Bonjour à tous et à toutes ! Etes vous prêts pour la suite ? la voici !

Le chapitre est un peu plus court que d'habitude, je suis désolée, j'essaierais de me rattraper la prochaine fois !

tenshi-no-yoru : Hello, alors, je pense qu'ils vont finir par s'en sortir, doucement, durement mais sûrement. Pour ce qui est du Petit frère son prénom comme l'est dit dans ce chapitre est Lysandre, Lys pour la fleur et sandre cendre pour la mort de sa mère, j'aime bien l'idée qu'on puisse traduire cela par une fleur de cendres. Mme Prince et Mr Evans ne se mettront pas ensemble et je pense que Mr Evans ne laissera plus l'amour entrer dans sa vie, Rose était bien son seul et unique grand amour. Pour la botanique, je pense que Pétunia va accepter, cela reste à voir.

Maericy : Merci pour ta review et je suis désolée si le chapitre précédent t'as touché à ce point

LittleSakamaki : Hellooo, aaaaaah ça me fait plaisirs que ai le sourire en lisant ma fic et cela même si il y à des passages tristes. Merci pour ta remarques j'ai corrigé par la suite, tu m'as sauvé la vie XD

latajones : Hello, Welcome to my readers and thank you for your lovely review, it doesn't matter if your comment is not very big, it's nice anyway.

Elwenn Snape : c'était si prévisible que cela ? En fait je ne pense pas qu'elle va se mêler de l'éducation en tant que telle, elle ne se le permettrait pas, les enfants ont déjà une famille et elle ne veux pas remplacer leur mère. mais elle s'est engagée à parrainer Pétunia et son fils est amis avec Lily donc, on peux dire qu'elle aurait un rôle de tante ? en quelques sortes ? en tout cas elle deviendra une bonne amie de Mr Evans.

Yzeute : Hello, désolé pour le moment tristesse (il n'est pas finit), Eileen Prince ne va pas rester non, elle va rentrer chez elle, ce n'est pas son rôle et les Evans ont besoin de faire leur deuil.

Pétuniasteve : Hola, gracias por tu comentario, lamentablemente ya he pensado en su posible futura pareja y no será James.

LuciZC : Hello, merci pour ta review, Aha ce n'est pas grave si tu t'es trompée

Bonne lecture


Argus Rusard n'était pas quelqu'un de bienveillant, ni même de très bavard. Il n'était même pas très beau avec ses joues creuses et ses yeux qui lui donnaient l'air froid voir colérique.

Personne n'avait jamais vraiment cherché à apprendre à le connaitre de toutes manières. Pour tous, élèves et professeurs comprit, il n'était qu'un vieux cracmol dont la seule compagnie était son chat. C'était vrai sous certains aspects. Il n'aimait pas les enfants, n'ayant pas la patience de supporter le bruit qu'ils faisaient. Ils n'étaient pas respectueux et sales par-dessus le marché !

Les professeurs eux, le prenaient bien souvent de haut, il n'était pas capable de jeter des sorts et alors ?

Mais ce que personne ne savait c'était qu'il lui arrivait d'être, non pas gentil, mais courtois voir très agréable.

Avec les Elfes de maison par exemple. Il prenait toujours ses repas dans les cuisines à observer ces petites créatures travailleuses et polies s'affairer en cuisine pour ces ingrats de sorciers.

Qui ? Qui était venu les remercier pour tout leur travail, hein ?

C'était eux qui faisaient à manger, le ménage, la lessive, alors que tous ces gamins devaient penser que leurs vêtements se lavaient et se rangeaient tout seuls comme par enchantement !

Argus Rusard avait du respect pour les gens et les créatures travailleuses. Il n'était pas non plus raciste contrairement à ce que beaucoup pouvaient penser.

La preuve, il s'entendait plutôt bien avec son conseiller chez Gringotts, lui !

Et il aimait les animaux, ou du moins ceux qui étaient assez intelligents pour ne pas salir son château.

Bref Argus Rusard était humain, avec beaucoup de défauts mais aussi quelques qualités par ci par là et il avait une famille.

Il avait eu des parents, Eh ! Il avait même été enfant un jour ! Et deux sœurs, Artemisia, l'ainée, toujours douce avec lui et Arabella, leur cadette, fan de chats tout comme lui.

Les trois frères et sœurs étaient cracmols, pas de jaloux mais il était le seul à ne jamais s'être marié, pas que cela lui manque. Avoir grandis entourer de femme lui avait suffi, merci bien.

Arabella la plus jeune, avait épousé un moldus du nom de Ernest Figg, un bon gars, pas bavard mais qui traitait bien sa petite sœur, puis il était décédé d'un cancer laissant Arabella veuve à Quarante ans et sans enfants, ils n'avaient jamais réussi à en avoir. Elle ne se remaria pas.

Elle vivait dans une banlieue tranquille et ils s'échangeaient quelques lettres pour les anniversaires et pour noël, ils n'avaient pas grand-chose à se raconter au final.

Puis venait Artemisia, sa sœur préférée, ou du moins elle l'avait été avant de mourir. Artemisia ou Sia comme Argus aimait l'appeler quand ils étaient enfants, n'avait que deux ans de plus que lui et avait toujours veillé sur lui avec douceur. Il se souvenait encore de son humour désastreux, souriant rien que d'y penser.

Sia s'était quant à elle, mariée avec un moldu du nom de Daniel Cracknell et avait eu deux filles. Argus ne les avaient jamais rencontrés et ne savait pas non plus ce qu'elles étaient devenues, jusqu'à ce jour d'Avril dix-neuf cent soixante-dix.

Comme chaque premier Avril, il s'était enfermé dans ses appartements en espérant que la journée se finisse rapidement. Il s'était fait livrer un panier repas par les elfes, puis avait reçu le courrier.

Il y avait son abonnement à la gazette du sorcier mais également le journal moldu et glissé entre les deux une enveloppe.

Fronçant les sourcils il abandonna la page de mots croisés pour s'y intéresser.

L'écriture ne lui disait rien et il y avait un timbre, signe qu'elle avait été expédiée par la poste moldue. Arabella lui aurait envoyée par hiboux si elle lui avait écrit pourtant...qu'est-ce que c'était encore que cette histoire ?

À l'intérieur un feuillet en papier cartonné, il attrapa ses lunettes de lecture et commença à lire :

Mr Rusard,

Je me permets de vous écrire pour vous annoncer le décès d'une des filles de votre sœur Artemisia, votre nièce Rose, est décédée ce matin premier Avril en donnant le jour à notre petit-fils, Lysandre Evans.

Je sais que mon épouse, votre sœur aurait aimé que vous soyez mis au courant, je vous souhaite donc toutes mes condoléances.

Vous serez toujours le bienvenue chez nous si vous le souhaitez.

Cordialement,

Daniel Cracknell.

Lentement, Argus laissa la lettre tomber sur la table. Il attrapa un des cadres photo qui reposait sur la commode juste derrière lui et l'observa.

La photo le représentait, lui et ses sœurs alors qu'il ne devait pas avoir plus de dix ans.

- Toutes mes condoléances à ta famille grande sœur, j'espère que ta fille repose en paix auprès de toi.


Tout était si…lointain et étranger et il observait avec ce détachement propre au déni ce qui se passait, comme s'il s'était trouvé devant une pièce de théâtre des plus invraisemblables et pourtant, sa fille aînée était une sorcière alors il s'y connaissait en choses invraisemblables.

Il se trouvait sur le pas de la porte, le chambranle a quelques centimètre à peine de ses orteils.

Dans la pièce, une chambre d'hôpital, les hommes en blouse, ordonnés et force de l'habitude débranchaient peu à peu les machines et l'un d'eux…étira le drap autrefois blanc, remontant, remontant jusqu'à faire disparaître la lumière.

Tout s'était éteint, tout d'abord la machine au bip si rassurant puis la lumière et enfin….lui-même.

Non…il souffrait, une douleur sourde et envahissante qui prenait de plus en plus ses aises dans ses veines, son cœur aussi se faisait douloureux.

Il tomba à genoux, le regard vide. Il voulait juste qu'on rallume la lumière….pourquoi ne voulaient ils pas la faire revenir ? Ils n'avaient pas le droit…non, pas le droit de lui retirer cela.

Sans elle il n'avait plus rien, sans elle il n'était plus rien, une coquille vide.

Tout s'enchaîna très vite. Daniel Cracknell fut avertis du décès de sa fille par le médecin de celle-ci.

C'est donc en Irlande que se passa la cérémonie du souvenirs, les miroirs furent recouverts, les rideaux remplacés par d'autres, noirs, pour que personne ne puisse ignorer que la famille était en deuil.

Rose fut enterrée auprès de sa mère et s'enchaîna alors un ballet de visiteurs à la petite ferme familiale.

La femme du boucher vint déposer de la viande, le Pasteur Goldstein, dont l'épouse était nourrice, se proposa pour s'occuper de Lily et du petit Lysandre qui n'avaient rien demandés.

Eileen Snape vint également, navrée de ne pas être arrivée à temps.

Elle examina comme promis le nouveau-né et offrit une peluche dotée d'un sort censé réduire les risques d'accidents magiques.

Pétunia était arrivée juste à temps pour la cérémonie qui se déroulait au cimetière du village de Kenmare.

Lorsque le Pasteur Goldstein arriva pour commencer son office, Pétunia se trouvait à l'avant, serrée tout contre une Lily en larmes et le bébé dans les bras.

Son grand-père se trouvait derrière eux, les encadrant et ses mains posées sur une épaule de chaque.

William, le père, lui, se trouvait au pied de la tombe, le dos courbé et le front posé contre la plaque de marbre comme s'il avait voulu passer au travers pour y rejoindre son épouse.

Pétunia resta là à observer son père, cet homme qui avait toujours été si fort, si joyeux, dévasté, disparut.

Dans l'autre vie de la jeune fille, aucun de ses parents n'avait connu le deuil de l'autre étant tout deux mort sur le coup dans un accident de voiture.

Pétunia, elle, avait déjà vécu tout cela. Elle avait déjà fait son deuil de sa mère dans cette autre vie mais il y avait quelque chose de cruel à l'idée de la perdre une deuxième fois, mais c'était encore plus cruel à son avis, pour son père.

Il aurait pu et aurait dû avoir encore de nombreuses années auprès de la lumière de sa vie, auprès de ses enfants. Il aurait dû encore avoir des décennies de bonheur mais tout cela lui avait été arraché.

Tout cela par la faute de Pétunia, elle en était persuadée.

Si elle n'était pas revenue au monde, si elle n'avait pas changé le court de son destin et par la même celui de toute sa famille, Rose serait encore auprès de William. Bébé Lysandre ne serait peut-être pas venu au monde, Pétunia n'aurait pas été une sorcière et eu tout ces amis merveilleux, et elle ne s'entendrait pas avec sa sœur.

Tellement de choses avaient été changées à cause de Pétunia ? A cause de son égoïsme. Elle n'avait pensé qu'a elle sans réfléchir à tout ce que cela pouvait signifier pour son entourage.

Elle le savait pourtant. Elle était quelqu'un de mauvais, le nom de Pétunia Evans serait toujours synonyme de malveillance et d'égoïsme. Elle qui pensait pouvoir changer s'était bien mis le doit dans l'œil.

Sa mère était morte, son père ne serait plus jamais heureux et Lily et Lysandre étaient à moitié orphelins, par sa faute, à elle seule.

Qui pouvait bien être sa prochaine victime ?

Elle devait se rattraper. Vaille que vaille.

La jeune fille fit travailler sa mémoire et dans un carnet vide choisit au hasard elle retranscrit tout ! Tout ce dont elle se souvenait à propos du monde de la magie, de son ancienne vie, ce qui risquait d'arriver à sa sœur, mais également et surtout, tout ce qu'avait pu lui dire Harry sur sa vie et ce qu'elle avait appris via les lettres de Dumbledore sur les fameux exploits de son neveu.

Il lui fallait un plan, non ! Des dizaines et des plans de secours, assez pour remplir l'alphabet s'il le fallait et si cela ne suffisait toujours pas, elle passerait aux chiffres puis aux nombres !

L'opération sauver Harry était en marche.