'air froid qui s'abattit en plein dans son visage mais elle ne dit rien, elle se contenta de sourire au nouvel arrivant sans prendre la peine de le regarder et continua de pianoter sur son ordinateur avant de lancer l'impression des diverses photos en soupirant discrètement.

« Bonjour, que puis-je faire pour vous ? » Demanda-t-elle poliment en tournant vers les enveloppes à photos grâce aux roulettes de sa chaise de bureau.

« J'aimerais avoir une peinture de ma famille. » Répondit l'arrivante.

Emma se tendit en entendant cette voix juste derrière elle, n'importe qui aurait pu venir avec cette requête plutôt simple qu'ils recevaient d'ailleurs assez souvent mais il fallait que ce soit ELLE et ELLE n'était pas n'importe qui. Elle serra des points en respirant le plus calmement possible et pivota sur sa chaise pour se retrouver face à face avec cette jeune femme qui troublait ses nuits depuis de longues années, de trop longues années. Elle la toisa littéralement du regard avant d'ouvrir un carnet qui trainait sur le bureau pour se désintéresser le plus possible d'elle, espérant que cela suffirait pour la faire partir le plus vite possible mais si une chose n'avait pas changé chez Regina en six ans, c'était bien le fait qu'elle était sans doute la personne la plus têtue qui pouvait exister sur la Terre entière. La blonde soupira profondément, laissa son stylo tomber lourdement sur son bureau et releva le visage en levant les yeux au ciel. La brune se mit alors à sourire de toutes ses dents avant de sortir son portefeuille de son sac à main, elle l'ouvrit et parmi tout un tas de papier elle attrapa deux photos qu'elle tendit à Emma. Le cœur de la blonde se serra en voyant ses deux petites photos, qui étaient tellement en mauvaise état qu'on aurait pu croire qu'elles avaient traversées la guerre. Chaque soir, elle s'endormait en tenant une des centaines de photos qui avaient été prise le jour de son mariage mais celle-ci, celle où Regina la portait telle une princesse, celle où elle riait à gorge déployée en s'accrochant au cou de celle qui était devenue sa femme, celle où on pouvait littéralement voire tout l'amour qu'elle portait à cette stupide brune à travers son regard, celle-ci elle ne l'avait plus jamais vu depuis de longues années.

« Désolé mais les photos doivent être en bon état et ne pas être aussi vieille. Je ne peux rien faire. » Souffla-t-elle en lui rendant ses deux petites photos.

« C'est une règle depuis quand ? Qu'importe l'état de la photo, je sais très bien que tu es capable de me faire cette peinture. » Affirma Regina en fronçant des sourcils.

« Je viens de l'inventer mais je vais de ce pas l'entrer dans le règlement du studio ! » Fit la blonde en pivotant sur sa chaise pour se retrouver face à son ordinateur.

« Emma Swan-Mills. C'est quoi le vrai problème ? » Grogna la brune.

« Le problème ? Le problème c'est toi ! Tu disparais pour réapparaitre ensuite comme si de rien était ! Tu ne devrais même pas être là ! Le problème c'est cette foutu photo ! Elle date depuis plus de huit ans, Henry n'a même pas encore deux ans dessus ! Le problème c'est toute cette histoire ! Je ne comprends pas pourquoi Henry est venu te chercher, ni même comment il t'a retrouvé mais ça n'a aucun sens ! Six ans Regina ! Six ans merde ! Est-ce que tu l'as reconnu au moins quand il a toqué à ta porte ? » Craqua soudainement Emma en frappant violement sur son bureau.

Lilith et August sortirent des pièces dans lesquelles ils se trouvaient en entendant leur amie hausser le ton dans l'accueil. Quelle ne fut pas leur surprise de retrouver leur meilleure amie avec ce qui semblait être une revenante. Ils s'approchèrent doucement et Lilith vint se glisser auprès de son amie blonde pour vérifier que tout allait bien. Comme six ans auparavant, elle reçut un merveilleux regard noir de la part de Regina qui reporta rapidement son attention sur Emma.

« Il m'a retrouvé grâce à un dossier d'un détecteur privé, il l'a apparemment trouvé sous ton matelas. » Informa-t-elle finalement en jetant rapidement un coup d'œil vers August qui tenait fermement son téléphone portable dans sa main, prêt à appeler David ou Graham en cas de problème.

« Mais quel petit con. » Grommela discrètement Lilith qui savait pertinemment de quoi il était question.

« Tu comptes m'expliquer comment il a pu avoir un tel dossier ou tu vas me faire croire que notre fils a eu toutes ses informations par magie ? » Marmonna Regina.

« La police ne peut rechercher une personne majeure qui disparait de son plein gré, tant que celle-ci n'a rien fait de répréhensible, ce n'est pas leur problème. Henry voulait savoir où tu étais. Je voulais savoir où tu étais. Alors j'ai fini par engager un détective privé pour te retrouver. J'ai reçu le dossier quelques jours après mon accouchement, je devais m'occuper de mon fils, de ma fille et de tout ce qui nous tombait dessus, je n'avais pas le temps de courir après quelqu'un qui avait simplement prit la fuite. » Soupira Emma en passant nerveusement ses mains dans ses cheveux.

« Ton accouchement ? La petite fille blonde ? Tu l'as eu avec cet homme qui était chez toi hier ? » Grogna la brune en serrant des poings.

« Mais de quoi elle parle ? » Soupira August en levant les yeux vers le ciel.

« Ma vie ne t'intéresse plus Regina Mills, elle ne t'intéresse plus depuis que tu as décidé de partir. Retourne chez toi et laisse nous tranquille. Ne t'approche plus d'Henry. Oublie-le comme tu l'as fait durant ses six dernières années, oublie-nous tout simplement. Les gars, désolé mais là, j'ai besoin… je dois y aller ! » S'exclama-t-elle fortement en récupérant rapidement ses affaires.

Elle attrapa son sac à main à la volée et quitta son studio le plus rapidement possible, elle courut presque jusqu'à sa voiture et démarra en trombe, sans prendre le temps de s'attacher, en apercevant Regina qui sortait à son tour du studio. Elle traversa les rues de StoryBrooke à pleine vitesse, si bien qu'elle se demanda comment elle n'avait créé aucun accident. Elle se gara sur le bas-côté juste après la ligne qui marquait la frontière de la ville, elle quitta sa voiture en claquant violement la portière derrière elle, elle s'élança dans les bois et rejeta absolument tout ce qu'elle avait dans l'estomac avant de se laisser vulgairement glisser le long d'un tronc d'arbre et d'éclater en sanglot en se recroquevillant sur elle-même.