Je ne possède aucun des personnages du film.

Un recueil de textes courts sur l'univers du film La Guerre des Mondes de Steven Spielberg, nous plongeant dans un instant ou une pensée des protagonistes de l'histoire

En espérant que cela vous plaise

Bonne lecture

PS : Au fait j'ai commencé à faire du tri et à remettre de l'ordre dans mes publications en faisant une sorte de table des matières dans mon profil alors n'hésitez pas à y faire un tour ;)


QUELQUES TEXTES SUR LA GUERRE DES MONDES

Le jour de l'Apocalypse

Ray Ferrier, ancien docker, se tenait au milieu du chaos absolu. La ville qui l'entourait, jadis grouillante de vie, était maintenant un champ de bataille apocalyptique. Les tripodes extraterrestres, monstrueux et implacables, réduisaient tout en cendres. Les cris des gens, les explosions, et le vrombissement sinistre des machines envahissaient ses oreilles, créant un cauchemar éveillé.

Au cœur de cette horreur, Ray ne pensait qu'à une chose : protéger ses enfants, Rachel et Robbie. Rachel, sa fille cadette, agrippait sa main avec une force désespérée, ses yeux grands ouverts de terreur. Robbie, plus âgé mais tout aussi effrayé, oscillait entre l'envie de fuir et celle de se battre.

Le sol tremblait sous leurs pieds, secoué par les pas lourds des tripodes. Ray pouvait sentir la chaleur des rayons destructeurs des machines, qui transformaient tout ce qu'ils touchaient en poussière. Le monde semblait s'effondrer autour de lui, et malgré son instinct protecteur, une pensée glaciale s'infiltrait dans son esprit : c'était l'Apocalypse. Ils allaient mourir.

Cependant, il ne pouvait pas se permettre de céder à cette peur. Pas maintenant. Pas avec Rachel et Robbie comptant sur lui.

- Tenez bon, restez près de moi, murmura-t-il, sa voix tremblante mais déterminée.

Chaque pas était une lutte pour survivre, chaque décision un pari contre la mort. Ils avancèrent à travers les rues dévastées, cherchant un abri, une quelconque sécurité dans ce monde devenu fou. Ray serrait la main de Rachel si fort qu'il craignait de lui faire mal, mais il ne pouvait pas la lâcher. Pas une seconde. Robbie restait proche, ses yeux cherchant un signe d'espoir dans le désespoir ambiant.

Finalement, ils trouvèrent refuge dans une vieille maison, partiellement détruite mais offrant une protection temporaire. À l'intérieur, l'odeur de la fumée et de la poussière était étouffante. Ray fit asseoir Rachel et Robbie dans un coin relativement sûr, essayant de les calmer.

- Ça va aller, je vous le promets, dit-il, même si au fond de lui, il n'était pas sûr de croire à ses propres paroles.

Les heures passèrent dans une tension insupportable. Les bruits de la destruction continuaient dehors, mais Ray restait alerte, cherchant chaque signe de danger imminent. Rachel pleurait doucement et Robbie, bien que tentant de rester stoïque, ne pouvait cacher sa peur.

Soudain, une explosion proche fit trembler la maison, et Ray réalisa que leur abri temporaire ne tiendrait plus longtemps.

- On doit partir, maintenant, dit-il avec urgence.

Ils sortirent de la maison, le cœur battant, pour se retrouver de nouveau dans les rues en ruines. Les tripodes étaient toujours là, mais Ray repéra un groupe de survivants se dirigeant vers un tunnel de métro. Une chance de se cacher sous terre.

Ils coururent, Ray tenant fermement Rachel et guidant Robbie à travers les débris. Chaque pas résonnait comme une prière silencieuse. Ils atteignirent enfin l'entrée du tunnel, se glissant à l'intérieur juste avant qu'un rayon destructeur ne frappe l'endroit où ils se tenaient quelques instants plus tôt.

Sous terre, l'atmosphère était différente. Moins de bruit, moins de destruction visible, mais l'air était lourd de peur et de désespoir. Ray trouva un coin où ils pouvaient s'asseoir et reprendre leur souffle. Rachel se blottit contre lui, épuisée et terrifiée. Robbie restait vigilant, son esprit adolescent luttant pour comprendre cette nouvelle réalité. Ray ferma les yeux un instant, tentant de repousser l'idée que c'était la fin. Ils devaient survivre, ils devaient continuer à avancer. Pour Rachel, pour Robbie, et peut-être même pour lui-même. L'Apocalypse pouvait bien être là, mais tant qu'il respirait, tant qu'il avait ses enfants avec lui, il ne céderait pas. Ray Ferrier était déterminé à lutter jusqu'au bout, quel qu'en soit le prix.