Saluuuuut les lecteurs !
J'ai un peu de retard pour la publication de ce chapitre, je n'ai pas su trouver le temps de le faire à cause du travail, j'ai l'impression qu'ils me font travailler double pour compenser mes trois prochaines semaines de vacances. les deux prochaines semaines seront sans chapitres pour causes de vacances mais cela me permettra de m'avancer un peu dans l'écriture de la suite ehe
Reviews ;
Lassa01 : Saluuuuut cela faisait longtemps ! merci énormément pour tes reviews, certaines m'ont bien fait rire aha
Ce chapitre annonce l'arrivée très proche des évènements du canon, et oui, dans ce chapitre, nous faisons un bon dans le temps, Pétunia entre en septième année et Lily et les mauraudeurs en cinquième.
Bonne lecture !
Le chemin de traverse était époustouflant se dit il en contemplant les boutiques et les passants tous plus colorés les uns que les autres.
Samuel Evans n'était pas un sorcier mais la magie coulait quand même dans ses veines, si bien que, bien que Cracmol, il pouvait faire un certain nombres de choses magiques.
Le jeune homme de seize ans pouvait faire des potions, il pouvait voir la magie et les créatures magique et donc, il pouvait se rendre sur le chemin de traverse pour profiter des délicieuses crèmes glacées de Florian Fortaromes.
Samuel avait toujours sut au plus profond de lui qu'il n'irait jamais à Poudlard mais, la tristesse et la rage s'en était allés et il était déjà très satisfait de sa vie à la ferme. Et de sa relation avec Diana Goldstein, la fille du Pasteur du village.
Achevant sa crème glacée il vit arriver au loin la personne qu'il attendait depuis deux bonnes heures. Sa sœur était merveilleuse à ses yeux et pas seulement car elle l'avait immédiatement accepté tel qu'il était et l'avait aimé comme s'il avait toujours fait partie de la famille Evans.
Cela faisait plus de trois ans qu'il avait été adopté par son oncle par alliance mais c'était comme si cela avait toujours été sa famille, pour Samuel c'était le destin. Samuel devait devenir un Evans.
Il devait devenir le petit frère de cette blonde pleine de charmes, charme dont elle n'avait pas connaissance à la grande consternation du brun.
Pétunia Vêtue d'une robe bleu clair, les cheveux aux vent et le sourire que celle qui avait réussit, arriva devant sa table.
- Alors, tu l'as eu ? Sourit Samuel
- Et bien, tout ce que je peux te dire c'est que nous n'auront pas à prendre le Magicobus pour rentrer, sourit sa soeur en s'installant en face de lui.
Le garçon soupira de soulagement, il détestait profondément le magicobus.
Les deux frères et sœurs prirent par la suite la direction du Chaudron Baveur puis du portail vers le monde moldu. Ils devaient trouver de nouveaux vêtements pour Lysandre et Samuel qui n'en finissaient pas tous les deux de grandir.
Lysandre allait avoir six ans il lui faudrait de meilleures chaussures pour courir et peut-être quelques t-shirt qui fassent moins bébé, réfléchit Samuel en suivant Pétunia dans les allées d'un grand magasin.
Il lui fallait aussi de nouveaux vêtements mais il fut attiré par une robe au rayon femme. Elle était dans les tons clairs et avait quelques touches de rose.
Diana serait magnifique la dedans, se dit-il avant de se détourner en rougissant.
Pétunia flânait dans les rayons chaussures, fredonnant la dernière chansons à la mode étant passée sur la RYTHM quand elle se figea.
À quelques pas de là se tenait un grand gaillard aux cheveux noirs. Il était costaud et très grand mais surtout, Pétunia le reconnut en un clin d'œil.
Il l'observa en souriant et semblait sur le point de s'approcher.
C'était Vernon. Vernon Dursley, en chair et en os. Jeune comme lorsqu'elle l'avait rencontré pour la première fois. Comme lorsqu'elle était tombée amoureuse de lui lors de son autre vie.
Son rythme cardiaque augmenta et elle commença à ventiler attirant l'attention de la version jeune de Vernon dont le regard se fit inquiet.
- Vous allez bien ? Demanda celui-ci en s'approchant encore plus près.
Et Pétunia se souvint d'à quel point Vernon avait pu être gentil et prévenant quand il était jeune. Avant qu'il ne commence à boire, cela la fit encore plus souffrir.
- Pétunia ça va ? S'exclama une voix familière.
Samuel s'était interposé entre Vernon et elle, lui cachant la vue de celui-ci
- Ce gars t'as fait du mal ? Demanda son frère avec une pointe de colère.
La sorcière s'aperçut alors que les deux hommes faisaient à peu près la même taille à ceci près que Vernon était large quand Samuel n'était que muscles à cause du travail à la ferme.
- Je ne lui ai rien fait, s'exclama Vernon son visage rougissant de colère, Et puis vous êtes qui vous ?
- Son frère, crétin, s'énerva le brun.
- Non, Samuel, c'est bon, fit Pétunia en reprenant doucement sa respiration, Rentrons à la maison.
Son frère obéis et l'éloigna de Vernon pour prendre la direction de l'extérieur. Ils passaient les portes quand elle entendit distinctement Vernon marmonner à propos « des gens bizarres ».
Samuel ne broncha pas, quand elle appela le magicobus avec sa baguette, comprenant qu'elle n'était pas en état de transplanner. Il la conduisit à un siège et passa le trajet à lui caresser le dos en signe de réconfort.
Elle s'était prise une claque monumentale. Elle avait vécu cette vie comme si l'ancienne n'avait jamais existé mais ce passé était bien là et ne demandait qu'à revenir.
Il n'en était pas question. Il était hors de question qu'elle redevienne Madame Vernon Dursley.
Dehors la guerre faisait rage, les combats étaient monnaies courantes et il n'y avait pas un mois ou la gazette n'annonçait pas une ou plusieurs disparitions, pour ne pas dire mort tragique.
Ses ongles n'avaient jamais été autant rongés, car, oui, elle se rongeait les ongles à défaut de s'arracher les cheveux à cause du stress.
Elle avait une famille à protéger.
Des amis à chérir.
Des aspics à passer.
Un rôle de Préfète en chef à assumer.
Et un cadeau de Noël à trouver pour Lysandre qui aurait six ans en avril prochain.
Pétunia était au bord de la crise de nerf, du burn out et elle n'avait qu'une envie, rentrer à la maison, là ou ses seules préoccupations était la ferme et sa famille.
- Inspire doucement Pétunia et expire; souffla Xenophilius en lui caressant le dos en de larges cercles.
La jeune femme s'exécuta non sans mal, fixant son regard dans celui de son meilleur ami.
- C'était une grosse crise cette fois, dit il sans attendre de réponse particulière de sa part.
Ils étaient tous les deux assis au milieu d'un couloir et Pétunia soupira de fatigue, se souvenant s'être effondrée et laissée glisser contre un mur.
Cela ne pouvait plus durer, elle devait trouver des solutions. Elle ne parviendrait pas à passer cette année si elle faisait des crises dès le mois d'octobre, se dit elle en acceptant le carré de chocolat que lui tendait son ami.
Elle avait encore une année à Poudlard avant d'entrer dans le monde adulte et là, Là….elle ferait quoi déjà ?
La jeune sorcière se figea, elle avait des plans pour presque tout. Pour sauver sa soeur d'une mort certaine. Pour protéger sa famille. Des plans pour améliorer la ferme mais rien pour elle.
Lily était grande et autonome. Severus n'était pas aussi renfermé que dans leur ancienne vie et ne se faisait pas autant maltraité.
Bon, c'était un Serpentard, cheveux gras ou pas donc les Maraudeurs s'en prenaient quand même à lui mais il savait se défendre et ou savait qu'il pouvait compter sur elle.
Et la ferme était entre de bonnes mains, Samuel ayant décidé de la reprendre quand leur père et grand père souhaiteraient prendre leur retraite.
Qu'allait elle devenir ?
Tout semblait être aller trop vite se dit elle un jour alors qu'elle se trouvait en pleine cession de révision en compagnie de Lily et ses amies Gryffondor qui passeraient leurs buses en fin d'année.
Pétunia observait sa soeur qui s'était coupé les cheveux en un carré plongeant pendant l'été. Lily n'était définitivement plus la même. Ce n'était pas la douce et gentille Lily de son autre vie.
Bien qu'elle ai été flamboyante, jamais elle n'avait eu cette colère en elle, cette agressivité. Jamais ou du moins elle ne croyait pas s'en souvenirs, elle n'avait cumulé des heures de colles comme elle le faisait maintenant pour s'être battue contre des puristes.
Lily était une force de la nature mais elle était toujours aussi douée en cours ce qui rassurait sa soeur.
Pétunia relisait ses notes de cinquième année sur les procès de sorcières lors de l'inquisition quand elle se prit une boulette de parchemin dans la figure.
Fronçant les sourcils et jetant un coup d'œil autour d'elle, elle finit par défroisser le bout de parchemin.
Rougissant furieusement à la grande surprise de sa sœur et ses amies, elle déchira le morceau de parchemin et le fit disparaitre d'un coup de baguette sous les regards ahuris de ses compagnes de table.
- C'était quoi ? Demanda sa sœur avec un regard suspicieux
- Rien du tout, révise, chuchota trop rapidement Pétunia en toussant pour cacher sa gêne.
Ce crétin ne perdait rien pour attendre.
Elle prit congé de sa sœur et ses amies, trouvant pour excuse ses devoirs de préfète en chef.
Arrivant devant la salle de bain des préfets, elle ouvrit la porte quand une main l'attrapa par le poignet et la tira violemment vers l'intérieur.
Pétunia aimait sentir l'eau contre sa peau alors qu'elle était accrochée aux épaules de son petit ami.
Celui-ci essayait de lui expliquer avec fougue ce qui s'était passé pendant le dernier match de quidditch de son équipe favorite mais elle n'écoutait pas. Et il le savait mais cela ne l'empêchait pas de continuer.
Jouant avec les boucles qui retombaient dans la nuque du garçon, elle ne s'aperçut pas immédiatement qu'il s'était arrêté pour la déposer.
Il se retourna vers elle, se posant contre le bord du bassin voulant sans doute se montrer décontracter mais elle pouvait voir les minuscules ridules sur son front, signe de stress chez lui.
- Si je t'invite pour passer nouvel an avec ma famille, tu viendras ? Demanda celui-ci en la fixant de ses yeux marrons.
Regardant le mouvement de l'eau, Pétunia prit son temps pour répondre.
- Je croyais que ce n'était rien de sérieux entre nous, juste un moyen d'évacuer le stress et de s'amuser ?
- Seuls les idiots ne changent pas d'avis, répondit-il avec un sourire goguenards.
- Je ne pense pas que ce soit une bonne idée, chuchota Pétunia en commençant à se rhabiller.
- Moi je trouves que si, tu sais bien que mon frère t'adore et ma soeur à envie de te rencontrer. Ce ne sera rien de très formel tu sais, et les enfants de ma soeur vont passer leur temps à crier et courir dans tous les sens….tu pourrait même emmener Lysandre si tu veux, proposa-t-il pour la convaincre.
- Tu es sûr ? Fit-elle d'une toute petite voix.
Il lui fit un immense sourire pour seule réponse avant de se jeter sur elle pour l'embrasser.
Pétunia détestait être de ronde dans les cachots. Il y faisait toujours froid et humide et cela rendait ses cheveux électriques. Ils étaient déjà bien assez compliqués à coiffer et elle n'avait pas envie de devoir utiliser une potion de protection capillaire, cela rendait toujours les cheveux graisseux.
Jetant un tempus, elle se donna une demie heure avant de cesser de faire semblant de surveiller les coins et recoins en quête d'élèves enfreignant le couvre feu et elle irait se réfugier dans les cuisines.
Les elfes auraient bien un chocolat chaud pour elle. Avec de la crème fouettée et ce serait parfait se dit-elle un large sourire se formant sur son visage.
Une cavalcade et le bruit des grandes portes qui claquaient se fit entendre. Fronçant les sourcils et la préfète de Serdaigle étant la plus proche du hall d'entrée, Pétunia s'élança vers le rée de chaussée maudissant sa faible endurance.
C'est le souffle court et le visage rouge qu'elle arriva devant deux élèves qu'elle ne connaissait que trop bien et qui s'engueulaient à voix basse.
- Tu pourrais me remercier, je t'ai sauvé la vie Servilus, fit cette tête a claque de Potter.
- Vingt points en moins pour Gryffondor, s'exclama Pétunia le visage toujours rouge mais de colère, faisant sursauter les deux cinquième années.
- Tunie, c'est un monstre, fit Severus sous le choc
Pétunia observa alors plus attentivement les deux élèves, Potter n'avait rien si ce n'était sa tenue qui était froissée mais Severus retenait son bras gauche contre lui et était pale, trop pale même pour lui.
- À l'infirmerie, immédiatement, claqua la septième année d'un ton qui ne laissait pas de place au refus.
L'infirmière les accueillis sans broncher, encore vêtue de sa blouse de médicomage et se jeta presque sur Severus en ordonnant à Potter d'aller se changer et de s'installer dans un lit.
Le gamin râla pour la forme, ne quittant jamais tout à fait le Serpentard du regard comme s'il le surveillait.
Pétunia s'installa à côté du lit de Severus dont le bras était à présent bloqué dans une écharpe.
- Monsieur Prince, Miss Evans, fit la voix du directeur, faisant sursauter Pétunia.
- Professeur, s'exclama Severus en se redressant d'un bon, Il y a…
- Oui, oui, Monsieur Prince, un loup garou dans l'enceinte de Poudlard, soupira le directeur en s'installant dans une chaise.
L'homme croisa les mains sur ses genoux et les analysa du regard.
- Je ne veux qu'aucun de vous deux ne dévoile ce qui s'est passé ce soir, ordonna le directeur d'un ton sans équivoque.
- Quoi ? Mais ! Fit Severus, C'est un Monstre…Lupin est
- Monsieur Lupin est victime d'une malédiction, il n'as en aucun cas choisit ce qui lui arrive et il n'est un danger pour personne mis à part une nuit par mois et des mesures de sécurité sont en place.
- Des mesures de sécurité, s'exclama Pétunia, pâle comme un mort en prenant conscience de l'ampleur de la situation, Je croyais qu'il était enfermé dans la cabane hurlante ? Comment pouvez vous dire que nous sommes en sécurité s'il peut se promener en liberté, prêt à attaquer n'importe qui d'assez stupide pour sortir dans le parc la nuit ! Pleins d'élèves sortent la nuit !
Pétunia était au courant bien sûr. Remus Lupin était un loup garou. Et elle l'avait deviner en faisant des recherches sur la maladie qui pouvait obliger le gamin à rester deux à trois jours par mois à l'infirmerie.
Et quand elle l'avait su, attirant l'attention de l'infirmière, celle-ci lui avait assuré que le gamin était enfermé chaque pleine lune dans la cabane hurlante dont la seule issue était le saule cogneur.
Mais jamais, jamais elle n'aurait imaginé que la bête puisse sortir à volonté et se promener dans le parc !
Par Merlin, même elle, elle bravait le règlement pour se balader dehors quand elle sentait venir une crise de panique alors d'autres devait le faire aussi. Comment les professeurs pouvaient s'imaginer que tous les élèves allaient se tenir bien sagement dans leurs dortoirs une fois le couvre feu passé ?
- Cet incident est regrettable, néanmoins je suis d'avis que nous ne pouvons punir le jeune monsieur Lupin pour quelque choses qu'il ne contrôle pas, ce qui s'est passé ne sortira donc pas d'ici, répondit le directeur d'une voix dure, Je vais devoir vous demander de jurer sur votre magie de ne pas révéler ces informations à quiconque n'étant pas au courant pour Monsieur Lupin.
Si cela était possible, les deux élèves perdirent le peu de couleur qu'il restait dans leurs visage.
Un serment….le directeur leur demandait un satané serment inviolable ?
- Commençons par vous Miss Evans, répétez après moi.
