Après sa cinquième année et les problèmes au ministère de la magie, Harry ne pense pas qu'il va survivre. Il décide donc qu'il va vivre avant de mourir. Il part en vacances. Mais la magie et le destin s'en mêlent et notre apprenti magicien va traverser ses problèmes en les survolant comme à l'habitude. De nombreuses rencontres viennent emmailler ses vacances. Le destin aurait-il choisi l'amour et l'amitié pour aider notre jeune sorcier à traverser les mystères et les crimes du monde magique ?
Je viens de terminer Tribute to Make à Wish. J'ai ici un début différent que je poursuivrai quand l'inspiration et le temps me le permettent. Comme toujours, je suis un peu comme sœur Anne, et j'attends vos suggestions sans rien voir venir. Je n'ai écrit que ce qui est publié pour cette histoire. Au plus un chapitre est en construction. N'hésiter pas à évoquer vos désirs et vos idées.
Pour le review, je rappelle qu'en vous inscrivant, je sais vous répondre, l'inscription prends deux minutes et une adresse mail…
J'accepte toutes les review, positive ou négative, tant qu'elle reste polie. Une critique construite peut me permettre de changer certaine chose.
Bonne lecture.
Daniel / Nounours4
HP-Les Vacances : HP-Les Vacances : HP-Les Vacances
Chapitre 1 : L'Evasion :
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Après une année éprouvante, marquée par les tumultes au ministère de la magie, Harry sent peser sur ses épaules le poids de son destin plus que jamais. À bout, il prend une décision inattendue : vivre pleinement, pour le peu de temps qu'il lui reste. Avec cette résolution, il planifie des vacances, loin de tout ce qui fait sa vie. Il prévient son oncle par lettre qu'il est invité chez Neville pour les vacances, et qu'il ne viendra pas cette année. Cela l'assure que l'homme allergique à la magie, ne viendra pas le chercher à la gare.
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Le jour du départ, le quai de la gare Kings Cross est baigné par la lumière du crépuscule. Harry, tenant fermement sa malle d'une main et sa baguette magique discrètement dans l'autre, s'apprête à franchir la barrière séparant le monde des sorciers de celui des Moldus. Il s'attend à une traversée discrète, mais Maugrey et Kingsley sont de l'autre côté.
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Le plan était simple. Détourner l'attention de l'oncle Vernon, si jamais celui-ci décidait de venir quand même. Vernon Dursley n'est nulle part, mais Harry repère directement les sorciers peu discrets du côté moldu.
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L'Ordre du Phénix souhaitait probablement s'assurer de son départ sans embûche vers Privet Drive. La surprise de Harry est grande. Il comprend que, même loin de Poudlard et de ses dangers, la menace de l'ordre qui veut contrôler sa vie plane toujours autour de lui.
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Heureusement, L'attention des deux sbires de Dumbledore est dirigée vers l'entrée des quais et pas la sortie des sorciers. Harry saute dans un long train à quai. Le wagon étant vide il métamorphose son pull en un sweat à capuche et il passe de wagon en wagon jusqu'à se trouver en face d'un escalier en bout de quai qui donne sur une sortie arrière de la gare.
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Se mêler aux troupeaux de Londonien qui envahissent le trottoir lui donne un avant-goût de la liberté. Prêt à commencer ces vacances loin de tout, mais jamais réellement détaché de son monde, la première impasse lui donne l'opportunité de lever sa baguette. Le grand bus violet à trois étages jaillis devant lui comme un défi qu'il était désormais prêt à relever.
"Bonjour Neville, " clame Stan qui apparemment est de service tous les jours à toute heure.
"Allée de traverse, s'il te plait Stan."
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Gringot l'attendait, comme si un rendez-vous était déjà fixé. Une fois à l'intérieur de la banque des sorciers, il est guidé vers un bureau élégant ou un gestionnaire de compte nommé Oldblood lui expliqua son nouvel héritage suivant le testament de son parrain.
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La tête de la maison, le nom, les terrain et bâtiments et les coffres de Black, tout avait été prévu par celui qui ne s'attendait pas à survivre à son filleul. L'émancipation à ses 16 ans fin juillet fait partie du package.
Après un nombre impressionnant de formalité, et la promesse de revenir en aout après son émancipation, le gobelin écoute son désir de sortir du pays pour ses premières vacances. Il lui fournit un passeport magique au nom de "Black" et un collier modifiant son apparence pour garder son incognito. Il reçoit aussi la liste des propriétés Black, répartie un peu partout sur le continent et dans les océans.
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Harry comprend que ses vacances seront tout sauf ordinaires.
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"Mon passeport magique résistera-il aux contrôles douaniers non-magique ?"
"Bien sûr, mais vous pouvez utiliser le Magicobus pour vous rendre sur la côte et prendre le Magicoboat qui vous déposera dans n'importe quel port européen. La France n'est qu'a 10 minutes et l'Italie ou la Grèce à moins de 30 minutes.
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Lorsqu'il lui est révélé l'existence du magico boat, semblable au magico bus mais avec la capacité de traverser les mers vers la France, Harry sent son cœur palpiter d'excitation. Les palpitations redoublent alors que le Magicobus le secoue comme un shaker. Harry sent le stress le gagner, "comment sera le voyage magique sur l'eau ? Connaissant les sorciers, peu agréable. "
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"Terminus Ramsgate. "
Le Magicoboat ressemble à un vieux chalutier ayant servi 50 ans à la pêche, sans le nettoyage et avec l'odeur. Des bancs sont alignés sur le pont, comme sur les bateaux mouches qui servent à visiter la tamise.
À bord du magico boat, Harry, sous les traits du pseudo Black et muni de son faux passeport, se lance dans une traversée qui promet de changer sa vie.
Le bateau démarre dans un claquement qui renverse la plupart de ses passagers. Harry se cramponne aux accoudoirs en métal alors que les embruns viennent par seau l'asperger.
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"J'aurais dû m'écouter. Calais était assez loin en cinq minutes, pourquoi avoir choisi Nice, à vingt minutes ? "
Le bateau saute de vague en vague, dépassant une flopée de navires qui semblent à l'arrêt. L'eau recouvre plus souvent l'avant que celui-ci n'émerge. Est-ce un bateau ou un sous-marin à toit ouvrant ?
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Après une traversée qui a mis ses nerfs et son estomac à l'épreuve, Harry débarque enfin au port sorcier de Nice, trempé, malade et tout vert mais empli d'une excitante anticipation. Il prend un moment pour ajuster sa nouvelle apparence Black afin de se fondre parmi les sorciers locaux, un sourire discret revenant sur ses lèvres à la pensée de ses vacances qui l'éloignent autant de Voldemachin que de l'ordre du poulet grillé.
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Le port est un kaléidoscope d'activités, les sorciers de toutes nationalités se mêlant dans un joyeux désordre. Des marchands de poissons côtoient des étals de marché qui vendent des potions de bronzage instantané et des chapeaux ensorcelés pour éviter les coups de soleil, un must pour tout vacancier sorcier sous le soleil méditerranéen. Harry, fasciné, s'accorde quelques instants pour observer la scène.
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Puis, se souvenant de sa mission vacances, Harry se dirige vers le magasin de seconde main le plus visible du port. Le Clochard Sorcier, un établissement dont la façade décrépie cache un trésor d'objets magiques, attire particulièrement les jeunes sorciers en quête d'aventure. La boutique, avec son désordre organisé, est un labyrinthe d'objets magiques de toute sorte. Harry y trouve un sac à dos sans fond, un objet d'une utilité inestimable pour un voyageur, dont le prix défie toute concurrence. Il y ajoute une tente magique pliante, qui peut offrir un confort inégalé tout en tenant dans une poche, et quelques livres sur les coutumes magiques européennes, désireux d'en apprendre davantage sur les terres qu'il compte explorer.
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Ensuite, Il se rappelle qu'il vient d'hériter d'une fortune et qu'il a été mis à jour sur celle qu'il possédait déjà de ses parents, plus les quelques coffres hérités d'admirateurs qui voulaient le remercier de les avoir délivrés de la terreur dont les sorciers n'osent pas prononcer le nom. Il jette un œil sur ses meilleurs vêtements et se dit qu'il doit vraiment s'acheter des fringues à sa taille et à son goût.
Comment Hermione qui lui fait une remarque sur n'importe quel vocable qui ne serait pas à sa place, ne lui a jamais fait remarquer de l'état déplorable de sa garde-robe alors qu'elle sait qu'il a un peu de moyen ?
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Un fripier d'occasion, lui ouvre ses portes et Harry se trouve dans un magasin avec plus de vêtements qu'il n'y en aurait besoins pour habiller tout Poudlard.
Il reste planté dans l'entrée pendant presque 10 minutes ne sachant par où commencer.
Une jeune vendeuse au sourire moqueur décide de le prendre en main voyant le mâle perdu dans un univers plutôt féminin.
"Bonjour, Puis-je vous aider ? Vous désirez trouver quelle sorte de vêtements ? Pantalon, chemise, veste ? "
"Heu"
Le sourire s'agrandit malgré que la jeune femme tente de le contenir.
"Je m'appelle Elisa, et je travaille ici. Comment puis-je vous aider."
"Bonjour Harry P...Black. Je suis venu avec le Magicoboat, et j'ai perdu ma malle. Je n'ai que les vêtements sur mon dos et mes robes d'école qui se trouvaient dans mon autre sac. J'ai été étonné, je n'ai jamais vu autant de choix de vêtements réunis."
"J'ai entendu des histoires horribles sur le Magicoboat, mais c'est la première fois que j'entends quelqu'un perdre sa malle. Pas que cela m'étonne.
Vous désirez le même style de vêtements, ou des vêtements plus ajustés ? Connaissez-vous votre taille ? "
"Je voudrais des vêtements à ma taille, mais pas trop serrant. C'est ma tante qui achète les vêtements habituellement, et elle se mélange parfois les pinceaux vus que nous sommes en internat pendants l'année. Et je ne connais malheureusement pas ma taille. "
"Suivez-moi. Quel est votre budget environs."
"Je pense avoir assez pour un budget normal sans exagération. "
"On va commencer par les sous-vêtements. Slip ou Boxer ? Pour ceux-là, je suppose que vous prenez du neuf, c'est plus prudent. "
"Je n'ai jamais essayé de boxer, mais à l'internat, j'ai deux amis qui en portent. Je ne les ai jamais entendus se veux bien essayer les deux. "
"vous permettez ? "
Elle sort un mètre ruban magique qui s'enroule autour de la taille, puis prends la hauteur des jambes, et diverses autres mesures.
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C'est un Harry exténué qui sort de là deux heures plus tard avec la panoplie complète, jusqu'au maillot de bain et essuie de plage. Ça et son équipement acheté, Harry se dirige sur le bord de la mer, s'accordant un moment pour réfléchir à la suite de son aventure.
Le soleil se couche, teintant le ciel d'orange et de rose, et dans ce décor pittoresque, Harry se sent plus libre que jamais. La perspective de découvrir de nouveaux horizons, de s'immerger dans des cultures magiques différentes de la sienne, l'excite au plus haut point.
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Cependant, son désir d'aventure le pousse vers des pensées plus sombres. Sa vie a toujours été une suite de défis et de dangers, pourrait-il vraiment échapper à son destin le temps de ces vacances ? L'idée d'être pourchassé par les forces de Voldemort loin de ses alliés pèse sur son esprit. Mais il repousse rapidement ces pensées. Pour la première fois depuis longtemps, Harry décide de vivre l'instant présent.
Avisant un groupe de jeunes sorciers sur le point de partir à l'aventure, un sourire se dessine sur ses lèvres. Peut-être pourrait-il se joindre à eux, partager des expériences, se faire des amis sous son identité de "Black". Ce serait là l'expérience d'anonymat qu'il n'a jamais pu avoir.
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Harry Potter, sous les traits du pseudo Black, regarde l'horizon, le cœur léger et l'âme aventureuse. Sa décision est prise : il explorera ce nouveau monde, nouera de nouvelles amitiés et vivra des expériences qui, il l'espère, l'aideront à être prêt pour les épreuves à venir. Et qui sait ? Peut-être le destin a-t-il prévu pour lui des rencontres qui changeront sa vie.
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Mais peut être trouver un restaurant pour remplir son estomac malmené alors qu'il était presque vide depuis le matin. Un restaurant grec. Harry n'a jamais mangé grec chez ses parents. L'agneau grillé et les nombreux légumes servit en terrasse l'attirent tant par l'odeur que par les couleurs dans les assiettes. Il examine encore la terrasse quand quelqu'un glisse son bras dans le siens.
"Allez, n'hésite plus, je t'offre le restaurant. C'est mon premier travail, et je suis payée à la commission. Je pense que tu as fait éclater mon chiffre du mois en une seule fois. "
"Elisa, je viens juste de m'évader et je me fais à nouveau capturer. "
"Que veux-tu. Après t'avoir rendu sexy, je ne peux pas t'abandonner à la faune locale. En plus tu m'intrigues. Une fois je te donne 30 ans, deux minutes après, je t'en donne 15. Rien n'est aussi sexy qu'un mystère. "
"Tu connais déjà la moindre de mes mesures, je n'ai plus de secret pour toi. A part ton nom, je ne sais rien de toi. "
"Tu auras le repas complet pour me poser toutes les questions que tu veux. "
Elisa et Harry prennent à la terrasse. Une serveuse vient prendre la commande.
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Le dîner se déroule dans une ambiance chaleureuse, ponctuée de rires et de récits de voyage. Elisa se révèle être une excellente conteuse, captivant Harry avec des histoires de sorciers visiteurs étrangers et de leur maladresse culturelle en France. Harry, à son tour, partage quelques anecdotes censurées de ses années à Poudlard, laissant Elisa pendue à ses lèvres.
Alors que la nuit tombe sur Nice et que les étoiles commencent à scintiller dans le ciel, Elisa, saisissant un moment de pause dans leur conversation, propose soudain :
"Tu as déjà trouvé un endroit où dormir ? Car je sais bien que les vacances c'est super, mais le logement peut être un casse-tête."
Harry, qui n'avait effectivement pas pensé à ce détail dans la précipitation de sa fuite et l'excitation de son arrivée, secoue légèrement la tête.
"Non, en fait... je n'ai rien réservé."
"Alors, si ça ne te dérange pas, tu peux passer la nuit chez moi. J'ai un canapé assez confortable et c'est plus sûr et chaleureux que de dormir dehors," lui offre Elisa avec un sourire bienveillant.
Surpris mais profondément touché par l'offre, Harry accepte avec gratitude, se demandant à quel point cette rencontre pourrait encore enrichir son escapade.
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Ils finissent leur repas sous des éclats de rire et des échanges de regards complices. Une fois l'addition réglée, grâce à Elisa qui insiste pour l'inviter, affirmant que la compagnie de Harry a été le clou de sa journée, ils se dirigent vers son petit appartement situé à deux rues du vieux port.
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L'invitation chez Elisa se déroule bien au-delà des attentes de Harry. Elle le laisse prendre une douche chaude pour se défaire du sel de mer encore accroché à sa peau et de ses aventures du jour. Harry s'installe dans le vieux canapé, qui bien que loin du confort de son lit à Poudlard, est plus confortable que son lit chez ses parents.
"T'es le premier à dormir ici, qui s'installe sans essayer de forcer une place dans mon lit. En récompense, et comme je pense que tu ne tenteras rien, tu peux venir dans mon lit. Il est plus confortable et suffisamment large pour qu'on ne se gêne pas. Il y a un moment que je n'ai pas eu la chaleur d'un corps chaud à mes côtés.
Harry se couche sans trop observer la jeune femme qui se couche vêtue d'un long t-shirt et d'un short avec de la dentelle sur les bords. Le jeune adolescent sens la proximité de la femme sans toutefois qu'ils se touchent. Ses yeux se ferme avant même de l'avoir réalisé. La fatigue d'un long voyage depuis le matin à raison de lui. Et le lit confortable lui offre le repos nécessaire après une journée de sensations fortes. Au réveil, un corps chaud est blotti contre lui. Malgré la gêne de sa condition masculine matinale et la tête sur son épaule, Le jeune homme ne tente aucun geste déplacé et se retient de bouger pour ne pas la réveiller.
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Harry ne peut s'empêcher de penser à la générosité spontanée d'Elisa. Il réalise que, malgré les dangers qui le poursuivent, il y a dans ce monde des personnes ouvertes et bienveillantes prêtes à partager un moment, un repas, ou même un toit. Pour sa première nuit en France, Harry se retrouve donc non pas seul et perdu, mais dans le lit d'une Française, brisant les barrières de la solitude et de l'inconnu, accueilli dans une chaleur humaine inespérée. Alors que ses doigts tournent machinalement dans les cheveux de la jeune femme, une pensée le berce : ces vacances improvisées pourraient bien lui réserver plus de belles surprises que de dangers. Peut-être que, finalement, vivre pleinement avant de mourir signifiait cela : se laisser surprendre par la bonté des rencontres, là où on les attend le moins.
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A un moment, La jeune femme se retourne, quittant le radiateur humain qui se trouve dans son lit. Une fois assuré que la respiration reste régulière, Harry se lève sans bruit, puis après un passage éclair à la salle de bain, il cuisine un petit déjeuner pour deux. Il se souvient des plaintes des françaises de Beaubâton et évite tout ce qui est gras. Pain grillé, œuf à la coque, macédoine de fruit. Il prépare ensuite un jus de fruit frais place le tout sur un plateau et apporte celui-ci au lit de la belle au bois dormant qui ouvre les yeux à son approche.
"Tu vas rentrer dans ton pays, et je deviendrai une vieille fille célibataire. Ou vais-je pouvoir trouver un homme aussi adorable. "
"Tu trouveras un homme qui verra l'immense cœur, qui se trouve sous ce beau sourire. C'est moi qui te remercie pour ta gentillesse. J'étais un pauvre étranger loin de chez lui, et tu as fait de cet endroit un lieu familial ou je me sens accepté pour moi. "
Après avoir partagé le petit déjeuner, tous les deux se préparent. Elisa prend son travail dans deux heures et Harry a le projet de visiter la ville. La jeune femme lui dresse une liste des endroits incontournables.
Tous deux se donnent rendez-vous le soir. Cette fois, c'est Harry qui invite la jeune femme au restaurant.
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Hormis la brise matinale qui caresse les rues encore endormies de Nice, Harry se sent revigoré après une nuit exceptionnellement bienfaisante. Grâce à l'accueil chaleureux d'Elisa, il a pu goûter à une hospitalité sans borne, lui permettant de commencer sa journée sous les meilleurs auspices.
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Après avoir pris congé d'Elisa, qui partait pour son travail, Harry décide d'explorer Nice, munie de la liste des recommandations d'Elisa. Il découvre en premier lieu le marché du Cours Saleya, vibrante mosaïque de couleurs et de parfums où sorciers et moldus cohabitent sans se douter les uns des autres. Les étals regorgent de produits magiques bien camouflés parmi les produits locaux. Il y trouve des fruits ensorcelés à côté des paniers de légumes du soleil, des potions de rafraîchissement dissimulées parmi les bouteilles d'huile d'olive et des talismans de protection vendus comme de simples bijoux artisanaux. Cette harmonie entre deux mondes fascine Harry, qui se laisse absorber par la découverte de cette coexistence.
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Le jeune sorcier, sous son alias Black, profite de cette ambiance unique pour acheter quelques souvenirs magiques, veillant toujours à n'exposer aucune marque distinctive de son identité. À chaque interaction, il ressent une liberté qu'il n'avait jamais expérimentée auparavant - celle d'être simplement un jeune homme en voyage, sans la lourdeur de son héritage ou de son destin à porter.
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Le midi, Harry se laisse tenter par une spécialité locale, la socca, dans une petite échoppe recommandée par Elisa. Alors qu'il savoure cette crêpe de pois chiches, cuisinée selon une recette secrète, face à la mer bleu azur, il ne peut s'empêcher de ressentir une gratitude profonde pour ce moment d'accalmie dans sa vie souvent tumultueuse.
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L'après-midi, il dédie son temps à la visite de la colline du château. Là, il découvre un point de vue somptueux sur toute la baie des Anges et la vieille ville. Dans ce panorama, il reconnaît les silhouettes discrètes de quelques jeunes sorciers locaux s'exerçant loin des regards intrusifs. Harry les observe un moment, appréciant la simplicité de leur bonheur, avant de se décider à aller les saluer. Cette rencontre impromptue se transforme rapidement en après-midi d'échange et de partage, où Harry se trouve à raconter des versions édulcorées de ses aventures à Poudlard sans jamais révéler sa véritable identité. Il est fasciné par la perspective de ces sorciers locaux sur le monde magique, tellement différente de celle imposée par le contexte britannique.
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Le soir venu, Harry se dirige vers le lieu de rendez-vous convenu avec Elisa. C'est au cœur du vieux Nice, dans un restaurant au charme discret, qu'ils se retrouvent. La façade aux pierres anciennes cache un intérieur moderne et accueillant, où des lumières douces créent une atmosphère intime et chaleureuse. Elisa, resplendissante, est déjà là, l'attendant avec un sourire radieux.
Le dîner se déroule dans une ambiance pleine de complicité, où chaque plat évoque une histoire ou un souvenir d'Elisa, donnant à Harry une vision encore plus riche de la ville et de ses trésors cachés. Au fil des conversations, un lien de plus en plus solide se tisse entre eux, bâti sur une sincère appréciation mutuelle et une curiosité partagée pour les mondes de l'autre.
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Vers la fin de la soirée, alors que les ruelles se parent de leurs lumières nocturnes, Elisa propose une balade sur la promenade des Anglais. Marchant côte à côte, ils partagent des visions personnelles de l'avenir, des rêves et des espoirs, créant un moment suspendu dans le temps, loin des réalités complexes de leurs vies.
C'est dans ce contexte enchanteur que Harry, pour la première fois depuis longtemps, sent une possibilité de normalité, de créer des liens sans que le poids de qui il est n'entrave ces nouvelles connexions. Peut-être, se dit-il, est-ce là le véritable but de ces vacances : apprendre que malgré le destin qui lui est tracé, il est possible de trouver des instants de pur bonheur dans l'imprévu et l'humain.
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Alors qu'ils sont sur le retour, la jeune femme coince Harry contre le grillage d'un parc et l'embrasse doucement. Après que le jeune adolescent dont c'est le premier véritable baiser ait réagi, la jeune femme approfondi le baiser avec toutes sa passion. Tous les deux marchent lentement, faisant un arrêt tous les dix mètres pour s'embrasser.
L'escalade des deux étages vers l'appartement se fait aussi par étape. Une fois à l'intérieur, la jeune femme entraine son rendez-vous vers le lit. Elle le déshabille elle-même avant de le pousser sur le lit.
"Ne bouge plus, je veux voir l'admiration dans tes yeux quand je me dévêt. Je m'en rassasierai quand j'aurai 80 ans et que je serai toutes décrépie. "
"Tu ne seras jamais décrépie dans les yeux de celui qui t'aime. "
"Arrête, je te ferai le cadeau d'être ta première, et tu me feras le cadeau d'être un super souvenir. Je suis en train de tomber follement amoureuse de toi et je vais pleurer et manger de la glace quand tu poursuivra ton voyage. Et je ne veux pas t'arrêter. Demain, nous nous quitterons et tu ne reviendras pas. Sinon, je t'aimerai trop que pour me consoler un jour. Admire-moi, aime-moi, jusqu'à la fin de cette nuit. "
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Le strip-tease de la jeune femme a de quoi fournir le plus grand Patronus du jeune sorcier. La nuit fut mémorable même si un peu maladroite au début. Ils dépassèrent les espoirs de l'autre chacun à leur tour. Le matin, Harry se réveilla avec une jeune femme nue qui l'enveloppait. Il hésita moins à la réveiller en parsemant son visage de petit baiser et en laissant ses doigts la caresser. Ils firent l'amour tendrement, doucement une dernière fois. Tous les deux prirent leur douche ensemble, malgré l'étroitesse de la cabine. Pendant que la jeune femme s'habillait, Harry fit un saut à la boulangerie presqu'en face et acheta croissant et pain au chocolat. Ils échangèrent un baiser et chacun s'en fut de son côté. Harry avait la larme à l'œil. Elisa s'arrêta derrière le coin de la rue et se mis à pleurer à chaude larmes.
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