Les amis me revoilà ! (Évite de justesse une pantoufle) désolé pour tout ce temps sans chapitres mais…la vie fait que…non d'accord je n'ai pas d'excuses à part la page blanche mais me revoilà ou plus interessant pour vous, revoilà les aventures de Pétunia !
Reviews
Tsukio Hoshizora : Je te remercie du fond du cœur de suivre ma fic depuis le début, et oui, tu as toujours été là ! Je suis vraiment contente que ma fic continue de te plaire au fil des chapitres et j'espère vraiment continuer à être à la hauteur de tes attentes.
Maericy : Oui c'est très triste, perdre un proche est toujours terrible, même pour les personnages de fics.
Miss-MPREG : contente d'avoir réussit à te surprendre, je suis toujours à la recherche de nouveauté et de suspense pour mes chers lecteurs. Je suis désolé pour le deuxième paragraphe si tu as eu du mal, je pense l'avoir corrigé mais si jamais il y à encore des soucis à l'avenir, n'hésites surtout pas à me le faire savoir !
tenshi-no-yoru : Merci pour tes reviews que j'attends toujours avec plaisirs, oui c'est très triste pour les Evans, mais ils avanceront, ils n'oublieront pas mais ils avanceront, il le faut.
Chouilla : Tout d'abord merci beaucoup pour ta review et pour avoir prit le temps de me lire ! Alooors pour Sybille et son troisième œil, je sais, je n'oublie et ne modifie pas complètement le canon, les explications pour ce changement arriveront vers huuuum (relis ses notes) vers la quatrième ou cinquième années des Serdaigles, patiente jusque là ! Quant aux sursauts, je ne pense pas que Pétunia soit si malléable que cela mais c'est intéressant que tu m'en fasse la remarque, je tacherais d'y remédier au plus vite !
AmiralJO : Bienvenueeee à toi l'amiiii ! Je suis vraiment contente que cela te plaise mais ne va pas te faire une indigestion de Pétunia, je m'en voudrais de ne pas avoir prévu une alerte en début de fic XD contente que cela te plaise autant en tout cas !
Guest ( qui que tu soit) : oui très dommages, enfin, je l'aime pas trop la tantine de toutes manières, mais très dommages oui
Lazurielle : Merci à toi de lire ma fic et de me laisser un si joli commentaire, j'espère que la suite continueras de te plaire.
Bonne lecture à vous !
Juin
Juillet
Août
Il faisait une chaleur écrasante sous le soleil de cet après-midi du moi d'Aout. C'était bientôt la fin des vacances.
La famille Evans au grand complet avait emménagé début de l'été, peu après le drame, dans le corps de ferme du grand-père des des enfants.
William, le père avait essayé de refuser, ne se sentant pas capable de reconnaître en Daniel Cracknell les traits de sa défunte épouse. Mais il ne pouvait pas s'en sortir seul. Pas avec trois enfants, dont un nouveau-né et ce même si Pétunia et Lily l'aidaient beaucoup.
Le père de famille avait finit par accepter. Ils voulaient que ses enfants aient une vie aussi normale que possible et il n'y arriverait pas seul.
Il y avait le deuil à faire aussi. Cela ne se fit pas en un claquement de doigts. Il y eu la dépression, le déni, la colère puis vint enfin l'acceptation. Ce ne fut pas facile, lily pleura pleura beaucoup, Pétunia se renferma, s'efforçant et se fatiguant à trouver des solution, tentant de se rappeler de bribes d'événements à venir. Elle fit beaucoup de cauchemars aussi, son ancienne vie et la nouvelle se mélangeant à ses craintes, ses hontes et ses décéptions.
Leur père s'abandonna à la léthargie pendant deux semaines et il arrivait à leur grand-père de s'isoler pour pleurer dans son coin ou devant les tombes de sa femme et sa fille.
Le seul à ne pas souffrir du manque fut Lysandre, mais n'était-ce pas encore plus cruel pour lui ? Lui qui ne connaîtrait jamais sa mère ? La douceur de ses bras, la caresse des ses doigts dans les cheveux ? Le son de sa voix ?
Doucement, ils souffrirent, ils n'oublièrent pas mais recommencèrent à vivre. Doucement.
Les Evans avaient donc élu domicile en Irlande. Le père avait quitté son boulot et aidait à présent le vieil homme dans les affaires de la ferme. Il occupait également une partie de son temps dans la rénovation de l'aile centrale du corps de ferme, aile qui deviendrait la résidence privée de la famille.
Plusieurs jours par semaines, Lily se rendait au village pour se rendre au centre aéré, histoire de se faire des amis, ce qu'elle se fit en masse. Pétunia, quant à elle, quand elle ne s'occupait pas de bébé Lysandre quand il n'était pas chez Mme Goldstein, l'épouse du Pasteur qui s'était proposé de le garder, et quelle n'aidait pas au verger, faisait ses devoirs de vacances ou répondait aux lettres qu'elle recevait de ses amis de Poudlard.
Elle en recevait plusieurs par semaines de la part de Xenophilius, Septima et Sybille mais elle en reçus également des jumeaux Gallagher, d'Alice, Jasmine et de Pandora.
Elle avait reçus des lettres de condoléances bien sûr mais également des cartes postales de leurs voyages, des questions en rapport avec leurs devoirs, particulièrement en Botanique ou elle était très douée, mais également des photos.
Des photos qui bougeaient, des photos de matchs de quidditch, des photos de créatures magiques, des photos de visages qui grimaçaient ou d'amis qui se comportaient de manières ridicules.
Des photos qu'elle tria et organisa en un album photo dont elle prenait le plus grand soin.
Pétunia adorait ces moments, ou installée à son nouveau bureau, fabriqué par son grand-père en bois de pommier, elle lisait et répondait à toutes ces lettres.
Mais ce qu'elle préférait, c'était ces longues ballades dans les champs ou la forêt qu'elle faisait avec Lily et Lysandre, confortablement installé dans sa poussettes tout terrain. Cela arrivait une fois par semaine et à chaque fois ils ne manquaient pas d'emporter un panier avec de qui grignoter.
Il leur arrivait de faire des couronnes de fleurs, des bouquets ou même des petits sachets de senteurs ou tout simplement d'observer les nuages en s'imaginant qu'ils avaient des formes particulières.
C'était une de ces après-midi là que Pétunia exploraient non pas les environs mais les bâtiments encore non rénové de la ferme de leur grand-père. Les deux hommes ayant décidé de ne s'occuper que d'un bâtiment à la fois même s'ils avaient l'aide de pas mal de monde venant du village.
Pétunia et Lily était donc en train d'explorer ce qui avait dû être une ancienne bergerie et son parc tout autour. Le bâtiment semblait encore en bon état et ne demanderait pas beaucoup de travaux.
Cela ne semblait pas non plus particulièrement dangereux alors la jeune sorcière autorisa sa sœur à explorer l'intérieur tandis qu'elle montrait des fleurs au bébé.
Du moins jusqu'à ce qu'elle n'entende un cris venant de l'intérieur.
Attrapant la poussette, ne pouvant se résoudre à laisser le bébé seul dehors sans surveillance, Pétunia fonça aussi vite que possible vers le bâtiment.
La porte était lourde et grinça à son passage mais elle finit par réussir à rentrer.
Lily était là devant l'un des boxes, apparement indemne.
Sa sœur lui fit signe d'approcher et c'est là que Pétunia comprit.
Elle sortit sa baguette magique, qu'elle gardait toujours avec elle et la pointa en direction des créatures.
Elle le baissa presque immédiatement en avisant les airs effrayés et en larmes des deux petits êtres.
Des elfes de maison, petit, des grands yeux globuleux, des oreilles surdimensionnées, oui, c'était bien des elfes de maison comme ceux de Poudlard, se dit Pétunia.
Elle se souvenait des petites créatures en charge du ménage, de la cuisine et du linge lors de son année à Poudlard. Ces créatures n'étaient pas dangereuse mais loyales et douces.
Celles-ci n'étaient pas au meilleur de leur forme.
Il s'agissait vraisemblablement d'un couple, un vieux couple. Le femelle était recroquevillée dans un coin, les oreilles légèrement repliée sur le haut et avait les yeux bleu. Le mâle, lui, avait une oreille déformée, comme, comme si on en avait arrachée un morceau et les yeux d'un noir profond.
Malgré sa mauvaise condition physique et ses tremblements, il ne semblait presque plus tenir sur ses jambes, il se tentait de se tenir en avant pour protéger sa compagne.
Pétunia recula alors, faisant signe a sa sœur de faire de même et s'agenouilla pour être à la hauteur des deux elfes, qui écarquillèrent les yeux en la voyant faire.
Rangeant sa baguette, elle s'adressa à eux voulant paraître rassurante :
- Bonjour, Je m'appelle Pétunia, voici lily et plus loin dans la poussette il s'agit de Lysandre, mes frères et sœurs, avez-vous des noms ?
La petites sorcière ne manqua pas le regard curieux que lança la petite femelle en direction de la poussette. Celle-ci jeta d'ailleurs un regard à son compagnon avant de se redresser.
- Baddy et Lonny ne voulaient pas déranger la demoiselle et sa famille, fit-elle précautionneusement.
- Vous ne nous dérangez pas, vous êtes des elfes de maison n'est-ce pas ? Demanda-t-elle comme confirmation à ses suppositions.
Les elfes de maison hochèrent de la tête.
- Est-ce que vous êtes loin de votre maison, nous pourrions vous ramener chez vous après que vous vous soyez reposés, hein Pétunia ? Demanda Lily
Les deux petites créatures se mirent à trembler énormément et se jetèrent au sol en pleurant, la femelle les suppliant de ne pas les ramener chez leurs maîtres.
- Vous avez été renvoyés ? Demanda Pétunia en commençant à comprendre la situation.
Elle avait déjà entendu parler de cela de par ses amis ou dans des livres de la bibliothèques de Poudlard.
Les elfes de maison dépendaient totalement de la famille qu'ils servaient car sans cette source de magie, ils finissaient par perdre la raison puis mourir petit à petit mais il arrivait, dans la plupart des cas, qu'ils soient maltraités voir renvoyés ce qui les amenaient à devenir des elfes abandonnés.
Un elfe de maison bien traité était pourtant une ressource inestimable pour une famille de sorciers, tant en matières de nettoyage, de cuisine mais c'était également eux qui s'occupaient des enfants et quelques fois des courses.
Ils le faisaient toujours avec joie, car ils aimaient profondément leurs familles, et étaient des protecteurs farouches.
- Si vous ne le voulez pas, vous pouvez rester ici, souffla Lily perdue face aux explications de sa sœur.
- Un elfe de maison ne peux pas être libre, il doit servir sa famille, miss, souffla la femelle.
Pétunia réfléchit à une solution mais ce fut Lily qui répondit la première,
- Vous pourriez rester avec nous, dis Pétunia ? Dis ouiiii, s'il te plait ? fit-elle avec de grands yeux.
Fronçant les sourcils, celle-ci proposa aux elfes :
- Si notre grand-père accepte, vous seriez les bienvenu, je n'y vois aucuns inconvénients, vous pourriez aider au verger ou même à la maison avec les tâches ménagères, mais il faudra voir cela avec grand-père, fit-elle en direction de lily qui s'apprêtait déjà à sauter de joie.
- Pétunia, dépêche toi !
- J'aimerais bien t'y voire toi ! Ma valise est plus grosse que toi je te rappelle ! S'écria la concernée du haut des escaliers.
Les travaux du bâtiment central étaient terminés à présent grâce à l'aide des deux elfes de maison. Car, oui, le grand-père des trois Evans avait accepté de les accueillir chez eux à la plus grande confusion et joie des deux petites créatures.
Baddy et Lonny avaient depuis lors gagné en vivacité comme s'ils avaient tout simplement repris vie. Les deux elfes s'avéraient très utiles à la ferme ne serait-ce que pour aider à cueillir et transporter les fruits ou pour le ménage et la restauration des lieux.
Ils avaient tout les deux servis la même famille avant d'être renvoyés. Lonny, la femelle était bonne cuisinière et adorait s'occuper du petit Lysandre. Baddy, lui, restait encore méfiant, de peur sans doutes que cette situation ne dure pas. Il était mué, son ancien maître lui ayant coupé la langue comme punition pour avoir parlé à l'un des enfants de son ancienne famille.
Néanmoins, il était travailleur et très attentionné envers le vieil homme et sa famille.
Que ce soit les deux elfes ou la famille Evans, tous avaient eu de la chance de tomber les uns sur les autres au final.
- Pétuniaaaaa !
- OUIIIIIIIIII, j'arriiiiiveeee ! S'énerva la jeune sorcière avant de se décider à faire glisser sa malle dans les escaliers, énervée.
La malle glissa en effet le long des marches mais une fois arrivée en bas elle s'ouvrit un en sursaut et toutes les affaires de la jeune fille s'éparpillèrent au sol.
Pétunia retint un cri de frustration jusqu'à ce que Baddy apparaisse au pied de l'escalier. Celui-ci claqua des doigts et la malle se reconstitua en une pulsation de magie avant de se fermer à double tour.
- Merci beaucoup Baddy, tu me sauves la vie, sourit Pétunia en soupirant de soulagement.
L'elfe hocha la tête et fit flotter la lourde malle jusque devant la maison ou l'attendaient Lily, Severus et la mère de celui-ci.
Eileen Prince, anciennement Snape avait proposé cette année à nouveau d'accompagner Pétunia jusqu'au Poudlard express et à cette occasion d'emmener Lily et Severus également pour qu'ils découvrent comment cela se déroulaient, afin qu'ils se préparent pour l'année suivante.
La sorcière adulte sourit légèrement en les voyant arriver. Elle rétrécit et allégea la malle en un petit tour de baguette et tendit la main à Pétunia.
- Bonjour jeune fille, je vois que ta famille et toi êtes entre de bonnes mains, dit-elle en saluant d'un signe de tête l'elfe de maison qui les observaient depuis le porche.
Pétunia la salua et fit signe à Baddy avant d'accepter la main tendue de la sorcière. Elle sentit alors le pincement caractéristique du transplannage, comme si on l'attrapait par le nombril avec un hameçon.
Deux minutes plus tard, quand elle ouvrit les yeux, ce fut pour se retrouver sur le quai du Poudlard Express.
Mme Prince les fit avancer afin de ne pas boucher l'aire de Transplannage et ils longèrent la locomotive à l'arrêt.
Ils étaient en avance et évitaient encore la cohue des arrivées de dernières minutes.
- Tiens Pétunia, fit l'adulte en lui tendant sa malle rétrécie qu'elle mis dans sa poche, n'oublie pas de demander à un préfet de lui rendre son état d'origine surtout.
- Ne vous inquiétez pas Madame Prince, sourit Pétunia.
- Eileen, tu peux m'appeler Eileen.
Pétunia hocha la tête, gênée et se détourna en direction de Lily et Severus qui s'extasiaient devant la locomotive et les différents passants.
Elle passa quelques minutes avec eux avant de devoir leur faire ses adieux, le train devant bientôt partir, elle embarqua dans le train, s'installa dans un compartiment vide et, debout devant la fenêtre leur fit signe jusqu'à ce que la locomotive ne soit trop loin et qu'elle ne puisse plus les apercevoir.
Voilà, elle retournait à Poudlard pour sa deuxième année, avec le sentiment que celle-ci ne serait peut-être pas aussi paisible que la précédente.
Elle avait hâte.
